SUPERMAN : Loïs & Clark (Urban Comics)

[Fletcher Arrowsmith]

[CENTER][B][U]Superman Lois & Clark[/U][/B]

[IMG]http://www.urban-comics.com/wp-content/uploads/2017/03/superman-lois-clark-43944-270x425.jpg[/IMG][/CENTER]

[QUOTE]Après avoir vu leur monde effacé de la réalité, suite aux événements de la Convergence, les Lois et Clark originels ont trouvé refuge sur la Terre de la Renaissance DC, un monde qui se méfie de son propre Superman. Se fondant dans la masse, Clark décide alors d'oeuvrer dans l'ombre, et Lois de poursuivre la lutte sous un nom de plume. Mais à l'heure où leur secret risque d'être éventé, leur fils Jonathan commence à avoir des doutes sur l'identité de ses parents... Est-il temps pour l'Homme d'Acier originel de se révéler au grand jour... ?

Contenu : #1-8 + Convergence Superman #1-2[/QUOTE]

256 pages
22,5€

Veille tardive hier soir pour savourer cet excellent récit de Dan Jurgens dessiné en majorité par le très bon Lee Weeks.
Urban a la bonne idée de proposer les deux épisodes liés à Convergence ce qui fait que l'on suit toutes les aventures du "vrai" Superman. Superman a donc continué sa vie avec Lois Lane et ils ont même décidé d'agrandir la famille. La maxi propose donc les aventures de Lois, Clark et Jon dans l'univers du New 52. La force du récit de Jurgens est d'en faire une histoire assez intemporelle car la scénariste convoque rarement les personnages du New 52 (mais cela s'inscrit bien dans la continuité du New 52, comme l'identité de Superman dévoilée). Il ne tombe pas dans la facilité avec des confrontations ou rencontres entre les deux Lois Lane ou les deux Superman. On croise la Justice League (à peine) et Jimmy Olsen mais l'intérêt n'est pas là. Côté narration c'est dense car Jurgens déconstruit avec des flashbacks. On suit les plots principaux (Sup qui s'inquiète du retour sur Terre de Henshaw, Lois qui sort sous anonymat une bombe littéraire contre l'intergang) en même temps que le difficultés d'adaptations du couple depuis le début. Quelques aventures supplémentaires sont également distillées nous en donnant donc pour notre argent. Avoir Jurgens à l'écriture cela aurait pu être signe d'ennuie (bou le vieux papi qui revient à l'écriture) mais les fans souhaitaient tellement lire à nouveau des histoires du big blue qu'ils ont aimé que le pari est clairement réussi. Même remarque pour les dessins, Lee Weeks étant au diapason de l'écriture de Jurgens et ses suppléants (Segovia, Edwards, Santucci) s'adaptant au style de Weeks.

Que du bon donc. Grosse bouffée de nostalgie pour un récit quand même moderne.