Critiques VO mars 2011

[scarletneedle]

Brightest Day #21



Mars Attacks
Writer : Geoff Johns & Peter Tomasi
Penciller : Ivan Reis, Joe Prado, Patrick Gleason
Inker : Mark Irwin, Keith Champagne, Norm Rapmund & Christian Alamy
Colorist : Aspen’s MLT Peter Steigerwald, Nathan Eyring

Avant-dernier mois pour la série quand il reste tant de choses à faire !
Quand bien même Hawkman et Aquaman ont rempli leur mission (avec des victoires à la Pyrrhus…), d’autres personnages sur l’agenda du White Ring n’ont pas encore complété la leur : Firestorm et J’Onn J’Onzz.
Si, pour le 1er, je continue de me languir du nom de son commanditaire (pour que DC joue autant la montre, ce doit être le Bad Guy final), j’ai trouvé son apparition dans le dernier Green Lantern Corps complètement gratuite (voire inutile) comme si Geoff Johns et Peter Tomasi interdisaient aux autres de marcher sur leurs plates-bandes…
Il faut dire que j’ai eu la même impression avec Green Arrow où l’utilisation de la forêt (qui risque d’être le centre névralgique de la fin de la série) se cantonne au mystique (Phantom Stranger, Etrigan & Co) sans aborder sa relation avec Brightest Day. Je ne parle même pas de Flash vu qu’il faudrait déjà que la série paraisse à un rythme acceptable (là je parle plus de bimestriel)…
Aussi, pour que ces intrigues progressent, il faut que ce soit dans la série-mère. Petit problème : avec un rythme (certes) bimensuel de parution privilégiant un focus sur une intrigue au détriment des autres certaines restent longtemps sur le carreau comme les 2 dernières.
Ainsi, il est enfin temps de savoir ce que J’Onn J’Onzz a fait de sa congénère depuis sa tentative de lavage de cerveau : j’ai du mal à croire que cela va reprendre là où cela s’en est arrêté il y a des mois. Me trompe-je ?
Est-ce que Deadman en sera si une mission arrive à son terme ?
Pour la dernière interrogation, il y a en fil rouge la présence d’Ivan Reis qui vient de réaliser 2 numéros : il a certainement besoin de repos pour le finish mais il est bien là !
Sinon, est-ce que Patrick Gleason est bien là ?

A Saint-Roch, Ray Palmer enquête sur la disparition de Hawkman et Hawkgirl et la découverte de leurs cendres l’inquiète.
Surtout qu’en parallèle, ses amis recollent les morceaux à Miami suite à Aquawar et la révélation par Mera de la disparition d’Aquaman suite à l’action de Deadman sous l’emprise du White Ring !
Il est temps de s’interroger sur les réelles motivations du White Ring :

Bruce est toujours un grand fan de Hal…

D’autant plus que la prédiction du White Ring semble se concrétiser : la Terre souffre et des catastrophes naturelles(?) interviennent un peu partout…
Il n’y pas que sur Terre que c’est chaud bouillant : sur Mars, J’Onn J’Onzz règle ses comptes avec D’Kay qui lui avait lavé le cerveau !
Ce dernier la repousse et lui dit qu’il ne l’aimera jamais et que cette réalité modifiée qui l’a fait l’aimer sous l’apparence de sa femme défunte.
Rejetée, D’Kay abat son dernier atout :

Elle lui a fait un bébé dans le dos par devant?

En fait, elle est tellement dans sa folie qu’elle imagine être enceinte : cela tient plus de la grossesse nerveuse et J’Onn J’Onzz lui fait voir la réalité !
Il en profite pour lui asséner les pensées des Terriens mais il découvre du fait les catastrophes du moment :

No Fear, Green Martian!

Sachant ce qu’il doit faire pour se débarrasser à jamais de D’Kay qui pourrait menacer à nouveau la Terre, J’Onn J’Onzz décide de se sacrifier en fusionnant avec elle et de se carboniser dans le Soleil.
Si D’Kay y passe bien, J’Onn J’Onzz est sauvé par la White Light qui déclare qu’il a rempli sa mission : pourtant, la forêt sur Mars est intacte…
Comme pour Aquaman et Hawkman, la White Light propose à au héros un choix :

Boule rouge ou boule bleue?

Visiblement, il choisit bien car c’est la Terre : il arrive alors à Star City qui est ravagée (mais pas la forêt).
Il porte immédiatement secours aux habitants en jurant de protéger la population !
Cela finit de convaincre la White Light qui téléporte Deadman à ses côtés.
Seulement, J’Onn J’Onzz décide d’accepter son sort car il sait que son sacrifice peut aider la Terre à lutter contre la corruption qui la ronge provoquant ces catastrophes :

Ainsi soit-il..

Il disparaît à son tour…
Une fois que la Terre sera sauvée, est-ce que les héros seront renvoyés ?
Est-ce que Dove sera l’élue ?

To Be Continued…

A 3 marches de la fin, les pions continuent de se mettre en place avec une nouvelle mission accomplie tout en préparant le final.
Après, comme c’est J’Onn j’Onzz qui brûle les planches, Firestorm est prié d’attendre le prochain numéro pour être de nouveau tout feu, tout flamme.

Enfin, le feu est quand même à l’honneur cette semaine pour conclure l’aventure martienne de J’Onn J’Onzz mais pas de la façon prophétisée : je n’ai d’ailleurs pas vu un seul feu de forêt dans l’espace…
Qu’importe, son histoire connaît une fin irréversible épousant quelque part le mythe d’Icare vis-à-vis du personnage de D’Kay (dan sa quête d’une nouvelle Mars) qui risque de n’avoir été qu’un feu de paille : après avoir été créée grâce à un retcon, elle n’aura servi que de prétexte à l’intrigue de J’Onn J’Onzz.
Après, elle a surtout permis quelque part que le personnage se retrouve (mais ce n’est pas une histoire style Rebirth comme ce ne fut pas non plus le cas pour Aquaman ou Hawkman) : avant Brightest Day, il y avait eu Final Crisis où il mourait sous son aspect plus martial hérité de World War III (en 2007) caractérisant son éloignement de la race humaine. Ici, c’est le J’Onn J’Onzz qui pense aux autres, je revois un peu celui qui est l’âme de la Justice League (pas la Canada Dry du moment même si elle est sympathique par moments).
Aussi, le cliffhanger n’est pas une réelle surprise : si la chute est celle attendue après Hawkman et Aquaman, il y a une réelle acceptation du devoir et un sens du sacrifice prouvant que Geoff Johns et Peter Tomasi ont bien cerné le personnage. Ainsi, le terme acceptation peut s’accorder avec les personnages ayant accompli leur mission qu’ils fussent d’accord ou non avec au début…
Pourtant, si c’est bien mené, tout n’est pas rose : j’avais causé en préambule de la pause forcée de cette intrigue et je fus plus que surpris de voir qu’elle a repris pile au moment où elle s’est arrêtée à Brightest Day #15 soit 3 mois…
Je n’ai pas aimé l’excuse bidon du rêve/réalité alternative en temps réel car les autres intrigues continuaient elles ou alors depuis Brightest Day #15, il n’est passé que quelques minutes et toutes les missions ont vu leur concrétisation simultanée… Ce n’est certes pas grand-chose mais j’ai tiqué sur cette case.
Evidemment, elle ne diminue pas l’intérêt de l’épisode.

Ceci avait fort bien commencé avec le retour de héros DC qui n’avaient pas trop eu leur place au sein de ces numéros : ce qui est bien est que c’est raccord avec Aquawar et la maxime « La cavalerie arrive toujours en retard… ».
Après, cela montre qu’ils sont impliqués : pour le final ?
De même, cela permet de revoir Atom qui s’installe de plus en plus dans un rôle d’enquêteur sur les disparitions : après Ryan Choi, il s’intéresse aux ressuscités qui ont rempli leur office. A cela s’ajoute le retour d’autres ressuscités comme Jade ou Hawk (certes déjà aperçu) donnant encore plus d’épaisseur.
Ceci est symbolisé par une double-page riche en dialogues savoureux allant de la défiance, au triangle amoureux en passant par l’inquiétude.

Quand en plus, cette scène est organisée par Ivan Reis, je ne peux qu’être content et Joe Prado ne dénature pas son trait : cela ressemble un peu à la fin de Blackest Night #8 avec ce Who’s Who de personnages.
En fait, la star graphique est bien Patrick Gleason : comme il n’a pas le moment que 3 épisodes de Batman & Robin assurés (un petit arc…), il est logique de le retrouver pour la conclusion de J’Onn J’Onzz. Mon seul regret est qu’il est accompagné comme la dernière fois d’une armée d’encreurs…
Pour la couverture, plus la série approche de la fin, plus David Finch s’absente (il est à la méga-bourre sur Batman : The Dark Knight mais ce n’est pas une surprise) et c’est Gary Frank qui s’y colle encore : il faut croire que Batman : Earth One (c’en est où au fait ???) ne l’empêche pas de faire de superbes couvertures (il faut des rentrées d’argent !).

Encore un bon numéro, ça conclut, ça s’accélère, c’est bien dessiné : je suis content.
Il ne reste plus qu’à Firestorm de dégager Deathstorm et le final pourra arriver !
Ah oui, j'allais oublier, ce numéro fait 22 pages : comprenne qui pourra...

Bilan :

[scarletneedle]

Green Lantern #62 : prologue à War Of The Green Lanterns mais alors prologue...
Dire qu'il ne passe rien serait mentir car l'origine du massacre du secteur est enfin révélée : seulement c'est juste une manipulation et cela accouche d'une souris qui frise le retcon (jamais les Mahunters n'en ont fait mention...) permettant cependant de lancer le cross-over au travers d'un flashback
A côté, c'est léger car c'est dans la continuité du dernier numéro où Geoff Johns opère un changement de mentalité chez Hal devant antipathique en plus d'être un gros con pédant habituel.
Le dessin est partagé entre Ed Benes dans la lignée de ses derniers travaux (comprenez léger et sans sans saveur) et Ardian Syaf qui mérite d'avoir son titre tant j'apprécie son style (ok, il lui faut Vicente Cifuentes dans les parages).
Un épisode assez faible mais parvient néanmoins à me faire saliver pour la baston qui se profile (pas touche à Kyle sinon je mords!)

[aegnor]

Ben Syaf, s'il est du niveau de ce qu'il a fait sur GLC, je préfère encore Benes, largement même!

[funky steel monkey]

Ils ont quand même un peu abusé sur les splash et les double pages dans le Brightest day!

Et sinon est-ce que les mains de J'onn n'ont pas une couleur surprenante (où est-ce à cause de la lumière blanche) dans la dernière image?

[Ben Wawe]

C'est une bonne idée de faire Brightest Day en 24 numéros : ça permet d'avoir deux numéros par mois, d'avoir une meilleure qualité scénaristique et graphique que si la série devait sortir chaque semaine. C'est une bonne dynamique, je pense.

[gillesC]

Pourtant, c'est 26 fois 2 qui font 52, le chiffre préféré de DC.

[gillesC]

Rajoutons un peu de vulgarité à ce topic (ou de grossièreté, faut voir.. ^^)

Alors, après Anna Mercury d' Ellis, Avatar nous sort ... Jennifer Blood d'Ennis.
On peut donc se demander

A quand Karolina Sperm d' Elpis? : pardonpardonpardon:

Bon, le Jennifer, donc, , une belle couv (c'est quand même Avatar) de Tim, un Ennis en automatique mais assez amusant, au fond (cela se veut assez comédie, mais va surement tourner au dark prochainement, on ne se refait pas), et des dessins bof...
Une bonne moyenne, quoi...

[cytrash]

Ah, ça me rassure , je ne suis pas le seul à avoir pris Jennifer Blood

Sinon, ouais , d'accord avec Gilles !

[scarletneedle]

C'est chez Dynamite et non Avatar.

[belcantan]

	Citation:			Posté par cytrash
	Ah, ça me rassure , je ne suis pas le seul à avoir pris Jennifer Blood Sinon, ouais , d'accord avec Gilles !

Je l'ai aussi

Et lecture sympathique en effet

[gillesC]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Green Lantern #62 Un épisode assez faible mais parvient néanmoins à me faire saliver pour la baston qui se profile (pas touche à Kyle sinon je mords!)

C'est là qu'on voit que le lien scénariste/dessinateur est quand même très fort dans l'appréciation (sauf pour les, allez, 4-5 purs génies du scénario), car effectivement cela m'a beaucoup moins emballé.. ^^

[Lazy]

Morrison et Batman : une formule qui marche toujours aussi bien.
Et puis Paquette...

[scarletneedle]

Mazette le début, Morrison s'est fait plaisir!

[Woulfo]

Batman Inc #3 : J'adore. Non franchement c'est vraiment réjouissant.

Ultimate Spider-Man #155 : récit malin, dessin franchement génial. J'adore le trait de Samnee, il donne un côté réaliste franchement chouette à la série.

[scarletneedle]

Déception pour le Giant-Size Atom : Mahmud Asrar ne fait pas tout (et je comprends mieux ses commentaires sur Twitter, pas sûr de le revoir chez DC de si tôt) et Jeff Lemire n'arrive pas à sortir des sentiers battus tant c'est plat (la seule surprise vient de l'oncle tant j'y ai crû jusqu'au bout sur son véritable rôle).

Birds Of Prey #10 : 2ème arc où je me suis fait c**** et ce n'est pas ce changement artificel de statut pour Oracle qui va changer quelque chose. Sans oublier ce dessin sans vie.

New Avengers #10 : aucune ligne directrice pour le titre avec 2 histoires qui n'ont a priori aucun lien. Howard Chaykin est une fois de plus à vomir et les scènes avec Mike Deodato Jr sans éclat particulier. Comme quoi, les bons épisodes ne sont que des accidents tant ils sont rares.