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  #1  
Vieux 30/04/2007, 19h25
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Brother Ray change la caisse du Fauve
Marvel Les inédits Marvel : Supernatural Thrillers

VO : Supernatural Thrillers # 1 (12/1972)
Titre : It !
Editeur : Marvel Comics
Crédits : (Roy Thomas/ Marie Severin/ Frank Giacoia)



Cover : (Jim Steranko/ Jim Steranko)

VF : Dracula # 1 (07/1974)
Editeur : Arédit
Collection : Comics Pocket



(Attention ce post sent le moisi.)


La VO redonne une certaine tenue à ce récit, qui à mon goût a beaucoup souffert lors de sa transposition au format Pocket. L’absence de couleur et les multiples retouches ont considérablement contribué à rendre la partie graphique quelconque voire rébarbative.

Le scénario, adapté d’une nouvelle de Theodore Sturgeon, n’est pas sans intérêt, loin de là. Pour mémoire, Sturgeon est également l’auteur de Killdozer qui a fait l’objet d’une adaptation comics.



Comment la nature a pu donner naissance à une telle aberration ? Une question qui restera certainement sans réponse. Peu importe après tout. Cette chose faite de matière organique en décomposition est bien vivante et va, durant sa brève existence, acquérir une forme de pensée qui causera bien des soucis à une paisible famille d’agriculteurs.

Cory Drew et Clissa sa femme ont une petite fille Baby, ils vivent sur une modeste exploitation agricole en compagnie de Alton le frère de Cory et de son chien Kimbo. C’est Kimbo qui par hasard sera le premier à rencontrer le monstre et il le paiera de sa vie.



Alton, son maître, alerté par l’absence de son chien se met aussitôt sur sa piste et là tout dérape. Il finit par découvrir le cadavre de Kimbo déchiqueté. Désormais il va tout faire pour débusquer la créature maudite responsable de cette tuerie.



Il finira lui aussi en morceaux…



Baby sera elle aussi être confrontée à la sinistre créature.



Suite à une scène d’anthologie digne des meilleurs thrillers elle réussit à détruire la créature en la faisant chuter dans un cours d’eau.



Quelques explications supplémentaires : Comme précisé plus haut, la genèse de cette aberration reste un mystère. Par contre, on apprend que c’est à partir des restes d’un squelette humain que cette forme de vie a pu se développer. Le mort, identifié par ses héritiers, semble avoir été un criminel notoire. Ce qui peut expliquer en partie la sauvagerie dont fait preuve cette créature tout le long du récit.



Un final mi figue mi raisin contribue à renforcer le malaise présent dès les premières pages de ce récit.



En conclusion et sans rentrer dans les détails : L’intérêt de ce récit réside dans la description et l’analyse de sentiments diamétralement opposés :
  • d’une part, ceux de la créature au-delà du bien et du mal qui « découvre » le monde en étripant tout ce qu’elle rencontre,
  • d’autre part, ceux issus de la détresse des humains face à cet être impitoyable.
Dernière précision : cette nouvelle, écrite en 1940, a certainement inspiré pas mal de scénaristes. Bon nombre de points commun peuvent être retrouvés sans trop forcer dans les Swamp-Thing, Man-Thing, Creatures from the Bog, etc…

  #2  
Vieux 30/04/2007, 19h26
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Brother Ray change la caisse du Fauve
VO : Supernatural Thrillers # 2 (12/1972)
Titre : The Invisible Man !
Editeur : Marvel Comics
Crédits : (Ron Goulart/ Val Mayerik – Dan Adkins/ Dan Adkins)



Cover : (Jim Steranko/ Jim Steranko)

VF : Dracula # 2 (10/1974)
Editeur : Arédit
Collection : Comics Pocket



Ce comics est une adaptation de la nouvelle de H.G. Wells : The Invisible Man



Iping, une paisible bourgade Anglaise est secouée par une violente tempête. C’est précisément dans cette tourmente qu’un étranger à l’allure singulière fait irruption dans l’auberge du village. Il demande une chambre et s’y réfugie aussitôt. L’aspect de cet homme a plongé les clients dans un certain malaise et on comprend aisément pourquoi.



Le temps passe. L’individu ne quittant jamais sa chambre, les propriétaires de l’auberge ne semblent pas très inquiets. L’homme semble absorbé par des travaux bien mystérieux. Jusqu’au jour où une explosion secoue les murs de la vieille demeure. Et là, l’étranger apparaît sous son vrai visage.



Démasqué, celui-ci va commencer à semer une véritable panique dans le village. Il multiplie les méfaits et joue habilement de son invisibilité pour terroriser la population.



On apprend par ailleurs que cet homme invisible est une vieille connaissance du médecin du village. Ancien professeur de médecine, il a tout laissé tombé pour se consacrer à des travaux sur l’invisibilité. Il parviendra d’ailleurs à réaliser le fameux sérum et se révèlera alors comme un parfait psychopathe, mégalomane, méprisant et n’hésitant jamais à terroriser ses congénères. Traqué dans la région de Londres il est tout naturellement venu se réfugier à la campagne…

Sa folie s’étant aggravée, il a désormais l’ambition d’étendre son règne de terreur à toute l’Angleterre. Il ne recule devant rien et n’hésite pas à tuer pour arriver à ses fins.



Pris en chasse par la police et la population, épuisé et blessé, il finira tout de même par succomber au cours d’une dernière traque.



Mon avis : Une transposition réussie confiée à Ron Goulart qui n’est pas un débutant en la matière. Lui-même auteur de nouvelles et de romans fantastiques, il a déjà travaillé avec Marvel pour l’adaptation de récits de Lovecraft.
Val Mayerik et Dan Adkins rendent un travail mitigé, certaines planches sont franchement ratées. L’impression globale reste toutefois correcte.

En conclusion : On retrouve les grandes lignes de la nouvelle de Wells où l’invisibilité, ce vieux fantasme, est traitée sous sa facette la plus noire. Manque peut être la note d’humour et de dérision présents dans l’œuvre originale.

  #3  
Vieux 30/04/2007, 19h27
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VO : Supernatural Thrillers # 3 (04/1973)
Titre : The Valley of the Worm
Editeur : Marvel Comics
Crédits : (Roy Thomas – Gerry Conway/ Gil Kane/ Ernie Chan)



Cover : (Gil Kane/ Ralph Reese)

VF : Dracula # 3 (04/1975)
Editeur : Arédit/Artima
Collection : Comics Pocket



Adaptation de la nouvelle de Robert E. Howard, The Valley of the Worm.

James Allison se meurt. Cet homme infirme a eu plusieurs incarnations durant sa vie dont celle de Niord. Je dirais même, surtout celle de l’héroïque Niord. Vous pourrez en juger vous-mêmes…



Niord conduit son peuple vers le sud. Ces guerriers nomades espèrent ainsi pouvoir trouver un milieu de vie prospère et accueillant. Chemin faisant et sans le savoir, ils vont être contraints de traverser la redoutable contrée du Ver. De multiples dangers foisonnent dans ces lieux oubliés de la civilisation. Le premier de ces dangers est représenté par les Picts, un peuple de sauvages arriérés vivant dans la jungle toute proche.



Après une sanglante confrontation, les Picts perdront le combat et peu de survivants pourront se vanter d’avoir affronté les géants venus du nord. En effet, Niord et les siens ne font pas de prisonniers. Pourtant Gorm, un guerrier Pict particulièrement brave, aura la vie sauve et deviendra l’ami de Niord. C’est d’ailleurs lui qui permettra aux deux peuples de trouver le chemin de la paix.



Niord écoute avec attention les récits de Gorm. Ils décrivent un environnement menaçant, peuplé de démons et de bêtes malfaisantes : les tigres aux longues dents, Satha le serpent gigantesque et surtout la créature infâme qui hante la vallée ou se dressent les hautes pierres.

Une tribu, du peuple de Niord, faisant fi des racontars et des superstitions décide même de s’installer dans cette vallée luxuriante mais maudite. Ils y seront, peu de temps après, massacrés. Niord décide alors de venger ses amis. Sur place, il trouve la trace d’un monstre gigantesque responsable de la tuerie. Cette empreinte l’amène tout droit vers le temple en ruine des hautes pierres.



Niord sait très bien que son épée et ses flèches ne pourront venir à bout d’un tel démon. Il sait également que les crocs de Satha, le serpent géant, sont remplis d’un venin foudroyant. Il va donc enduire ses armes du précieux poison pour affronter la créature impie responsable de la mort de ses compagnons. Niord arrive à tuer, par la ruse, le Dieu-Serpent. Arrivé aux vieilles ruines il avertit de sa présence.



Le propriétaire du lieu apparaît alors dans toute sa splendeur.



Le Ver empoisonné par le venin, après une farouche bataille, retournera mourir dans son domaine souterrain. Niord, victorieux, succombera peu de temps après de ses blessures. James Allison ne tardera pas à le rejoindre dans la mort…



Mon avis : Un récit sombre inspiré et haletant proche, dans son adaptation, de la nouvelle de Howard. Gil Kane, encré par un époustouflant Ernie Chan (Chua), y fait une prestation remarquable. Il est vrai que le dessinateur n’est pas à son coup d’essai sur ce style de récit (Ka-Zar, Zabu Tales, Conan the Barbarian). Une grande qualité graphique pour ce conte qui reste une référence du genre.
… C’est un de mes préférés.



Commentaires :
- Réédition de ce récit dans Kull and the Barbarians #1 (Mai 1975) également chez Marvel.
- Cette nouvelle de Howard dans le pur style « Heroic Fantasy » a été publiée pour la première fois dans le Weird Tales de février 1934.
- L’époque du récit sans être réellement précisée permet au lecteur de faire un parallèle évident avec les ages Hyboriens chers à Robert E. Howard.
- James Allison est un personnage récurrent chez Howard, on peut le retrouver dans plusieurs nouvelles dont : Brachan the Kelt, The Garden of Fear … Chacune, traitant d’une de ses diverses incarnations. - Ce Texan (comme Howard), infirme, a la particularité exceptionnelle de se souvenir de ses vies passées. Quel est son secret ? Accrochez-vous car l’explication peut surprendre…

« Autrefois j’ai été Brachan le Celte... Si vous me demandez comment je le sais, je peux seulement rétorquer en vous demandant à mon tour comment vous savez qui vous étiez hier ou le mois dernier ou l’année dernière. Et si vous êtes incapable de me dire comment vous le savez, pourquoi vous vous en souvenez le fait demeure inchangé, et ce n’est pas parce que je ne puis vous dire comment je me souviens des myriades de formes qui ont contenu mon esprit, tout du long de la chaîne immense de mes réincarnations, que ce souvenir devrait être mis en doute. Il existe et est tout aussi vital. Je suis James Allison et j’ai été Brachan le Celte. Cela suffit. »

  #4  
Vieux 30/04/2007, 19h28
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VO : Supernatural Thrillers # 4 (06/1973)
Titre : Dr. Jekyll and Mr. Hyde
Editeur : Marvel Comics
Crédits : (Ron Goulart/ Win Mortimer/ Win Mortimer)



Cover : (Ron Wilson/ Ernie Chan) Retouchée par John Romita Sr

VF : Dracula # 6 (07/1975)
Editeur : Arédit
Collection : Comics Pocket



Adaptation de la nouvelle de Robert Louis. Stevenson, The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde.



L’action se déroule à la fin du 19ème siècle dans la ville de Londres. Un individu brutal et malfaisant hante les rues dès que la nuit est tombée, il se nomme Edward Hyde. Doté d’une force et d’une agilité exceptionnelle cet être malfaisant multiplie les agressions et méfaits de tous ordres.



Charles Utterson, un avocat, découvre alors que ce dernier semble avoir noué de solides liens avec un de ses clients : Le Dr Jekyll. Ce médecin bien connu, philanthrope sur les bords, passe sa vie à soulager les souffrances des plus démunis. Comment un individu tel que Jekyll peut-il couvrir toutes les transgressions perpétrées par l’encombrant Mr Hyde ?



Utterson qui veut tirer cette affaire au clair découvrira l’effrayante vérité qui constitue l’incroyable secret du médecin. Le Dr Jekyll et Mr Hyde ne sont en réalité qu’une seule et même personne. Jekyll fasciné par la dualité existant dans tout être humain a élaboré une potion capable d’isoler toute la malfaisance contenue en lui. Ne croyant jamais que l’individu résultant de cette expérience pourrait avoir sur lui une fascination telle, Jekyll se retrouve sans s’en rendre compte prisonnier d’un état d’addiction bien réel. Quel plaisir de se jouer de tous les tabous et de vivre la vie de débauche préconisée par son double malfaisant.



Malgré sa volonté de se libérer de son alter ego, qui ne semble plus avoir aucune limite, Jekyll ne fait que retarder l’inévitable. Utterson veut toujours croire à la « guérison » de son ami mais rien n’y fait. Hyde devient un criminel recherché et activement poursuivi par tout ce que Londres compte comme policier. Il finira d’ailleurs par y laisser la peau libérant ainsi (post-mortem) Jekyll de sa terrible malédiction.



Mon avis : L’adaptation de Goulart se détache sensiblement de la trame originale, bien connue, contenue dans la nouvelle de Stevenson. Rassurez-vous, tous les ingrédients et les personnages qui ont fait le succès de ce récit sont présents. La transposition de ceux-ci dans ce comics donne tout simplement l’impression de lire quelque chose de différent. Ce qui n’est pas désagréable du tout.
Coté graphisme, que dire… Winslow Mortimer ne brille vraiment pas. Son encrage brouillon ne fait qu’empirer un ensemble qui ne restera certainement pas gravé dans ma mémoire.

En conclusion : une adaptation intéressante de Goulart, en partie gâchée par une réalisation graphique chancelante et vraiment décevante.

  #5  
Vieux 30/04/2007, 19h29
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VO : Supernatural Thrillers #5 (08/1973)
Titre : The Living Mummy
Editeur : Marvel Comics
Crédits : (Steve Gerber/ Rich Buckler/ Frank Chiaramonte)



Cover : (Rich Buckler/ Frank Giacoia) Retouchée par John Romita Sr

VF : Dracula #8 (12/1975)
Editeur : Arédit/ Artima
Collection : Comics Pocket



La momie a été aperçue pour la première fois dans la Bande de Gaza, les 2 soldats Israéliens ont du d’ailleurs éprouver une sacrée sensation en se retrouvant confronté à une pareille apparition. D’une force redoutable et insensible aux balles, la créature a poursuivi son chemin à travers le désert. Sa destination : Le Caire



Le Caire, où nous retrouvons le Dr Skarab un célèbre anthropologue. Ce dernier vient tout juste de déchiffrer un parchemin qui lève en partie la zone d’ombre entourant une période reculée de l’Egypte pharaonique. Il expose le résultat de ses découvertes à ses amis : Ron et Janice.



Il explique qu’en ces temps oubliés le Pharaon Arem-Set, désireux de disposer d’un mausolée digne de son rang, avait asservi une tribu entière lors de son incursion en Afrique noire et utilisait ses guerriers comme esclaves. La tyrannie exercée par les hommes du pharaon devient insoutenable. Le chef de cette tribu, N’Kantu, un véritable colosse compte bien prendre sa revanche sur le Pharaon et surtout sur son éminence grise le sinistre prêtre Nephrus. La rébellion couve.



Lorsque l’édifice est terminé et que l’on décide de trucider les esclaves, N’Kantu et ses hommes se soulèvent. Ils se débarrassent des soldats Egyptiens et foncent vers le palais de Arem-set. Fou de rage, N’Kantu parvient à abattre le Pharaon, il ne lui reste plus qu’à régler son différend avec Nephrus.



Ce prêtre machiavélique a plus d’un tour dans son sac. Grâce à un liquide magique, il arrive à immobiliser le colosse et élabore un plan terriffaint pour celui qui a osé le menacer. Il lui injecte un sérum qui lui apportera la vie éternelle et l’enferme ensuite solidement dans un sarcophage. Nephrus exulte et en profite pour se proclamer Pharaon.



Retour dans le présent : Le Dr Skarab, au vu de ses connaissances, pense également être le descendant direct du funeste Nephrus. Et c’est peut être pour cela que la momie, poussée par un étrange instinct, se met en chasse et traque Skarab dans les rues du Caire.



Elle réclame vengeance ou peut être tout simplement d’être délivrée du sortilège de Nephrus. Après avoir provoqué une sacré panique dans la ville, la créature est stoppée, mais est-elle vraiment « morte » ???



(Beaucoup de questions pour l’instant restent hélas sans réponses…)

Mon avis : Nous en saurons bientôt bien plus sur cette momie, car nous retrouverons le personnage à partir du numéro 7 de cette publication. Pour l’instant cet épisode, bien réalisé, se contente de poser les bases de l’intrigue future. Cette momie a visiblement du mordant et du potentiel. Buckler rend une copie tout à fait correcte et met beaucoup l’accent sur la dynamique des plans. En résumé, un opus complètement réussi.
  #6  
Vieux 01/06/2007, 11h25
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VO : Supernatural Thrillers #6 (11/1973)
Titre : The Headless Horseman Rides Again
Editeur : Marvel Comics
Crédits : (Gary Friedrich/ George Tuska/ Jack Abel)



Cover : (Gil Kane/ Ernie Chan)

VF : Dracula #10 (02/1976)
Editeur : Arédit/ Artima
Collection : Comics Pocket



Duke Durbano, détective privé de son état, enquête sur la mort d’un de ses amis : Matt Carter. Cet officier de police est décédé dans des circonstances mystérieuses quelques mois plus tôt, alors qu’il enquêtait sur les agissements d’un avocat d’affaire influent nommé Bullinger. Durbano est tout d’abord frappé par la similitude qui existe entre la mort de son ami et les exactions perpétrées il y a fort longtemps par un être mythique bien connu : le Headless Horseman (Le cavalier sans tête).



Durbano, devenu le compagnon de Kim (la veuve Carter), échappe de peu à la mort suite à une tentative de meurtre orchestrée par les hommes de main de Bullinger. Pour lui, la piste de l’homme d’affaire véreux ne fait plus l’ombre d’un doute. Désormais son enquête prendra une toute autre tournure.



En résumé Bullinger semble être à la tête d’un racket particulièrement bien organisé et se chargerait personnellement d’écarter de son chemin toute personne susceptible de le compromettre. Et lorsque les manœuvres d’intimidation habituelles échoueraient, il prendrait l’identité du fantomatique Headless Horseman pour finir le sale boulot. Durbano, découvrira la sinistre vérité au cours d’une visite surprise au domicile de Bullinger.



(Notez l’étonnante similitude dans l’attitude du cavalier sans tête avec celle du panel précédent)

N’en déplaise à Durbano, qui va se lancer seul aux trousses du criminel, l’irréel ne tardera pas à s’immiscer dans sa quête. En effet le seul petit problème, auquel personne n’aurait pu penser, c’est que le « vrai cavalier sans tête » va prendre part à l’action et liquider d’une part Bullinger et d’autre part ses hommes de main. On se demande quand même pourquoi il s’en prend à la fin du récit à Durbano. Certainement doit-il toujours être à la recherche d’une tête pour rappeler la sienne

Commentaires :
- C’est un auteur Américain, Washington Irving, qui popularisera ce personnage du Headless Horseman dans sa nouvelle « The Legend of Sleepy Hollow » parue en 1820. Ce récit raconte la malédiction d’un chevalier Allemand, ayant perdu sa tête dans un combat lors de la guerre d’Indépendance, qui va sillonner la campagne à la recherche d’une tête de remplacement.
- Je ne saurais oublier de vous recommander l’excellent film de Tim Burton « Sleepy Hollow » qui reprend, à sa manière, l’histoire de ce personnage légendaire.



- Curieusement, à mi-récit, Friedrich rebaptise le policier décédé Matt Carter en Matt Slater ? Serait-ce du à une confusion avec le personnage de Carter Slade (Original Ghost Rider), œuvre du même Friedrich, ayant des attributs communs avec ceux du cavalier sans tête ( ???)
- C’est la deuxième exploitation de ce personnage par la Marvel, la première remontant en 1954 dans Uncanny Tales. C’était Dick Ayers qui avait illustré ce mini récit.

Mon avis : Résultat global vraiment mitigé. Le scénario est plutôt bien ficelé, le suspense est sans conteste présent de bout en bout du récit. On reste quand même surpris par les réactions très intuitives du héros (Duke Durbano) dans certaines parties du récit. Ceci est un détail car l’ensemble tient la route. Ce qui pêche réellement c’est la partie graphique, George Tuska est comme je le répète depuis des mois très inégal et l’encrage de Jack Abel n’arrange rien à l’affaire. J’en conclu comme à mon habitude… Dommage !!!

Une belle réalisation pour finir : l’entrée en scène du cavalier…



  #7  
Vieux 01/08/2007, 10h37
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VO : Supernatural Thrillers #7 (06/1974)
Titre : Back from the Tomb

Editeur : Marvel Comics



Cover : (Ron Wilson ?/ John Romita Sr ? ) Retouchée par John Romita Sr ?

1/ The Return of the Living Mummy! (15 pages)
(Steve Gerber/ Val Mayerik/ Val Mayerik)

VF : Dracula #15 (12/1977) – Le retour de la momie
Editeur : Arédit/ Artima
Collection : Comics Pocket



Un curieux épisode, où il ne se passe vraiment pas grand chose et qui est essentiellement constitué du résumé de l’aventure contenue dans Supernatural Thrillers #5.



La momie a été conduite à New York afin d’être exhibée dans un musée archéologique. Enfermée dans une caisse, elle attend que l’on veuille bien l’exposer au milieu de tous les trésors égyptologiques contenus dans cette galerie. Mais une nuit, la vie s’impose à nouveau à cet être d’un autre age. Ce n’est pas un gardien, héroïque mais dépassé, ni une lourde porte de bois qui vont pouvoir arrêter une telle créature. L’alerte est donnée, un monstre en liberté hante les rues de la mégapole…



Caroll Harter, le directeur du musée dépassé par un tel événement, se voit contraint d’appeler à la rescousse l’homme qui a introduit cette relique aux Etats-Unis. Il s’agit bien entendu du célèbre archéologue Egyptien Skarab. Ce dernier va en profiter pour informer son homologue occidental sur les sombres origines de N’Kantu « The living Mummy ».



Chose étonnante : le choc électrique qui a stoppé la momie lors de l’opus précédent a agi comme un véritable électrochoc sur celle-ci. La momie n’est plus uniquement une créature instinctive mais un être capable de raisonner et d’agir d’une manière réfléchie. On s’aperçoit qu’elle est aussi capable de percevoir également les émotions.



Ayant perdu tout repères spatiaux et temporels, cette aberration se retrouve plongé en plein 20ème siècle dans un monde qui pour elle n’est que folie. Dans Central Park elle est prise à partie par les forces de police ne sachant que faire face à un être quasi invulnérable qui arrive, soit dit en passant à leur fausser compagnie.

2/ He Came from Nowhere! (5 pages)
( ? / Joe Sinnott/ Joe Sinnott)

Joe Morgan, un criminel emprisonné, vient de réussir à se faire la belle. Les gardiens sont à ses trousses quand il fait une rencontre qui va bouleverser à jamais son existence.



Une lueur extraordinaire apparaît devant lui et en émerge un homme. Celui-ci explique à Morgan qu’il est un voyageur temporel et qu’il dispose d’un anneau capable, pour son porteur, de franchir les barrières du temps et de l’espace. Groff est son nom.
Morgan, a la conviction que si cet anneau est aussi merveilleux que cela, il serait certainement bien mieux en sa possession. Et quelle échappatoire géniale se dit-il. Il braque son revolver sur l’étranger et s’empare de l’anneau sans réelle résistance au demeurant. Après s’être soigneusement renseigné sur les conditions de vie dans le futur, Morgan frotte l’étonnant bijou et un étrange voyage débute pour lui.



A son arrivée un comité d’accueil l’attend. Il a beau clamer qu’il n’est pas Groff, Morgan est expédié aussitôt dans la prison la plus proche. On dirait que le dindon de la farce c’est bien lui.



En effet Groff, est un criminel sur Uranus. Lui aussi en fuite, il a pris l’aspect d’un Terrien et a voyagé grâce à son anneau jusqu’à notre planète afin de trouver le pigeon idéal. Un être suffisamment avide et crédule pour retourner sur Uranus et purger à sa place sa peine.

Commentaires :
- Cette histoire est issue de Strange Tales v1 #94 paru en 1962.

- D’autre part et contrairement à ce qui est écrit dans la GCD Joe Sinnott signe sa réalisation et nulle trace de Tuska dans ce récit.

Mon avis : Un évolution bizarre de cette série où le format retenu pour « The Living Mummy » est de 15 pages, les 5 pages restantes étant consacrées à des rééditions de mini récits fantastiques. L’histoire principale est un peu maigre en éléments nouveaux donc on se contentera, en attendant des jours meilleurs, d’apprécier les quelques bons panels de Mayerik. Le second récit est quant à lui pas mal du tout, même si son thème principal est un peu vu et revu. On notera également la bonne prestation de Sinnott qui s’approprie avec un certain talent cette réalisation.
  #8  
Vieux 11/09/2007, 09h52
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VO : Supernatural Thrillers #8 (08/1974)
Titre : He Stalks Two Worlds!
Editeur : Marvel Comics



Cover : (Larry lieber/ Tom Palmer) Retouchée ???

1/ Power Times Four ! (15 pages)
(Tony Isabella/ Val Mayerik/ Val Mayerik)

VF : Frankenstein #10 (04/1978) – La Momie Vivante - Le scarabée sacré 1/2
Editeur : Arédit/ Artima
Collection : Comics Pocket



Après avoir semé une jolie pagaille dans la mégalopole Américaine, la Living Mummy se retrouvera, bien malgré elle, au centre d’un conflit inter dimensionnel dramatique susceptible de corrompre durablement l’équilibre précaire de notre planète. Je m’explique.

A la fin de l’épisode précédent la momie, pourchassée par la police de New York, a mystérieusement disparue au détour d’une ruelle sombre laissant ses poursuivants quelque peu sceptiques. En effet, ces derniers n’ont pas eu le temps d’apercevoir le rayon lumineux qui a emprisonné la créature et a dématérialisé son corps décharné.



En réalité nous retrouvons immédiatement la momie bien vivante, mais désormais exilée dans une dimension bien éloignée de la notre. Le contact avec cette nouvelle réalité est plutôt brutal vu que de nombreux dangers attendent cet être d’un autre age. Echouée sur une planète désolée, elle est prise à partie par des créatures menaçantes qui auront rapidement raison de sa résistance.



Amenée devant les maîtres du lieu, la momie fait connaissance avec ceux qui l’ont vaincu : Les Elementals. Ces êtres quasi divins dominent les éléments auxquels ils sont rattachés.

- Hydron : est le maître des eaux,
- Magnum : la terre lui obéit au doigt et à l’œil,
- Hellfire : domine le feu,
- Zéphyr (la seule présence féminine du groupe) commande les vents.

On apprend que ces derniers après avoir foulé notre planète dans des ages reculés, bien avant la chute d’Atlantis, ont été contraints de regagner leur monde. Ceux-ci avaient étendu, grâce à leurs pouvoirs sur les éléments, leur domination aux peuples de la Terre. Après avoir quasiment fait la conquête de tout ce qui était envisageable, les Elementals décidèrent de s’attaquer au seul bastion de résistance : L’Egypte. Bien mal leur a pris, car ils ont connu leur première défaite.

Dann, un jeune guerrier aidé par Garret le magicien créèrent une pierre magique capable de s’attaquer aux pouvoirs intrinsèques des Elementals. Ce joyau en forme de scarabée après avoir annihilé le pouvoir des conquérants les a renvoyé tout bonnement dans leur dimension

Les Elementals après de longs siècles d’incertitude sont désormais prêts à reconquérir notre planète. Mais pour éviter une deuxième déconvenue, ils décident avant toute chose de mettre la main sur la seule chose qui pourrait leur être fatale : le fameux scarabée magique.



C’est pour cela que, après avoir pris le contrôle psychique de la Living Mummy, ils renvoient celle-ci sur Terre afin de dérober l’étonnante pierre mystique. Et comme par hasard, le scarabée vient d’être localisé sur un site archéologique Egyptien, la momie foulera donc à nouveau un lieu qu’elle ne connaît que trop.


Commentaires :
- Première apparition des Elementals dans l’univers Marvel. Ces personnages créés par le duo Isabella/Mayerik n’ont pas inspiré beaucoup de scénaristes par la suite. On ne retrouvera leur présence seulement que dans Miss Marvel v1 #11 et les deux numéros suivants, avec Claremont et Sal Buscema aux commandes. Leur dernière apparition remonterait donc en 1978…



- Remarquez donc les curieux patronymes donnés par Isabella aux premiers vainqueurs des Elementals. Dann et Garret. Pas de consonance Egyptienne c’est le moins que l’on puisse dire. Il s’agirait en réalité d’une référence apportée par Isabella en rapport avec le célèbre personnage crée par la Charlton Comics : The Blue Beetle.

Mon avis : Tony Isabella prend le relais de Steve Gerber sur cette production. Gerber sur 2 épisodes s’est chargé de la mise en place des personnages, maintenant place à l’action. Isabella ne s’en sort pas si mal que cela dans ce registre où horreur et mysticisme sont présents à chaque page. Les dessins de Mayerik ne déçoivent pas et sont en parfaite symbiose avec le récit.

2/ The Little Gypsy Tea Room (3 pages)
(Stan Lee/ Steve Ditko/ Steve Ditko)

VF : Dracula #15 (Artima - Comics Pocket) – La boule de cristal



Dans la ville quasi endormie, Bruno, un dangereux cambrioleur, vient tout juste de commettre son dernier méfait. Traqué par la police, il trouve refuge dans un salon de thé tenu par une bohémienne. Sous la menace d’une arme, la vieille gitane se verra contrainte de dissimuler le criminel. Quelques secondes plus tard la police fait irruption et les agents ont beau fouiller partout, aucune trace de Bruno ( ??? ).

Mais où a-t-il pu bien passer ? Pour le savoir n’hésitez pas à interroger votre boule de cristal. Ou bien, si vous n’êtes pas encore doté d’un tel ustensile, un petit click sur le spoiler juste en dessous et vous aurez la réponse.



Mon avis : Amusante certes, mais il faut le reconnaître, un peu convenue. Non ? De multiples histoires similaires ou quasi identiques peuplent les comics du Golden Age.

Dernière modification par Brother Ray ; 21/09/2007 à 10h14.
  #9  
Vieux 15/11/2007, 10h34
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VO : Supernatural Thrillers #9 (10/1974)
Titre : Pyramid of the Watery Doom!
Editeur : Marvel Comics



Cover : (Gil Kane/ Al Milgrom)

1/ Pyramid of Peril ! (15 pages)
(Tony Isabella/ Val Mayerik/ Dan Adkins)

VF : Frankenstein #10 (04/1978) – La Momie Vivante - Le scarabée sacré 2/2
Editeur : Arédit/ Artima
Collection : Comics Pocket

Pour se remettre les idées en place l’épisode précédent est contenu dans : Supernatural Thrillers #8



Le bref passage de la Living Mummy dans la sombre dimension des Elementals n’a pas entamé la belle combativité de la créature en pleine incertitude. Le scarabée est désormais tout proche et le contrôle qu’exerçait Zéphyr, la maîtresse des vents, à tendance à s’estomper. Au grand désespoir de Hellfire, le leader des fameux Elementals, la quête du joyau est maintenant sensiblement aléatoire.



A l’intérieur de la pyramide N’Kantu se retrouve plongé à nouveau dans un passé bien douloureux. Qu’importe, la recherche du scarabée est encore une de ses priorités. Mais tout d’abord les hommes entourant le mystérieux chercheur ayant investi le sinistre mausolée font honneur à leur invité. Une belle baston en perspective…



Inutile de faire durer le suspense plus longtemps, l’Egyptologue qui a pris possession de la pyramide n’est autre que le redoutable professeur Abdol, plus connu pour ses exploits criminels en tant que Living Pharaoh. Mutant dès sa naissance, il tire son pouvoir du rayonnement cosmique et est capable de se transformer en colosse redoutable : le Living Monolith. Convaincu d’être le digne héritier des puissants pharaons de l’Egypte antique sa mégalomanie est sans limite et son but avoué : dominer le monde…



Seulement à l’heure actuelle, son potentiel est bien amoindri et son pouvoir plus que chancelant. Suite à son combat contre les X-Men (voir plus bas), ses capacités ne sont plus à la hauteur de ses ambitions. Malgré une opposition pleine de bravoure Abdol et ses sbires ne pourront pas faire illusion bien longtemps. Face à un adversaire plus mort que vivant les artifices du dernier Pharaon ne feront guère le poids.



Abdol vaincu et dépité, le scarabée ne devrait pas échapper à la momie. Mais hélas rien n’est décidément simple, un astucieux inconnu dissimulé dans le temple a profité du combat final pour s’approprier le merveilleux joyau.

Commentaires :
- Ahmet Abdol, le Living Pharaoh, ce mutant qui a fait ses débuts dans Uncanny X-Men, connaîtra dans cet épisode un échec supplémentaire. Sa première apparition dans l’univers Marvel remonte à Mars 1969 dans Uncanny X-Men #54. Laissé pour mort après sa mutation en Living Monolith dansUncanny X-Men #56, il s’agit donc de l’épisode de la résurrection pour ce personnage. On retrouvera le professeur Abdol, quelques années plus tard, au détour d’une remarquable apparition dans Marvel Team-Up #69 avec Claremont et Byrne aux commandes.

- Les origines de ce personnage ont été approfondies par David Michelinie dans la Marvel Graphic Novel #17 « Revenge of the Living Monolith ». Vous pouvez retrouver un intéressant résumé de cette œuvre dans le post du sublime Niglo : La Vengeance du Monolithe Vivant.

- Ne pas confondre ce vilain avec Rama Tut un autre Pharaon célèbre. Ce dernier est, quant à lui, étroitement associé au personnage de Kang le conquérant.

Mon avis : Un épisode classique dans sa conception qui s’éloigne résolument du ton général de la série. Isabella conduit son récit avec maestria vers un dénouement un peu prévisible il est vrai. C’est quand même du travail honnête, il faut bien le reconnaître. On se réjouira aussi de l’apport graphique de Dan Adkins qui fera plus qu’embellir les dessins de Mayerik. Il donnera une profondeur et une dimension supplémentaire à ces scènes sans dénaturer l’ambiance glauque qui caractérise l’épisode. A découvrir en VO si possible, car le format de la VF ne permet pas à mon goût d’apprécier à sa juste valeur la qualité de cet opus.

2/ The Secret of the Universe! (3 pages)
(Stan Lee/ Steve Ditko/ Steve Ditko)

Histoire à suspense déjà chroniquée puisqu’il s’agit d’une réédition de Amazing Adult Fantasy #11.

Que peut-il bien y avoir au delà de l’univers ??? Voici en tous cas une question qui suscite bien des controverses. Afin d’élucider ce mystère les scientifiques ont élaboré un projet susceptible d’apporter de précieuses indications.


Un homme, va être propulsé dans l’espace à bord d’un vaisseau, nettement plus rapide que la lumière, qui rebroussera chemin lorsqu’il aura atteint la limite de l’univers. Le pilote, si il survit à une telle expédition, reportera alors ce qu’il a constaté sur place. Un volontaire atteint d’une maladie incurable décide de se « sacrifier ».
Trois mois après son décollage le vaisseau, dans l’excitation générale, est de retour sur Terre. On se précipite vers l’engin et l’on prie pour que le pilote héroïque ait survécu. Inutile d’entretenir le suspense plus longtemps. Il a survécu et va beaucoup mieux, par contre concernant les informations tant désirées, il y a un petit problème.



  #10  
Vieux 21/01/2008, 09h15
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Brother Ray change la caisse du Fauve
VO : Supernatural Thrillers #10 (12/1974)
Titre : A choice of Dooms !

Editeur : Marvel Comics



Cover : (Gil Kane/ Al Milgrom)

1/ A choice of Lions ! (15 pages)
(Tony Isabella – Len Wein – Val Mayerik/ Val Mayerik/ Dan Adkins)

VF : Frankenstein #11 (11/1978) – La Momie Vivante – Un choix de lions
Editeur : Arédit/ Artima
Collection : Comics Pocket

Pour se remettre dans le bain l’épisode précédent est contenu dans : Supernatural Thrillers #9

Au cours de sa bataille avec le Living Pharaoh, la momie, prête à mettre la main sur le scarabée sacré, se retrouve littéralement prise de vitesse par l’intervention d’un troisième larron, désormais propriétaire du précieux joyau. Voyant son seul espoir de redevenir un jour humain s’éloigner à grand pas, comme promis par les Elementals dans l’épisode #8, la momie n’a désormais aucun autre choix que de se mettre en chasse. En effet il lui faut retrouver au plus vite l’astucieux voleur avant que le scarabée ne se perde à jamais dans la nature.



Ne faisons pas régner le suspense plus longtemps, la pierre sacrée est aux mains d’un redoutable aventurier justement surnommé The Asp (l’aspic). Ce dernier, connaissant la valeur de sa trouvaille, compte bien profiter de l’occase pour se constituer un joli pactole. Il sait très bien que bien peu de connaisseurs seraient capables de se priver d’un tel trésor.



La momie, sur les traces du pilleur de tombes, se remémore avec rancœur le jour où il était encore le redoutable guerrier, craint et glorifié : N’Kantu, fils de T’Chômbi, meneur des Swarilis.



Plus précisément le jour qui fera de lui le leader de sa tribu, armé d’un simple poignard et opposé au lion, roi de la savane.



La rêverie est rapidement interrompue par le cliquetis des armes. Une jeune fille fuit dans le désert et essaie d’échapper à un char puissamment armé lancé à ses trousses.



Pleine de ressentiment, la momie prendra fait et cause pour cette combattante Israélienne et aidera celle-ci à accomplir son combat suprême, comme lui-même l’a fait en abattant le lion, quelques millénaires auparavant. Le char Egyptien en fera d’ailleurs les frais.



Pendant la survenue de ces événements, les Elementals, dans leur monde perdu aux confins du temps, commencent à s’impatienter. Peu convaincus sur l’infaillibilité du stratagème et par la perte de contrôle de leur émissaire mort vivant, décident d’envoyer sur Terre la belle Zephyr. Celle-ci sera garante du bon déroulement de la mission ainsi que de la récupération du Scarabée sacré.

Mon avis : Un peu léger, et légèrement inconsistant, c’est le moins que l’on puisse dire. Même si l’intrigue s’enrichit et que les personnages se confortent dans la trame scénaristique, on a affaire à un nouvel épisode de transition. Pas désagréable certes, mais un peu mou du collier. On notera quelques belles planches de Mayerik et son souci constant de donner un « brin de vie » supplémentaire à ce personnage fort statique au demeurant.

2/ Flying Saucer (3 pages)
( ?/ ?/ ?)



Durant la projection d’un film de science fiction, relatant une invasion extraterrestre, un homme littéralement absorbé par l’intrigue se manifeste bruyamment et exprime son indicible terreur face aux images. Les spectateurs surpris par une telle réaction demandent poliment à l’excité de reprendre son sang froid et de ne plus perturber la séance. Celui-ci affirme avoir été témoin tout récemment d’un phénomène pour le moins bizarre. Pour plus de sécurité, le directeur du cinéma expulse tout de même l’agitateur.



Malgré ses convictions personnelles sur le sujet, l’homme ne peut que regretter son comportement. Il reste quand même fermement convaincu de l’éventuelle véracité de la survenue d’une telle situation. La petite surprise finale est bien entendu contenue dans le dernier panel juste en dessous.



Mon avis : Une reprise issue de Adventures into Weird Worlds #10 datant de mars 1953. Une histoire amusante, sans plus, mais qui bénéficie de graphismes habilement exécutés, donnant un cachet supplémentaire à ce court récit.
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