Que RE-lisez vous en ce moment?

[Bankai]

24 numéros de mémoire.

[Mandrill]

Pour ma part, j'étais assez néophyte du bat-verse à l'époque, et autant le cross m'a permis de découvrir pas mal de personnages importants ou secondaires (il est assez accessible en fait) autant j'ai trouvé qu'avec trop de séries impliquées c'était beaucoup trop long de lire tout. J'ai revendu mes mags depuis d'ailleurs... La même histoire en 6 ou même 12 épisodes m'aurait beaucoup plus plu.

[Mil K]

J'avoue ne plus du tout me rappeler du crossover mis à part l'édito d'un numéro qui a méchamment spoilé la grosse révélation de mi-parcours, et le destin vraiment dégueulasse du docteur Thompkins...
Ce qui n'en fait pas un très bon souvenir... il faudrait que je me le relise pour voir...

[JB]

J'ai repris la lecture des New Thunderbolts, reformés à l'occasion de Avengers Disassembled. Du comic comme je les aimes avec retournements de situation, 10 complots simultanés, des persos complexes, des auteurs comme Busiek ou Nicieza maitrisant ET sachant jouer avec l'histoire de Marvel. Dommage que ces histoires soient inédites en Vf à l'exception de la période Civil War, elles sont bien dans le ton de la série des débuts.

[cytrash]

Yep, et il y avait en plus les superbes dessins de Grummett

[mellencamp]

Oui, c'était pas aussi bien que la meilleure période du vol.1 mais mieux quand même que les derniers épisodes (quand ça alternait sur Terre/Contre-Terre), et en effet Grummett a un bon niveau.

[Fletcher Arrowsmith]

J'ai donc craqué et j'ai relu le FINAL CRISIS de Grant Morrison au vu de l'éclairage de Multiversity (passionnant topic de Baboussa au passage).

Même si je ne suis pas un fan absolu de toute la production de l'écossais je dois dire que lire à nouveau ses oeuvres est un exercice passionnant.

C'est moins cryptique que dans mon souvenir. Deux numéros restent quand même à part dans mon appréciation. Le #6 pour l'unité graphique qui explose avec certaines planches pas à la hauteur de l'évènement (Jones, Rudy, Pacheco, Mahnke, Alamy, Merino) et le #7 (c'était vraiment prévu en 7 pas en 8 ?). Ce dernier numéro reste encore un mystère. C'est celui où je trouve que la narration de Morrison est la plus déstructurée mais surtout j'ai encore une fois ce léger arrière goût qu'il me manque des pages, que je n'ai pas saisi toutes les transitions de certaines case (ou que mon cerveau n'a pas voulu les imaginer à l'instar de cette fabuleuse machine). Mais les dernières pages sont quand même grandioses et diablement imaginatives sur la mise en branle du multiverse DC.

Pour le reste c'est un récit haut de gamme, servi par un type qui a des milliers d'idées et des concepts très intéressants.

Les héros (et les vilains) n'auront jamais été si près de perdre et l'équation anti-vie fait drôlement flipper. A la relecture on se rend bien compte des différentes strates de lectures. L'innocence n'existe pas et les décors et arrières plan sont des personnages à part entière. Avec désormais une meilleure connaissance de l'univers DC (et je dis cela en plein New 52) je m'émerveille de voir où Morrison va puiser, avec une utilisation des personnages à chaque fois ré inventé et surtout des mises en lumières de héros parfois restés dans l'ombre (Alan Grant, Mister T et Checkmate, Ray, la famille Marvel, Black Canary...). La trinité est omniprésente sans pour autant apparaitre sans cesse. Leurs ombres rodent en permanence sur l'histoire avec un (des) Superman(s) grandiose(nt) lors du final. Au rayon des moments que j'apprécie à chaque fois encore plus, le champs de bataille de Bludhaven. C'est noir et épique.

Les ajouts à la mythologie des Monitors sont le véritable lien avec les précédentes crises et prouvent que l'on peut encore innover de la même façon sur l'utilisation des New Gods, personnages que j'ai toujours apprécié.

Graphiquement je ne me souvenais pas de la prestation de Carlos Pacheco qui est très bon et dont le style se fond très bien avec celui de JG Jones (je reste sur ma faim malgré de belles planches) puis Doug Mahnke (très très bon).

La traduction VF est de Jeremy Manesse, donc de qualité. Panini avait globalement fait bon travail même si sur ce type de récit exigeant il manque pour le lecteur français un véritable accompagnement (rien qu'un Who's who par exemple). Bonne idée à l'époque d'avoir traduit les spéciaux dont les magnifiques Superman Beyond (je me suis fait le trip avec les lunettes 3D, fausse bonne idée de Panini sur ce coup là) et le Resist de Greg Rucka (avec Sasha Bordeaux et Checkmate qu'il faut que je me lise un jour).

En clair j'ai encore plus aimé que les autres fois et surement moins que la prochaine. Une telle exigence narrative est appréciable.

[Mil K]

Il faudra que je me les relise quand Urban sortira une édition intégrale.
Je n'avais pas du tout accroché à l'époque (je ne suis même pas certain d'avoir lu le dernier épisode...), mais pour ce type d'histoire l'absence d'un who's who et le rythme relativement lent de parution a du jouer...

[HammerHead]

D'ailleurs, quand j'ai lu le run de morrison sur Batman de cette période, j'ai jamais compris pourquoi il "meurt"d'une manière dans RIP et d'une autre dans Final Crisis et que c'est cette dernière version qui est prise en compte. Mais vu que c'est Morrison sur les deux, il doit bien y avoir un lien logique, non ?

[Kani]

Oui, les épisodes 701 et 702 font le lien entre les deux.

[HammerHead]

De la série Batman ? Pourtant j'ai du les lire et ça ne me rappelle rien. Je verrais à la relecture du run du coup.

[Mil K]

Ça aussi ça a été drôle à suivre...
Grosso modo, Bruce survit à l'explosion de l'hélicoptère dans Batman RIP.
Pourquoi ça n'est pas précisé dans Batman RIP ? Aucune idée...
A la base, je pensais que c'était pour faire une histoire qui se lise indépendamment de Final Crisis... sauf que toute la suite avec le retour de Bruce Wayne découle directement de Final Crisis...

[Fletcher Arrowsmith]

Problème éditoriale et de synchronisation des séries à l'époque.

[Drix]

	Citation:			Posté par Drix
	Petit break dans le Cap de Bru (sur un intermede consacré a Nomad dessiné par JP Leon). Du coup changement radical avec Ultimates Saison 3 par Loeb et Mad. J'avais detesté a l'epoque. Et a la relecture (et avec toutes les merdes que nous a gratifié l'univers Ultimate depuis) c'est pas si mal. De l'action, des personnages a gogo (du Loeb quoi...) et certaines bonnes idees (wanda/pietro, ultron), d'autres plus moisies (logan/Magda, cap/Panther) Et un Mad hyper inspiré!!! Du coup j'enchaine sur Ultimatum tiens!

Bon alors Ultimatum, on oublie...
Autant j'etais assez surpris d'Ultimates 3, autant ça c'est pas possible...

Ce n'est qu'un pretexte a des morts qui s'enchainent a la vitesse de l'eclair, c'est meme assez hallucinant ce que Marvel a permis a Loeb en tant que morts (et certaines assez violentes...), vraiment ils voulaient fermer cet univers, je vois pas d'autre explications...

Sinon, la discussion sur Sins Past de Stracz et Deodato m'a donné envie de le relire, histoire de confirmer l'ignominie du truc...
Eh ben non, je trouve meme ça pas mal du tout en fait...

La tension est tres palpable, on sent une atmosphere tres particuliere...
Une icone tombe (perso, n'ayant pas connu Gwen, ceci explique sans doute que je ne sois pas "affecté"), et montre que tout le monde a ses faiblesses.
Non vraiment le recit (si on excepte la fin) est bien mené.

Le souci est plus graphique, où Deodato n'a pas encore son style actuel, mais encore son style annees 90, et c'est assez inegal...

Sinon, la revue Spiderman envoyait sacrement du bois a l'epoque : Amazing donc, mais aussi MK Spiderman de Millar et Dodson, Spectacular par Jenkins et Ramos, et Venom par Skottie Young...
Du lourd!

Je me suis aussi refait Infinty Crisis, et finalement, c'est vraiment pas mal, une belle fresque mettant en valeur Terre 2. On regrettera la valse des dessineux (Jimenez, Perez, Ordway, Reis) et un finish baclé (et un Superboy Prime detestable...)
Non vraiment, une belle saga!

[Tuco]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	J'ai donc craqué et j'ai relu le FINAL CRISIS de Grant Morrison au vu de l'éclairage de Multiversity (passionnant topic de Baboussa au passage). Même si je ne suis pas un fan absolu de toute la production de l'écossais je dois dire que lire à nouveau ses oeuvres est un exercice passionnant. C'est moins cryptique que dans mon souvenir. Deux numéros restent quand même à part dans mon appréciation. Le #6 pour l'unité graphique qui explose avec certaines planches pas à la hauteur de l'évènement (Jones, Rudy, Pacheco, Mahnke, Alamy, Merino) et le #7 (c'était vraiment prévu en 7 pas en 8 ?). Ce dernier numéro reste encore un mystère. C'est celui où je trouve que la narration de Morrison est la plus déstructurée mais surtout j'ai encore une fois ce léger arrière goût qu'il me manque des pages, que je n'ai pas saisi toutes les transitions de certaines case (ou que mon cerveau n'a pas voulu les imaginer à l'instar de cette fabuleuse machine). Mais les dernières pages sont quand même grandioses et diablement imaginatives sur la mise en branle du multiverse DC. Pour le reste c'est un récit haut de gamme, servi par un type qui a des milliers d'idées et des concepts très intéressants. Les héros (et les vilains) n'auront jamais été si près de perdre et l'équation anti-vie fait drôlement flipper. A la relecture on se rend bien compte des différentes strates de lectures. L'innocence n'existe pas et les décors et arrières plan sont des personnages à part entière. Avec désormais une meilleure connaissance de l'univers DC (et je dis cela en plein New 52) je m'émerveille de voir où Morrison va puiser, avec une utilisation des personnages à chaque fois ré inventé et surtout des mises en lumières de héros parfois restés dans l'ombre (Alan Grant, Mister T et Checkmate, Ray, la famille Marvel, Black Canary...). La trinité est omniprésente sans pour autant apparaitre sans cesse. Leurs ombres rodent en permanence sur l'histoire avec un (des) Superman(s) grandiose(nt) lors du final. Au rayon des moments que j'apprécie à chaque fois encore plus, le champs de bataille de Bludhaven. C'est noir et épique. Les ajouts à la mythologie des Monitors sont le véritable lien avec les précédentes crises et prouvent que l'on peut encore innover de la même façon sur l'utilisation des New Gods, personnages que j'ai toujours apprécié. Graphiquement je ne me souvenais pas de la prestation de Carlos Pacheco qui est très bon et dont le style se fond très bien avec celui de JG Jones (je reste sur ma faim malgré de belles planches) puis Doug Mahnke (très très bon). La traduction VF est de Jeremy Manesse, donc de qualité. Panini avait globalement fait bon travail même si sur ce type de récit exigeant il manque pour le lecteur français un véritable accompagnement (rien qu'un Who's who par exemple). Bonne idée à l'époque d'avoir traduit les spéciaux dont les magnifiques Superman Beyond (je me suis fait le trip avec les lunettes 3D, fausse bonne idée de Panini sur ce coup là) et le Resist de Greg Rucka (avec Sasha Bordeaux et Checkmate qu'il faut que je me lise un jour). En clair j'ai encore plus aimé que les autres fois et surement moins que la prochaine. Une telle exigence narrative est appréciable.

Allez je l'ajoute à ma liste de relecture (oui je me suis fait une liste de relecture)