La série X-Men ressemblait a une arnaque dès son annonce, et sitot Coipel debarqué, le pot au rose a été dévoilé. Pendant une dizaine d'épisodes, Wood a fait semblant d'avoir une histoire a écrire et son pitch d'équipe de fille n'a juste tout simplement pas été utilisé. Je n'ose imaginer ce que David aurait pu en faire, mais non. Le tacheron expedie ici la fin de son run et sur les dernieres pages, on se demande qui est le plus soulagé à la fin de celui-ci : le lecteur, ou le scenariste. Quel gachis.
Dieu merci, puisqu'on l'évoquait, David existe. Ces deux épisodes de X-Factor sont particulierement agréables a lire puisque l'auteur arrive à utiliser la hype (factice) actuelle autour des inhumains pour servir son histoire, et ses personnages. Qui d'autres que lui pouvait en profiter pour mettre en lumiere Pietro et sa famille, achevant de redorer un peu le blason de ce personnage si malmené ces dernieres années. La fin a venir de ce titre me désole.
Magneto fait le taf aussi. Ce qui n'est pas le cas de Diablo, dont je ne m'inflige plus la lecture. Comme quoi, ce n'est pas forcement dans les vieux pots que l'ont fait les meilleures confiottes, mais ça, c'est quelque chose que Claremont n'a toujours pas integré. Bonne nouvelle : la suite des aventures de Kurt paraitra en HS. Si on m'avait dit que j'allais un jour choisir de me dispenser de lire les aventures d'un de mes personnages favoris...
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