Critiques VO avril 2015

[Fletcher Arrowsmith]

LETTER 44 #15 (Charles SOULE / Alberto Jimenez ALBURQUERQUE)



Dark Matter part one

Enfin la reprise de l'excellent creator owned de Charles SOULE. Après un nouvel stand alone insipide c'est avec plaisir que je retrouve l'équipage du Clarke qui vit désormais, non sans mal pour certains, au contact des extras terrestres et cela va avoir une conséquence assez inattendu sur un des membres d'équipage. Charles Soule a parfaitement compris l'intérêt d'écrire une telle série de SF et au delà du thème du contact, il développe avec intelligence l'effet sur Terre que pourrait avoir une telle annonce si elle était révélé au grand jour. Et la vision du scénariste fait froid dans le dos comme on avait déjà pu le voir dans la fin de l'arc précédent. Le monde et les USA sont plus que divisés, c'est l'heure de la troisième guerre mondiale mêlée à une crise politique et surement civil.

Cette série va être publiée en France et je ne peut que vous la conseiller. Il faut savoir passer outre les dessins efficaces mais pas transcendants de Alberto Jimenez ALBURQUERQUE car coté scénario c'est réellement très intéressant.

[Fletcher Arrowsmith]

UNITY #17 (Matt KINDT / Pere PEREZ)



Troisième et à priori dernier numéro consacré exclusivement à un des trois piliers de l'équipe d'Unity. Ici c'est Livewire qui a les honneurs de la plume de Matt KINDT. C'est mieux que les deux précédents sur Gilad et Ninjak. Ce n'est pas transcendant et je maintiens que le scénariste canadien n'a toujours pas réussi à créer un comics d'équipe en n'arrêtant pas de se disperser dans sa narration. Pourtant les 3 récits sont bien issus des conséquences du combat contre les United mais pour une équipe qui possède un GQ et qui est sensé être uni, la cohésion a vite pris l'eau. Je reste dans mon idée que ce fut une erreur d'orientation.

Et donc ici c'est mieux car on s'intéresse à Livewire personnage qui n'est présent que dans Unity et qui est un peu l'âme de la série. Donc parler de Livewire c'est au final comme raconter une histoire sur Unity. Et puis le récit n'est pas inintéressant même si j'ai quand même eu parfois l'impression de lire du Ex Machina tant MAtt KINDT utilise les pouvoirs de Livewire comme ceux du maire Hundred. Intéressant de voir comment elle essaye de reprendre un peu sa vie en main en essayant de se fondre avec grandes difficultés dans la normalité (un rencard, un job). Mais que cela soit par la défiance des autres ou bien par la sienne (avisée parfois) en n'arrivant pas à se défaire des possibilités offertes par ses capacités, ce retour à la vie normale ne sera pas un long fleuve tranquille. J'ai pas contre bien aimé le possible rapprochement suggéré entre entre Livewire et Ninjak.

Un numéro où Matt Kindt explore enfin le côté humain d'Unity. C'est dommage que cela ne soit que sur une seul membre mais avec Livewire cela fonctionne très bien. Une bonne lecture au final même si je reste frustré de l'orientation prise par cette série depuis la fin du #7.

[Slobo]

C'est moi ou elle fait un kaméhamé
Bon c'est qui alors ?

[Fletcher Arrowsmith]

SECRET IDENTITIES #3 (Jay FAERBER et Brian JOINES / Ilias KYRIASIS)



Avec ce numéro on revient à l'intrigue principale, à savoir la machination du traitre au sein de l'équipe des Front Line. Un numéro également plus dense que les deux autres avec une équipe divisée en deux, le lecteur devant alors suivre l'action sur plusieurs fronts. Côté dialogue c'est toujours très bon et comptez sur Jay FAERBER pour distiller quelques dialogues pas piqués des vers mais également de l'humour, comme le nom du premier vilain de ce numéro : The Example.
Les auteurs travaillent intelligemment et on remarque que dans ce numéro ils utilisent à bon escient (en clair pour faire avancer le récit) les bribes sur la vie des protagonistes distillés précédemment. On reste encore borderline sur l'ensemble des situations rencontrées ce qui en fait une série un peu à part. Je continue d'apprécier les dessins de Ilias KYRIASIS qui font très comics de super slip (c'est également très colorés) avec des compositions de pages et des cadrages parfois un peu dur à suivre mais qui dynamisent l'ensemble et qui montrent que l'on peut encore surprendre dans le médium.

[cosmos]

Avengers: Rage of Ultron



Tout d'abord, merci beaucoup Slobo Dans cette histoire en 100 pages d'un seul tenant, les Avengers font face à une nouvelle attaque d'Ultron. Hank Pym a bien quelque chose pour l'arrêter, mais ses méthodes ne sont pas au goût de tout le monde, notamment de Vision. Et c'est sans compter les liens complexes qui unissent Pym, Ultron et Vision : sont-ils tour à tour pères et fils, ou reflets les uns des autres ? Qu'attendent-ils les uns des autres ?

Le problème que j'ai avec cette histoire, c'est que Remender met un peu tout ses oeufs dans le même panier, en se focalisant sur Pym et Ultron. Le récit est quasiment une réflexion sur la relation père-fils déguisée en histoire de super-héros, où beaucoup d'Avengers font de la figuration plus qu'autre chose (Captain America et Vision sont un peu plus impliqués, Wasp dans une certaine mesure, mais c'est à peu près tout). Personnellement, je n'ai pas d'enfant et mon père - bien que physiquement présent à la maison quand j'étais plus petit - ne s'est jamais vraiment occupé de ma soeur et moi, pas plus qu'il ne s'est intéressé à ce que nous étions. Résultat des courses : je n'ai aucune idée de ce qu'est une relation père-fils, que ce soit en tant que père ou en tant que fils. Autant dire que beaucoup de considérations du récit me sont passées loin au-dessus de la tête. La fin m'a un peu plus parlé, au moment où Janet évoque la tentation de désactiver ses émotions lors d'une dépression, mais ce passage est malheureusement un peu rapide. La résolution du problème est quant à elle carrément expédiée et manque de développement :

Love yourself, et c'est tout ? Vraiment ?

Graphiquement, j'ai découvert le fameux Jerome Opeña colorisé par Dean White, mais je crois que c'est la prestation de Pepe Larraz qui m'a le plus marqué. Grâce à l'encrage et à la colorisation, je n'ai pas remarqué tout de suite la première transition entre les deux, j'ai juste réalisé après quelques pages que, soudain, le dessinateur faisait beaucoup plus parler les corps de ses personnages, avec un dynamisme dans leurs poses qui n'était pas présent avant (en fait, c'est juste qu'on venait de passer aux planches signées Larraz). Je ne suis pas forcément fan de ses visages, un peu trop cartoon par moment pour l'ambiance du titre, mais ça ne m'aurait pas déplu qu'il fasse encore plus de pages.

Bref, des trois titres lancés à l'occasion d'Avengers 2, Ultron Forever est pour l'instant le seul qui me plaît vraiment. Par contre, je suis sincèrement curieux de savoir si d'autres lecteurs se sont sentis beaucoup plus concernés par le thème, s'ils ont retrouvé des ressentis qu'ils ont eus à l'égard de leur père et/ou de leur(s) fils.

[Slobo]

Moi le "love yourself" m'a parlé.

[Slobo]

Titre : Convergence Supergilr Matrix
Tome : 1/2
Editeur : DC

Titre de l'épisode : Who the Hell is lord volt ?!
Auteurs :
Illustrateur : Timothy Green II
Encrage : Joseph Silver
Scénariste : Keith Giffin
Pourquoi je l'ai pris :
Parce que le petit liens dans le convergence Parallax m'a mit en appétit.
Pitch :
Supergirl/Matrix est la garde du corp de Lex Luthor qui se morfond de ne plus avoir de boy scout à défaire. Mais lorsque le dome est rouvert il demande à Matrix de trouver un téléporteur (Pour qu'il puise fuir). Mais dans sa recherche elle tombe sur Lady Quark et Lord Volt, mais tout deux sont plus occupé à se cloué le bec que de commencer à combattre la non kryptonienne.
Phrase qui fait écho à ma lecture : "Okay. Okay. Maybe I didn't think this through ..."
Avis :
Les personnages -
Matrix qui boudine de se faire mal mener par Luthor. Luthor plus préoccuper par sa sauvegarde que celle de habitant de métropolis. Lady Quark et Lord Volt perdu dans une dispute de couple. Et Ambush Bug qui vient là que sur les bons vouloir de Giffen.
L'histoire -
C'est marrant deux seconde de voir le couple se chamailler mais moi je voulais voir la lady quark de COIE en action. Bien on peut oublier. Au moins j'en apprend plus sur la belle Matrix.
Le graphisme -
Parfois très vide et peu convaincant (Un soucis sur les visages surtout les hommes). Parfois la bonne posture comique et un décor conséquent.
L'atmosphère -
De délire Giftien ... Peu de lien avec le Parallax ou le combat entre Matrix, Lord et Quark avait l'air bien engager et semblait promettre.
Conclusion -
Tellement déçu que je me ferais pas avoir sur le 2. Nah !
Couverture : 1/2
Dessin & encrage : 7/10
Scénario : 8/10
Intérêt : 3/6
Originalité : 5/6
Plaisir de lecture : 2/6
Note : 6,5/10

[Slobo]

[Nate]

On avait pas empêché Austen de faire la même chose il y a quelques année?

[Fletcher Arrowsmith]

Et Lobdell surtout

[MULTIPLE MOI]

Et quid des relations amoureuses de Bobby avec Opal, Lorna (Polaris), Lanya (Darkstar), Kitty, etc ?

En fait, on nous refait le coup de Vega il y a 20 ans même si ce n'est pas raccord avec le passé du personnage.

	Citation:			Posté par Slobo

[Slobo]

	Citation:			Posté par MULTIPLE MOI
	Et quid des relations amoureuses de Bobby avec Opal, Lorna (Polaris), Lanya (Darkstar), Kitty, etc ?

Jeune bobby en parlant du vieux bobby :

	Citation:
	- But he dated Women

Jean grey répond

	Citation:
	- Not well

Mais bon y'a pas une relation amoureuse dans l'univers des comics qui se soit bien passé et ils ne sont tout de même pas tous homo !
C'est comme le :

	Citation:
	- Maybe I'm bi - Say see everybody his

Comment j'hallucine sur celle-ci

[Nate]

Que Iceman soit gay aucun soucis, ça a été sous entendu un bon moment et comme on l'a dit, Austen et Lobdell n'avaient pas eu le droit de la faire, autre temps, autres éditeurs, Bendis a le droit, ok, mais sur young Iceman. Mais après tout ce qu'ils nous ont fait avec le passé, le futur désormais immuable etc, ça confirme juste que le "vieil" Iceman est un homosexuel refoulé. Bon ça peut donner des situations assez droles etc mais paye la cohérence et le regard des jeunes Jean et Bobby envers lui jusqu'à leur disparition. On va donc attendre que le Iceman adulte fasse son coming out désormais.

[Fletcher Arrowsmith]

Cela montre surtout les limites de l'idée de Bendis. Les kid X-Men ils auraient du rentrer chez eux à la fin de BOTA et Bendis aurait du enchainer sur sa version des New Mutants (j'entends pas là avec des jeunes mutants lancés dans un monde hostile, ce que n'est pas Uncanny contraitement à ce qu'il veut nous faire croire). Il aurait pu écrire des situations très intéressante (comme cela là) mais sans le poids du passé et la difficulté de la continuité. C'est quand même la cata depuis un moment avec des idées qui ne sont même plus originales car il souhaite faire sa version de grands évènements (BOTA, le procès de Jean Grey, le passé de Xavier, du cosmique avec Black Vortex) n'hésitant pas à retconner. La même chose avec des personnages neufs ou du moins avec peu d'entraves auraient surement donné des histoires plus intéressantes.

[mrcitrouille]

Les aventures de Gold Balls, je signe direct