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Fantastic Four #2
Sympathique et mignon, encore. Mais avec toujours le sentiment de lire un fill-in ou un Annual, encore. Le mystère demeure sur ce que les Fantastiques ont fait à New York... mais Reed culpabilise, malgré l'appui de Sue. Tous deux sont dans une petite ville, et découvrent que tous les habitants sont des Doombots ! Tous, enfin... non. Une vieille dame ne semble pas l'être, et un Reed au visage modifié apprend qu'elle a jadis recueilli, logé, nourri et aidé un jeune Victor Von Doom, qui a voulu la "payer" en retour. L'on comprend que Victor a créé des Doombots pour veiller sur la vieille dame, et les Doombots en ont créé d'autres pour peupler la ville après les départs. Sauf que C'est mignon, oui. Ryan North gère bien ses personnages, avec déjà de bonnes idées d'utilisation des pouvoirs. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un Reed qui s'étire sur plusieurs manières originales, avec une Sue débrouillarde et vive, aussi. Le fond du récit est touchant, mais là aussi ça fait "plus" récit dérivé, annexe que lancement de série. N'empêche que la lecture est sympathique, avec un Iban Coello efficace. Ce n'est pas "beau", mais ça fait le job et c'est fluide. C'est agréable et mignon. Mais ça reste un départ troublant, car en apparence très anodin. Immortal X-Men #9 Très bon mais très énervant épisode. Très bon, car Kieron Gillen continue sa saga, en utilisant bien Mr Sinistre, qui ici veut tuer Hope (par revanche) mais se fait stopper. Et utilise les multiples clones de Moira-X pour revenir dans le passé, et réessayer jusqu'à C'est objectivement bien fait, prenant, imaginatif, avec un Essex extrêmement bien écrit, une Destinée troublante et, en apparence, une Kitty en avant avec décontraction, même si Kieron Gillen ne fait rien d'elle. Mais... c'est très énervant, pour moi, car je "déteste" cette idée de retours temporels via Moira-X. Je reconnais que l'idée est pratique, mais la lecture a été "soulante" car tout ça m'a gavé et fatigué. Dommage, car Lucas Werneck livre une belle prestation, avec beaucoup de fantaisie dans les bagarres. Frustrant, car j'aime cet Essex, mais le gimmick me gave. Punisher #8 C'est intense, quand même. Je n'ai aucune idée de la fin que Jason Aaron a en tête, et c'est en soi passionnant. Mais, ici, son épisode est prenant et intense. Au présent, Arès et ses Apôtres avancent vers la Forteresse de la Main, et Castle les laisse venir pour les confronter, en faisant sa garde personnelle des ninjas dont les familles ont été tuées par l'Archiprêtresse qui a mal compris sa démarche. Il développe de nouveaux pouvoirs de la Bête, alors que Maria commence à se souvenir et s'arme en cachette. Dans le passé, l'on voit que le couple Castle avait bien des troubles, même si tous deux luttaient pour s'en sortir, alors que la Main rôdait déjà. C'est rude, oui. Encore une fois, l'ensemble est très brutal, très lourd, très sombre ; déprimant, hein. Mais, à la différence d'un Dark Web qui cherche le noir pour le noir, ici l'ensemble a une résonance "réelle" pour le stress post-traumatique des soldats, mais aussi le trouble constant de Frank depuis son enfance. Le tout a une approche de déterminisme terrible, terrifiant mais prenant, alors que Castle semble vouloir récupérer son autonomie... peut-être trop tard. Graphiquement, Jesus Saiz est peut-être un rien trop lisse, plus encore que d'habitude, mais ça fonctionne bien. Paul Azaceta est lui encore plus formidable, avec des flashbacks ultra maîtrisés et touchants. Quoi que cela devienne, cela reste un projet étonnant, original et plein de surprises. Bravo, déjà. Secret Invasion #2 Efficace. Ryan North poursuit cette nouvelle saga d'invasion Skrull, avec ici un focus sur une Maria Hill crispée, qui voit que le détecteur de Mr Fantasic sur les Skrulls ne fonctionne plus mais trouve un autre moyen pour identifier un Skrull infiltré (en analysant le sang des suspects, qui peut changer de couleur si c'est un Skrull). On voit que Black Widow a été remplacée, on voit que Maria a été visée par les Skrulls et qu'ils se préparent à elle, mais ça avance. Sauf que C'est efficace, oui. Ryan North tient bien sa Maria Hill, l'ambiance paranoïaque est bien rendue sans en faire trop. L'avancée est réussie, les événements s'enchaînent bien, le final surprend et interroge. Rien de révolutionnaire, mais du bel et bon ouvrage, bien réussi et qui joue bien le jeu. Idem pour Francesco Mobili, dont le style "européen" cadre bien avec cette conspiration et ce jeu de faux-semblant. Efficace et prenant, oui. |
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La très jolie couverture de Jae Lee m'a invité à lire le Family Time 1.
Graphiquement, on est dans un style très en vogue en ce moment, qui oscille entre manga et franco-belge, avec une colorisation numérique qui a l'air de plaire aux plus jeunes. Ce 1er n° introduit des personnages attachants, à un rythme pépère qui me plaît bien. Le lecteur devine ce qu'il se passe, tandis que les personnages n'en ont aucune idée. J'aime bien l'idée. Je lirai la suite avec plaisir je pense, en espérant de grosses surprises. |
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X-Men Red #9
Al Ewing revient à des intrigues mises de côté, en essayant de concilier avec les autres éléments de sa saga. C'est plaisant, mais foutraque. On acte ici le décès "volontaire" de Magneto et, en manque de Mutant Omega, le Conseil Silencieux accepte de ramener rapidement Vulcain. Charles Xavier veut "nourrir" l'esprit de Gabriel (car il refuse de changer l'esprit des gens... euh, y a un manque de continuité, ici, ou une sacrée hypocrisie) pour l'améliorer, le calmer. Mais ça ne fonctionne pas, Vulcain leur explose entre les doigts et va confronter Xandra, nouvelle Impératrice Shi'ar. Il affaiblit (tue ?) Gladiator, tabasse tout le monde (dont Nova) et veut cramer Xandra... mais celle-ci est en fait Clairement, c'est le bordel. Al Ewing a plusieurs bonnes idées, mais ça part dans tous les sens, des intrigues sont mises de côté, reprises alors qu'on les avait zappées... c'est vraiment trop chaotique. Il y a de bonnes choses, notamment la gestion de Solar, la menace de Vulcain, le piège sur Brand... mais pff, ça va dans tous les sens. Ca rend la lecture désagréable, car c'est trop maladroit. Stefano Caselli gère bien l'ensemble, les dessins sont réussis mais ça ne peut pas tout. Frustrant et lassant vu le potentiel gâché, par l'éditorial mais aussi la gourmandise d'Al Ewing qui veut trop en faire, trop vite. The Variants #5 Quel final, plein d'émotions - de maladresses, aussi, mais de vraies et belles émotions. Après l'évacuation des relents de Kilgrave en Jessica Prime par le Deus Ex Machina Professeur X, voici la bagarre entre Jessica Prime et ses alliées... et d'autres Jessicas, menées par une Jewell jamais changée par Kilgrave. Sauf que l'on apprend qu'elle est folle, démente, au point d'anéantir tous les super-héros de son monde par le besoin d'être aimée "à sa hauteur". Elle a recruté les autres Jessicas en tuant ou menaçant leurs proches, et elle veut désormais Luke Cage et Dani. Jessica Prime parvient à la vaincre avec ses alliées, les autres Jessicas tabassent Jewell après l'arrivée de Luke. Une Wanda Strange arrive, Jessica Omega hésite (car elle veut ramener son Matt décédé) mais fait le bon choix... et tout finit bien, mais avec des traces. C'est fort. J'ai complètement conscience que la saga est bordélique, qu'elle a plein de défauts, mais... ça m'a plu, ça m'a touché. Enormément. Je suis ému par tout ceci, par l'ampleur des événements, par la fragilité des personnages et des Variants. C'est intense, c'est sobre, c'est déchirant, c'est juste ; c'est fort. Gail Simone m'a ému, et Phil Noto m'a énormément plu avec ses ambiances étranges, irréelles qui fonctionnent vraiment bien. Sûrement l'un de mes récits préférés sur Jessica Jones. X-Treme X-Men #1 Efficace et agréable. Evidemment, quiconque vient ici doit s'attendre à retrouver les tics d'écriture de Chris Claremont, et les débordements artistiques de Salvador Larroca ; mais c'est attendu. Et, avec ça, je m'avoue agréablement surpris par ce #1. Claremont revient ici au titre incarnant, à mon sens, son dernier bon travail. Il replonge dans l'ambiance, avec la menace d'Ogun, dont une partie était restée dans l'esprit de Kitty, la hante, l'attaque et s'échappe. Cela donne un numéro pédagogique, mais très agréable. Je replonge avec plaisir dans cette ambiance, avec cette sensation d'être comme à l'époque. Même Larroca propose des planches correctes, mieux maîtrisées. Rien du neuf, que du vieux... mais du bon vieux. Ca fait plaisir. |
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Dans ce premier épisode, je retrouve tout ce que j'aime chez Claremont ! La science des rêves en ouverture, les relations compliquées entre certains personnages (le soap opera) et les références au passé. Bon, tu appelles ça des "tics" et tu n'as pas tort mais quel auteur n'en a pas ? Larroca livre une belle prestation, digne de son passage sur le titre. J'aime que Marvel laisse Claremont s'amuser avec ses anciennes séries ou personnages (cf GAMBIT). J'ai bien conscience d'être le public visé mais ça me fait plaisir. |
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Tout pareil pour la mini the variant Ben... mon esprit critique y voit plein de défauts.. Le fan boy a adoré...
Il y avait une vraie âme dans cette mini et pour moi Jessica est une des meilleures choses que Bendis ai faites pour Marvel
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If Jack Bauer was in a room with Hitler, Stalin, and Nina Meyers, and he had a gun with 2 bullets, he'd shoot Nina twice. |
#741
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Il ne faut donc pas s'étonner d'y trouver des inspirations plus ou moins directes. On ne voit cependant rien de cela dans le calamiteux Two-Face de Tamaki, ni dans le générique Penguin de Ridley ni même dans le sympathique Mr Freeze de Duggan. Par contre, le Riddler de Tom King et Mitch Gerads m'apparait au contraire comme une brillante variation sur le Killing Joke de Moore et Bolland. Tom King me parait d'ailleurs à l'heure actuelle le seul scénariste de comics qui s'inscrit avec brio dans l'héritage d'Alan Moore, non en le singeant mal comme certains autres (suivez mon regard) mais en proposant un univers personnel très fort. Ses derniers projets le montrent en train de trouver une maturité stylistique et thématique qui le placent à mon sens très largement au-dessus de la mêlée des scénaristes de comics mainstream. Ce One Bad Day : Riddler est pour moi un nouvel accomplissement et une lecture essentielle dans un parcours d'auteur qui ne cesse de m'épater.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
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Mais il est vrai que c'est semble-t-il le seul qui ait compris la démarche et l'héritage de Moore; d'un comics qui est l'expression artistique d'une subjectivité, d'une individualité (et non l'expression éditoriale d'une envie supposée du public); d'un comics radical et mature dans ses thématiques; et d'un comics qui opère un travail sur sa forme et sur les spécificités du médium BD. Il est quand même incroyable que dans le mainstream, si peu d'auteurs aient réussi à comprendre et intégrer le geste artistique initié par Moore... |
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Justice Society of America #1: du neuf avec du vieux.
Revenir pour une troisième fois sur un titre ça peut être casse-gueule. Il faut trouver de nouveaux angles, éviter les redites, et surtout avoir un plan. Et c'est un pari réussi pour Geoff Johns. Il n'y a rien qu'on reconnait ou semble connaitre, c'est de l'inédit de bout en bout, bien malin celui qui saurait prédire ce qui va se passer. Un numéro d'introduction avec de grands temps forts, jusque la fin, il fait largement le job. Certains ne vont pas aimer, c'est même voulu par le scénariste qui le fait comprendre par certains personnages. Mais en tout cas la JSA ouvre un nouveau volume, et rien n'est comme avant. |
#744
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New golden age 0
Suis le parcours de la jeune Helena Wayne et de la première JSA, plus particulièrement de Kent Nelson (Dr Fate). Avis : Un numéro qui se lit facilement malgré les multiples fils tendu par Johns et sauts temporel. J'ai trouvé cette première partie très agréable malgré le peu d'explication. Per Degaton n'ayant pas son habit habituel, je l'aurais pas reconnu sans l'avis de Ben. J'ai un peu tiqué à l'évocation du Red Lantern pensant que Johns tentait d'étendre son invention, et surpris de voir dans les fiches qu'il a été bien inventé dans le passé des éditions DC. J'ai d'ailleurs chercher chaque titre pas certain que ce ne soit pour certain que des titres inventés, car seul 1 à une date. Mais non. Surpris aussi en lisant la fiche d'Aquaman en me demandant pourquoi Arthur avait droit à une fiche. Ce n'est pas Arthur Curry qui ne date que du Silver Age Johns prouve une fois encore si ce n'était utile qu'il connait le golden age sur le bout des doigts. Le cliffangher de fin m'a paru étrange et me lance dans un postulat d'une autre terre Justice Society of America 1 Après la mort de son paternel, Helenna est devenu Huntress et cherche à retrouver Dr Fate (Khalid). Elle a monté avec power girl sa propre JSA avec quelque ancien ennemi ou descendant d'ancien ennemi (Voir les deux pour Icicle). Avis : Ici le comics suis une drôle d'équipe qui ne s'apprécie peu et qu'on apprécie peu. Je continue de pencher pour une version d'une autre terre même si ça colle pas avec Stargirl. Y'a des choses qui me gêne trop pour ne pas me crier cette "réalité" ; que à l'image de Days of a futur past nous somme dans un futur possible (Après tout Kent souligne bien ce propos dans le 1). Je ne peux ignorer aussi mon arrivé sur la JSA avec Per Degaton qui s'amusait déjà à tuer la JSA forçant Stargirl et d'autres membres à être transporter dans le passé et s'allier avec la première JSA. Vous voyez plus de lien avec les différente JSA que moi. Peu de cases pour les plan temporelle. Un décès ou je n'arrive pas a savoir qui est mort. et des plans plus ancien que les version des années 90's à 2011. Donc aucun lien à ma JSA celle de Johns justement. J'aurais aimé un plan avec Jakeem, Atom Smasher, wildcat ... J'aurais même aimé voir Cyclone. Il est vrais que Jake et Cyclone sont nommés dans Stargirl. Mais à mon gout c'est trop peu. Je suis moins convaincu par cette relance d'un titre que Johns m'avais fait aimé que par Stargirl. J'avais déjà moins aimé son second run et le JSA : All stars. J'ai peur d'être de nouveau déçu. |
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Once Upon a Time at the End of the World #1: l'apocalypse maintenant.
Il n'y a personne dans ce monde apocalyptique, donc quand deux survivants se rencontrent tout peut se passer, même le début de ce que l'on devine être une histoire d'amour. Il y une certaine fraicheur dans la réalisation en dépit du contexte post-apocalyptique. Ce monde peut être effrayant, car il serait presque à nos portes. Pourtant il fascine, et ce premier épisode donne l'envie d'en savoir plus, surtout sur les dernières pages qui nous projettent encore plus dans le futur. Seul gros bémol, le personnage masculin n'a pas l'apparence de son sexe, on doute jusque la fin. En point positif, on sait qu'on est parti pour un récit bouclé en trois gros chapitres, ce qui rassure à se lancer. |
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Très bon premier n°, en effet !
La rivière de livres m'aurait fait rester personnellement ! |
#747
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Très bon premier n°, en effet !
La rivière de livres m'aurait fait rester personnellement ! |
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Avec ce titre, plus l'excellent Specs (dont le #2 cette semaine !) ou Behold, Behemoth (dont le numéro 2, sorti semaine dernière, confirme tout le bien que je pensais du titre), sans oublier Damn Them All, Boom studios est en train de nous servir de formidables lectures... Pour qui est encore capable d'apprécier autre chose que du Moore. Vraiment allez découvrir tout ça !
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COMIXITY !!! A l'écoute des comics ! Le PODCATCH !... Du pod et du catch quoi. Le Bureau des Comics a ouvert ses portes ! Dernière modification par Mr Honey Bunny ; 15/12/2022 à 00h35. |
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Tout à fait d'accord, Boom est l'éditeur chez qui je n'ai pas trop de scrupules à mettre mon argent. Behold Behemoth #2 le confirme car une fois de plus ça ne ressemble à rien de ce que j'ai déjà lu, impossible de savoir dans quelle direction ça va partir, et tant mieux.
Par contre à chaque règle son exception, j'ai trouvé Know your Station #1 passable, voire mauvais, et heureusement car on ne vit pas dans le monde des bisounours. Quelque part ça fait du bien de savoir que tout n'est pas bon à prendre chez Boom. |
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