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[IMG]http://img67.imageshack.us/img67/742/desojones57qk.jpg[/IMG]
ce numéro de Desolation Jones défouraille encore comme il faut, selon les règles en vigueur de ce coté ci du Pécos. le passage du début sur les origines du personnages est magnifié par le dessin du sieur JH, virtuose parmi les virtuoses pour trouver toujours de nouvelles manières créatives de raconter une histoire. quel plaisir ce doit être pour une scénariste comme Ellis de tomber sur un collaborateur comme ça, qui donne le meillleur d'un script, te le rendant tout beau à l'oeil, sexy et tout. on commence à y voir plus clair dans cette histoire, on se doute bien qu'il ne pouvait juste être question de porno où un certain Hitler faisait partie du cast, there's more here gentlemen! on ressortirait presque frustré de devoir attendre deux mois de plus pour passer un moment avec mr Jones, quoi que sa présence est assez terrifiante. comme le disait quelqun plus haut nous avons en plus de très bons dialogues pour agrémenter ces très belles scènes, ce qui ne gache rien à notre plaisir bien sur. et oui mesdames (laissez mois rêver), messieurs, c'est encore chez wildstorm qu'il faut chercher la nouvelle perle de monsieur Warren Ellis! [IMG]http://www.forbidden-planet.co.uk/acatalog/DMZ03.jpg[/IMG] cette semaine était maigre en titres, mais riches en qualité, ce qui est vraiment un bon ticket gagnant (en comparaison des semaines précédentes où c'était l'inverse ouf). nous avons donc un DMZ gagnant, toujours avec une atmosphère aussi lourde et sanguinolente, la scène d'intro avec le lâchage de bombes sur manhattan vaut à elle seule l'achat du bouquin. sur cette île là il ne pleut pas des larmes mais bien des flammes! [IMG]http://www.forbidden-planet.co.uk/acatalog/FB045.jpg[/IMG] ensuite un fables pour clore l'histoire sur les arabian nights (and days), nous dévoilant un secret sur Sinbad et son peuple, et un Baghdad féérique en comparaison du notre. le numéro a toujours autant de gueule, merci à Buckingham et ses encreurs, mais j'ai comme un mauvais gout dans la bouche après réflexion pour ce qui est de l'espèce de morale finale. un peu comme pour cet épisode qui se concluait par un jugement de bigby sur ces traitres de français, ici on a un drole de parallèle fait avec la guerre étatsunienne en Irak. Sinbad est chargé de développer un fabletown "east", double à l'identique de celle de l'ouest, sur le même mode, avec la même charte, le même système de gouvernement. si on pousse un peu la réflexion ça fait beaucoup trop apologie d'un système, et ça me semble un brin trop ethnocentriste. vive le modèle occidental! c'est par trop moralisateur et impérialiste à mon sens, c'est peut être moi qui voit trop loin, mais il est difficile de ne pas penser à cela quand c'est précisemment l'Irak qui est choisi, et vu que Willingham ne s'est pas géné pour faire des commentaires là dessus dans un numéro précédent. un peu dommage, ça me gache le plaisir de lecture d'une histoire sans fausse note jusque là, le coté "Djinn" étant très bien ficelé. [IMG]http://www.forbidden-planet.co.uk/acatalog/OB068.jpg[/IMG] pas grand chose à dire sur le cent balles de ce mois ci, faut dire que Azzarello a décidé de ne pas plus éclaircir son récit, même si on a largement passé la mi récit et que tous les joueurs majeurs ont été présentés. l'épisode est en partie en flash back, on nous montre les premiers jours de Augustus Medici à la tête de sa famille, l'avant nomination de Graves à la tête des minutemen, tout ça dans les années 60. bref on s'ennuie un peu ici, dommage parceque sinon Risso est toujours là, à son niveau habituel. [IMG]http://www.forbidden-planet.co.uk/acatalog/SHK04.jpg[/IMG] pour finir le haut de ma pile (le reste n'est pas moins intéressant mais ça attendra), il y avait le nouveau She Hulk, ma petite série préférée chez Marvel, même si c'est Scott Kolins qui était en charge du numéro aux dessins. épisode fill in donc, où il est question de la période entre les deux saisons, qu'a bien pu faire Jennifer pendant ce temps? et bien fort logiquement chasser ses démons dans la ville qu'elle avait dévasté (cf Avengers search for she hulk) plus avant, ce en aidant à la reconstruction. histoire de rédemption et policière, sympatoche, même si dispensable. on apprend en dernière page quel vengeur elle va devoir babysitter par la suite, et je dois avouer que je suis un peu déçu, c'est un personnage mineur que je connais peu. espérons que slott aura quelque chose de bien, et pourquoi pas de drole, à nous raconter dessus!
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johnkeats.space-blogs.com |
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Elle ba babysitter un vengeur?? 8( 8(
Au terme figuré ou propre?? Parceque... :huhu: JK tu peut me spoiler la figure je n'ai pas peur ^^ A oui critiques très intéressantes au passage ;)
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Je n'ai plus de signature. |
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toujours très sympas ces critiques, Mr Keats. :clap:
un TPB Desolation Jones est-il prévu ?:nerd: vu que ça a l'air très, très bon et que je n'ai pas pu commencer au début, autant que je me mette à économiser pour le trade... |
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Bon, pour Fables, vu que le run sur les djinns est fini, j'espère que le tpb sortira vite.:bave:
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Cool Fix s'y met, je me sens donc obliger d'y aller de ma brouette mensuelle.
Et puis comme on a changé de dealer et qu'on a nos comics carrément plus tôt, on va pouvoir faire comme les grands. [B]BPRD the black flame 5/6[/B] [IMG]http://www.bcbcomics.com/ProductImages/dec_thumbs/dec-dh-c005.jpg[/IMG] C'est l'apocalypse. Roger et en miettes, les grands anciens foulent les villes de leurs innommables tentacules et les grenouilles triomphent. Un numéro ultra spectaculaire (mais du coup lu en 5 minutes, splashpages à gogo obligent) pour une série qui se maintient à un niveau d'excellence remarquable au dessin (Guy Davis déchaîné !! :woot: ) comme au scénario. On attend fébrilement la conclusion, en sacrifiant des poulets en masse pour que les ex équipiers d'hellboy s'en sortent. Et puis en fouinant du coté du courrier des lecteurs on apprend que la mini série [B]Darkness calls[/B] ne sera plus dessinée par Lee Bermejo comme c'était initialement prévu mais par Duncan Fregredo !! Ce n'est pas moi qui m'en plaindrai. [B]100 bullets 68[/B] Tiens un numéro où personne ne meure ? Pourtant Azarello continue d'avancer ses pions vers ce qui se profile comme une conclusion. C'est toujours remarquablement construit avec en prime un flashback classieux où on retrouve des petits jeunes qui débutent et un cliffhanger final qui promet une suite saignante. Ce n'est quand même qu'un épisode de transition mais qui reste très très fréquentable. Mince, je viens de voir que Keats en parle plus haut !:pfff: [B]Y the last man 41[/B] Un très bon numéro sur les origines de l'agent 355. Vaughan nous ressort ses petites ficelles narratives du début de série avec des flashbacks savamment orchestrés et ça fonctionne très bien. En bonus une preview d'American Virgin qui ne convainc qu'à moitié (un poil prévisible peut être?). Je jetterai quand même un coup d'oeil . Et pour finir deux nouvelles séries Vertigo : [B]Testament n° 1[/B] Ok c'est de décembre mais vous me pardonnerez (ou pas je vous emmerde) [IMG]http://www.newsarama.com/Vertigo/Testament/01/4584_x_Page_1_t.jpg[/IMG] Un registre original pour ce titre : le biblico-science fictionnel. Dans un futur proche la loi oblige les jeunes américains à se faire implanter une puce permettant de les localiser à tout moment. Le jeune Jack Stern se retrouve pris entre son père qui participe au projet et son copain Amos qui essaye d'organiser la résistance. Le récit est articulé autour des échos entre cette histoire et l'ancien testament (ici le sacrifice d'Abraham). J'avais un peu peur de ce que ça pouvait donner et en fait ça fonctionne pas si mal. Il ne se passe pas grand chose et le ton est un peu trop sérieux à mon goût mais ça tient quand même la route et ça a le mérite de ne ressembler à rien. En plus le dessin de Liam Sharp est vraiment très agréable. Donc suffisamment intriguant pour donner envie de lire la suite. [B]The Exterminators n° 1[/B] [IMG]http://www.newsarama.com/dcnew/Jan_06previews/thumbs/ExterminatorsCv1-.jpg[/IMG] C'est tout simplement le truc qui m'a le plus plu de ma fournée. Derrière la magnifique (pour ceux qui aiment les cafards) couverture de Philip Bond on trouve le premier volet des aventures grotesques, trash et emballantes d'une équipe de tueurs de vermine. L'entame est classique : Henry James sort de tôle et rejoint Bug-bee-gone l'entreprise de son beau père. Sa première journée travail permet de faire connaissance avec l'univers tordu de la chasse aux parasites. C'est présenté comme 6 feet under chez les cafards et c'est à peu près ça. Les personnages sont bien frappés (forcément, ils habitent Los Angeles) et plutôt habilement amenés. Les dialogues sont épatants et Tony Moore au dessin maîtrise aussi bien la papote en bagnole que l'éventration de raton laveur. C'est très glauque et très drôle et j'espère que ça tiendra la route sur la longueur. Avec la galerie de barjots que Simon Oliver a inventé, il y a moyen de tenir un bout.
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L'opportuniste reboot de la revue de pile : février Dark Horse, Menu des chroniques Les aventures spacialo-copocléphiliques du Captain Zenzible : Ep 7
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Ouaip monseigneur, ça part bien, Exterminators.
Bizarrement, Tony Moore m'a un peu déçu. Je pense qu'il y a des faiblesses d'encrage. Mais comme j'ai été recueilli et élevé par une meute de gentils, je regrette presque à moitié ce paragraphe. Je ne vois pas vraiment le côté Six Feet Under. C'est vrai que ça fait penser à un paquet de choses assez classieuses pour l'instant. Personnellement, je ressens plus du Repo Man teinté de Burroughs. On verra : si c'est bien, ce sera bien.
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Achète mon âme ! "Today a young man on acid realised that all matter is merely energy condensed to a slow vabration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream and we are the imagination of ourselves. Here's Tom with the weather!" |
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et moi j'en ai pas eu un faute de précommande, si quelqun pouvait faire un beau geste pour le lumpen proletariat golfian qu'il me le fasse savoir, j'aimerais bien le lire ce exterminators #1.
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[QUOTE=C'étaitSaSecrétaire]
Bizarrement, Tony Moore m'a un peu déçu. [/QUOTE] Perso je trouve qu'il a réussi un équilibre réaliste/grotesque qui me satisfait. Et il y a la trogne de rat d'AJ qui est quand même assez fabuleuse. [QUOTE=C'étaitSaSecrétaire]Je ne vois pas vraiment le côté Six Feet Under. C'est vrai que ça fait penser à un paquet de choses assez classieuses pour l'instant. Personnellement, je ressens plus du Repo Man teinté de Burroughs. [/QUOTE] Le coté 6 feet, je le vois dans la partie familiale/à LA/avec un métier généralement peu représenté à part chez Burroughs ou Tardi. Pour Repo man je vois pas trop ? :oups:
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Repo Man (d'Alex Cox) commence un peu de la même façon : un métier assez particulier nous est présenté à travers le regard d'un débutant (un punk en l'occurrence) qui découvre que ses collègues de travail sont tous plus freaky les uns que les autres ; il finit presque par passer pour le mec normal...
Repo Man. C'est cheap, mais regardez ça, les gens.
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Ha ben j'suis d'accord avec Keats sur Desolation Jones, je crois que Williams c'est ce que je préfère à l'heure actuelle.
Putain ça se lit trop vite. M'en vais m'occuper de DMZ. |
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[IMG]http://www.forbidden-planet.co.uk/acatalog/DMZ03.jpg[/IMG]
bon moi ce que je préfère, c'est les pages "d'informations" (attention j'aime bien aussi l'histoire du truc, je suis à fond le petit gars), mais je trouve que ça fait plutot du bien ces temps-ci d'avoir en comics une illustration de la manière dont la guerre peut être dite pour l'arrière. allez hop, m'en vais lire le TPB de Seven Soldiers |
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c'est wood lui même qui les illustre les pages d'info si j'ai bien compris.
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J'adore vos critiques les gens.
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[B]JLA 124[/B]
[img]http://www.supermanhomepage.com/images/solicitation-artwork/January-2006/JLA-Cv124.jpg[/img] Avant-dernier épisode de la JLA (avant le relaunch post-Infinite Crisis) et du run sur le retour de The Key. Bin il sera temps tant je me suis ennuyé durant la lecture (avec un frémissement sur la fin). J’ai connu Harras plus inspiré (plus récemment sur Breach stoppé trop tôt). Derenick se débrouille (mieux que sur Green Arrow) mais ce n’est pas le dessinateur que je préfère. A priori, l’histoire se déroule chronologiquement avant Day of Vengeance Special car [spoiler] le pêché l’envie [/spoiler] sème le chaos avec la clé. Le clifhanger ? On y croit à fond [spoiler] Green Arrow envoûté par l’envie sur le point de tuer Batman (d’ailleurs, on le voit beaucoup le type qui ne voulait plus de la JLA dans le titre du même nom) [/spoiler]. Résultat : vite qu’on en finisse et qu’on passe à autre chose. Autant le run précédent (Crisis of Conscience) apportait qqc au titre, autant celui-là n’est là que pour meubler (et me taxer mon fric par la même occasion)
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hé Mr Gumby
[B]Testament n° 1[/B] :clap: |
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