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Vieux 12/07/2006, 21h54
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Niglo change la caisse du Fauve
DC Les Inédits DC : Deadman



Strange Adventures #205
Octobre 1967
Who has been lying in my Grave ? (17 pages)

Scénario : Arnold Drake.
Dessin : Carmine Infantino.
Encrage : George Roussos.
Couverture : Carmine Infantino & George Roussos.

Traduction : in Super Star Comics n°12, Arédit, juillet 1987.

Réédition in : Deadman #1, mai 1985.


Résumé :

Boston Brand est trapéziste dans un cirque au bord de la banqueroute. En compagnie de Lorna Hill, la fille de l’ancien propriétaire aujourd’hui décédé, il gère comme il peut les affaires courantes, tout en sachant que les jours du cirque sont comptés. Brand est un homme froid, distant et souvent blessant avec les autres membres du cirque, parmi lesquels il compte plus d’ennemis que d’amis. L’une des rares exceptions est Tiny, un hercule de foire à l’intelligence assez limitée, que Boston ne ménage pas plus que les autres, et qui a pourtant su percevoir son humanité derrière la carapace qu’il s’est forgé.

Un autre membre du cirque à ne pas détester Boston est Vashnu, le diseur de bonne aventure. Boston lui vient en aide alors qu’un policier veut lui interdire de se produire sur scène le soir même. Vashnu l’invite alors dans sa tente et lui assure que Rama Kushna, la divinité qu’il vénère, l’a choisi et a pris en main son destin. Pour Boston, ces révélations ne sont que fariboles, et il regagne le chapiteau où il doit se produire.



La prestation de Boston Brand va tourner au drame : il est abattu d’un coup de fusil et fait une chute mortelle de plusieurs mètres. Le tireur disparaît sans laisser de tracer, mais selon certains témoins il aurait une pince en acier en guise de main droite. Le décès de Boston Brand est constaté immédiatement et peu de temps après l'acrobate est enterré. Pourtant…

Après sa chute, Boston Brand se relève, indemne. Il s’étonne de voir tous les membres du cirque qui l’entourent et semblent persuadés qu’il est mort. C’est Dora, le bébé éléphant du cirque, qui lui annonce qu’il est bel et bien mort, ce dont il va prendre conscience en réalisant qu’il est devenu immatériel. Une voix lui annonce alors que Rama Kushna lui a offert la possibilité de rester sur terre jusqu’à ce qu’il découvre l’identité de celui qui l’a tué.

Après son enterrement, Boston Brand découvre que s’il ne peut pas toucher ce qui l’entoure, il peut en revanche prendre la possession de n’importe quel corps, ce dont il fait l’expérience en prenant le contrôle de Tiny. En retournant au cirque, il surprend Heldrich, le dompteur, échangeant une forte somme de monnaie avec le policier qui avait précédemment cherché des noises à Vashnu. Boston réalise qu’il vient de tomber sur un trafic de drogue et s’attaque aux deux hommes. Le policier tire sur lui et la balle lui érafle le crâne. Alors que les deux hommes emportent le corps inconscient de Tiny, Boston se réveille et passe du corps de Tiny à celui du policier, qui assomme Heldrich. Puis Boston regagne le corps de Tiny, alors que les deux hommes sont arrêtés par la police.



Commentaires :

Deadman est sans doute l’un des personnages les plus atypiques et originaux apparus chez DC dans les années 60. A mi-chemin entre le récit super-héroïque et le fantastique à tendance mystique, le personnage détonne dans la production de l’époque, y compris et d’abord par son nom, Deadman, assez gonflé à une époque où le Comic Book Code était encore très conservateur.

Deadman n’est pas un super-héros traditionnel, même s’il se trouve affublé d’un costume – en l’occurrence un costume de scène, astucieuse manière de la part d’Arnold Drake et de Carmine Infantino de donner un look particulièrement marquant à son personnage, à une époque où le costume est prépondérant pour les ventes et ou les genres autres que super-héroïques déclinent inéluctablement.

Sur la forme donc, Deadman se range dans la même catégorie que tous les héros de l’époque. Sur le fond, la série est nettement plus novatrice, s’inspirant du mysticisme oriental – dans sa version la plus caricaturale, certes, mais l’intention est là. La philosophie et les croyances orientales sont particulièrement à la mode dans la seconde moitié des années soixante, notamment dans la musique, et Arnold Drake sait surfer sur l’air du temps pour donner à Deadman une modernité évidente.

Outre les pouvoirs dont dispose Deadman que l’on découvre dans ce premier épisode, Arnold Drake prépare également le terrain pour la suite des aventures de son personnage. Deadman a une mission : découvre l’identité de son meurtrier. Simple mais efficace, et donnant au scénariste – et à ceux qui lui succèderont – la ligne directrice à suivre.

Aux dessins, on trouve un Carmine Infantino plus sombre qu’à l’accoutumée. Son trait perd ici en élégance ce qu’il gagne en noirceur, et le résultat convient parfaitement bien à l’univers de Deadman. Les corps sont lourds, les visages le plus souvent grimaçants, les gestes bruts. Il n’y a que lorsqu’il dessine Lorna que le crayon d’Infantino se fait soudain plus léger.
  #2  
Vieux 12/07/2006, 21h56
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Niglo change la caisse du Fauve


Strange Adventures #206
Novembre 1967
An Eye for an Eye (17 pages)

Scénario : Carmine Infantino & Jack Miller.
Dessin : Neal Adams.
Encrage : George Roussos.
Couverture : Mike Sekowsky & George Roussos.

Traduction : in Super Star Comics n°12, Arédit, juillet 1987.

Réédition in : Deadman #1, mai 1985.


Résumé :

Lorna reçoit la visite de son frère, Jeff. Celui-ci fréquente une bande de motards et il est venu lui demander 10.000 dollars. Lorsque Lorna lui dit ne pas avoir une telle somme, Jeff lui apprend qu’il a pris sans lui en parler une assurance-vie au nom de Boston Brand et qu’elle va bientôt toucher 250.000 dollars. Il a besoin d’une avance, et lorsque Lorna refuse, il devient brutal et s’empare de force de la somme.

Deadman a assisté à toute la scène. Il se demande si Jeff ne pourrait pas être le responsable de son meurtre, dans le but de toucher l’assurance. Il décide de prendre possession du corps de Jeff pour enquêter. Il tombe bientôt sur Morty, le chef des bikers qui l’a envoyé récupérer les 10.000 dollars chez Lorna. Puis il se rend à l’appartement de Jeff, où il trouve dans un placard un fusil. Mais le calibre ne correspond pas à celui de l’arme qui l’a tué, de plus le viseur est faussé.



Occupant toujours le corps de Jeff, Deadman se rend chez Morty et lui dit que les 10.000 dollars qu’il lui a donné sont les derniers qu’il recevra. Morty menace alors de le dénoncer à la police : il a la preuve que Jeff a assassiné un homme le dimanche précédent à Dayton (au moment même où Boston Brand était assassiné, ce qui confirme que Jeff n’est pas le tueur qu’il recherche). Mais Deadman pense que Jeff n’a tué personne. Il se rend en avion à Dayton, où à son arrivée il échappe de peu à la police. Il va à l’endroit où Jeff est censé avoir abattu un homme et trouve sur place la balle qu’il a tiré : le viseur faussé de la carabine a fait rater sa cible à Jeff. Ce que confirme Morty, venu lui aussi sur place : c’est ce dernier qui a tué l’homme après que Jeff a manqué son coup. Deadman assomme Morty puis prend le contrôle de son corps et l’oblige à se rendre à la police où il confesse son crime. Jeff quant à lui est libre, mais il n’a aucun souvenir des dernières heures qu’il vient de vivre.



Commentaires :

Malgré le changement de scénariste, Infantino et Miller succédant à Drake, ce deuxième épisode se situe dans les limites définies par le précédent, et voit donc Deadman enquêter sur son propre meurtre. L’intrigue n’est malheureusement pas des plus passionnantes, et souffre de quelques invraisemblances et approximations quelque peu embêtantes (l’histoire de l’assurance-vie de Boston Brand, l’apparition finale de Morty dont on se demande bien ce qu’il est venu faire sur les lieux du crime, etc.)

Au dessin aussi, Carmine Infantino cède sa place à Neal Adams, qui se voit pour la première fois offrir une série régulière (il n’a alors à son actif que quelques récits et couvertures, chez DC et Warren). Cette première prestation est néanmoins décevante, gâchée par l’encrage de George Roussos qui ne rend absolument pas justice au trait particulièrement détaillé et réaliste d’Adams. Heureusement, dès le prochain numéro, Adams s’encrera lui-même.

A noter une petite bévue que l’on ne découvrira que quelques numéros plus tard : le frère de Lorna se nomme Jeff Carling. Le nom de famille de la jeune femme n’a à ce point de l’histoire pas encore été révélé, mais dans Strange Adventures #212, on découvrira qu’elle se nomme… Hill.
  #3  
Vieux 12/07/2006, 21h56
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Strange Adventures #207
Décembre 1967
What makes a Corpse cry ? (17 pages)

Scénario : Carmine Infantino & Jack Miller.
Dessin & encrage : Neal Adams.
Couverture :Neal Adams.

Non traduit.

Réédition : in Deadman #2, juin 1985.

Résumé :

Alors que le cirque Hill est démonté pour aller s’installer dans une autre ville, Deadman trouve dans une poubelle des effets lui ayant appartenu. Parmi eux, une lettre d’une certaine Liz Martin. Il se souvient avoir rencontré la jeune femme quelques temps plus tôt, dans un bar où elle était engagée comme chanteuse. La tristesse de la jeune femme frappa aussitôt Boston Brand, et il se prit d’amitié pour elle. Liz aurait voulu quitter le bar, mais le propriétaire, Rocky Manzel, l’en empêchait. Ce dernier s’en est d’ailleurs pris à Boston, voulant le faire sortir du bar par la force, mais Boston lui a mis une raclée. Rocky a juré de se venger, et aujourd’hui Deadman se demande si ce n’est pas lui qui l’a assassiné.

Deadman retourne au bar et y voit Liz en compagnie d’un autre employé, Paul. Les deux jeunes gens s’aiment, mais Rocky Manzel continue de veiller sur Liz. Rocky a appris le meurtre de Boston Brand, et offre de payer un verre à Liz pour fêter sa mort. La jeune femme lui jette son verre au visage.



Deadman s’introduit dans le corps de Paul pour enquêter sur Rocky. Il découvre vite que celui-ci ne peut être le coupable qu’il recherche : au moment du meurtre, il se trouvait à l’hôpital. Dans le bureau de Rocky, il trouve un passage secret menant dans la cave du bar, où se trouve un véritable atelier de fausse monnaie. Rocky surprend Paul et menace de le tuer. Deadman réagit rapidement et réussir à fuir la cave, mais une balle tirée par Rocky l’atteint à la tête. Il est sauvé par l’arrivée des policiers, prévenus par Liz. La blessure est superficielle, et Deadman peut quitter le corps de Paul. Ce dernier est félicité par les policiers pour avoir à lui seul démantelé un trafic de fausse monnaie, mais il n’a évidemment aucun souvenir de ce qui vient de se passer.



Commentaires :

Un épisode dans la droite lignée du précédent, construit sur le même schéma et dont l’enjeu est le même : découvrir l’identité du meurtrier de Boston Brand. Au passage, Deadman s’immisce dans la vie des gens qu’il croise et règle leur problème. Ce type de récit, ajouté au fait que le tueur soit un manchot, fait beaucoup penser à la série TV Le Fugitif, diffusée aux Etats-Unis de 1963 à 1967, et dont se sont vraisemblablement inspirés Infantino et Miller.

La très bonne nouvelle de cet épisode, c’est que Neal Adams s’encre désormais lui-même, et le résultat est infiniment supérieur que lorsque Roussos s’acquittait de cette tache. Adams est encore à l’époque presque totalement inconnu, mais la qualité de son travail est déjà impressionnante, et ne va aller qu’en s’améliorant.
  #4  
Vieux 12/07/2006, 21h57
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Strange Adventures #208
Janvier 1968
How many Times can a Guy die ? (part 1 & 2) (17 pages)

Scénario : Carmine Infantino & Jack Miller.
Dessin & encrage : Neal Adams.
Couverture :Neal Adams.

Traduction : in Eclipso n°6, Arédit, juillet 1969.

Réédition : in Deadman #2, juin 1985.

Résumé :

En faisant la liste des hommes susceptibles de l’avoir assassiné, Deadman s’arrête sur un nom : Eagle. Trapéziste comme lui, il l’avait rencontré lorsque Lorna l’avait engagé le temps d’une représentation à St. Louis. Malgré leur rivalité, les deux hommes acceptèrent de travailler ensemble. Mais durant les répétitions, Boston Brand faillit se tuer à cause d’Eagle. Une violente bagarre éclata aussitôt, dont Boston sortit finalement vainqueur. Eagle quitta aussitôt le cirque, mais il jura de se venger.



Deadman découvre que Lorna a engagé Eagle pour le remplacer. Il se rend au cirque et surprend Eagle en train de faire du gringue à Lorna. Mais la jeune femme reste parfaitement insensible à ses avances. Leur discussion est interrompu par l’arrivée de Tiny. Eagle lui demande brutalement de sortir, Tiny tente de le raisonner pour que la situation ne s’envenime pas. Deadman décide alors de prendre le contrôle du corps de Tiny et assène un violent uppercut à Eagle.



Commentaires :

Un épisode à suivre, composé pour l’essentiel d’un long flashback revenant sur la première rencontre entre Boston et Eagle. Neal Adams y est encore meilleur que dans l’épisode précédent. Outre le dynamisme du combat et la qualité des dessins, Adams n’hésite pas à innover dans sa mise en page. Citons notamment cette pleine page où l’on aperçoit, minuscules, Eagle et Boston à plus de dix mètres du sol, ou encore son utilisation de la double page, très rare à l’époque.
  #5  
Vieux 12/07/2006, 21h58
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Strange Adventures #209
Février 1968

How many Times can a Guy die ? (part 3 & 4) (23 pages)

Scénario : Jack Miller.
Dessin & encrage : Neal Adams.
Couverture :Neal Adams.

Traduction : in Eclipso n°6, Arédit, juillet 1969.

Réédition : in Deadman #3, juillet 1985.


Résumé :

Lorsque Deadman quitte le corps de Tiny, la tension baisse d’un cran. Eagle demande au géant de le laisser seul avec Lorna pour qu’ils puissent poursuivre leur discussion, ce qu’il fait. Il propose à la jeune femme de l’aider à gérer le cirque, comme le faisait Boston Brand auparavant, et Lorna accepte. Témoin de la scène, Deadman fulmine. Il est désormais convaincu qu’Eagle est son meurtrier, et que sa présence au cirque ne peut rien amener de bon. Il prend alors le contrôle de Pete, l’un des employés du cirque, et rédige une lettre anonyme dans laquelle il dit connaître le secret d’Eagle. Puis il va la déposer dans la tente de celui-ci. Lorsqu’Eagle découvre la lettre, la réaction est immédiate. Il se rend chez Vashnu et lui demande s’il reconnaît l’écriture du corbeau. Visiblement, Vashnu reconnaît aussitôt l’écriture de Boston Brand, mais il préfère ne pas le dire à Eagle, qui de toutes façons ne le croirait certainement pas.



Eagle va alors retrouver deux compères à lui. Ils partent ensemble, Deadman sur leurs talons. Eagle escalade un immeuble, s’y introduit et en ressort avec un sac rempli de bijoux. De retour au cirque, Deadman reprend le contrôle de Pete et s’introduit dans la tente d’Eagle pour récupérer le butin. Mais il est surpris par l’un de ses associés et doit s’enfuir. Il se réfugie en haut de la grande roue installée à proximité. Eagle grimpe à son tour et le combat s’engage. Mais Pete est moins agile que le trapéziste, et ce dernier prend le dessus et précipite Pete du haut de la grande roue. Deadman quitte le corps de Pete pour rejoindre celui de Tiny, qui a assisté à la scène d’en bas, et rattrape dans ses bras puissants Pete avant qu’il ne s’écrase au sol. La police arrive au même instant et arrête Eagle et ses complices. Elle lui fournit par la même occasion un alibi en ce qui concerne le meurtre de Boston Brand : à ce moment là il se trouvait sur la côté ouest où il participait à un autre cambriolage. Deadman se retrouve une nouvelle fois au point de départ.



Commentaires :

Un épisode plus long que les précédents, qui conclut l’affaire Eagle. Une fois encore, l’intérêt se trouve davantage dans la prestation de Neal Adams que dans l’histoire, correcte sans plus.
  #6  
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Strange Adventures #210
Mars 1968
Hide and Seek (13 pages)

Scénario : Jack Miller.
Dessin & encrage : Neal Adams.
Couverture :Neal Adams.

Traduction : in Eclipso n°6, Arédit, juillet 1969.

Réédition : in Deadman #3, juillet 1985.


Résumé :

Pour avancer dans son enquête sur l’homme qui l’a assassiné, Deadman se rend au commissariat et prend le contrôle du policier de service pour fouiller dans les fichiers des affaires non résolues. Il apprend que l’inspecteur responsable de l’enquête s’appelle Michael Riley, et qu’il a été récemment viré pour violence lors de l’arrestation d’un certain Peter Bones, un ancien boxeur. Il découvre également avec stupeur que Roy Martin, l’un des hommes qui a témoigné contre Riley, a un bras artificiel, terminé par une griffe d’acier.

Deadman se rend chez Riley, qui semble avoir sombré dans la dépression depuis son limogeage, et s’introduit dans son corps. Puis il va chez Peter Bones pour l’interroger. Celui-ci le fait monter sur le toit de l’immeuble, où il passe son temps à nourrir des pigeons. En entendant dans la rue tomber la jante d’une roue de voiture, Bones, qui a dû visiblement recevoir trop de coups au crâne lors de sa carrière de boxeur, croit entendre la cloche qui annonce la reprise des rounds et se jette sur Riley. Celui-ci s’effondre sur le pigeonnier, semant la panique parmi les volatiles, et Bones retrouve aussitôt ses esprits. Riley l’interroge sur Roy Martin, et apprend qu’il habite dans le même immeuble. Riley descend dans la rue appeler la police depuis une cabine téléphonique, attend l’arrivée de l’un de ses ex-collègues, puis retourne sur le toit. Il découvre le corps de Bones, tué d’un coup de barre de fer. Il se rend alors dans l’appartement de Martin, où il trouve l’arme qui vient de servir à tuer Bones, mais aucune trace de l’occupant des lieux. Deadman trouve néanmoins un indice sur la destination de Martin : un prospectus vantant les qualités touristiques du Mexique. Quant à Michael Riley, il est innocenté des accusations qui lui ont coûté son job.



Commentaires :

Un épisode plus court que d’habitude, trop court : la fin est précipitée et décevante. En outre, le prétexte au combat entre Riley et Bones est d’un ridicule achevé. On se console en appréciant le travail impeccable de Neal Adams.

A noter au passage la couverture au dialogue mensonger, puisque Nones n'a jamais assisté au meurtre de Boston Brand.
  #7  
Vieux 12/07/2006, 21h59
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Strange Adventures #211
Avril 1968

How close to me my Killer ? (17 pages)

Scénario : Jack Miller.
Dessin & encrage : Neal Adams.
Couverture : Neal Adams.

Non traduit

Résumé :

Le prospectus publicitaire qu’il a trouvé dans l’appartement de Hook conduit Deadman à El Campo, village mexicain situé près de la frontière. Sur place, il tombe avec stupeur sur son frère jumeau, Cleveland. Il se demande s’il peut avoir un lien avec son meurtrier. Certes, leurs relations n’ont jamais été bonnes, et Cleveland a souvent entretenu des relations louches, mais de là à penser qu’il a joué un rôle dans son assassinat…

Cleveland Brand vit à El Campo en compagnie de sa fille, Lita, où il tient un hôtel. Il mène également certaines activités nettement moins recommandables. Une lettre qu’il a reçu l’oblige à partir immédiatement. Deadman le suit, jusqu’au Rio Grande, où il découvre que son frère fait passer la frontière à des clandestins. Cleveland travaille en fait pour Alf Jackson, un riche propriétaire terrien pour qui ces immigrés constituent une main d’œuvre bon marché.



Alf Jackson a eu vent que la police s’apprête à faire une descente chez lui. Il ordonne à Cleveland de reconduire tout le monde au Mexique. Mais les autorités mexicaines sont elles aussi sur le qui-vive, et Jackson ordonne que tous les clandestins soient jetés dans le Rio Grande. Deadman suit son frère, priant pour qu’il refuse de commettre ce crime.

Au dernier moment, Cleveland réalise qu’il ne peut tuer tous ces innocents, et se retourne contre les hommes d’Alf Jackson. Alors qu’il se trouve dans un fâcheuse posture, Deadman prend possession du corps de son frère et s’attaque aux hommes de main de Jackson. L’un d’eux parvient à le faire tomber à l’eau et les deux hommes coulent ensemble. Deadman s’en tire in extremis. Mais lorsqu’il regagne la surface, un autre tueur le braque avec un fusil. C’est l’intervention d’un clandestin qui lui sauvera la vie. Deadman ramène ensuite tout le monde sur la terre ferme, et demande aux clandestins d’informer les autorités de la tentative de meurtre orchestrée par Jackson.

De retour chez lui, Cleveland Brand est acclamé comme un héros.



Commentaires :

Même si le personnage de Cleveland Brand sort de nulle part, cet épisode est réussi, grâce à son enjeu particulièrement dramatique, et comme d’habitude à la prestation de Neal Adams.
  #8  
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Strange Adventures #212
Mai 1968

The fatal Call of Vengeance (17 pages)

Scénario, dessin & encrage : Neal Adams.
Couverture : Neal Adams.

Réédition : in Deadman #4, août 1985.

Traduction : in Eclipso n°10, Arédit, janvier 1970.

Résumé :

Cleveland Brand a reçu les affaires de son frère. Il décide de rendre visite aux anciens amis de Boston et prend l’avion. Lorsqu’elle le voit, Lorna Hill est persuadée qu’il s’agit de Boston et s’évanouit.

Pendant ce temps, Deadman est resté à El Campo, où il continue de rechercher Hook. Dans un bar, il surprend une discussion entre un habitué et un touriste. Le premier dit avoir été frappé par un homme portant un crochet en guise de main. Deadman prend aussitôt le contrôle du touriste pour interroger son interlocuteur. Il apprend ainsi que l’homme au crochet est devenu comme fou en lisant une nouvelle dans le journal. Cet article, que Deadman découvre alors, affirme qu’il n’est pas mort…

Après avoir sorti le touriste d’une fâcheuse situation (ses questions ont rendu son interlocuteur suspicieux, et il a dû mettre K.O. quelques habitués du bar pour être tranquille), Deadman regagne le cirque Hill. Il y découvre que Cleveland se fait passer pour lui dans le but de découvrir l’identité de son meurtrier. Seuls Lorna et Tiny sont au courant de la supercherie – ainsi que Vashnu, qui perçoit vite qu’il n’a pas affaire au véritable Boston Brand.



En faisant le tour du cirque, Deadman sur ses talons, Cleveland tombe sur Kleigman, le dresseur de lions, qui torture ses animaux. Son assistante, Varna, explique qu’il se conduit de la sorte depuis le jour où, deux ans plus tôt, il a perdu sa main droite à cause d’un lion. Les soupçons de Deadman se portent aussitôt sur le dompteur.

En pleine nuit, Cleveland est appelé sous le chapiteau. Il s’agit d’un piège, et il se trouve enfermé dans une cage en compagnie d’un lion particulièrement énervé. Deadman prend le contrôle de son corps et esquive les assauts du fauve. Mais la place est réduite, et pour finir il tente le tout pour le tout : il frappe des deux poings le lion sur le museau, le sonnant. Varna entre alors dans la cage, armée d’un fusil, et le lion se retourne contre elle. Pour sauver la jeune femme, Deadman n’a d’autre choix que d’abattre l’animal. Alors que Varna est emportée par les secours, elle révèle à Deadman que Hook l’a payée pour droguer le lion et le rendre fou.



Le soir, pendant la représentation, Cleveland, vêtu du costume de Deadman, guette. Il croit apercevoir Hook et le poursuit aussitôt. Lorsqu’il le rattrape, il découvre qu’il s’agit de Kleigman. Celui-ci jure qu’il n’est pas Hook. A cet instant, deux détonations éclatent, et les deux hommes s’effondrent, morts. La petite troupe du cirque accourt aussitôt, suivie par Deadman. Lorsqu’ils otent le masque du défunt, ils découvrent avec stupeur qu’il ne s’agit pas de Cleveland mais de Tiny. Cleveland apparaît peu après, et explique que Tiny l’a assommé pour prendre sa place. Deadman vient de perdre un ami, et Hook court toujours…



Commentaires :

Neal Adams est désormais crédité comme scénariste, sans que cela change grand chose. On retrouve la même construction de l’intrigue que dans la plupart des épisodes précédents (Deadman identifie un nouveau responsable possible, et découvre au final qu’il a fait fausse piste), ce qui n’est pas sans créer une certaine monotonie.
  #9  
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Strange Adventures #213
Juillet 1968

The Call from Beyond ! (17 pages)

Scénario, dessin & encrage : Neal Adams.

Traduction : in Eclipso n°9, Arédit, avril 1970.


Résumé :

Contrairement à ce que tout le monde a cru dans un premier temps, Tiny n’est pas mort. Grièvement blessé par la balle tirée par Hook, il est conduit aux urgences. Les médecins ont peu d’espoir de le sauver. Deadman veille sur lui, bientôt rejoint dans la chambre par Vashnu, qui explique à un médecin être venu méditer pour favoriser la guérison de son ami. Cela donne l’idée à Deadman de s’introduire dans l’esprit de Tiny et, en quelques heures, celui-ci récupère de façon spectaculaire.



Le docteur Shasti est persuadé que Tiny doit d’avoir récupéré si vite aux méditations de Vashnu. Féru de parapsychologie, il tente de convaincre la direction de l’hôpital d’investir un demi-million de dollars dans la recherche psychique, mais les preuves sont jugées insuffisantes. En revanche, le soir-même doit avoir lieu une expérience chez Madame Pegeen qui pourrait convaincre la direction.

Le docteur Shasti et le conseil d’administration se rendent donc chez Madame Pegeen, suivis par Deadman. Madame Pegeen fait apparaître l’esprit de la sœur d’un des membres du conseil, telle qu’elle était au moment de sa mort. Tout le monde est très troublé par l’expérience, y compris Deadman, qui s’étonne toutefois que cet esprit ne puisse le voir. Finalement il décide de faire sauter les plombs de la maison, coupant court à la séance. Tout le monde part, et le docteur Shasti explique à Madame Pegeen qu’il préfère ne pas jouer avec de telles forces. Alors que le fils du docteur Shasti est venu le chercher, Madame Pegeen les conduit tous les deux dans une pièce où, selon elle, se trouve un accès direct vers le monde des esprits. A peine sont-ils entrés que des créatures monstrueuses apparaissent et se jettent sur eux. Deadman prend alors le contrôle du fils de Shasti et lance une barre de fer qui va créer un court-circuit. Puis il se jette sur les créatures, qui s’avèrent n’être que des monstres de caoutchouc. Madame Pegeen revient, armée cette fois et accompagnée, mais le père et le fils étant tous deux champions de judo, ils n’ont aucun mal à mettre K.O. leurs adversaires. Ne reste plus qu’à appeler la police qui va venir ramasser ces escrocs.



Commentaires :

On quitte pour une fois la recherche de Hook, mais cette histoire est vraiment trop banale pour qu’on puisse s’en réjouir. En revanche, elle permet à Neal Adams de signer quelques planches encore plus belles que d’habitude, et même d’expérimenter dans les premières pages du récit.
  #10  
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Brave & the Bold #79
Août 1968

Track of the Hood (24 pages)

Scénario : Bob Haney.
Dessin & encrage : Neal Adams.

Traduction : in Batman Anthologie – Neal Adams vol.1, Sémic, avril 2005.

Réédition : in Deadman #5, septembre 1985.


Résumé :

Une nuit, dans une ruelle sombre de Gotham City, un homme est abattu par un tueur portant un crochet en guise de main droite. Arrivés sur les lieux peu après, Batman et le commissaire Gordon identifient Whitey Marsh, une petite frappe. Ils ne sont pas seuls sur place : Deadman, venu demander l’aide de Batman pour trouver son meurtrier, est là également. Et ils sont rejoints par Carleton ‘Kubla’ Kaine, magnat de la presse qui a lancé une vaste campagne contre le crime organisé. Il reproche à Batman et Gordon de piétiner dans leurs investigations sur une vague de crime récente liée au milieu et organisée par celui que la presse a baptisé le King. Et effectivement, les deux amis soupçonnent chacun une personne différente : pour Gordon le responsable est Big Jim Coltrane, pour Batman c’est Jack le Sabre.



Le meurtre de Whitey Marsh a eu un témoin, un homme nommé Edward T. Weeks, qui dit que l’assassin portait un crochet. En entendant cela, Deadman ne peut s’empêcher de penser que cet assassinat a un lien avec sa propre mort. Afin de demander l’aide de Batman, il prend le contrôle d’un passant et se fait passer pour le frère de Marsh. Mais Batman sait que la victime n’avait pas de frère. Deadman s’énerve alors et frappe Batman, qui réplique aussitôt. Deadman quitte le corps inconscient du quidam qui, à son réveil, accusera Batman de l’avoir frappé sans raison. Le Dark Knight part, suivi par Deadman. Ce dernier aperçoit une voiture approchant du héros et prend son contrôle juste à temps pour le mettre à l’abri d’une rafale de mitraillettes. Quelques instants plus tard, une seconde voiture apparaît, avec Alfred à son bord, qui fait monter Batman à bord.

Conduit à la Batcave, Deadman découvre ainsi l’identité secrète de Batman. Pour lui faire passer son message, il décide d’enregistrer son histoire sur un magnétophone, puis abandonne le corps du héros, qui va s’entendre raconter l’histoire de Deadman et son appel à l’aide.



Sous son identité civile, Batman se rend à une réception organisée par Carleton Kaine dans sa luxueuse propriété baptisée Xanadu, Deadman sur ses talons. Kaine possédant la plus grande base de données sur le crime aux Etats-Unis, Bruce Wayne conseille à Deadman d’aller y jeter un coup d’œil pendant que lui discute avec son hôte de la soirée. Celui-ci lui propose de le rejoindre dans sa lutte contre la criminalité et de l’aider à se débarrasser de Batman et du commissaire Gordon, ce qu’il refuse évidemment. Pendant ce temps, Deadman recueille de nombreuses informations sur Jack le Sabre. En quittant la soirée, Batman tombe sur un petit escroc du nom de Willie Pigeon est l’interroge sous la contrainte. Selon les bruits qu’il a entendus, Whitey Marsh aurait été tué par Monk Manville, un tueur qu’aurait fait venir en ville Jim Coltrane. En interrogeant ses informateurs, Batman trouve la planque de Manville, mais le tueur n’y est pas. Il trouve cependant une photo de l’homme, sur laquelle il n’a pas de crochet à la place de la main droite. Cela tendrait à l’innocenter, mais Batman découvre une note manuscrite au dos de la photo indiquant le véritable nom de Monk Manville : Max Chill, le frère de Joe Chill, l’homme qui a tué les parents de Bruce Wayne !



Batman et Deadman se rendent au garage que tenait Whitey Marsh. Dans une pièce cachée, ils découvrent une réserve de machines à sous. Ils sont interrompus par l’arrivée de Max Chill, armé – et effectivement doté d’un crochet. Deadman prend le contrôle de Batman et se jette sur son adversaire. Mais il peine à vaincre l’homme, et préfère quitter le corps de Batman, qui s’en sort beaucoup mieux seul. Dans la lutte, Max Chill perd son crochet – en réalité un faux – puis meurt écrasé sous une montagne de machines à sous. Avant de rendre son dernier soupir, Chill indique l’endroit où se trouve son employeur. En arrivant à l’adresse indiquée, la boutique d’un prêteur à gages, Batman et Deadman trouvent le propriétaire mort. Mais il a laissé une note, quelques mots faisant référence au poème de Coleridge dans lequel Xanadu est mentionné. Les deux héros se rendent donc dans la propriété de Carleton Kaine, qu'il a baptisé Xanadu, et découvrent que c’est bien lui qui, dissimulé derrière ses campagnes de presse anti-criminalité, est le véritable maître du crime de Gotham City. Batman lutte contre lui, tandis que Deadman s’occupe de ses sbires. Kaine finira par tomber, victime d’une balle destinée à Batman.

L’affaire réglée, Deadman n’a trouvé aucune nouvelle piste concernant son meurtre, mais remercie néanmoins Batman pour l’aide qu’il lui a apporté.



Commentaires :

Première apparition de Deadman hors des pages de Strange Adventures, et au côté de l’une des icônes de l’univers DC. L’intrigue de Bob Haney est inutilement alambiquée et repose sur trop de coïncidences pour être réussie. Comme souvent cette histoire mérite d’être lue pour le travail de Neal Adams, même s’il apparaît ici plus sage que dans les pages de Strange Adventures.
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Strange Adventures #214
Septembre 1968

To haunt a Killer (23 pages)

Scénario : Robert Kanigher.
Dessin & encrage : Neal Adams.

Traduction : in Eclipso n°10, Arédit, juillet 1970.

Réédition : in Deadman #6, octobre 1985.

Résumé :

Deadman se sent de plus en plus seul et coupé du reste du monde. Alors qu’il assiste à un spectacle d’acrobatie dans un cirque, il observe un couple d’amoureux sur le point de se marier et s’imagine à la place de l’homme. Place que ses pouvoirs vont lui permettre de prendre. Il passe le reste de la soirée en compagnie de la jeune femme, qui se déroule parfaitement jusqu’à ce qu’ils soient témoins de l’agression d’un policiers par deux hommes, dont l’un est armé d’un croc de boucher. Durant un instant, Deadman croit qu’il s’agit d’un crochet comme celui que porte Hook. Il y voit un signe de Rama Kushna de reprendre ses recherches, mais s’y refuse. Néanmoins, la nuit tombée, il quitte le corps de l’homme.

Le lendemain matin, il suit machinalement l’homme qu’il a possédé la veille – et qui se prénomme Phil. Alors qu’il approche d’un homme qui vient de quitter sa maison, Phil sort un fusil de sa voiture et l’abat, à la plus grande stupeur de Deadman.



Deadman suit Phil jusque dans une gare où il retrouve son employeur. Deadman a ainsi la confirmation que Phil est un tueur à gages professionnel. Plus tard, lorsque Phil retrouve sa fiancée, Deadman prend le contrôle de son corps et annonce à la jeune femme que leurs fiançailles sont rompues. Celle-ci s’enfuie, en larmes, en plein milieu de la circulation. Pour éviter qu’elle ne se fasse écraser, Deadman doit jeter sa voiture contre un camion, puis prendre le contrôle de la jeune femme pour lui permettre d’éviter de justesse un autre véhicule. L’occupant de celui-ci n’est autre que l’employeur de Phil, venu lui confier un travail : pousser du haut d’une falaise une voiture à bord de laquelle est enfermé un homme. Mais Phil réalise alors qu’il est la victime suivante, l’organisation n’ayant plus confiance en lui depuis qu’il leur a annoncé sa volonté de se marier. Deadman prend alors le contrôle, mais ne parvient pas à empêcher la voiture de basculer dans le ravin. Il doit alors s’introduire dans le corps de l’homme à l’intérieur du véhicule et lui permettre de sortir juste à temps.



Lorsque Deadman remonte en haut de la falaise, Phil est en fâcheuse posture. Une femme aux allures de colosse est en train de le rouer de coups. Deadman reprend le contrôle de Phil, mais a le plus grand mal à résister à la femme. Par chance, lors de la lutte, elle se brisera la main en frappant une rambarde métallique. Deadman décide ensuite de prendre le contrôle de l’employeur de Phil et de l’obliger à attendre l’arrivée de la police, mais avant qu’il ne l’ait rejoint, Phil abat l’homme de plusieurs balles. Et lorsque la police arrive, Phil leur raconte qu’il a du tirer pour protéger sa fiancée et celui que son employeur voulait le voir tuer. Les policiers sont convaincus par son histoire.



Pour prouver que Phil est un criminel, Deadman retrouve la trace du père du dernier homme qu’il a exécuté. Celui-ci, surnommé l’homme aux un million de visages, anime un spectacle où il peut prendre le visage de n’importe qui. Deadman prend le contrôle et se maquille pour ressembler à son fils. Puis il va croiser à de multiples reprises le chemin de Phil, qui va commencer à paniquer. Finalement, après qu’il lui est apparu devant son appartement, Phil va le poursuivre jusque sur le toit de son immeuble. Deadman s’en sort en ouvrant les cages des pigeons se trouvant là. Lorsque les volatiles se jettent sur lui, Phil semble perdre la raison, se croyant attaqué par les esprits de ses victimes. La police vient l’arrêter peu après, mais tandis qu’il est conduit jusqu’à une voiture de patrouille, un coup de feu éclate. On retrouve Phil mort, un uniforme de policier abandonné à côté de son corps. Qui a tué Phil ? Et pourquoi ?



Commentaires :

Enfin un peu de variété ! C’est Robert Kanigher qui se charge du scénario, et le résultat est sensiblement meilleur que d’habitude. Le scénariste nous présente un Deadman plus uniquement obnubilé par la recherche de son meurtrier, mais qui souffre d’être coupé du reste du monde. Effectivement, sa volonté de prendre la place d’un autre afin de ressentir des émotions qui lui sont désormais interdites est parfaitement compréhensible et rend le personnage bien plus humain qu’il ne l’était jusque là.

Mais Deadman étant un héros avant tout, il faut bien qu’il reprenne sa mission, et Kanigher fait alors basculer le récit dans une toute autre direction. La suite est plus classique, mais plutôt bien menée. Un des meilleurs épisodes de la série.
  #12  
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Strange Adventures #215
Novembre 1968

A new Lease on Death (17 pages)

Scénario, dessin & encrage : Neal Adams.

Non traduit.

Réédition : in Deadman #6, octobre 1985.

Résumé :

Deadman n’a aucun mal à repérer l’homme qui a abattu Phil, le tueur à gages, et à le suivre. L’homme, Willie Smith, se rend à l’aéroport et part pour Hong Kong. Sur place, il se rend dans une échoppe où on lui remet une valise et une note. Puis il va dans un bar où se trouve sa prochaine victime, qui n’est autre que… Hook ! Celui-ci réussit à s’enfuir du bar et gagne le port où il saute dans un hors-bord. Willie a lui aussi un bateau a sa disposition et le prend en chasse. Alors que Hook menace de prendre le large, Willie sort un lance-roquettes et tire sur le hors-bord. Puis il repêche Hook, à moitié inconscient.



Toujours suivi par Deadman, Willie conduit Hook dans un ancien temple. Une trappe les amène dans une caverne aménagée où des armes d’une technologie de pointe sont emmagasinées. Hook est présenté au maître de la Société, l’organisation criminelle pour laquelle il travaille. Le maître reproche à Hook d’avoir échoué dans sa tentative d’assassiner Boston Brand. Lorsqu’il lui demande pour il avait choisi l’acrobate pour cible, Hook répond qu’il est tombé par hasard sur une affiche du cirque Hill. Deadman est effondré de découvrir qu’il a été choisi au hasard, victime d’un test d’entrée dans une organisation criminelle.



Lorsque le maître annonce à Hook que son échec signifie son exécution, Deadman réalise qu’on va le priver de sa vengeance. Il prend le contrôle de Willie Smith pour créer une diversion, mais est immédiatement assommé. Il s’introduit alors dans le corps de Hook, que le Maître a décidé de tuer lui-même, à mains nues. Deadman est impuissant face à la maîtrise des arts martiaux du vieil homme. Il tente de s’introduire en lui, mais pour la première fois quelque chose l’empêche de prendre le contrôle du Maître. Celui-ci tue Hook d’un coup mortel.



Alors que Deadman contemple le corps de l’homme qui l’a tué, il entend Rama Kushna s’adresser à lui. Lorsque l’entité lui demande si justice a été rendue, Deadman lui hurle toute sa frustration et sa colère.

Commentaires :

Deadman arrive donc au bout de sa quête, et le résultat n’est pas du tout celui auquel on s’attendait. Personnage tragique depuis ses débuts, Deadman est plus que jamais victime d’un destin cruel, alors que la justice qu’il recherchait lui échappe à tout jamais. Il est intéressant de voir comment, malgré son pouvoir, Deadman est cette fois totalement impuissant à agir sur les évènements, et est contraint d’assister en spectateur aux évènements qui se déroulent. Cruel mais très réussi.
  #13  
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Strange Adventures #216
Janvier 1969

But I still exist (17 pages)

Scénario, dessin & encrage : Neal Adams.

Non traduit.

Réédition in : Deadman #7, novembre 1985

Résumé :

Alors que Deadman sort du temple où Hook a été tué, il aperçoit Vashnu et se demande bien ce qu’il fait ici. Le vieillard tient entre ses mains un parchemin, que Deadman va lire en prenant le contrôle de Vashnu. Il ne comprend rien à ce qu’il lit, une sorte de poème mentionnant un nom étrange : Nanda Parbat. Puis il doit fuir lorsque deux membres de la Société ouvrent le feu sur lui. Il va les faire fuir en prenant le contrôle de l’un puis de l’autre et en les forçant à se battre entre eux.

Les deux hommes montent dans une voiture garée non loin et Deadman les suit. Ils retrouvent le maître de la Société, qui confie une nouvelle mission à Willie Smith : trouver et détruire Nanda Parbat. Deadman réalise alors qu’il s’agit d’un lieu, non d’une personne.



A l’intérieur de l’avion que prend Willie Smith, Deadman s’introduit dans le corps du pilote et s’attaque à son passager. Mais il ne peut l’empêcher de sortir son arme et de tirer. La balle brise une vitre et la dépressurisation de l’appareil jette Smith dans le vide. Deadman le suit, mais à l’approche du sol, il ressent les effets de la gravité et tombe lourdement. Il réalise alors qu’il n’est plus un être désincarné. Petit à petit ses autres sens reviennent, et Deadman se rend compte qu’il est à nouveau vivant !



Un géant nommé Taj Ze rejoint Deadman et l’accueille à Nanda Parbat, la cité cachée. Il le prévient également que son retour à la vie est lié à la ville, et que s’il s’en éloigne il redevient un esprit. Il suffit à Deadman de s’éloigner de quelques centaines de mètres pour constater que Taj Ze ne ment pas.

Dans la cité, Taj Ze présente à Deadman Lotus, une jeune femme qui a trouvé refuge à Nanda Parbat après avoir mené une existence de criminelle. En parlant à la jeune femme, il comprend que Taj Ze est le gardien de l’unique accès menant à la grotte où se trouve Rama Kushna. Il tente d’y pénétrer, mais Taj Ze sort son sabre et l’attaque. Sa maîtrise de l’arme est exceptionnelle, et Deadman ne peut que l’esquiver, jusqu’à ce qu’il se rende compte que Taj Ze a reçu la consigne de ne blesser personne. Il cesse alors de se défendre et le gardien n’a d’autre choix que de le laisser passer.



A l’intérieur de la caverne, Rama Kushna pense que Deadman est venu lui demander de pouvoir enfin mourir. Ce n’est pas le cas : Deadman, frustré par la mort de Hook, demande à continuer sa mission visant à rééquilibrer la balance entre le bien et le mal. Rama Kushna accepte, et Deadman quitte Nanda Parbat. Lotus demande à l’accompagner, mais Deadman, qui va retrouver son statut d’esprit désincarné, ne peut accepter. Un peu plus tard, un homme apparaît et permet à Lotus de quitter la cité. A peine se trouve-t-elle hors des murs de Nanda Parbat qu’elle redevient la criminelle qu’elle était autrefois…



Commentaires :

Dernière aventure de Deadman à paraître dans les pages de Strange Adventures. Plutôt que de boucler le destin de son personnage, Neal Adams lui offre un nouveau départ, et un rôle à jouer plus large que celui qui était le sien à l’origine. Ce dernier épisode est plutôt réussi, même si Adams manque de place pour développer certains éléments, en particulier Nanda Parbat, dont on ne sait au final pas grand chose.
  #14  
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Brave & the Bold #86
Octobre 1969

You can’t hide from a Deadman (23 pages)

Scénario : Bob Haney.
Dessin & encrage : Neal Adams.

Non traduit.

Réédition : in Deadman #7, novembre 1985

Résumé :

Batman et Robin interviennent lors d’une prise d’otage. Mais à peine la situation est-elle réglée que Robin s’empare de l’arme d’un des truands et tire sur Batman, qui esquive de justesse. Lorsque Robin retrouve ses esprits, c’est au tour du commissaire Gordon d’agir de la même manière, sans aucune raison. Batman soupçonne aussitôt Deadman d’être responsable de la situation. Et en effet, alors qu’il traverse la ville, d’innocents citoyens de Gotham, passant, chauffeur de poids lourd ou même aveugle, se jettent à tour de rôle sur Batman.



Alors qu’un nouveau quidam contrôlé par Deadman menace de tuer Batman, celui-ci affirme qu’il n’a en réalité aucune volonté de le tuer. Si tel était le cas, il lui suffirait de prendre le contrôle de Batman et de le faire sauter du haut d’un immeuble. La révélation plonge Deadman dans le doute, et il quitte le corps de son hôte.

De l’autre côté de la planète, le maître de la Société des Assassins convoque Willie Smith -toujours vivant donc malgré son plongeon depuis un avion en vol - à qui il reproche de n’avoir pas réussi à détruire Nanda Parbat. Le tueur, accompagné de Lotus, lui révèle alors qu’il y a rencontré Deadman et que, au moment où celui-ci quittait la cité et était sur le point de redevenir un esprit, il lui a tiré dessus un dard empoisonné. Cela a eu pour effet de perturber son esprit, et Willie Smith a pu le convaincre que le maître de la Société était son ami, et que Batman était son pire ennemi. Deadman étant à présent occupé à vouloir tuer Batman, le maître a les mains libres pour s’attaquer à Nanda Parbat.



Batman se rend au cirque Hill, sachant que Deadman y travaillait avant sa mort. Il rencontre Lorna Hill, qui lui présente le nouveau Deadman, Cleveland Brand, le frère de Boston. Celui-ci, en réalité contrôlé par Deadman, est en plein entraînement, et manque de se tuer lorsqu’il rate le trapèze. Batman intervient et le sauve. Il réalise tout de suite que c’est Deadman qui est aux commandes et non Cleveland. Leur discussion est interrompue par l’arrivée de Vashnu, qui dit apporter un message de Rama Kushna, demandant à Deadman de retourner le plus vite possible à Nanda Parbat.



A bord d’un jet appartenant à Bruce Wayne, Batman et Deadman gagnent l’Himalaya. Ils sautent en parachute au-dessus de l’endroit où se trouve Nanda Parbat, et sont accueillis par des tirs de mitraillettes. Deadman quitte le corps de son frère pour semer la panique parmi les tireurs. Ils arrivent bientôt à l’entrée de Nanda Parbat, gardée par Taj Ze, mais à proximité de la cité Deadman est expulsé du corps de son frère et s’effondre. Maintenant qu’il est redevenu totalement humain, le poison de Willie Smith fait pleinement effet. Rama Kushna s’adresse alors à Batman et lui révèle que parmi les hommes armés qui se préparent à attaquer Nanda Parbat, l’un d’eux dispose d’un antidote.

Batman et Cleveland vont attaquer par surprise la troupe menée par le maître de la Société des Assassins et Willie Smith. Le vent et le brouillard leurs permettent d’éliminer les hommes les uns après les autres, pour finir par Smith, sur lequel ils trouvent l’antidote. Seul le maître leur échappe.



Commentaires :

Quelques mois après sa disparition des pages de Strange Adventures, Neal Adams, avec l’aide de Bob Haney, apporte une conclusion temporaire aux aventures de Deadman. Ce dernier récit n’apporte pas grand chose de plus au personnage, l’essentiel ayant été dit dans l’épisode précédent. Néanmoins la première partie de l’épisode, qui voit Batman poursuivi par Deadman, sautant d’un corps à l’autre, est fort réussie.
  #15  
Vieux 23/07/2006, 14h02
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Deadman #1
Mars 1986

Return… to forever ! (23 pages)

Scénario : Andrew Helfer.
Dessin & encrage : José Luis Garcia Lopez.
Couverture : José Luis Garcia Lopez.

Non traduit.

Résumé :

A Nanda Parbat, Deadman, entouré de son frère Cleveland et de Batman, se remet rapidement de son empoisonnement. Il n’a qu’une hâte : quitter la cité. Il rend visite à Rama Kushna pour lui annoncer son départ. La divinité lui demande de rester, le sensei qu’il a affronté étant toujours vivant et préparant une nouvelle attaque contre Nanda Parbat, mais Deadman refuse. Il souhaite regagner le monde pour y régler certaines affaires.



Le lendemain soir, de retour au cirque Hill, Cleveland Brand fait un tour lorsqu’il tombe sur deux truands. Il intervient, mais Deadman le prend de vitesse, occupe le corps de l’un d’eux pour mettre K.O. l’autre. Deadman s’efface lorsque les membres du cirque arrivent à félicitent Cleveland pour son intervention. De retour dans sa caravane, celui-ci s’interroge sur ce qu’il a vu et sur les pouvoirs de son frère. Soudain le soleil est levé, et devant lui se trouve une longue lettre : Deadman a pris son contrôle et couché sur papier toute son histoire. Au terme de son récit, Deadman demande à Cleveland de disposer de son corps pendant une semaine. Cleveland accepte.



Contrôlant le corps de Cleveland, Deadman va alors faire le tour de ses amis. Le premier qu’il rencontre est Tiny, qu’il a souvent maltraité de son vivant, et auquel il va faire ses excuses. Il lui raconte que l’esprit de Boston veille à tout jamais sur lui, et la brute au cerveau d’enfant est ravi d’entendre cela. Deadman se rend ensuite chez Lorna, et leurs retrouvailles se passent de mots…



Alors qu’il médite devant sa tombe, Deadman reçoit la visite de Vashnu, qui lui demande de retourner à Nanda Parbat le plus vite possible, des choses terribles s’y préparant. Mais Deadman a encore une chose à faire avant cela. Il passe les jours suivants à s’entraîner intensément, afin de réaliser une dernière fois la prestation qui l’a rendu célèbre sous le chapiteau. Quelques jours plus tard, sa performance est au point, et Deadman s’élance sous les yeux de la foule. Mais en plein vol, il est abattu par un tueur caché.



Deadman semble revivre le même cauchemar qu’autrefois. Mais il n’est plus seul cette fois : c’est le corps de Cleveland qui a été touché par cette balle, et les deux hommes se retrouvent face à face dans les limbes. Lorsque Cleveland réalise que son frère a causé sa mort, il devient fou furieux. Mais une sorte de vortex s’ouvre et attire Cleveland. Deadman, faisant appel à Rama Kushna, parvient à empêcher Cleveland d’être emporté vers l’au-delà. Et pour que la balance soit respectée, il s’engage dans le vortex à sa place. Rama Kushna apparaît et conjure Deadman de faire demi-tour. Peine perdue. Deadman va jusqu’au bout du tunnel. Et lorsqu’il en ressort… il se retrouve dans son corps d’origine, en pleine décomposition.



Commentaires :

Dix-sept ans après, Andrew Helfer décide de reprendre l’histoire de Neal Adams exactement là où elle s’était arrêtée, dans les pages de Brave & the Bold #86. C’est Dick Giordano, encouragé par le succès de la réédition du run initial, qui a proposé à Helfer d’en écrire la suite, sans tenir compte des apparitions ultérieures du personnage.

Ce premier épisode reprend donc tous les éléments de l’intrigue précédente restés en suspend (Nanda Parbat, le maître (sensei) de la Société des Assassins) et s’engage également dans une nouvelle direction, d’abord avec la volonté de Deadman de faire ses adieux à ses proches et de faire la paix avec lui-même, ensuite évidemment avec les évènements survenant dans les dernières pages de ce premier épisode. Helfer écrit un Deadman un peu moins ténébreux qu’auparavant, ou en tout cas sachant s’amuser à l’occasion – le truand dont il prend le contrôle – même si le ton revient assez vite au tragique. Néanmoins le scénariste fait parfaitement ressentir à quel point le personnage à mûri, Boston Brand n’est plus l’homme cachant ses sentiments derrière une façade de brutalité et de cynisme, c’est un homme qui cherche à corriger ses erreurs passées.

Pour succéder à Neal Adams, il fallait une sacré pointure, sans quoi cette mini-série aurait été d’emblée vouée à l’échec. José Luis Garcia Lopez est absolument parfait dans le rôle. L’artiste a déjà une belle carrière derrière lui, et son travail sur ce titre est parmi les plus beaux qu’il nous ait donné. Garcia Lopez ne cherche pas à imiter Adams (à l’exception de quelques clins d’œil ici ou là, voir ci-dessous) mais impose son propre style. Aux personnages massifs du premier succèdent les silhouettes élégantes du second. Là où Adams découpait ses planches en trois ou quatre cases maximum, Garcia Lopez en dessine jusqu’à douze. Le résultat est magistral, dans un style radicalement différent de son prédécesseur, mais au moins aussi bon.

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