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Vieux 20/10/2013, 19h49
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Ze suite!


Fables #76 - 82 parus dans le TPB L'âge des Ténèbres par Bill Willingham, Mark Buckingham, Mike Allred, Peter Gross & David Hahn.



Plot : A peine l'Adversaire à terre, un autre prends sa place, le mystérieux et tout puissant M Dark, entité incarnant le Mal se réveille d'un sommeil millénaire, particulièrement de mauvaise humeur....

Après un final contre l'Adversaire en demi teinte, que nous réserve la paire en Gham (Willin et Buckin) pour cette suite.
Et bien avant tout, une maousse introduction, le volume précédent fermait la saison 1 en gros, let's go pour la saison 2. L'image est un petit peu réductrice mais après tout, nous avons un nouveau méchant, une nouvelle situation chez les Fables avec l'arrivée de celui-dont-on-ne-pouvait-prononcer-le-nom, nouvel objectif pour les Fables, des pistes secondaires qui s'ouvrent... ça ressemble quand même beaucoup à une «*saison 2*».
Sur le principe, excellente idée, après donc + de 70 numéros, il était temps d'évoluer dans le récit, de changer un peu de visages et de statu quo. Willingham fait cela en douceur néanmoins avec beaucoup de liens direct avec l'histoire précédente. Il nous livre un volume bien riche là aussi, émotionnellement parlant surtout avec un enterrement et un décès particulièrement douloureux. Le récit est agrémenté de bonnes idées bien fablesques comme Willingham a pu nous habituer, comme l'intégration difficile de vous-savez-qui ou une mission avec Mowgli et les frères turbulents de Bigby dans le monde des Jungles. Au delà d'enrichir le récit, cela donne une lecture très agréable pour un tome bien équilibré.
Willi met également en place le prochain ennemi, certes de manière plutôt classique mais efficace. Un Dark One hélas qui pour l'instant n'a pas du tout le charisme de l'ancienne Némésis des Fables, une arrivée et une attaque directe sur le QG des héros un peu facile pour un méchant pour l'instant basique. Certes une ou deux petites idées pour agrémenter le personnage mais on est loin de la puissance (littéraire) de l'ancien. Cela dit, Willi nous a déjà montré qu'il savait travaillé ses personnages, wait and see donc.
Sur ce point, le travail reste excellent, les héros vivent sous nos yeux, rient, pleurent.. et meurent aussi. Mention spéciale au personnage de Rose Red, sœur de Blanche Neige, si humaine dans son drame et qui montre encore que ce fameux décalage Fables/vies normales fonctionnent encore. D'ailleurs ce point reste avec le recul un réel tour de force, après moultes aventures, aussi «*normales*» que fablesques, les personnages, que l'on a vu déjà dans les situations typiquement «*humaines*» restent magiques et même parfaitement cohérents entre eux. Nous n'avons aucun problème de voir Cendrillon discuter avec Pinnochio ou le père Noël et Willingham parvient à rester sur le fil entre notre monde et le leur et ça marche encore... quand même fun de voir Rose Red se glisser dans le lit de Sinbad juste pour oublier son ancien amant quand même...
Au final donc une introduction à la suite, un volume encore bien riche, fort en émotion mais la rapidité de l'apparition du nouveau méchant, amené un peu maladroitement et abruptement, laisse un petit goût curieux dans la bouche. Là où Willi avait livré un travail énorme pour mettre en valeur le premier méchant, celui ci, qui semble paradoxalement bien plus puissant, arrive un peu facilement.

Coté dessineux, beaucoup de monde, les deux numéros hors histoires principales sont dessinés par Mike Allred bien plus inspiré que sur I Zombie. Pas de poses étranges pour les personnages, beaucoup d'émotions (encore ^^) et les couleurs de Laura sont flamboyantes. Peter Gross, Lucifer et The Unwritten entre autres, pour la 2ème side story avec Mowgly plutôt basique par contre, pas vraiment de génie dans cet épisode, découpage classique, grandes cases quand il faut, rien de particulier qui tire le récit vers le haut. A noter David Hahn pour l'épilogue de l'histoire principale, un trait assez simple qui contraste immédiatement avec le niveau de détails et de maîtrise de Buckingham et il est difficile de faire la comparaison.
Concernant ce dernier, il est en forme*! C'est magnifique, détaillé donc, et se sort très honorablement lors des scènes forte en émotion pour lesquelles il est très sobre ce qui les rends formidablement normale. Peut être un léger abus du noir dans l'encrage par Andrew Pepoy qui assombrissent parfois quelques cases sans raisons particulières.
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  #362  
Vieux 01/11/2013, 12h19
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Allez hop fin d'une série....


Northlander #42 - 50 parus dans le TPB The Icelandic Trilogy par Brain Wood, Paul Azateca, Declan Shalvey & Daniel Zezelj




Plot : L'histoire des Hauksson, de leur arrivée les premiers colons en Islande, à 11 générations plus tard, en passant par leur guerre avec les rivaux Belgarssons, l'arrivée de Chrétiens, les alliances et trahisons, avec Val, le premier, Ulf, son fils qui lancera la famille sur la guerre et la gloire, Brida et Mar de la 5ème génération qui firent prospérer la famille alors que la religion arrive, jusqu'à Oskar dont les réves et l'arrogance poussa les Haukssons à des erreurs qui les firent presque anéantir...

Le voilà, le dernier TPB de la série de Wood sur les norsemens, présenté à plusieurs reprises comme l'un des meilleurs. Déjà, il faut saluer le projet assez grandiose, suivre une famille sur plus de 400 ans, des premiers membres de la lignée jusqu'au dernier.. à priori.
Clairement le pitch verse dans l'épique avant même d'ouvrir le volume d'autant plus que cela tranche avec le reste du comics, plutôt orientés histoires courtes et localisés. Ici donc on embrasse des siècles d'histoire dans le Nord, de l'arrivée de Val Hauker en islande avec rien que sa femme et son fils Ulf, premier Hauksson de la lignée, puis Brida et Mar 5 générations plus tard qui firent prospérer leur nom, jusqu'à Oskar, déchu, cherchant la gloire passée de sa famille, la menant au désastre dans sa folie. Humainement parlant, c'est très puissant.

Le récit commence avec Val donc, vieil homme courageux qui décide de lancer sa famille vers une nouvelle vie, puis son fils Ulf qui grandira dans la violence et la haine pour devenir un chien fou avide de pouvoir et de sang avec des relations compliquées face à son père. Puis Brida, femme chef de clan forte et droite qui doit faire face à la montée du christianisme avec toujours les Berlgarssons en fond, famille rivale des Hauksons qui va les suivre tout au long du comics. L'histoire se termine enfin par Oskar Hauksson, coincé entre son père passif et litteraire qui passe son temps à poser par écrit la légende de leur lignée, et sa soif de pouvoir qu'il clame être écrite dans son sang. Chaque personnage, même secondaire, apporte beaucoup, est très travaillé et construit sans être cliché, apportant une profondeur, et donc un intérêt, au récit qui n'a pas de prix et sans doute LE point fort de l'arc.
La lignée est donc le thème central de l'histoire crée dans le sang par Ulf et dont le credo et la philosophie passent de génération en génération, jusqu'à en devenir totalement obsessionnel pour les derniers protagonistes, hurlant lors des dernières batailles «*Nous sommes des Haukssons et c'est ce que nous faisons*». Un bloc identitaire donc autour duquel Wood campe plusieurs personnages, des débuts à la fin en passant par l'âge d'or.
Emotionnellement, c'est donc particulièrement fort, le lecteur n'a pas le temps de respirer, passant du meurtre d'une mère, à une attaque dans le feu d'un village jusqu'à un massacre ignoble, l'histoire des Hauksson s'est écrit dans l'acier et le sang, le leur ou ceux de leurs ennemis. En ce sens, le mode de vie, les coutumes, semblent respecter par Wood (ou encore une fois c'est l'image que nous nous en faisons), donnant comme cadre à son histoire la violence de l'époque, l'obsession du nom de famille, la manière de traités les vaincus et leurs femmes, l'arrivée du catholicisme... cadre certes connu après 6 volumes mais qui fonctionne encore parfaitement grâce au type du récit, sur plusieurs générations. Un bon coup de maître pour renouveller l'intérêt d'une série qui aurait pu s'embourber dans le déjà vu.

Il reste une paire de regrets néanmoins, sur 11 générations, nous n'en voyons que 4 là où le récit aurait pu être encore plus fort avec un brossage plus complet de la lignée. Non pas un numéro par génération mais ne serait ce que des flashbacks, des scènes, des histoires, des légendes sur les autres membres du clan... personnellement ce déséquilibre entre des générations très approfondies et des «*trous*» complets m'a assez déstabilisé dans la lecture, gâchant une partie du plaisir de lire une histoire qui se voulait complète.
Enfin, une intégration plus importante dans l'histoire de l'Islande aurait apporter une base historique intéressante pour ancrer le récit. Après 2 minutes de recherches sur wiki, l'état libre islandais a été établi en 930 par le plus vieux parlement au monde, 1262, l'île passe sous la domination de la Norvège, puis du Danemark en 1380... Certes l'histoire va uniquement de 871 à 1260 mais il y avait peut être matière à raconter.

Au final, il reste un excellent volume pour clôturer cette série, à temps selon moi avant de se plagier elle même. Certes Wood nous a surpris plus d'une fois mais autant arréter avant de trop en faire, surtout aprés un volume aussi épique et puissant.
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Vieux 01/11/2013, 19h57
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Vivement la VF

Tu donnes très envie. Cool
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Vieux 02/11/2013, 18h52
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Thankx dude, devrait pas tarder la VF non en plus?
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  #365  
Vieux 12/11/2013, 19h40
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and now for something completly different..

The New Deadwardians par Andy Lanning & I.N.J. Culbard



Plot : Dans l'Angleterre victorienne où un terrible fléau a transformé le peuple en zombies, et où le seul remède a été de changer les survivants en vampires, Georges Suttle est le dernier inspecteur de police chargé d’enquêter sur les morts criminelles, dans un monde où cela n'existe plus... jusqu'au jour où le corps d'un aristocrate décédé de morts "non naturelle" arrive sur les bords de la Tamise. Suttle se saisit de l'enquête, ce qui va l'amener vers les origines du mal qui a frappé le Monde.


Comics étrange que celui ci, qui ne m'avait pas emballé à sa sortie malgré un pitch intéressant mais des dessins un peu simples et qui finalement a trouvé son chemin jusqu'à sous mes yeux... la faute à Gourvy sans doute ^^
Cadre : Angleterre victorienne donc, 1910 où le monde est méconnaissable, où se rencontrent vivants et non vivants au cours d'une enquête digne de Sir Sherlock en personne. Bon, il faut déjà passé outre le dessin qui m'avait un peu rebuté au début j'avoue, I.N.J. Culbard, un peu un sous Peter Gross, assez peu détaillé, plutôt épuré là où pour un comics d'ambiance, quelqu'un de plus précis aurait sans doute pu mieux faire... bref, il faut y reconnaître un vrai travail sur les visages qui font des personnages plutôt reconnaissables rapidement.
Passé ce point-ci, le récit prends vite vie sous nos yeux et rapidement on est dedans, happé par la découverte de ce nouveau monde qu'Abnett fait remarquablement bien, distillant habilement çà et là des indications pour nous permettre de comprendre cette Angleterre et sa situation. Le tout en parallèle des premiers pas de l'enquête, la présentation des personnages, ça donne d'emblée un début plutôt excellent et bien maîtrisé. La suite reste classique mais efficace, révélations, fausses pistes, nouveaux personnages, nouveaux décors, l'abcd de la parfaite petite enquête jusqu'au dénouement final. Le cadre est également appréciable, Londres en 1910, cela change de New York en 2013, d'autant plus qu'Abnett n'hesite pas à utiliser l'Histoire pour approfondir le background de son récit. Les personnages restent assez simples dans l'ensemble, même si l'accent est bien sûr mis sur le héros, mais sans qu'ils soient clichés ou fades.. encore une fois du simple mais efficace.

Mais ce n'est pas tout. Mis à part cet exercice de l'enquête bien maîtrisé par l'auteur, il ajoute un vrai background original et diablement intéressant. Il joue en effet avec une grande habileté sur les trois « camps » mettant sans cesse en opposition les « vampires » nommés Young certes puissants et riches mais sans émotions avec les « humains », les Bright, dont la vie mortelle est bien plus riche, et même avec les « restless », ces zombies au final si différents que cela des vampires ? Une vraie réflexion se trouve donc en filigrane du récit, sur l'intérêt d'une immortalité sans passion avec des scènes plutôt poignantes entre le personnage principal et une prostituée aussi charmante qu'attendrissante ou avec la gouvernante qui devient presque malgré elle une « Young » mais qui prends pleinement conscience des conséquences sous nos yeux. Plutôt habile donc tout cela, mais ce n'est pas fini*!! Abnett rajoute une troisième couche en insistant sur un climat social délétère, où les ouvriers «*Bright*» entament un mouvement de contestation contre l'aristocratie «*Young*». Un conflit tout à fait crédible et même presque historique qui est un vrai plus pour poser une ambiance lourde et dangereuse, un vent de révolte, un sensation que la situation peut exploser à tout moment et à laquelle le héros, nageant entre deux eaux, doit se heurter malgré lui. Tout ceci explose dans un final apocalyptique où la situation dégénère et où le feu et le sang se répandent dans la ville, mettant fin à l'histoire de manière presque épique, une montée d'intensité dans le récit assez surprenante au final (ça pète très vite et bien) mais qui conclue l'histoire en beauté.

Au final, une lecture très riche et très très habile de la part de Dan Abnett, jouant sur plusieurs tableaux en même temps entre son histoire, la réflexion sur la mortalité et le background social... un mix très original livré de manière claire et limpide pour une lecture rapide mais riche (8 numéros quand même mais ça passe tout seul.. contrairement à Spaceman!), peut être du aussi aux dessins assez simples de Culbard.
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  #366  
Vieux 12/11/2013, 20h25
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Tiens ta critique donne envie (comme d´hab l'ami)

Les 8 épisodes forment un tout ? Ou bien il y a (aura) une suite ? C'est chez quel éditeur ?
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  #367  
Vieux 12/11/2013, 20h56
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Pas de suite à priori, le TPB ce suffit à lui même. C'est chez DC Vertigo mais je ne sais pas si une version française est prévue j'avoue. Effectivement, j'ai été franchement surpris par la qualité de scénar, mêlant une intrigue sur quasiment 2 backgrounds, ça a du m'aider à apprécier l’œuvre.
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  #368  
Vieux 12/11/2013, 21h11
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Merci pour les renseignements. J'irai voir les dispos (et pas de pb avec la VO)
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  #369  
Vieux 22/11/2013, 12h17
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Bon ben 'pouvais pas y couper hein..

Punk Rock Jesus par Sean Murphy



Plot : Dans un futur proche, une maison de prod puissante et peu scrupuleuse lance l'émission de tv réalité centrée sur la naissance et la vie d'un clone de Jesus Christ. Mais personne ne restera indifférent à l'apparition de ce nouveau messie, et les choses leurs échapperont vite!

Voilà donc le fameux succès Vertigo 2012-13 de l'étoile montante Sean Murphy, son éclat de génie dit-on sorti plus ou moins de nulle part. Un bon chtit pavé de 6 # bien épais, tout en noir & blanc et au pitch diablement attirant*: dans un futur proche une émission de TV réalité a pour personnage principal un clone de Jesus Christ. Un concept plutôt génial il faut avouer, forts de promesses mais peut être un peu trop justement*? Comme il serait facile de décevoir un lectorat en gachant un tel sujet mais, et c'est donc là le génie de Murphy, ce n'est pas le cas, au contraire, Punk Rock Jesus, ou PRJ pour les cools, tient en haleine, passionne, fait réfléchir et satisfait l'instatiable faim de lecteur psychopathe qui n'a pas arrété de baver et de se reveiller la nuit à l'annonce de la sortie du comics*!! Un véritable tour de force.
Comment*? En ne se satisfant pas de son plot et en recentrant totalement son récit, non pas sur ce «*Messie*» mais sur les personnages, des humains, pris dans ce torrent incontrolable, des personnages parfaitement mis en valeur et construits, touchant et émouvant. Murphy joue d'ailleurs la surprise, partant de personnages plutôt clichés et stéréotypés mais qui vont prendre de l'épaisseur sous nos yeux, se découvrant à nous, pour au final nous happer avec eux, accrochés à leurs vies, à leurs dialogues, à leurs relations avec les autres, pleurant avec eux, sentant leurs douleurs, leurs peines et leurs joies. Car au delà une nouvelle fois de ce plot fantastique et bilbique, ce sont de «*simples*» histoires humaines que Murphy raconte, les peurs d'une mère, des amours naissant, des remords et des envies de se racheter après de terribles erreurs, des rapports parents/enfants, du passé qui revient nous hanter, des choix difficiles ou des erreurs de jeunesse... Tout ceci est donc parfaitement ancré dans notre réalité, nous parle directement, surtout que le plot nous parvient à une époque où la TV réalité a envahit nos téléviseurs et ne semblent pas connaître de limites, et où les religions semblent faire un come back peu réjouissant un peu partout dans le monde. Voici donc le cadre de Punk Rock Jesus, au final tellement humain, tellement à fleur de peau que l'aspect extraordinaire du retour du Messie passe en second plan derrière des histoires bien plus simples, mais tellement émouvante.
Et quid de Jesus quand même, ou Christ en l'occurence, clone de Jesus Christ qui nait et grandit sous nos yeux et sous les yeux du monde entier dans le style du Truman Show*? Là aussi, si bien sûr le personnage est central, il a autant de «*temps d'antenne*» que les autres, un simple gamin destiné à être bien plus, une enfance douloureuse ballotée par les besoins d'une production de requins (à la limite, le seul élèment un peu trop basique du récit, même si totalement crédible) et une adolescence totalement destroy avec la création d'un groupe de Punk prônant les dangers du pouvoir des religions. Un twist assez courageux de la part de Murphy mais totalement génial là aussi, d'autant plus que le flou sur la véritable origine de Christ est toujours dans l'air. Et si Jesus revenait pour nous cracher à la gueule sa haine de ce que nous sommes devenus*? C'est la dimension biblique du récit, il en fallait une quand même, Christ vs les fondamentalistes chrétiens dans une USA en crise qui s'en remet à leur foi, un combat âpre et violent, hélas parfaitement réaliste et crédible, qui là aussi ne peut que nous parler directement... y a qu'à allumer la télé et regarder les infos. Cet aspect là du comics est écrit sans détours, sans parabole, Murphy y va avec ses c******* et nous montre ce que l'application de la religion a de plus mauvais, pervertie par la folie de quelques uns, Christ y compris. Petit coup de génie encore, l'histoire est loin d'être manichéenne, pas de gentils d'un coté et de méchants de l'autre, pas de vainqueurs, que des perdants. Ces derniers, la boucle est bouclée, se trouve être simplement les hommes et les femmes de tous les jours, nos héros si tourmentés qui gravitent autour de Christ. Au final, Punk Rock Jesus sous ses aspects «*religieux*» reste une déclaration d'amour pour ses hommes et ses femmes qui vivent leurs vies simplement, essayant d'être bons, de réparer leurs erreurs tout en les assumant, des gens "normaux" prit dans des évènements qui les dépassent mais qui tentent de garder leur dignité et leur humanisme. On aurait vite fait de dire que Punk Rock Jesus est anti religieux, c'est là aussi totalement dans l'air du temps de dénoncer ça ou ça parce que ça froisse quelque peu les croyances d'une paire de fondamentalistes qui veulent passer à la télé mais c'est trop intelligent et trop bien écrit pour le réduire à cela. Au delà de l'histoire, il y a aussi une reflexion effectivement sur la religion mais surtout sur ce que nous en faisons. A coté de cela, j'avoue ne pas être le genre de lecteur à me concentrer sur les messages du comics mais plutôt à me laisser porter par une histoire si elle est bien écrite, et c'est le cas ici, complétement.

Peut être le fait que Murphy se soit autant impliqué dans ce comics est une autre raison pour expliquer sa puissance narratrice et la force dégagée par son récit, les personnages ou simplement l'histoire. En postface il explique ainsi qu'il a rédigé Punk Rock Jesus alors qu'il se posait justement des questions sur sa foi religieuse, lui qui vient d'une famille catholique, et on a apprit par ailleurs qu'une partie de cette dernière lui a tourné le dos depuis la parution de PRJ. Hélas, un exemple frappant de ce dont Murphy voulait parler, sans complètement dénoncer ou condamner, mais plus en ouvrant un dialogue et en mettant des valeurs bien plus terre à terre certes mais plus humaines aussi.
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Ca à l'air bien barré. Pour démontrer que le comics n'est pas que du super héros, j'ai commander ce volume pour le fonds de ma biblie.
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Vieux 01/12/2013, 20h23
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Effectivement, de suite ça fait mieux que la couv ud 1er Battlechaser avec la Red Monika de face (et en 3D).

Bon retour chez les autres tarés :

Fables #83 - 85, Jack of the Fables #33 - 35 et The Literals #1 - 3 parus dans le volume "La grande Alliance" par Bill Willingham, Mark Buckingham, Matthew Sturges, Tony Akins & Russel Braun




Plot : Jack Horner est de retour chez les Fables avec une terrible nouvelle, Kevin Horne, le créateur de toutes les histoires, est sur le point de vouloir y mettre fin et de.. détruire le monde. Il est temps de monter une alliance jamais vue pour contrer cette menace.. mais peut on s'allier avec Jack?

Chtite critique de la VF d'Urban donc qui a eu la bonne idée de caser dans un seul volume le fameux crossover entre Fables et Jack of the Fables.
Après un début de «*deuxième saison*» un peu faiblard, la série redécolle magnifiquement avec cette Grande alliance. Un méga crossover donc pour une histoire tout aussi grandiose sur 9 numéros qui voit le retour de Jack Horner et l'apparition de nouvelles entités dans le paysage des Fables. «*Nouveau*» reste le point fort de cet arc, nouvel ennemi, nouveaux alliés, nouvelle menace, l'arrivée de ces «*litteraux*» apportent beaucoup à une lecture qui aurait pu tourner en rond. Un vent de fraîcheur salutaire donc avec l'ajout d'un thème autour des Histoires, de ceux qui les écrivent et qui peuvent les détruire, créateur des genres, des personnages, de Tout... un peu d'Unwritten de Carey s'invite donc à la fête ce qui rends l'idée du prochain crossover entre les deux séries d'autant plus intéressante. D'autant plus que cette nouvelle menace est bien amenée, préparée dans l'ombre depuis de nombreux volumes (un poil trop en amont peut être) et l'omnipotence de ce nouvel ennemi est également très bien gérée et présentée avec des explications notamment sur pourquoi ce «*Dieu*» ne finit pas le Monde simplement d'un coup de plume.
On entre donc dans un cycle plus fantastique à priori, loin du réalisme de la fin de la première saison avec ses batailles rangées et cette guerre si terre à terre. Mais Willingham n'en reste pas là, il enrichit infiniment son récit, surfant sur beaucoup de plots, de perso, d'histoires secondaires en quasi simultanée mais sans brouiller la lecture, sans allourdir le rythme et sans noyer le lecteur. Un volume à citer en exemple sur ce point ci, un rythme, un découpage des histoires et une mise en forme générale de son récit tout bonnement géniale*!
C'est donc très riche en émotion, en action en humour aussi avec le retour de Jack Horner qui prends un malin plaisir à foutre un bordel sans nom en à peine quelques pages, le reste est gavé de vignettes qui «*ne servent à rien*» mais qui participent à cette sensation de densité, de personnages secondaires éphémères mais diablement fun et bien trouvé (Deus ex machina en tête) ainsi que de trouvailles bien sentis aussi, notamment l'affrontement Fables vs les Genres (blockbuster, noir, SF, fantasy, guerre, comédie, …) à grands coups de flingues. Pour le coup c'est la seule touche réaliste de ce volume mais qui arrive à point nommé dans une lecture qui reste certes très fantastique mais pas trop abstraite. Dans le genre, à noter aussi que la série, basée sur donc les fables et légendes, commence même à créer ses propres fables et légendes avec le retour prophétique de Boy Blue et la nouvelle secte qui l'attends. Idée formidable qui donne immédiatement un souffle fabuleux à la lecture et à la découverte du reste de cet univers.
L'intérêt repart donc de plus belle, surtout qu'il reste beaucoup de choses dans le sac de Willingham, Dark bien sûr, Gobe Mouche et Haven, le devenir des Royaumes, les louveteaux.. Bref encore une fois, après un petit coup de mou, les auteurs repartent de plus belle, peut être pas dans la direction que l'on pensait mais livre un magnifique volume aussi drôle qu'intense et une fin assez épique dans le genre, une page juste avant la fin du Monde qui fonctionne parfaitement, faisant dresser les poils des bras.

Buckingham au top de son talent sur ce volume, très efficace, alternant cases rapides et plus punchy ou descriptive quand il le faut, appuyant un récit très riche, gavant ces dessins de détails, de personnages, et de scénettes croustillantes.
Russel Braun et Tony Atkins viennent compléter sur les # de Jack et des Literals, certes un cran en dessous de Buck mais leur style se marrie bien avec ce dernier et au final, la lecture se fait en douceur, toujours appréciable pour une histoire grandiose où l'alternance des dessineux peuvent faire sortir du récit.
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On continue le run sur Fables!!


Fables #86 - 93 parus dans le volume "Les Sorcières" par Bill Willingham, Mark Buckingham, Jim Fern & David Lapham




Plot : Après son magistral combat contre M Dark, Tottenkinder quitte les Fables, laissant une place vacante que la "jeune" Ozma s'empresse de réclamer.

Après un flamboyante Grande Alliance, voici la suite avec un volume plus en demi teinte il faut avouer mais du genre «*calme avant la tempête*», le style que Willingham nous a déjà pondu à une ou deux reprises avec des apothéoses par la suite. On pardonne donc ce petit passage obligé qui reste fort en promesse et néanmoins intéressant.
Intéressant car après de la nouveauté lors du TPB précédent, les auteurs surfent ici complètement sur leurs propres bases, approfondissant des recoins de leurs univers encore méconnus (et y en a plein) ou réutilisant des affaires passées. Ainsi, on en apprends enfin un peu plus sur le mystérieux 13ème étage et ce concile de sorciers et sorcières, nous avons un flashback du temps de l'Adversaire qui en plus permet de remettre Dark sur les rails et de le faire monter en tant que super-vilain-du-moment + la ressortie du Djinn et de Baba Yaga, deux bons boss de fin de niveau il faut dire.
Rythme de lecture excellent encore une fois, Willingham alterne à nouveau à la perfection nouveauté / Ré-utilisation de ces propres cartouches passées tout en mettant en lumière d'autres factions (Neige et Bigby un peu sur le coté vs les Sorcières justement), le tout mixé avec une gestion des perso toujours formidables et les habituelles petites pistes qu'il ouvre doucement pour la suite. Alternance de style aussi, après des volumes plus sur l'émotion avec l'arrivée de Dark et la fuite des Fables, plus sur l'humour et l'action pendant la Grande Alliance, ici le ton est plus mystérieux, sombre, le chemin de la guerre ré-apparaît avec son flot de souffrances à venir.
Mais ce n'est pas tout de faire avancer son histoire, il continue de l'enrichir avec donc un one-shot très intéressant sur la première capture de M Dark (avec du Liam Neeson en Qui Gon Jinn inside ^^), le méchant un poil oublié mais qui se rappelle à notre bon souvenir par ce biais, qui montre par ailleurs (enfin) l’étendue de sa toute puissance... enfin ce méchant commence à ressembler à ce qu'il doit être, une némésis implacable et quasi-omnipotente. Ce n'est pas parfait encore mais au moins ça avance. Enrichissement de son histoire aussi par une petite perle de plot secondaire, le combat héroïque et épique de Bufkin, le singe bibliothécaire ailé, contre rien de moins que le Djinn et Baba Yaga. Petit bijou donc d'humour, d'action, d'intelligence qui vient plus que parfaitement combler les pages de ce volume. On termine doucement avec une partie de base ball des X-Men.. euh des Fables de Haven et tout ceci continue de poser un univers très riche, cohérent, et qui continue d'avancer, doucement mais surement, tous ensemble... un énoooOOooorme travail des auteurs il faut le dire pour que tout ce petit monde s'entende si bien.
Mais tout n'est pas parfait non plus, quelques points viennent obscurcir la lecture. Un premier tout personnel, j'avoue ne pas être familier avec les personnages des sorcières, centrales dans le récit. Hors c'est toujours agréable dans Fables de pouvoir voir de ces yeux la vie dans le comics d'un personnage connu par ailleurs. Ici cela ne fonctionne pas, soit par mon manque de culture littéraire, mais aussi peut être qu'au final, mis à part 2 personnages, le reste du cercle n'est pas si mis en avant que cela. Pourtant, il y a de quoi faire avec les perso magiques dans les contes, fables et légendes... Peut être Willingham aurait du aller plus à fond dans ce groupe, consacré un numéro entier à leur présentation un par un. Cela d'ailleurs aurait pu largement se faire car 5 numéros pour cet arc restent assez long, un récit plutôt mou par ci par là, assez décomplexé, un peu trop. Au final, les histoires secondaires (Bufkin, Dark, les autres personnages) prennent le pas sur l'axe central de l'arc, ce qui se passe dans le concile des Sorciers. Un espèce de décalage de lecture assez troublant.
Dernier point et pas des moindres, quand on promet, il faut tenir, et là, si nous sentons bien cette ambiance de montée en puissance, le volume se termine par un bon cliffhanger avant de laisser sa place à.. la partie de Base Ball. Un dual shot pour laisser Buckhingham se reposer j'imagine mais qui tombe comme un cheveu sur la soupe un peu. Une petite once de frustration commence donc à poindre mais je pense qu'on puisse faire confiance à Willingham pour la satisfaire vite.
Buckingham continue son excellent travail, épaulé ce coup ci par Jin Fern pour le os sur Dark, un trait plus dur, un peu différent mais qui sied pas mal au ton du récit, et David Lapham pour le dual shots sur Haven, surprenant. Je le connaissais plus comme scénariste de trucs bien barrés (Deadpool max, Sparta USA et Terror Inc en tête) mais pas en dessineux. Ben c'est pas mal, assez fun, assez cartoon mais justement plutôt bien choisit pour une série comme Fables où le coté enfants des Fables côtoie sexe et violence.
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DMZ #13 - 17 parus dans le TPB Public works par Brain Wood et Riccardo Burchielli



Plot : Matty commence une enquête sur la société Trustwell, multinationale de construction et révèle vite de la corruption et des affaires troubles mélant pouvoir, argent et presse.

Retour dans DMZ la ville zone de guerre pour y suivre la survie de Matty journaliste jeté au milieu du plus gros chaos de la planète.
3 ème volume donc pour Wood, toujours délicat car souvent le moment crucial pour un comics de rebondir, de repartir vers d’autres situations après l’introduction de l’univers. Exercice a moitié réussi ici il faut avouer car il commence par manquer quelque chose peut être.. un objectif, un fil rouge, un plot général. En effet, ce 3ème volume continue de narrer la «*vie*» du héros, des habitants et des instances qui essaient de gouverner autour de Manhattan (ou DMZ) en ruine mais sans pour autant apporter quelque chose d’important au récit. On n’apprends rien de plus sur ce que l’on sait déjà, les différents acteurs importants rivalisent de pourritude, les survivants tentent…de survivre et au milieu Matty qui persiste à faire son taff. Il manque peut être une vision à long terme, de quoi faire envie au lecteur pour la suite, le genre de cases ou de pages réduites mais qui annonce des choses importantes à venir. De plus, encore une fois, l’ambiance si particulière de DMZ, ces clans, ces gangs, ces quartiers laissés à zones de non droit… tout ceci n’apparaît quasiment plus.. pire, j’ai même eu l’impression à certains moments que DMZ n’était pas un microcosme clot, d’où on ne sait rien (comme précisé dans le 1er TPB) mais que finalement, des contacts réguliers avec l’extérieur, des zones de passages, existent…à creuser pour la suite.
Bref si ce volume n’est pas «*énorme*» il reste pas mal de points qui sauvent la lecture du «*déjà vu*».. à ce titre la société chargée de la reconstruction, centre de complots, magouilles et autres, en est un bon exemple. Là aussi, idée fortement crédible et sans doute complètement réelle prise dans notre monde et transposée à celui du comics, c’est efficace. A coté de cela, le coté «*humain*» du comics est un autre point fort, notamment le perso principal, Matty, qui prends un virage important dans ce TPB, tournant de force sans doute définitivement le dos au monde d’où il vient pour se diriger vers DMZ et ses habitants, seule vraie nouveauté de ce comics. De même, Wood se régale de torturer les perso secondaires de DMZ, les survivants, chair à canon et pretexte à des moments emotionnellement intenses.

Bref un volume mi figue, mi raisin, toujours bon car perso interessants, environnement et cadre exceptionnel mais après 2 volumes très très fort en émotion, celui ci est un ton en dessous de ce point de vue là. Il en reste un bon travail de scénariste, ça tient la route et Wood continue de bien utiliser ses bases.

Burchielli aux dessins et Cox à la couleurs c’est toujours béton, nuff’ said
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Vieux 06/03/2014, 20h43
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Da suite

Fables #94 - 100 parus dans le TPB Rose Rouge par Bill Willingham, Mark Buckingham et une belle palanquée de guests!



Plot : Alors que Rose Red refait enfin surface après une profonde dépression, Campanule se lance seule contre M. Dark, mais ces pouvoirs seront ils suffisants?

Que voilà un volume bien étrange qui souffle le froid et le chaud sur ses lecteurs. Le froid d'entrée de jeu car la frustration née de l'absence de climax précédent perdure. En effet, comme le nom l'indique, le début du TPB est consacré à Rose Red et à sa réhab en forme de flashback de sa jeunesse avec sa sœur Blanche, la séparation, les retrouvailles et son comportement d'ultimate garce entre autres. Premier réflexe, «*bordelos qu'est ce que cela vient foutre là*». Certes Red végète depuis quelques temps mais l'ambiance calme avant la tempête et montée en puissance avant affrontement des derniers volumes se voit vite calmer ici*!! Bon, ce n'est pas inintéressant total de voir la jeunesse de Rose mais était ce bien le bon endroit*? En plus, on nous colle une histoire avec un nain qui n'a rien à voir avec la mayonnaise... et ça dure sur 5 numéros. Mais Willingham a plus d'un tour dans son sac pour la suite, et attention, y a du spoiler inside là dessous.
Il faut attendre la fin du volume néanmoins pour que souffle le chaud, après un duel, Dark finalement n'est pas vaincu et alors l'absence réelle de montée d'intensité prends tout son sens. Il ne s'agissait que de la première pierre, du 1er acte pour la suite qui devrait donc se montrer bien plus épique. Mais que ce fut étrange à lire...
Cette fin donc reste de très très bonne facture, Willingham nous libre encore un petit one shot pour commencer sur Dark, intitulé «*où nous marquons une pause avant le duel pour prendre toute la mesure du méchant*» ce qui semble montrer que l'auteur lui même atteste que son méchant manque encore de charisme, de présence et ne constitue pas encore un niveau de menace tel qui doit l'être. Du coup, son absence dans les volumes précédents est moins gênante avec le recul, ne s'agissant donc que du premier tir des Fables dans un affrontement qui s'annonce autrement plus grandiose. Mais encore une fois, que ce fut étrange à lire.
Le #100 historique arrive enfin et il tient toute ses promesses, duel à mort entre le Bad Guy et le Fables le plus puissant du moment, plutôt bien tourné, très intense et héroïque, pas forcément grandiosement épique il faut avouer mais ce n'était donc pas le moment. Cela reste bien vendu, renforcé par l'impression de fin de cycle marqué par le départ donc de Frau Tottenkinder, plus puissant des Fables, suivi d'un départ précipité des autres vers Haven. Des points en plus pour Dark qui accule les Fables comme jamais et qui en plus sont privés maintenant de leur carte maîtresse, de Joker qui aurait pu se la jouer Deus Ex Machina. Pour le reste, ce #100 est gavé de bonus, d'histoires courtes plutôt fun, d'une petite nouvelle de Buckhingham dessiné par Willingham ^^ et de jeux et de théâtre avec figurines à découper... c'est toujours rigolo.
Au titre des autres satisfactions, le retour en grande forme de Rose Red, personnage charismatique et intéressant, personnifiant souvent à elle seule le décalage entre Fables et réalité. A noter aussi le travail continu de l'auteur de disséminer de petites pistes pour la suite, laissant systématiquement en suspens des histoires parallèles qui attisent la curiosité. Hélas, quelques faiblesses également ici et là, quelques facilités scénaristiques un peu trop visibles (départ de Tottenkinder paf comme ça avec son amoureux de 10 minutes en pleine crise, retour fastoche de Dark...) et au final une situation déjà vu avec des Fables forcés de fuir leurs foyers. Mais bon, Willingham a prouvé par le passé qu'il avait de la ressource, on peut avoir confiance pour la suite.

Mais encore une fois, une lecture assez étrange, froid et chaud donc en un volume, une sensation indéfinie, mélange de frustration et d'interrogation. Ce n'est pas mauvais, ou maladroit juste... rythme curieux, histoire à priori basique enchainé avec un duel intense puis le soufflet retombe volontairement juste après...Quoi qu'il arrive, le prochain volume, voir même celui d'après, seront nécessaires pour se faire une idée finale sur ce qui semble être donc qu'une première étape.

Un mot sur Buckingham toujours aussi bon, surtout pour le #100 et à noter depuis le début, je ne l'avais pas fait, les décorums sur le coté des pages, représentant tour à tour scènes ou personnages en rapport avec l'histoire, un petit plus visuel très appréciable pour rester dans cette ambiance vieux livres et personnages légendaires. Une palette d'invité ensuite, Inaki Miranda déjà sur le one shot sur Dark dont le style très froid et rigide colle à la perfection, puis d'autres dans les bonus, Adam Huges, J.H. Williams III et même Joao Ruas qui signe d'habitude les magnifiques couvertures.
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