Précédent   Buzz Comics, le forum comics du monde d'après. > Archives Buzz

 
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #1  
Vieux 06/03/2014, 21h16
Avatar de Oloreen
Oloreen Oloreen est déconnecté
Super Héros qui fait du ciné
 
Date d'inscription: septembre 2005
Messages: 232
Oloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardin
Si si, il y a un tpb, c'est ce que j'ai chez moi.
Et effectivement, c'est absolument génial. Ca fait partie des trucs, avec Shade, qu'Urban devrait sortir. C'est particulier, un peu daté et maniéré dans le style, mais c'est du très grand Vertigo.
Du très grand comics en fait
  #2  
Vieux 06/03/2014, 21h35
Avatar de mellencamp
mellencamp mellencamp est déconnecté
Personal Jesus
 
Date d'inscription: septembre 2003
Localisation: Marseille
Messages: 3 107
mellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantasticmellencamp est intelligent comme Mister Fantastic
Je parlais de TPB dispo à la vente en fait.
  #3  
Vieux 06/03/2014, 21h49
Avatar de Oloreen
Oloreen Oloreen est déconnecté
Super Héros qui fait du ciné
 
Date d'inscription: septembre 2005
Messages: 232
Oloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardinOloreen joue à l'Homme-Taupe dans son jardin
Ah, ok, Je ne savais pas qu'il n'était plus dispo.
Donc, un appel encore plus fort à Urban: un "Vertigo presents:" avec tous les inédits de Miligan en vf
  #4  
Vieux 30/04/2014, 18h52
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 14 037
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Une nouvelle salve de critiques avec du old school Marvel, du très bon DC NEW 52 et une des meilleurs séries IMAGE

[CENTER][SIZE="5"][B] ALPHA FLIGHT CLASSIC JOHN BYRNE TP2 (MARVEL)
[/B][/SIZE]

[IMG]http://ecx.images-amazon.com/images/I/51u2%2BSegDlL._.jpg[/IMG]
[I][B] John BYRNE /John BYRNE / Bob WIACEK et Keith WILLIAMS à l’encrage[/B]
ALPHA FLIGHT #9 à #19 + X-Men (1963) #109[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
la suite des aventures de Alpha Flight de John Byrne qui va perdre tragiquement un membre de son équipe tandis qu’un autre va arriver.

[U]Ce que J’en pense :[/U]
[B]John BYRNE[/B] crée ou récrée le concept de non équipe car à travers ces 10 épisodes l’équipe n’est réunie que sur le seul épisode #12 (mais quel épisode par contre).
On commence par une story line sur Sasquach qui va affronter seul le Super Skrull. Ces deux épisodes se rapprochent de que Marvel pouvait produire en terme de super héros la présence de l’extraterrestre n’étant pas innocente à ce sentiment. Le scénariste maitrise également la continuité Marvel en encrant son récit dans des événements passés. Enfin il explore l’histoire du [B]Super Skrull[/B] mais aussi son métabolisme. Ces deux épisodes sont assez court car il y a la présence de 2 back up sur les origines de Vega et Aurora du coup comme John Byrne a tendance a abuser des pavés de texte et des redite sur ce qui c’est passé précédemment on ne s’ennuie pas mais on ressort également un peu frustré de ne pas en avoir lu plus. Mais pour avoir lu ces épisodes dans des vieux Strange ils me font toujours autant d’effet.
On enchaine sur 2 épisodes (#11 et #12 qui est double) avec ce qui constitue, à mon avis, le summum de ce pavé c’est à dire la confrontation entre Guardian et son équipe, Alpha Flight, et [B]Jerry Jaxon et les renégats d’Omega Flight[/B]. Tout semble parfait avec l’introduction de nouveau personnage, la réunification de l’équipe non sans certaines tensions (Sasquach et Vega, Vega et Aurora), la présence rapide mais à souligner de Marrina et Namor, un véritable combat de super slip, le développement d’un passé et d’un futur à Alpha Flight via Heather et Mac et enfin une issu dramatique qui sera le pivot de bon nombre d’histoire à venir. [B]Oui ce douzième épisode reste la pierre angulaire qui va façonner la série pendant un certains nombre d’année[/B]. Il va amener Heather sur le devant de la scène mais va aussi provoquer une nouvelle réunification de l’équipe vers le numéro #25, composition qui va perdurer par la suite. Enfin des membres d’Omega Flight vont prendre de l’importance (Box, Diamond Lil). La fin de l’épisode #12 est gravée dans les mémoires de ceux qui l’ont lu.
J’ai moins aimé la suite. Le treizième épisode part bien avec de superbes planches de Byrne sans texte (et l’apparition de Logan) pour ce perdre ensuite dans une narration trop verbeuse. De même la saga en 3 parties (#14 à #16) sur Marrina et le [B]Master of the World[/B] est à la fois trop longue et guère passionnante surtout que je n’adhère pas à l’acharnement de John Byrne sur le personnage de Marina. Mais elle a quand même plusieurs mérites : écarter pour un temps Marrina dont le scénariste ne sait pas quoi faire, développer le personnage de Aurora ainsi que celui de Heather (l’amour de Puck pour cette dernière commence également ici) et [B]Harphang[/B] et lance plusieurs sub plot avec la fille de Shaman et [B]Madison Jeffries[/B]. Et surtout l’épisode #15 voit l’arrivé de [B]Bob Wiacek[/B] comme encreur pour soulager le maitre. Et l’encrage de Wiacek va très bien sur les dessins de Byrne. Mais toujours pas d’équipe à l’horizon.
John Byrne triche un peu sur l’épisode #17 puisque il incorpore des pages de [B]X-Men #109[/B] afin de relier l’histoire de Heather, Mac et Logan à la continuité Marvel. On en apprend un peu plus sur le passé de nos 3 canadiens.
Par contre j’ai trouvé que les deux derniers épisodes sont très bons. Déjà ils sont dans la thématique que semble choisir Byrne depuis le départ : des menaces différentes que celles que l’on avait l’habitude de lire (des supers vilains slipés) donnant la part belle au surnaturelle et au folklore canadien via les [B]grands monstres[/B] (première menace dans AF#1). L’équipe est en plus étoffée avec Shaman, Puck, Harphang, Heather et surtout la petite nouvelle, [B]Talisman[/B] la fille de Shaman. C’est moins verbeux et l’histoire est rythmée et bien écrite avec une excursion crédible dans le passé.

[U]Niveau de langue :[/U]
C’est parfois trop verbeux ce qui a tendance à nous sortir de la lecture car il faut se concentrer parfois un peu trop au détriment de la fluidité de la narration. Sinon pas de problème de vocabulaire.

[U]Bilan :[/U]
L’effet nostalgie a fonctionné pleinement mais j’ai quand même été moins émerveillé qu’autrefois. Et pourtant il me semble que ces épisodes sont des incontournables si on aime John BYRNE ou si on a simplement envie de lire de bonnes histoires de l’univers Marvel.

[U]Ma note :[/U] 3/5


[CENTER][SIZE="5"][B] THOR WAR OF THE PANTHEONS MARVEL EPIC COLLECTION VOL 16 (MARVEL)[/B][/SIZE]

[IMG]http://ecx.images-amazon.com/images/I/614tkSzgmUL._.jpg[/IMG]
[I][B]Tom DE FALCO, Jim SHOOTER, Roger STERN / Ron FRENZ, Erik LARSEN, Bob HALL/ Breet BREEDING, Don Heck, Romeo TANGHAL, Joe SINNOT…[/B]
Thor #383 à #400[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
Thor s’en va en guerre contre les célestes, les dieux celtiques et va livrer le combat de sa vie (jusqu’au prochain) contre Seth, le dieu Serpent. Entre temps il aura mangé de la Mangouste et fait des châteaux de sables.

[U]Ce que J’en pense :[/U]
Voilà une bonne période du dieu nordique. [B]Tom DE FALCO[/B] qui a pris les rennes de Thor au #383 juste après le run mythique de Walter Simonson (qui se termina avec le #382) et les a lâché au #359 (soit près de 75 épisodes) et comme pour la First Family l’ambition de De Falco n’est autre que de produire de bonnes histoires dans la lignée et le respect de leurs créateurs, [B]Stan Lee et Jack Kirby[/B]. Si le numéro #400 leur ait dédié ce n’est pas pour rien tant on ressent l’âme des deux mythiques créateurs dans ces épisodes. Et c’est presque un sans faute.

Le tandem [B]De Falco/Ron FRENZ[/B] est à la manœuvre sur 16 épisodes sur 18 laissant Jim Shooter et Erik Larsen sur le #385 et Roger Stern/Bob Hall sur la majorité du #394. C’est donc des artistes qui travaillent dans la continuité et qui savaient aligner les épisodes comme Thor descend les chopines dans les banquets avec les Threes Warriors.

Ce recueil regroupe l’ensemble des épisodes qui amène et traite du combat épique entre Seth et Asgard mais on peut le découper en 4 parties :

[B]I)[/B]
[B]Thor #383[/B] an untold tale à Secret Wars où on découvre ce qui c’est passé pendant l’évasion de Thor et de l’Enchanteresse durant Secret Wars. En parrallèle on a le droit à une fable cruelle en Asgard avec un prétendant à Lorelei, la sœur de l’enchanteresse. C’est une très bon Tie In à Secret Wars et ce numéro permet d’approfondir les personnages féminins de L’enchanteresse et Lorelei en montrant bien leur différence et leur vision de l’amour. Il s’agit du premier épisode scénarisé par Tom De Falco et il affiche immédiatement une belle maitrise du personnage et de son univers

[B]Thor #384[/B] prépare une future story line en nous présentant Dargo le Thor du Futur en 2537. Ce récit est assez classique mais entrainant, avec un culte dévolu au dieu tonnerre, Mjolnir faisant office d’Excalibur des temps à venir. Loki est le vilain de l’histoire comme pour nous signifier qu’il est vraiment la némesis de Thor et que le mal, le mensonge et la perfidie sont éternels.

[B]Thor #385[/B] peut être vu hors continuité ou comme un stand alone car c’est Jim Shooter et Erik Larsen (encrage de Vince Colletta) qui respectivement écrive et dessine cet épisode qui voit Thor affronter le Behemot de Jade, Hulk. Personne n’est inspiré dans cette histoire et Erik Larsen qui débutait est méconnaissable. On pressent les prémisses de son style puissant mais c’est parfois assez grossier. Jim Shooter écrit un scénario banal où rien ne se détache réellement. Ce sont les pages les plus faibles du recueil.

[B]II)[/B]
[B]Thor #386 à Thor #389.[/B] Tom De Falco expédie Thor dans un combat à la vie à la mort contre les célestes. C’est l’occasion pour le scénariste de renouer avec la tradition des épopées cosmiques pour le dieu Tonnerre spécialement les célestes qui sont comme des bornes dans l’histoire de la série. En sub plot le scénariste développe la menace de Seth que l’on commence à voir apparaître. Ces épisodes sont également dans la continuité de la fin du run de Walter Simonson avec la présence de l’armure dorée de Thor qui lui permettait de mieux protéger son squelette devenu fragile. Le run de De Falco commence véritablement ici même si les deux épisodes précédents étaient de bonnes factures. On y voit au début de cette saga la première apparition de Leir et des dieux celtiques. La suite avec les Celestes qui sont venu sur la planète Pangoria pour la juger est assez classique mais permet de donner dans la démesure avec un Thor qui se précipite au combat face à ses géants. La fin est un peu attendue mais elle permet à Ron Frenz de bien se faire la main sur le dieu Tonnerre.

[B] III) [/B]
[B]Thor #390 à Thor #395[/B] La bataille contre Seth a commencé mais ces épisodes ont la particularité de se dérouler sur Terre pour Thor et sur Asgard en parallèle. Et là c’est un festival. On va pouvoir croiser les Avengers de Stern, l’hydrobase, Spiderman, Daredevil, La Mangouste, [B]Quick-Sand[/B] (la femme sable dont c’est la première apparition), les Warriors Three… Il y a du monde et cela va à toute vitesse. L’avatar humain de Thor (Sigurd Jarlson) est à nouveau sur le devant de la scène mais De Falco en profite également pour introduire [B]Eric Masterson[/B], preuve en est que le scénariste avait de la suite dans les idées. Thor va devoir se battre contre les troupes de Seth au côté des Avengers puis empêcher un immeuble de s’effondrer et éviter un accident nucléaire. Tom De Falco maitrise parfaitement l’univers Marvel et c’est un plaisir de ressentir que l’on est réellement dans un univers partagé.
L’épisode #393 est un petit bijou scénaristique car en 22 pages il permet de suivre 3 affrontements en autant de lieux (Thor vs Quick-Sand, Hogun vs Daredevil, Seth vs Asgard) et sans que cela ne nuise au rythme et au dynamisme du récit. Hogun est mis en avant parmi les Warriors Three et c’est tant mieux et bien fait (avec une malédiction qui correspond bien à son côté sombre). Tom De Falco en profite pour continuer à créer de nouveaux personnages (après Leir et Quick-Sand) avec la [B]Earth Force[/B] (Wind Warrior, Skyhawk, Earth Lord). C’est dommage que toutes ces créations n’aient pas été plus utilisées plus tard car même si ces personnages ne semblent pas très originaux ils sont simple à manier et ont des personnalités et des motivations intéressantes.
On y est désormais, Thor a rassemblé les pièces du puzzle et va pouvoir aller affronter Seth et ses troupes.
Une aparté à signaler avec 19 pages sur 22 par le tandem Roger Stern/Bob Hall dans l’épisode #394 qui n’apporte pas grand chose mis à part savoir ce qu’est devenue [B]Jane Foster[/B].

[B]IV)[/B]
[B]Thor #396 à Thor #400.[/B] On est ici au cœur de l’affrontement avec l’action qui c’est déplacée de la Terre à la dimension noire de Seth pour Thor tandis que Asgard est sur le point de tomber.
C’est de l’action sans discontinuité que nous avons ici. Les dieux Egyptiens sont très intrigants et sont une menace crédible à Asgard et Thor. [B]Loki et Odin[/B] vont réapparaitre pour le grand final et là encore Tom DeFalco ne tombe pas dans la caricature avec ces personnages (de même pour Balder, Karnilla, Sif…) en respectant leur passé et la continuité. L’épisode anniversaire #400 est l’occasion pour Ron Frenz de nous gratifier de superbes splash pages avec deux combats homériques entre Thor et [B]Surtur[/B] d’un côté et entre le dieux Serpent Seth et Odin de l’autre. Les moments de bravoure s’enchainent (Amora et sa sœur, les doutes de Balder, Les Warriors Three). C’est grandiose, on en prend plein les yeux dans des situations assez inhabituelles liées à la très bonne caractérisation de Seth et de ce qui représente en opposition aux valeurs de Thor. Et puis l’impressionnant casting est très bien géré par Tom DeFalco.

Côté dessin c’est Ron FRENZ que l’on retrouve après une excellente prestation sur Amazing Spider-Man. Son trait se marie très bien avec le personnage de Thor et tranche avec la représentation de Walter Simonson. On est plus proche de l’imaginaire de Jack KIRBY, les scènes avec les célestes ou bien le combat final contre Surtur étant autant de marqueur pour ceux qui auraient encore un doute. Il est accompagné à l’encrage par [B]Brett BREEDING [B] qui est assez fin pour le trait de Frenz. L’épisode #398 est encré par Don Heck (pas forcement le plus adapté), le #399 par Romeo Tanghal (encrage un peu gras pour le trait de Frenz parfois) et le #400 par Joe Sinnot (là on est plein Kirby). Les personnages de Ron Frenz sont tous très reconnaissables et ont une certaines dynamiques dans les batailles. Enfin l’artiste nous gratifie de splash pages superbes, la double page du #399 avec le ciel sombre nuageux représentant l’affrontement sur Asgard étant un modèle du genre.

[U]Niveau de Langue :[/U]
Très accessible. Il y a quelque tournures que je qualifierais d’asgardienne mais rien n’insurmontable. Tom De Falco n’assomme pas les lecteurs avec des pavés de texte et des dialogues interminables.

[U]Les plus :[/U]
C’est le premier volume EPIC que je prends et je n’ai pas été déçu. 472 pages en couleurs pour une trentaine d’euros (en fouillant cela peut se trouver pour moins cher). L’impression est bonne. Les couvertures des 18 épisodes sont toutes présentes et séparent chaque épisode.
L’épisode #400 est complet avec les back up (dont une pépite [I]Loki in Evil Aborning par Randall Frenz et Charles Vess[/I]) et les pin up.
Enfin ce volume comporte également des extraits de Marvel Age Annual #3 (une planche de The Fred Hembeck show et un Thor « Preview Clip par Craig Anderson, Ron Frenz et Breet Breeding), des extraits de Marvel Age Annual #4 (Thor Advertissement et une interview de Ron Frenz qui revient par exemple sur The Kid Who collected Spider-Man) et des pin up par Colleen Doran et Bill Reinhold extrait de Marvel Fanfare #38 et #41. La cover par Ron Frenz du TPB Thor : Alone Against The Celestial (1992) est également présente.

[U]Bilan :[/U]
Une excellente période pour Thor qui renoue avec les épopées grandioses, cosmiques et cataclysmiques. Le duo De Falco / Frenz est parfait et on sent une parfaite entente entre les deux. Ce sont d’excellentes histoires qui n’ont pas vieilli et où il se passe énormément de choses. Le folkore Asgardien est bel et bien présent et dans la lignée des excellents auteurs qui sont déjà passés sur le titre. Un pur moment de plaisir.

[U]Ma note :[/U] 4/5

[CENTER][SIZE="5"][B]O.M.A.C. Vol. 1: OMACTIVATE ! (DC)[/B][/SIZE]

[IMG] http://ecx.images-amazon.com/images/I/61yFYJW23jL._SL500_.jpg[/IMG]
[I][B]Dan DIDIO / Keith GIFFEN / Scott KOBLISH[/B]
O.M.A.C #1 à #8[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
Kevin Kho n’est plus un humain ordinaire. Desormais il est à la solde de Brother EYE et peut se transformer en un O.M.A.C (One Machine Army Corp) et va devenir un pion dans dans la partie ou s’affronte Chechmate et Brother EYE.

[U]Ce que j’en pense :[/U]
Sur les bons conseils des buzzukis je me suis acheté le O.M.A.C. de Keith Giffen & Dan DiDio.
Autant le dire de suite j’ai beaucoup aimé cette série au 8 épisodes uniques. C’est un hommage assumé à la précédente de Jack KIRBY, le tout mis très intelligemment à la sauce New 52. Peu de trahison et un récit qui passe comme une lettre à la poste. [B]Dan DIDIO[/B] se lâche et semble en roue libre. C’est surement à cause de cette impression que l’on ressent autant de plaisir à la lecture de cet O.M.A.C.
Les épisodes s’enchainent avec peu de consistance (quoi que) et chaque épisode devient un prétexte à un affrontement Kirbyesque pour O.M.A.C. Le ton de la narration est dans le style road movie. En toile de fond on pourra suivre la vie de Kevin Kho mais également l’étrange affrontement entre Brother Eye et l’organisation Chechmate (avec l’apparition de Maxwell Lord que l’on avait laissé pour mort avant le New 52, Wonder Woman étant passé par là). Le thème de la différence (cher à Kirby avec Hulk ou bien la chose) est bien sur répété ici avec Kevin Kho qui n’est plus vraiment un homme. De même pour l’espionnage via Brother Eye et l’organisation Checkmate qui sont au final effleurés. C’est la limite de cette série qui manque quand même un peu de profondeur.
En terme de référence n’en jetez plus : Cadmus, le Four World, Kamandi …

Le presque plagiat assumé continue sur la construction graphique de la série avec un [B]Keith GIFFEN[/B] (très bien encré par [B]Scott KOBLISH[/B]) qui fait littéralement du Kirby (visage, morphologie des personnages, aspect graphique, effet spéciaux propre au King….). J’adore. On se croirait revenu 30 à 40 ans en arrière. Bien sur ce n’est pas du Kirby et parfois certains choix ne sont pas les plus adaptés mais on sent que Giffen assume dans cet exercice de style. Même les titres de chaque épisode rendent hommage à la série originelle puisque le mot O.M.A.C. est à chaque fois décliné.

Au final il reste quoi ? Une série qui donne du plaisir, qui part dans un délire assumé et qui joue très bien sur la reconstruction de l’univers DC avec le New 52 (à ce sujet il y a la présence de Frankenstein, agent of S.H.A.D.E). Le scénario n’est pas du tout alambiqué et le lecteur est vite dedans tournant les pages avec la même frénésie habitant O.M.A.C. On pourra regretter le manque d’ambition de la série et son arrêt prématuré. Je ne vois que cela comme points négatifs. Néanmoins ces 8 épisodes peuvent être lu comme dans un seul bloc et l’histoire est assez auto contenue pour être lu sans regret (à la rigueur il faut se dire que Kirby chez DC a terminé peu de série, un hommage de plus)

[U]Les plus :[/U]
- O.M.A.C gallery par Keith Giffen (initial design, character design, planches rejetées, variant cover)

[U]Niveau de langue :[/U]
Aucune difficulté. Pas de vocabulaire bloquant. L’intérêt est ailleurs. Cela se lit très bien.

[U]Bilan :[/U]
O.M.A.C. est parfait comme lecture distrayante, pas pompeuse du tout avec beaucoup de fun et d'action. La parenté avec l'œuvre de Kirby est très bien assumée et me prouve que le DC version NEW 52 est capable de faire de très bonne chose en piochant intelligemment dans son patrimoine. Je me suis éclaté et quand je vois la qualité de certaines séries sur le New 52 je ne dis que c’est dommage que celle là se soit arrêtée au bout de 8 épisodes (comme celle de Kirby d’ailleurs). C’est old school et c’est très bon.

[U]Ma note :[/U] 4/5


[CENTER][SIZE="5"][B] PETER PANZERFAUST TP3 : CRY OF THE WOLF (IMAGE)[/B][/SIZE]

[IMG]https://freshcomics.s3.amazonaws.com/cache/fc/66/fc667fd6d836d01fa9327f5e147a908f.jpg [/IMG]
[I][B]Kurtis J.WIEBE / Tyler JENKINS [/B]
Peter Panzerfaust #11 à #15[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
La survie d’un groupe de résistant dans le maquis français traqué par les Allemands. Félix va devoir faire des choix et se rendre compte que personne n’est innocent dans ce conflit.

[U]Ce que j’en pense : [/U]
Ce troisième tome de PETER PANZERFAUST : CRY OF THE WOLF m’a décu alors que je considère que les deux premiers TP rassemblant les dix premiers numéros sont font partis de mes meilleurs lectures l’an dernier. L'effet surprise joue forcement moins que dans les deux précédents arcs. L'histoire de [B]Kurtis J.WIEBE[/B]rentre plus dans le contexte historique lié à la seconde guerre mondiale et présente un climax plus fort, plus prenant. Le narrateur change encore une fois (Félix ici) et le ton du récit fait place à la déception et la trahison. En effet dans le présent John Parsons va vite se rendre compte que Felix a des choses à cacher (avec un gimmick sur une boite et les reliques qu’elle semble refermer) et que pour lui la guerre a pris une autre tournure. Les résistants vont se séparer et il va être question de trahison car les nazis auront bien préparé leur coup pour les débusquer. Un scénario qui peut sembler classique et que l’on a l’impression d’avoir déjà lu ou vu au cinéma. C’est nettement plus sombre. On est désormais plus sur un récit de guerre que sur une adaptation de l'œuvre de JM Barry. On le sentiment que l'histoire tourne un peu en rond, l’auteur cherchant à travers cet arc un nouveau souffle pour sa série. Les références sont moindres et c’est dommage car c’est ce qui donnait une réelle plus value à la série. Cela se ressent surtout sur les trois premiers épisodes (#11 à #13) mais les deux derniers (#14 et #15) sont surprenants et au final font pour beaucoup pour la bonne impression générale que l’on a quand on termine la lecture.

Les dessins de [B]Tyler JENKINS[/B] (avec [B]Heather BRECKEL[/B] à la couleur) sont toujours agréables à regarder. Il y a toujours autant de pastel et sépia qui donnent le ton de cette époque. Les paysages sont enneigés et ce qui nous vaut une très belle séance d’ouverture avec la traque d’un loup (début du #11). Mais comme pour la narration j’ai trouvé un chouia plus faibles (de même que la colorisation)

[U]Bilan :[/U]
La série est toujours aussi solide et réserve des moments prenants et poignants. Mais il va falloir se renouveler et surtout continuer à travailler dans le ton de Peter Pan sous peine de passer d’une excellente série à une bonne série de plus. Néanmoins j’ai passé un très bon moment en compagnie de Peter et ses amis.

[U]Ma note : [/U] 3/5
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 05/08/2014 à 16h53.
  #5  
Vieux 30/04/2014, 18h54
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: juillet 2005
Messages: 7 285
doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Les ALPHA FLIGHT de Byrne sont loin d'être les meilleurs.
La période MANTLO est en revanche à tomber (au bout de deux ou trois épisodes).
  #6  
Vieux 30/04/2014, 19h04
Avatar de cytrash
cytrash cytrash est déconnecté
Geek sénile faignant
-Généalogiste Sénile--Sentinelle du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2004
Localisation: Recherche Kory et Donna
Messages: 5 243
cytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mastcytrash est le sosie de Mast
honte à toi mon doopinet , tu as oublié la période Hudnall ;-)
__________________
Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules.
Et je viens de finir mon Cacolac !
Les recap' rigolotes
  #7  
Vieux 30/04/2014, 20h52
Avatar de persepolis
persepolis persepolis est déconnecté
super héros qui enquête
-Généalogiste Sénile-
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 1 036
persepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lanternpersepolis prend sa vessie pour une Green Lantern
c'est une super idée de mettre le niveau de la langue .:woot:
  #8  
Vieux 30/04/2014, 21h11
Avatar de Carmelo
Carmelo Carmelo est déconnecté
Jeune pousse
 
Date d'inscription: mai 2013
Messages: 127
Carmelo change la caisse du Fauve
Encore des critiques bien écrites. :clap: Je suis d'accord avec notre ami persepolis quant à la mention du niveau de langue, je trouve que c'est une très bonne idée !
  #9  
Vieux 30/04/2014, 21h15
Avatar de Al Pennyworth
Al Pennyworth Al Pennyworth est déconnecté
Bring back our Doop
 
Date d'inscription: juillet 2013
Localisation: Orléans
Messages: 770
Al Pennyworth change la caisse du Fauve
Ta critique de Peter Panzerfaust est très proche de mon ressenti sur ce volume. Les premiers épisodes, les moins reliés au récit de Barry sont un peu en dessous des précédents. J ai hate de voir développer les personnages féminins annoncés dans les prochains numéros.
  #10  
Vieux 01/05/2014, 09h45
Avatar de Jean-Moul
Jean-Moul Jean-Moul est déconnecté
Old & Creepy
 
Date d'inscription: juillet 2011
Localisation: Un peu à l'Ouest
Messages: 2 675
Jean-Moul change la caisse du Fauve
Faut vraiment que je m'y mette un de ces quatre, à Peter Panzerfaust.
__________________
Si ça continue faudra que ça cesse!
  #11  
Vieux 01/05/2014, 12h03
Avatar de Drix
Drix Drix est déconnecté
Super Héros hyper extra méga balaize
 
Date d'inscription: août 2007
Messages: 896
Drix change la caisse du Fauve
J'ai a peu pres le meme ressenti que toi sur le Alpha Flight Classics 2. Il est tres bon mais... J'en attendais plus...
Et il se degage toujours une sensation bizarre quand je le lis, je ne saurais l'expliquer... Un peu glauque, crade, de malaise... Je ne sais pas pourquoi!

Concernant le Thor, tu m 'a achevé tout simplement!! Je garde un souvenir enorme des VI (de la 5 a la 12 je crois) que je ne possede plus malheureusement!!

Ce run etait enome!!! Il me le faut!!! Si c'est pour 30 €, ok je le prends ce week end direct!!!
  #12  
Vieux 13/06/2014, 13h04
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
...
-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Messages: 14 037
Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Morning Glories TP6, Uncanny TP1, Manhattan Projects TP3, Sex Criminals TP1

[B]IMAGE et DYNAMITE sont à l'honneur.[/B][B]

Du DC , du VALIANT et de l'IDW la semaine prochaine.[/B]

[CENTER][SIZE="5"][B] MORNING GLORIES TP6 : DEMERITS (IMAGE)[/B][/SIZE]

[IMG] http://ecx.images-amazon.com/images/I/51IGxbYsvbL._.jpg[/IMG]
[I][B]Nick SEPNCER / Joe EISMA [/B]
Morning Glories #30 à #34[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
Suite de la seconde saison juste après son introduction tonitruante dans le tome précédent. C’est le moment pour les Glories et les Truants de faire le point sur la situation et sur ce qu’ils ont vécu.

[U]Ce que j’en pense : [/U]
Pour moi ce sont les moins bons numéros depuis le début. La série de [B]Nick SPENCER [/B]est brillante mais au bout de 30 numéros où on a été mené par le bout du nez avec des intrigues à rallonge et à tiroir on est en droit d’attendre quelques éléments de réponse. Et bien ici non seulement on en sait pas plus mais ce que rajoute Spencer ne m’a pas passionné outre mesure. Cela doit être le tome que j’ai lu le plus vite comme si les effets de surprise marchaient moins bien.
Spencer met en lumière le passé de Irina et ses rapports avec sa mère. Les rapports enfants-parents sont au centre de beaucoup trop de piste j’ai donc plus eu l’impression de lire une histoire classique. On en sait donc désormais beaucoup plus sur les raisons de la dureté du caractère de Irina ado ainsi que sur sa froideur et sa force (on dirait une mercenaire, vous allez savoir pourquoi désormais).
Puis vient le tour de Hunter qui lance une nouvelle intrigue avec de nouveaux personnages. C’est la suite des évènements qu’il a vécu dans le futur (tome 4) avec des liens dans le présent. C’est assez intéressant mais au final on a plus de questions que de réponses. Nick Spencer se permet au passage des références cinématographique, choses rares dans cette séries : 2001 a space odyssey, The usual suspects, Dark city, Total recall, Akira, Star Wars.
Vanessa est embarquée dans un jeu passé-présent comme dans retour vers le futur et le twist final est intelligent mais surprend moins désormais. Je me suis même demandé si il n’allait pas mettre encore un peu plus de pagaille dans cette toile aux ramifications multiples.
Jun et Guillaume sont les stars de l’épisode #33 qui nous permet d’approfondir le personnage de Guillaume mais surtout de mieux comprendre les évènements de l’épisode #25 et la mort apparente de Hisao. Là encore le twist est surprenant mais personnellement je n’ai pas adhéré car je trouve que Spencer se complique trop la vie et qu’à force on ne sait plus qui est qui .
Enfin dans le dernier épisode Spencer décide d’accèler son histoire en provoquant la rencontre des 2 bandes rivales avec le passé de (l’accident de voiture et le décès de sa mère) Jade en parallèle. La fin ouvre sur une suite ouverte (et oui encore mais du coup donne envie de lire la suite) et les dialogues entre les étudiants sont révélateurs des positions de chacun devant la situation.

C’est surement le tome qui est le plus accessible et le moins entrainant et frustrant à l’arrivée. Un comble non !! Je me suis habitué aux dessins de [B]Joe EISMA[/B] et sa prestation me convient désormais. Je trouve même qu’il a tendance à s’améliorer.

[U]Les plus : [/U]
- covers gallery
- interior art de Joe Eisma

[U]Bilan :[/U]
Peut être le tome le plus faible de la série car il ne relance pas assez l’histoire et les éléments nouveaux semblent un peu fades au bout de 30 numéros. Assurément à relire dans quelques temps pour y découvrir toute les subtilités.

[U]Ma note : [/U] 3/5


[CENTER][SIZE="5"][B] UNCANNY TP1 : SEASON OF HUNGRY GHOSTS (DYNAMITE) [/B][/SIZE]

[IMG]http://ecx.images-amazon.com/images/I/51QBQaANg4L.jpg[/IMG]
[I][B]Andy DIGGLE / Aaron CAMPBELL[/B]
Uncanny #1 à #6[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
Par une simple poignée de main Weaver peut voler temporairement les capacités et les souvenirs d’autrui. Il aurait pu avoir un brillant avenir mais il a plutôt décidé de devenir un arnaqueur professionnel flambant de casino en casino. Jusqu’au jour où il se retrouve embarqué dans un complot aux ramifications insoupçonnées.

[U]Ce que j’en pense :[/U]
Cela part comme un polar à la Brubaker (Criminal) et cela se termine en chasse aux mutants. Le scénariste installe une très bonne ambiance polar et on comprend vite que Weaver à la carrure d’un loser attachant (son bluff au casino) mais qu’il sait se servir de son don pour se sortir des situations les plus insensés : il apprend les arts martiaux en deux temps trois mouvement et les langues n’ont plus de secret pour lui.
On voyage également pas mal de Hong Kong à ….Manhattan jusqu’en pleine tropical.
Les premiers numéros sont orienté James Bond (#1 à #4) et cela va évoluer au fur et à mesure vers du Jason Bourne (#5 et #6) avec des enjeux technologiques et génétique. La transition se fait très bien qu’un peu brutal mais peut surprendre tant l’intrigue du dernier épisode est à 180° du premier. [B]Andy DIGGLE[/B] balaye tout les codes du genre et je dois dire que même si j’ai un a priori plus que positif sur cette série cela m’a empêché d’en apprécier pleinement la teneur. On a l’impression que le récit se cherche avec un dosage parfois déséquilibré entre les scènes d’action, d’introspection et de réflexion. Mais à chaque fois ces dernières sont d’un bon niveau narratif. Il y a une très bonne séquence de fuite dans le premier épisode avec l’apparition de Maggie (et oui il faut bien une femme) qui nous laisse dans un mystère de plus et la course poursuite en moto est réussi visuellement. Weaver semble dépasser par les éléments tout le long du récit et il perd de sa superbe au fur et à mesure (comme aime assez le faire Diggle). La fin et l’attaque du complexe est plus confus. J’ai trouvé que le scénariste était moins dans son élément comme s’il hésitait un tant soit peu avec la direction à donner. De plus l’introduction d’autres êtres avec des dons n’est pas sans difficulté dans la trame principale.
Mais finalement on peut se dire que Diggle bouscule les conventions et est loin de nous sortir un récit traditionnel. On peut imaginer Uncanny comme un croisement entre Criminals et Incognito. Le gros point noir est par contre la suite qui se fait attendre car on reste sur notre faim et dans l’expectative à la fin de la lecture du dernier numéro.

J’ai aimé la prestation de [B]Aaron Campbell[/B] dont les dessins sont parfaits pour ce type de récit. Les covers sont de Sean Phillips avec une analogie évidente de ses prestations pour Ed Brubaker et les dessins de Campbell ont parfois une certaine ressemblance (éloignée). Ses personnages semblent parfois légèrement figé mais il s’inscrit bien dans cette mouvance noir – réaliste (Phillips, Lark) et les scènes d’action sont toutes réussis quelques soit l’ambiance et l’atmosphère.

[U]Les plus :[/U]
- les covers de Sean Phillips et Dan Panosian
- le script du premier épisode

[U]Des images :[/U]
[CENTER][SPOILER="Uncanny #1 Aaron Campbell"][IMG]http://disastercouch.files.wordpress.com/2013/08/photo-18.jpg?w=500&h=266[/IMG]
[IMG]http://www.destroythecyb.org/wp-content/uploads/2013/08/Uncanny_frame_1.png[/IMG][/SPOILER][/CENTER]

[U]Niveau de langue :[/U]
Tout passe très bien. La narration et certains textes m’ont semblés parfois un peu confus mais cela ne nuit pas à la lecture.

[U]Bilan :[/U]
Le scénariste m'a bien manipulé sur ce coup là. C'est quand même un cran en dessous de ces Losers.

[U]Ma note :[/U] 3/5


[CENTER][SIZE="5"][B] THE MANHATTAN PROJECTS TP3 (IMAGE) [/B][/SIZE]

[IMG]http://ecx.images-amazon.com/images/I/31WE1d2jAFL._.jpg[/IMG]
[I][B]Jonathan HICKMAN / Nick PITARRA et Ryan BROWNE (#15)[/B]
The Manhattan Projets #11 à #15[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
Que faire si le département de recherche et développement créé pour produire la première bombe atomique était une façade pour une série d'autres, plus rares, les programmes?

[U]Ce que j’en pense :[/U]
Ce que fait [B]Hickman[/B] avec cette série est très intéressant. Il s’attache à nous décrire une histoire déviante de l’humanité avec comme point d’appuis des hommes de sciences déjantés. Dans ce troisième tome c’est la conquête spatiale et la chasse aux sorcières qui sont passé à la moulinette des savants fous. C’est toujours Oppenheimer qui semble être à la manœuvre et qui intrigue. De son cerveau déjanté ce n’est pas moins que 4 programmes d’envergures qui vont naitre :
Le découpage de ce troisième tome est bien conçu et la lecture s’en trouve aisée. Les deux premiers épisodes mettent en avant le professeur Harry Daghlian, dont on va apprendre les origines, et Enrico Fermi qui vont encore une fois nous surprendre et au final accélérer les ambitions d’Oppenheimer. Tout comme les programmes Mercury, Gemini ou Apollo avaient été monté, en pleine guerre froide en réaction à la peur de se faire battre par les Russes (et de les avoir au dessus de la tête), Hickman se sert de la peur de l’autre (ici les ET mais encore les communistes) pour donner l’élan aux programmes mégalos de Oppenheimer.
Les deux épisodes suivants qui appellent à une suite peuvent se lire comme une relecture des années 60 avec des focus sur ces fameux programmes (Ares, Gaia, Vulcan, Charon) mais également une chasse aux sorcières (coco inside) qui se met en place, Oppenheimer remplaçant McCarthy, le savant fou parvenant à convaincre un bien crédule président Kennedy que la pensée communiste gangrène les projets Manhattan. C’est jouissif de voir ainsi l’histoire revisitée avec ce côté pervers et subversifs des personnages. Ce n’est ni plus ni moins que l’avenir de l’humanité en quatre programmes complètement mégalos. Au passage le scénariste n’oublie pas de faire évoluer son improbable casting avec un Albert Einstein comme vous ne l’avez jamais vu.
Le dernier épisode dessiné par[B] Ryan Brown[/B], est la suite du #9 qui concluait le précédent tome, et nous permet de suivre la guerre des Oppenheimer entre les deux frères à l’intérieur du cerveau de Robert. C’est complètement fou et cela part dans tous les sens et c’est parfaitement assumé par les auteurs. On se croirait dans le schtroumf noir ou chez les tristus et rigolus avec le camp des rouges contre celui des bleus chacun essayant de passer une personnalité dévoré dans son camp.

Hickman est un scénariste que j’apprécie peu et pourtant son Manhattan Projects est une de mes séries préférées. Il n’y a pas de décompression ici. Cela va vite, les évènements s’enchainent et les rebondissements sont légions. De plus il fait évoluer dans le temps ses concepts que l’on imagine bien avec un fin programmée loin des sempiternelles à suivre. C’est également très imaginatif et souvent novateur. Enfin, alors que le pitch s’y prête, sa narration est moins cryptique que dans East of West ou Avengers et assume complètement son côté décalé, fou et pervers. Ces impressions sont renforcées par les dessins de [B]Nick PITARRA[/B] qui sont loin de la caricature avec un style entre Franck Quitely et Geof Darrow en plus exagéré lorgnant parfois vers le grotesque. Enfin la colorisation de [B]Jordie BELLAIRE[/B] avec des tons bleu et rouge omniprésents est parfaite pour décrire un monde en folie.

[U]Niveau de Langue :[/U]
Aucun problème à la lecture. En plus c’est surement un des travaux le moins cryptique de Hickman et le plus accessible. Au lieu d’attendre la VF pour certains vous pouvez passer à la VO.

[U]Bilan :[/U]
C’est la série de Hickman que je préfère. La lecture en TP fasse formidablement bien et on devient vite accro aux aventures déjantés et vicieuses de ces docteurs Folamour puissance 10.

[U]Ma note :[/U] 4/5


[CENTER][SIZE="5"][B] SEX CRIMINALS : ONE WEIRD TRICK TP1 (IMAGE) [/B][/SIZE]

[IMG]http://ecx.images-amazon.com/images/I/41XiV2QNhxL.jpg[/IMG]
[I][B]Matt FRACTION / Chip ZDARSKY[/B]
Sex Criminals #1 à #5[/I][/CENTER]

[U]Le pitch :[/U]
Suzie est une fille ordinaire qui découvre un jour qu’elle possède un don particulier : quand elle atteint l’orgasme elle peut figer le temps. Un jour elle rencontre Jon qui lui aussi possède le même pouvoir. C’est le coup de foudre et le début des problèmes car ils décident d’employer leurs pouvoirs à mauvais escient jusqu’à devenir des braqueurs de banques.

[U]Ce que j’en pense :[/U]
A la lecture de ce le premier TP de SEX CRIMINALS par [B]Matt Fraction [/B]et Chip ZDARSKY. Je suis dubitatif. C'est loin d'être mauvais mais comme dans ses séries Marvel Fraction a du mal à mettre du rythme dans son récit. Le pitch est pourtant très intéressant (un couple arrive à arrêter temporairement le temps quand ils atteignent l’orgasme. Ils vont devenir des voleurs de banques). Le problème c'est que le scénariste hésite entre se prendre trop au sérieux avec une narration presque intellectuelle et la blague potache.

Cette série possède des qualités et des bonnes idées. Matt Fraction via son personnage Suzie invective le lecteur (elle nous parle) mais ce n’est pas assez poussé comme pouvait l’être la She Hulk de John Byrne pour crée une certaine connivence.
On a également droit de lire une séquence complètement délire lorgnant vers la comédie musicale déjantée où Suzie et Jon danse sur une chanson de Queen « Fat Bottomed Girls » dans une salle de Billards. Les passages dans un sex shop sont bien sur drôle (l’employé qui tend un gode comme un objet normal) et les dessins de Zdarsky sont détaillés (il faut chercher dans la case mais il y a plein de trucs drôles). Les pouvoirs servent également à remodeler une situation donnée avec des conséquences improbables
Le côté sexe est bien traité. Fraction n’hésite pas à nous décrire des situations ubuesques dans l’utilisation des pouvoirs de Suzie et Jon mais il joue également au professeur de biologie ou au pédopsychiatre en nous donnant des conseils ou bien en tentant de répondre aux diverses interrogations sur le sexe que peuvent avoir des adolescents. Les dialogues ne sont pas poussés et sont à l’image du niveau de langue de deux adolescents, avec beaucoup de conversation. Fraction se veut accessible. Il y a au départ suffisamment de situations décalées sur le sujet pour nous faire passer de bons moments.

Mais Fraction teinte trop sa série d’expérimental. Je reste persuadé que l’on peut faire bien plus simple (Mazzucchelli a ainsi épuré sa narration et ses dessins). Dès le premier numéro je me suis perdu dans la narration avec des flashbacks entrelacés dans la trame principale. Au début cela passe bien (c’est original) mais à force on s’y perd surtout que la transition est à chaque fois brutale, sans signes distinctifs. Pour un récit qui se veut « léger » se prendre la tête n’est pas de bon ton.
En fait il trop ou pas assez ? Je ne sais pas y répondre mais c’est surement un peu des deux car là encore son récit est mal dosé. Peut être aurait il du plus jouer sur ce côté American Pie fantastique ? Ce qui m’a le plus gêné c’est la création d’une agence spéciale (des Men In black du Sexe) pour contrôler les pouvoirs sexuels. Cela m’a enlevé tout le fun que je trouvais au pitch pour se transformer en une histoire plus banale et parfois trop sérieuse. Ils vont les poursuivre, il va y avoir quelques dialogues sur vous êtes les méchants on est les gentils et les pouvoirs vont servir comme Deus Ex Machina. Ce n’est pas ce que je souhaitais lire, où du moins pas de cette façon car là Fraction le traite avec beaucoup de sérieux. Cela plombe même l’ambiance. On oublie le fun et les délires. Pourtant il y avait de quoi faire un road movie déjanté sur le sujet.
En plus au final il y a peu de péripéties et l'histoire avance à un train de sénateur. Il y a quand même des moments de pur délire et quelques procédés narratifs décalés intéressants.

Les dessins de [B]Chip ZDARSKY[/B] sont très sympas avec un côté pop assumé. Ses dessins ont un côté enfantin et parfois à y regarder de plus prêt on relève des erreurs anatomiques ou bien des visages ratés. Mais il y a un côté simple qui sied au récit. Son style se rapproche de Jamie McKelvie mais en moins bien. A l’image de la narration de Matt Fraction certaines compositions de pages sont très réussi et inventive mais d’autres sont ratés et trop compliqué (dans le sens ralentisse la lecture). Les couleurs sont par contre un plus présentant un côté disco assumé.

Tout cela pour dire que Sex Criminals est un comics à part qui possèdent des atouts. J’ai cité assez de moments délires dans ma critiques pour ne pas tout réduire à une seule impression. Mais cela n’a pas pris sur moi, la faute à une narration que j’ai trouvé brouillonne et un peu snob.

[U]Niveau de langue :[/U]
Accessible mais avec un vocabulaire un peu compliqué parfois car spécialisé ado et sexe.

[U]Des images : [/U]
[CENTER][SPOILER="Sex criminals #2 Chip ZDARSKY"][IMG]http://cannoncanvas.files.wordpress.com/2013/10/sex-criminals-2-b.jpg?w=650[/IMG]
[IMG]http://cannoncanvas.files.wordpress.com/2013/10/sex-criminals-2-a1.jpg?w=650[/IMG][/SPOILER]
[SPOILER="Sex criminals #3 Chip ZDARSKY"][IMG]http://images.sequart.org/images/Sex-Criminals-Queen-Song-660x503.jpg[/IMG][/SPOILER]
[SPOILER="Sex criminals #5 Chip ZDARSKY"][IMG]http://www.adventuresinpoortaste.com/wp-content/uploads/2014/03/sex-criminals-5-man-boobs.png[/IMG][/SPOILER][/CENTER]

[U]Les plus :[/U]
- le script d’un Steaming Radio où Matt et Chip présente leur série (c’est assez drôle)
- La conception d’une case par Chip Zdarsky
- la conception de la fameuse photo swap avec Matt et Chip (et le Inhumans barré)
- cover galery

[U]Bilan :[/U]
Ce n’est pas une mauvaise histoire au final mais il manque un fil rouge dans la narration de Fraction pour en faire un récit incontournable. Matt Fraction a des bonnes idées mais je trouve qu’il les met en application avec mollesse et dans un style trop décousu et déconstruit. Je ne pense pas acheter la suite immédiatement.

[U]Ma note :[/U] 2,5/5
__________________
“Our dreams make us large.” Jack Kirby

MES VENTES DE COMICS : ICI

Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 17/06/2014 à 21h50.
  #13  
Vieux 13/06/2014, 13h12
Avatar de Man-Thing
Man-Thing Man-Thing est déconnecté
Gardien du nexus
-Généalogiste Sénile--Sentinelle du Temple-
 
Date d'inscription: avril 2005
Localisation: Un marais des everglades
Messages: 1 707
Man-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de FatalisMan-Thing collectionne les photos dédicacées de Fatalis
Faut que je lise la suite de Manhattan projects à l'occasion. Le tome 1 m'avait vraiment botté!
  #14  
Vieux 13/06/2014, 19h40
Avatar de Al Pennyworth
Al Pennyworth Al Pennyworth est déconnecté
Bring back our Doop
 
Date d'inscription: juillet 2013
Localisation: Orléans
Messages: 770
Al Pennyworth change la caisse du Fauve
Merci pour ces passionnantes critiques. Cela confirme notamment ce que j avais pensé du premier numero de Sex criminal. Ca conforte aussi l idee qu il faut que je retente Morning Glories!
  #15  
Vieux 13/06/2014, 20h19
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: juillet 2005
Messages: 7 285
doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Oh oui Al, mais globalement, il faut te faire tout à la suite !
 


Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : non
Les smileys sont activés : non
La balise [IMG] est activée : non
Le code HTML peut être employé : non

Navigation rapide

Discussions similaires
Discussion Auteur Forum Réponses Dernier message
Justice League 3001 #10 scarletneedle Archives Buzz 4 23/03/2016 08h54
Justice League 3001 #9 scarletneedle Archives Buzz 4 20/02/2016 23h15
Justice League 3001 #6 scarletneedle Archives Buzz 2 23/11/2015 19h00
Justice League 3001 #4 scarletneedle Archives Buzz 14 22/09/2015 23h04
Justice League 3001 #1 scarletneedle Archives Buzz 5 20/06/2015 00h08


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 23h32.


Powered by vBulletin® Version 3.8.3
Copyright ©2000 - 2024, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #20 par l'association vBulletin francophone
Skin Design et Logos By Fredeur
Buzz Comics : le forum comics n°1 en France !