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Un grand moment de ciné ^^
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
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Pareil pour moi et j'irais même plus loin, je préfère mille fois le Corman aux autres films récents des FF...
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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Parce que même si c'était fauché et kitsch, c'était beaucoup plus fidèle à l'esprit du comic book ?
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Fille n°1 jouant à God of War : "Ouais tu vois, c'est le fils de Zeus là". Fille n°2 : "Ah ouais, c'est comme Percy Jackson ". |
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Ouiais ! et le Fatalis est vraiment... Je trouve pas les mots. C'est trop d'émotion...
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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Bon, pendant que j'en suis aux coffrets, j'ai trouvé pour une misére Sundance vol.1, une collction TF1 vidéo dont je sais pas si elle a eu une suite. Ca contient "En compagnie des hommes" de Neil Labutte (un peu décevant, 2 mecs décident de trouver une fille crédule, de lui faire croire qu'elle vit le grand amour avec chacun d'entre eux, avant de la larguer pour la voir se ramasser comme une merde) "Les flambeurs" d'Alex Cox, film de casino avec un mec ultrachanceux (gros bof) mais surtout il contient "Maria pleine de grace", sur 3 colombiennes qui vont faire la mule, que j'avais déja vu au ciné, et qui est vraiment trés trés émouvant. Ah oii, et sinon, je regarde les films déjantés de John Walters (avec Divine qui mange de la crotte de chien, qui tire une pipe à un autre acteur ou bien la mort en direct d'un poulet, mort asphyxié et écrasé entre 2 acteurs nus en train de tourner une scéne de cul (le poulet est coincé entre le vagin de la fille et le mec! ) dans ce sublime coffret:
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Oserez-vous ouvrir le.....CHEST of CHESTS? |
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et bien moi tard la nuit dernière (enfin pas tant que ça) j'ai revu, pour la énième fois, the dreamers de Bertolucci, et j'aime ce putain de film. ça doit être lié à mon coté sentimental, mai 68, louis garrel, michael pitt (je les adore ces deux là) et la sublime eva green, un appart parisien qui me fait pâlir et frémir d'envie. même robin renucci est fabuleux dans ce film, ça doit être mon coté traitre de classe qui rêve de devenir un bobo parisien avec un appart immense rempli de livre avec une mèche à la bhl, mais en tout cas ce film me fait mal à tous les coups et me fait dire que je n'ai rien à faire dans le sud.
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johnkeats.space-blogs.com |
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john keats, tu le fais exprès ou quoi ? moi aussi, j'adore "the dreamers" ! et je vénère cette vénéneuse créature qu'est eva green !
tu es un homme de goût : tu arbores l'avatar de dylan, adoptes le nom d'un grand auteur, tu lis dashiell hammett et tu aimes mon actrice préférée. |
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Quelques dvd matés au cours de ces ennuyeuses aprem' aoutienne.
Pour commencer Serenity de Whedon. de la bonne SF, limite pop corn, ça se mange tout seul et ça fait plaisir. Bon évidemment, c'est beaucoup moins développé que Firefly, et certains persos sont quasi inexistant (Inara, Book), mais bon ç a a au moins le mérite d'apporter une conclusion. Et puis les persos sont géniaux, comme très souvent avec Whedon. Plus sérieux, Le vent se lève de ken Loach. joli fresque sur la guerre d'indépendance irlandaise, à travers l'histoire de eux frères qui s'engagent dans la résistance. C'est très beau, bien filmé, bien joué (Cillian Murphy) et le point de vue n'est jamais manichéens (du moins dans la deuxième partie). par contre, je n'ai pas réussi à un seul moment à m'attacher aux persos. Pour moi, le seul défaut du film. Et dans un autre registre, Live. Histoire de télé réalité et de jusqu'ou peut-on aller. Pas mal, même si le côté caricatural des persos et la fin navrante gache le truc. c'est dommage car pendant le jeu de la roulette russe on en venait à retenir le souffle. Ah, et Eva Mendes est foutrement.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
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pour moi le seul défaut du Loach c'est qu'en quelque sorte il est construit de manière un peu trop classique. un brin trop linéaire, mais ça reste un très bon film.
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comme le disait un vendu à la mode du poker bruellien, je suis un contre productif culturellement parlant, une anomalie azuréenne. donc je n'ai pu m'empêcher d'acheter le dernier numéro des cahiers du cinéma, cause en est mon grand intérêt pour Louis Garrel.
gros titre, grand entrevue de dix pages, ça m'a convaincu de jeter beaucoup trop d'euros dans l'affaire. mais pas déçu le grand, parceque le ptit a des choses à dire, cette "interview" ne ressemble en rien à ce que le lecteur lambda qui se dit cinéphile peut lire dans son canard habituel. clà évidemment comme à chaque lecture stimulante (il fait comment au juste le mec pour être intéressant face à un journaleux des cahiers?) j'ai envie de revoir un film de l'objet de l'intérêt. là ce furent les Chansons d'Amour de Christophe Honoré. ce film est fabuleux, toujours dans cette envie de célébrer la nouvelle vague, même si ici contrairement à Dans Paris le gars Honoré tourne dans le Xème, et pas dans les endroits fétiches de ses illustres prédécesseurs loués sur pellicules. le découpage fait penser tout de sutie à Cléo de 5 à 7 de Varda, et Garrel toujours autant à Léaud, le grand JP, que les pusillanimes sans cervelles ni culture ne retiendront que pour son ton de voix nasillard, et surtout pas pour avoir changer la vie avec la Maman et la Putain d'Eustache. rarement film a aussi bien parlé de la perte de l'amour et du deuil. ces trois actes sont magnifiques de cohérence de beauté et les acteurs y sont parfaits. cette après midi on parlait actrices avec un ami qui me disait qu'on était peu gâtés en la matière, surtout en France. moi bien sur je m'insurge, et je sors spontanément un nom, Clotilde Hesme. parceque oui j'aime beaucoup Clotilde, les Amants Réguliers avec la famille Garrel au presque complet ça m'avait marqué, et elle est parfaite dans tout ce qu'elle fait. dans les Chansons d'Amour j'en frissonne quand elle chante Il faut se Taire avec Louis, trop d'affect, ça fait mal. quelle finesse chez Honoré, il traite du ménage à trois? de l'homosexualité? non pas du tout il traite d'amour et de renaissance, de survie. jamais on ne juge ici, jamais on ne condamne, surtout pas Ismaél/Louis. le film va vite, tout comme on peut imaginer le tournage qui intervient peu après celui de Dans Paris, les deux films avec des castings voisins (on note aussi Alice Butaud dans les deux films, esprit de troupe qui semble cher au deux complices Garrel/Honoré et qui, encore une fois, sent la nouvelle vague). il y a beaucoup d'énergie, beaucoup de tristesse et de mélancolie. Garrel le dit dans son entrevue, il y a toujours un vernis triste dans les films de son ami. et les grands clowns étant souvent de grands dépressifs... tout ça donne envie de danser dans les rues de Paris en déclamant du Aragon, ou encore de boire des verres dans un bistrot bien loin de la mer.
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Moi un mec qui me sort ça je le bats à mort avec ma collection DVD de Godzilla
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Fille n°1 jouant à God of War : "Ouais tu vois, c'est le fils de Zeus là". Fille n°2 : "Ah ouais, c'est comme Percy Jackson ". |
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ah ah ah, mais non mais non.
là c'était le moment de l'été où j'avais besoin de replonger dans un de mes moments préférés, le dyptique de Richard Linklater, Before Sunrise et Before Sunset, Ethan Hawke et Julie Delpy au centre de la scène pour une expérimentation romantique. le premier, été 1994, petit film romantique qui voit un américain en début de vingtaine roublardement draguer une jolie française dans le train qui la ramène à Paris de Budapest. déjà le théâtre : un train. rien que de la voir regarder à travers la vitre livre à la main je replonge six sept en arrière, même age même endroit, même pensées. moment hors du temps que ceux des voyages en train. l'esprit se libère de ses contraintes habituelles, des idées viennent et se développent de manière incroyables, j'en ai noirci des pages mon cahier rouge dans ces conditions. et on en voit des relations se nouer dans les trains. là c'est une très belle histoire d'amour, instantanée, et une fois n'est pas coutume celle ci repose sur une très belle connection intellectuelle. les deux protagonistes épuisent tous les sujets de conversation, tous d'une grande finesse. deuxième lieu Vienne, Autriche, toute une à eux avant de se quitter à l'aube, chacun repartira de son coté, se reverront ils? entracte. neuf ans après, petite librairie parisienne typique, Ethan Hawke (Jesse dans l'histoire) assit répond à des questions de journalistes, il vient de sortir un livre assez autobiographique, un américain qui rencontre une jeune française avec qui il passe une nuit inoubliable. toujours aussi malin et intelligent il développe de très belles idées et réponses qui donne l'impression que cette belle âme s'est encore développée, les mots sont les mêmes. l'assurance s'effrite alors, ces yeux rencontrent ceux de Julie/Céline présente dans la librairie, le gars est mal, pas frais, il expédie la dernière question, le trouble est palpable. en effet ils ne s'étaient pas revu depuis ce quai de gare à Vienne neuf ans plus tot. Il doit prendre son avion, ils ont un peu plus d'une heure devant eux pour discuter à travers Paris. la connection entre ces deux là est énorme, les dialogues encore mieux écrits que la première fois, et il y a beaucoup beaucoup plus de mélancolie. deux monologues se renvoient la balle dans une voiture, c'est à qui vous retournera le plus le coeur, et encore une fois c'est Ethan/Jesse qui décroche la palme. si elle a continué à vivre en fermant son coeur au romantisme et à l'amour, allant d'échec en échec amoureusement, lui vit dans le traumatisme de la perte. marié et père de famille il donne une définition du mariage qui fait froid dans le dos (une nurserie qu'on tient avec quelqun qui on avait l'habitude de sortir). il raconte ses rêves, ses cauchemars, et là ouais les larmes roulent, tout n'a été que prétexte pour la revoir, pour qu'on en reste pas à cette simple nuit échangée. après une dizaine de visionnage ces films font toujours aussi mal, ils célèbrent le romantisme, en montre les limites, le mal que ça peut faire que d'y succomber, et que ma foi tout est possible.
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Je viens de recevoir le double dvd du serial de la Columbia The Phantom (1943) avec tom Tyler dans le rôle titre.
15 épisodes de 20 minutes pour l'Ombre qui Marche avec tous les ingrédients de la bande dessinée... Une jungle de studio et des grottes en carton que demander de plus ! Un extrait sur YouTube : http://fr.youtube.com/watch?v=1aj1Q87D2ew
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Mille bombardes ! Les trésors de la flibuste c'est fait pour les vieux matelots et pas pour les espèces de canassons à tête hippopotame gaulés comme du purin ! |
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J'ai enfin eu le temps de mater ceci:
le dernier film de Larry Clark, dans lequel il nous montre le quotidien de plusieurs jeunes latinos vivant dans le ghetto et qui vont faire une virée à Beverly Hills pour Skater. Encore un portrait d'une jeunesse perdue et bien dans la merde comme les faits si bien Clark. En toute franchise, il fait partie de mes réals préféré, et après Ken Park, je me demandais si il allait jouer dans la surenchère et faire plus fort, comment il allait me surprendre à nouveau. Et bien il le fait haut la main. Son film est puissant, ses persos vrais et son histoire tragique non seulement de par ses évènements mais aussi de par sa véracité. A la base, Clark (qui est photographe de formation) trainait avec ces jeunes pour faire des photos. Puis à force d'écouter leurs histoires, il a finit par en faire un film. Une bonne partie du scénar s'appuie donc sur leur vie (et aussi sur une connerie qui leur arrivait un jour ou Clark les a emmenés faire du skate (la scène du flic est vraiment arrivé et même plus fort puisque Clark était là)). Ses acteurs sont souvent en impro, ce qui donne à l'image des vrais jeunes faisant vraiment les cons comme des jeunes. Cette édition contient une itw d'un peu moins de 20minutes que je conseille fortement de maté après avoir vu le film, tant elle recelle d'anecdotes vraiment intéressantes. Encore une fois, Larry Clark m'aura fait passer un putain de moment. Depuis le temps que je devais me mater ce film, je n'ai vraiment pas été déçu. Clark reste une de mes références.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
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