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[QUOTE=Deadpoule;790650]Merci ^^ Tu es la première personne qui la lit ;)[/QUOTE]
Je viens de lire ton oeuvre! Bravo pour toutes ces atmosphères variées et l'articulation sans faille du récit. Sexy sans être trash, en plus! Belle description de "l'ombre" dans le bureau de Gordon. Tu as vraiment une belle plume, si j'ose dire!;) |
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Allez, je vous offre moi aussi la possibilité de me lapider en place publique...
[SPOILER="Ron Jeremy approved !"] 800 Kilomètres aujourd’hui… Il aurait pu faire les boutiques dans les rues de Londres et flâner en écoutant les bateleurs de Piccadilly Circus, il aurait pu manger un bon plat de pâtes à Rome, assister à une corrida à Madrid… au lieu de çà, il n’avait vu que des péages d’autoroute, traversé des zone industrielles, chargé et déchargé des carcasses de bœuf toute la journée. Cela faisait longtemps maintenant qu’il tenait bon à ce rythme. Hormis son travail, sa vie sociale est familiale était tombée en ruine ces derniers mois. Madame préférait les bras d’un homme aux horaires fixes, et son couple ne tenait encore que pour ne pas traumatiser des enfants dont il ne connaissait rien. Il avait fait l’erreur de croire qu’il remplirait ses obligations familiale en ramenant le plus d’argent possible au foyer, mais aujourd’hui il n’était plus qu’une sorte de généreux bienfaiteur à qui l’on offrait une nuit de sexe (le mot amour ne correspondait plus depuis longtemps) et un cendrier « je t’aime papa » en pâte à sel une fois par an. Mais il n’avait aucune envie de penser à cela, sa seule ambition du soir était de s’assommer avec une demi douzaine de bières et dormir dans un vrai lit. C’est ainsi qu’il décida de s’arrêter dans ce petit relais routier sur une aire avant Tarbes. L’endroit semblait propre mais sans aucune personnalité. La patronne au bar le salua d’un geste de la tête, un vieux VRP terminait laconiquement son dessert à l’une des rares tables et deux gros routiers discutaient bruyamment de leurs conditions de travail au bar. Comme il n’avait pas faim, il commanda une pression et s’installa au comptoir. Il en profita pour réserver une chambre, sachant très bien qu’au bout de quelques bières, il n’aurait plus le courage de se lancer dans une conversation avec la patronne. Au fond de la pièce, il n’avait pas remarqué en arrivant une femme blonde assise sur l’unique banquette. Dès le moment où il la vit, il ne pût plus la quitter du regard. Elle n’était pas belle, mais pris à part, chaque partie de son corps lui inspirait des pensées qu’il aurait refoulées en temps normal : Sa bouche qui semblait trop charnue au premier abord lui inspirait un magnifique écrin pour son sexe qui s’était déjà gorgé d’excitation, ses deux seins énormes tombaient lourdement mais lui faisait ressentir une envie irrépressible d’y épancher sa soif, et ses yeux enfin, n’étaient pas spécialement mis en valeur par un quelconque artifice, mais il pouvait y lire tout le vice et la lubricité qu’il ressentait en lui-même à ce moment précis. La patronne déposa un verre et sa clef devant lui, mais il n’y porta aucune attention. La femme se leva de sa banquette et approcha lentement de lui. Dans un battement de paupière, ses vêtements avaient disparus. Il pouvait enfin la voir dans son ensemble : Ses hanches larges, ses fesses énormes, et son pubis généreux semblaient l’appeler à chacun de ses pas. Tout son être avait faim de cette chair obscène qui s’étalait devant lui. Il se rendit compte que lui aussi était nu maintenant, mais personne à part lui et cette créature qui avançait d’un pas à la fois lourd et sensuel ne semblait le remarquer. Son érection était déjà douloureuse lorsqu’elle arriva face à lui et, sans un mot, la femme prit son phallus entre ses mains et commença à le masser lentement. C’en était déjà trop pour lui, il grogna et éjacula entre les mains de la Venus qui, un air de défi dans le regard, porta la semence à sa bouche et n’en perdit aucune goutte. Cette vision suffit à relancer l’excitation de sa proie, et elle se mit à genoux pour prendre son sexe à la bouche et le sucer sans aucune retenue. L’homme n’avait jamais ressenti de telles sensations lors d’une fellation : sa langue sur son gland rappelait la caresse d’un drap de soie mais le rythme des ses allers et venues lui procurait une fièvre intense. Il vint encore une fois mais la femme ne sembla pas s’en préoccuper. Elle continuait son ouvrage en gardant la même verve jusqu’à ce qu’une troisième giclée de plaisir inonda sa bouche. Elle se leva, prit une chaise à côté d’elle et s’y positionna afin de présenter son arrière-train. L’homme qui n’avait rien perdu de son érection prit chaque fesse d’une poignée franche et s’inséra dans son vagin béant. Là encore ce fut un tonnerre de sensations contradictoires : la douleur que son sexe en érection lui procurait se mélangeait à la douceur des parois de cet orifice chaud et humide. Il accéléra encore le rythme de ses coups de hanches pour exploser encore une fois dans une éjaculation douloureuse mais salvatrice. Plus rien ne comptait maintenant que sa quête de plaisir. Autour d’eux le temps semblait s’être arrêté, personne ne semblait remarquer cette orgie monstrueuse avec cette créature obscène. Il ne voulait plus arrêter ses va-et-vient frénétiques dans ce sexe ruisselant de cyprine, de foutre et de sang lorsque soudain, la femelle stoppa les mouvements pour guider le phallus rubicond vers son anus qui semblait étroit et terriblement aride. L’homme y pénétra sans aucune difficulté, mais dès son entrée la douleur sembla décupler encore. Malgré cela, il ne put s’empêcher d’expulser une autre rasade de sang entre les fesses de cet amas de chair vicieuse. Cela faisait vingt minutes que le routier était là et il n’avait pas encore touché à son verre. Il se tenait droit comme un piquet face à son verre, et c’est lorsque ses yeux commencèrent à révulser que la patronne du relais se décida à l’approcher pour voir si quelque chose n’allait pas. Elle lui tapota l’épaule avec délicatesse et l’homme s’écroula de son tabouret, raide mort. Elle vit que l’entrejambe de son pantalon ruisselait de sang. Quand les secours arrivèrent sur les lieux, personne ne put donner une quelconque information pour comprendre ce qui s’était passé. Ni le VRP, ni les deux routiers présents au moment du drame n’avaient rien remarqué. La patronne, elle, semblait encore un peu trop secouée pour témoigner de quoi que ce soit. Il fallait la comprendre, c’était la troisième fois qu’un « accident » comme celui-ci se produisait dans son établissement. Cela commençait à faire parler dans le coin, le « Relais de Lespugue » commençait à avoir une drôle de réputation dans la région… [/SPOILER]
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wah ! steuf !
je reste sans voix... mon dieu ! que de cochoncetés ! petit canaillou ! qui eût cru qu'en cet être innocent sommeillait pareille lubricité ? |
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[quote=Steuf !;790931]Allez, je vous offre moi aussi la possibilité de me lapider en place publique...
[spoiler="Ron Jeremy approved !"] 800 Kilomètres aujourd’hui… Il aurait pu faire les boutiques dans les rues de Londres et flâner en écoutant les bateleurs de Piccadilly Circus, il aurait pu manger un bon plat de pâtes à Rome, assister à une corrida à Madrid… au lieu de çà, il n’avait vu que des péages d’autoroute, traversé des zone industrielles, chargé et déchargé des carcasses de bœuf toute la journée. Cela faisait longtemps maintenant qu’il tenait bon à ce rythme. Hormis son travail, sa vie sociale est familiale était tombée en ruine ces derniers mois. Madame préférait les bras d’un homme aux horaires fixes, et son couple ne tenait encore que pour ne pas traumatiser des enfants dont il ne connaissait rien. Il avait fait l’erreur de croire qu’il remplirait ses obligations familiale en ramenant le plus d’argent possible au foyer, mais aujourd’hui il n’était plus qu’une sorte de généreux bienfaiteur à qui l’on offrait une nuit de sexe (le mot amour ne correspondait plus depuis longtemps) et un cendrier « je t’aime papa » en pâte à sel une fois par an. Mais il n’avait aucune envie de penser à cela, sa seule ambition du soir était de s’assommer avec une demi douzaine de bières et dormir dans un vrai lit. C’est ainsi qu’il décida de s’arrêter dans ce petit relais routier sur une aire avant Tarbes. L’endroit semblait propre mais sans aucune personnalité. La patronne au bar le salua d’un geste de la tête, un vieux VRP terminait laconiquement son dessert à l’une des rares tables et deux gros routiers discutaient bruyamment de leurs conditions de travail au bar. Comme il n’avait pas faim, il commanda une pression et s’installa au comptoir. Il en profita pour réserver une chambre, sachant très bien qu’au bout de quelques bières, il n’aurait plus le courage de se lancer dans une conversation avec la patronne. Au fond de la pièce, il n’avait pas remarqué en arrivant une femme blonde assise sur l’unique banquette. Dès le moment où il la vit, il ne pût plus la quitter du regard. Elle n’était pas belle, mais pris à part, chaque partie de son corps lui inspirait des pensées qu’il aurait refoulées en temps normal : Sa bouche qui semblait trop charnue au premier abord lui inspirait un magnifique écrin pour son sexe qui s’était déjà gorgé d’excitation, ses deux seins énormes tombaient lourdement mais lui faisait ressentir une envie irrépressible d’y épancher sa soif, et ses yeux enfin, n’étaient pas spécialement mis en valeur par un quelconque artifice, mais il pouvait y lire tout le vice et la lubricité qu’il ressentait en lui-même à ce moment précis. La patronne déposa un verre et sa clef devant lui, mais il n’y porta aucune attention. La femme se leva de sa banquette et approcha lentement de lui. Dans un battement de paupière, ses vêtements avaient disparus. Il pouvait enfin la voir dans son ensemble : Ses hanches larges, ses fesses énormes, et son pubis généreux semblaient l’appeler à chacun de ses pas. Tout son être avait faim de cette chair obscène qui s’étalait devant lui. Il se rendit compte que lui aussi était nu maintenant, mais personne à part lui et cette créature qui avançait d’un pas à la fois lourd et sensuel ne semblait le remarquer. Son érection était déjà douloureuse lorsqu’elle arriva face à lui et, sans un mot, la femme prit son phallus entre ses mains et commença à le masser lentement. C’en était déjà trop pour lui, il grogna et éjacula entre les mains de la Venus qui, un air de défi dans le regard, porta la semence à sa bouche et n’en perdit aucune goutte. Cette vision suffit à relancer l’excitation de sa proie, et elle se mit à genoux pour prendre son sexe à la bouche et le sucer sans aucune retenue. L’homme n’avait jamais ressenti de telles sensations lors d’une fellation : sa langue sur son gland rappelait la caresse d’un drap de soie mais le rythme des ses allers et venues lui procurait une fièvre intense. Il vint encore une fois mais la femme ne sembla pas s’en préoccuper. Elle continuait son ouvrage en gardant la même verve jusqu’à ce qu’une troisième giclée de plaisir inonda sa bouche. Elle se leva, prit une chaise à côté d’elle et s’y positionna afin de présenter son arrière-train. L’homme qui n’avait rien perdu de son érection prit chaque fesse d’une poignée franche et s’inséra dans son vagin béant. Là encore ce fut un tonnerre de sensations contradictoires : la douleur que son sexe en érection lui procurait se mélangeait à la douceur des parois de cet orifice chaud et humide. Il accéléra encore le rythme de ses coups de hanches pour exploser encore une fois dans une éjaculation douloureuse mais salvatrice. Plus rien ne comptait maintenant que sa quête de plaisir. Autour d’eux le temps semblait s’être arrêté, personne ne semblait remarquer cette orgie monstrueuse avec cette créature obscène. Il ne voulait plus arrêter ses va-et-vient frénétiques dans ce sexe ruisselant de cyprine, de foutre et de sang lorsque soudain, la femelle stoppa les mouvements pour guider le phallus rubicond vers son anus qui semblait étroit et terriblement aride. L’homme y pénétra sans aucune difficulté, mais dès son entrée la douleur sembla décupler encore. Malgré cela, il ne put s’empêcher d’expulser une autre rasade de sang entre les fesses de cet amas de chair vicieuse. Cela faisait vingt minutes que le routier était là et il n’avait pas encore touché à son verre. Il se tenait droit comme un piquet face à son verre, et c’est lorsque ses yeux commencèrent à révulser que la patronne du relais se décida à l’approcher pour voir si quelque chose n’allait pas. Elle lui tapota l’épaule avec délicatesse et l’homme s’écroula de son tabouret, raide mort. Elle vit que l’entrejambe de son pantalon ruisselait de sang. Quand les secours arrivèrent sur les lieux, personne ne put donner une quelconque information pour comprendre ce qui s’était passé. Ni le VRP, ni les deux routiers présents au moment du drame n’avaient rien remarqué. La patronne, elle, semblait encore un peu trop secouée pour témoigner de quoi que ce soit. Il fallait la comprendre, c’était la troisième fois qu’un « accident » comme celui-ci se produisait dans son établissement. Cela commençait à faire parler dans le coin, le « Relais de Lespugue » commençait à avoir une drôle de réputation dans la région… [/spoiler][/quote] Ron Jeremy approved :lol: Le plus objectivement du monde bravo mon :buzz: j'aime beaucoup ton style.
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www.melanieaccardo.com |
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Après être allé voir qui était ce Ron Jeremy sur Wiki j'ai bien rigolé ^^ Merci Althéa :)
Sinon, bah texte exemplaire que voilà mon cher Steuf ! Diantre ce que ces textes érotiques à caractère super-héroique tournent vite au Tales From The Crypt ici bas :) Fallait pas les inviter ! Sinon, bah j'en reste encore tout tourboulonné, et mon "objet" aussi ;) Pour ce qui est des messages qui ornent maintenant mon bill-board, j'en remercie les auteurs, ça fait chaud au coeur ! Donc heu... merci. Et Halnawulf, mes plumes te saluent et te remercient ;)
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- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-( Maman >> J'écris des trucs ici |
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[quote=Deadpoule;791235]Diantre ce que ces textes érotiques à caractère super-héroique tournent vite au Tales From The Crypt ici bas :) Fallait pas les inviter !
[/quote] Bon maintenant je vais me refaire le texte de Steuf en ayant l'image de Michel Muller en tête ça va être du propre, ha bravo Deadpoule ! :D
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[QUOTE=Deadpoule;791235]Après être allé voir qui était ce Ron Jeremy sur Wiki j'ai bien rigolé ^^ Merci Althéa :)[/QUOTE]
Pfff...Monsieur ne connait pas ces classiques...:beu:
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence. Mes planches originales de comics à vendre.http://xanadu-art.eklablog.com/accueil-c17038922 |
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Bravo à tout le monde : chacun arrive à trouver le petit quelque chose, la petite piste à explorer pour faire différent et sortir quelque chose de très bien. Je suis vraiment impressionné, et je me demande de plus en plus quand je parviendrai à écrire quelque chose sur le sujet...
Enfin, félicitations à tous. ;) |
#99
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Encore un texte différent par Steuf!
Bon style, récit fluide et final surprenant et terrifiant! Une réussite, bravo! :clap: Ce mois, le thème attire de nouveaux particpants tout à fait interessants! Ca fait plaisir, du sang neuf. |
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[quote=Halnawulf;791646]Encore un texte différent par Steuf!
Bon style, récit fluide et final surprenant et terrifiant! Une réussite, bravo! :clap: Ce mois, le thème attire de nouveaux particpants tout à fait interessants! Ca fait plaisir, du sang neuf.[/quote] une question tte con, mais qui décide du thème du défi du mois ? toi, hanawulf ? ou alors n'importe qui peut proposer une idée ? et une autre en passant : sait-on déjà quel sera le thème du prochain défi ? |
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[URL="http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=24935"]Les défis, le thème du mois[/URL]
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[QUOTE=RDB63;791669]une question tte con, mais qui décide du thème du défi du mois ? toi, hanawulf ? ou alors n'importe qui peut proposer une idée ?
et une autre en passant : sait-on déjà quel sera le thème du prochain défi ?[/QUOTE] [QUOTE=HiPs!;791681][URL="http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=24935"]Les défis, le thème du mois[/URL][/QUOTE] Toute proposition est bienvenue. On discute, on vote si nécessaire. Le mois de juillet en aout devrait être sur une grosse baston entre super-héros! De l'épique, quoi! |
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[quote=Halnawulf;791686]Toute proposition est bienvenue. On discute, on vote si nécessaire. Le mois de juillet en aout devrait être sur une grosse baston entre super-héros! De l'épique, quoi![/quote]
ok, merci. j'essaierai d'éviter un réglement de comptes entre krees et skrulls mineurs cette fois:D! |
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[quote=Ben Wawe;791610]Bravo à tout le monde : chacun arrive à trouver le petit quelque chose, la petite piste à explorer pour faire différent et sortir quelque chose de très bien. Je suis vraiment impressionné, et je me demande de plus en plus quand je parviendrai à écrire quelque chose sur le sujet...
Enfin, félicitations à tous. ;)[/quote] Pense à tes fantasmes, tes anciens souvenirs humides de collégiens, toussa... et gratte ;)
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- Bon, fallait s'y attendre, je comprends rien à cette BD ; je ne sais même pas comment la lire ; et en plus c'est écrit très petit et la police est moche :-( Maman >> J'écris des trucs ici |
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gratte gratte, tripote plutot :D :D :D
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