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Tiens, je fais dans le classique ces derniers avec une petite lecture de Salammbô du brave Gustave, avant de débuter la lecture de quelques ouvrages pour lesquels je devrai en brave élève faire des fiches, donc pour en revenir à la destruction de Carthage par les mercenaires à la fin de la première guerre punique, c'est brillamment exécuté, Flaubert qui a manqué de se tuer sur l'ouvrage tant il faut du coeur (et de la solitude) pour ressusciter une civilisation dont on ne sait presque rien, la cité prend vie devant les yeux ébahis du lecteur, je lis cela comme je lirais un roman l'été au bord de la plage mais réalisé avec brio, tout est dans la démesure, c'est la ville qui donne les codes à respecter, qui fait vivre la trame de l'oeuvre, tout est parures et décorations, Salammbô elle même vit au travers de ces descriptions, elle n'est qu'apparats, et seul ceux qui sont au dehors de la cité se voient décrit par des métaphores externes à la ville, chaque mot trouve sa place tant Flaubert a travaillé son texte, mais malheureusement c'est le prix à payer, l'ouvrage est tellement parfait que l'architecte disparait (ce sont les mots de Sainte-Beuve lors de sa critique, enfin en gros), ainsi nous sommes devant un fruit mûr, brillant, à la peau douce, mais dans lequel il est dur de croquer tant la peau est dure, et la pulpe qui aurait pu être si parfumée ne nous est que lointaine.
Enfin bref quelques mots là comme ça entre deux chapitres, mais que j'aimerai avoir à l'étudier en cours, tant le texte est riche et subtil.
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. Dernière modification par john_constantine ; 14/09/2007 à 17h29. |
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Bon j'ai fini de me toucher sur le brave Gustave, je pense lire tranquillement une pléiade encore à décider pour la soirée, avant de me lancer dans les derniers tomes de la tour sombre pour pousser jusqu'à la rentrée pour retrouver mon appartement et ma tour de babel.
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Une bonne dose de Fante pour finir l'été : Demande a la poussire ; Bandini ; le vin de la jeunesse.
M'étais fait aussi le Colonel Chabert de Balzac au début de l'été. Mon retard sur New Avengers m'a empeché d'attaquet le père goriot (500p) . Ah ! Bendis, que ne nous ferait tu pas faire. |
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Placid et Muzo Poche, les flip-books et les blagues a base de sandwiches et de peche a la ligne sont geniales. L'edition de la Pleiade est particulierement reussie, notamment la preface par Guy Drut.
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Tu as lu celui où Muzo s'évanoui parce que le jambon dans lequel il a croqué est en carton ?
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Celui qui avait des breakowns par Dali et un plot d'Andre Breton, c'est ca?
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Correct, Boy Wonder !
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Mysterious Skin de Scott Heim est sorti en poche chez J'ai Lu, ça valait la peine d'être dit, histoire de voir d'où est tiré ce magnifique (superlatif plus) de Gregg Araki.
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Bon, je fini la ligue des héros et ensuite je me lancerais peut etre sur Dogra magra que m'avait conseillé Johnny boy, je vais voir car bon, la j'ai envie de lire des petits bouquins et celui la fait quand meme genre 800 pages !!!
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Ha ben enfin monsieur ! : )
Moi finalement c'est une lecture de belle du seigneur qui m'occupe le week-end. Mouais j'en reparlerai plus tard, mais ouais.
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Faudra quand meme qu'un jour que tu m'expliques comment t'es capable de te faire un bouquin qui fait 1100 pages en un week end !!! Parce que bon, la j'avoue... :-))
Mais c'est tout à ton honneur hein !
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J'admets que je ne pense pas le finir sur le week-end hein : p Je l'ai commencé hier soir, je vais attaquer la deux-centième page ce matin, mais je dois avouer que ça se lit très facilement, enfin je sais que Mimésis de Auerbach qui m'attend sera moins aisé : ).
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ouais pour moi tu es définitivement un extra terrestre.
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Je termine aujourd'hui Le Pistolero de Stephen King et avant d'attaquer le tome 2 de La Tour Sombre, je fais un petit crochet chez Brussolo avec Les Bêtes.
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Bon ben finalement j'ai fini Belle il y a une petite demi-heure, je reste vraiment perplexe, il y a quelques moments brillants (au moins stylistiquement), quelques chapitres excellents et une fin magistrale, mais en toute honnêteté les 500 premières pages sont une torture incroyable, avec galerie de personnages antipathiques, cliché à n'en plus pouvoir, trame faiblarde. Et le problème majeur à mes yeux, c'est que l'histoire entre Ariane et Solal sonne relativement faux par moment de par la démesure et du récit, et l'emphase apportée au texte, Cohen a énormément pioché chez Proust pour les personnages (oui la bonne entre autres) , mais le problème c'est que les tentatives d'humour n'ont pas du tout marché avec moi, là où Marvel me rend hilare et chez Hugo au niveau de la construction narrative amoureuse.
Et bon qu'on ne me le vende pas comme un roman d'amour, non c'est un roman sur l'amour. Hep toi là ! Si tu dois lire un roman d'amour, tu lis Premier Amour, Adolphe, Neige de Printemps ou même Lolita, mais pas Belle du seigneur. Mais par moment pendant ma lecture je me disais "ha ça là précisément va me faire aimer le roman" mais Cohen a la fâcheuse manie de faire tomber à l'eau un procédé en abusant de ce dernier. Mais reste que les idées de réutilisation sémantique et stylistique pour montrer l'évolution des personnages est vraiment brillante.
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