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Y avait un fort joli film français hier soir sur ARTE avec Jean-Pierre Darroussin et Judith Henry (qui a pris depuis "la discrète" un coup de vieux qui lui va à ravir) Les grandes personnes. Si vous ne l'avez pas vu, vous avez une semaine pour rattraper cet impair sur le site ARTE+7.
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Ah ben, tin on a regardé la même chose hier soir !
Vendredi dernier, également sur Arte, passait aussi un téléfilm savoureux : Le déclin de l'empire masculin, avec Grégory Dérangère (un acteur méconnu, qui gagnerait à être plus utilisé car il a une espèce de fantaisie assez rare, un peu comme Cary Grant) et Géraldine Pailhas (qui, elle aussi, vieillit très joliment - même si elle a toujours été ravissante). C'était un clin d'oeil bien marrant pour la Journée des Femmes, et une histoire amusante sur un type au chômage moins dépassé par son inactivité que par le fait que sa femme risque de lui échapper à la faveur d'une promotion. |
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Ah, j'ai pas osé regarder le Daroussin..
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Non mais t' as bien fait.
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Dr House, c'est fini. Hier soir s'achevait la diffusion de la 8ème et ultime saison de la série. Une belle sortie, je dois dire, qui ne jouait pas sur le tire-larmes facile, mais avec une pirouette finale sympathique. Comme le disait Wilson : "c'était un guérisseur... Mais aussi un vrai connard !"... N'empêche, il va me manquer, le doc'. Il paraît que Hugh Laurie veut maintenant se consacrer davantage à la musique (après un premier album bien ficelé) mais il aurait quand même un projet télé (une série sur le pirate Barbe-Noire). |
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Ce soir, il y avait Guet-apens de Peckinpah à la télé, je me suis fié à sa réputation et j'ai travaillé ma culture ciné.
Une histoire de cavale classique mais très efficace. Porté par Steve McQueen et Ali McGraw, le récit se déroule à un rythme d'enfer avec quelques scènes d'action bien senties. Tourné en 1972, alors que je n'étais même pas une lueur de désir dans les yeux de mon père, je n'ai pas trouvé que l'ensemble faisait dater et j'ai plongé dedans sans soucis. Et puis rapidement, on s'amuse à noter l'influence qu'a pu avoir Peckinpah sur une sacré tripotée de réalisateurs : ça sent le polar de Mann, l'action de Woo et les persos décalés de Tarantino. Alors oui, Jeunes et Moins-Jeunes, suivez ce conseil de regardure : Voyez ou Re-Voyez Guet-Apens, ce polar de grande classe. Et puis moi, il faut que je me trouve La horde sauvage. |
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Une belle soirée avec aussi Il Etait Une Fois la Révolution sur D8 (mais qui ne propose pas la sélection des langues et sous-titres).
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Ouais c'est vrai que le choix était difficile, ne serait ce que pour ce passage là :
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Et puis Guet-Apens, quelle leçon de montage ! L'ouverture du film en prison est extraordinaire : le genre de séquence qui vous attrape par le col et ne vous lâche plus.
La fusillade finale dans le motel est terrible aussi, un morceau de bravoure. Le film est aussi troublant dans sa description du couple car Steve McQueen (fabuleux dans le rôle de "Doc" McCoy, avec ce regard dur et mélancolique) et Ali McGraw vivait une relation similaire à celles de leurs personnages - c'est l'époque où McQueen a commencé à se comporter comme un enfoiré, déjà bien enfumé par tous les pétards qu'il fumait mais aussi maladivement jaloux. En fait, McQueen, qui a vécu une adolescence difficile, voulait devenir le roi. Il l'est devenu, et il s'est complètement perdu. Puis il est revenu, achevant sa carrière avec des rôles semblables à ceux de ses débuts (Tom Horn, Le Chasseur), mais son tour était passé, l'époque avait complètement changé, les cinéastes du "New Hollywood" n'ont pas su l'employé (et il n'a pas voulu de ce qu'ils lui proposaient - comme le rôle de Willard dans Apocalypse Now). Il n'y a pas survécu longtemps. Par ailleurs, McQueen et Peckinpah ont failli ne jamais tourner ensemble : Peckinpah avait commencé Le Kid de Cincinatti, en noir et blanc, avec Spencer Tracy, avant de se faire virer. Norman Jewison l'avait remplacé, a tourné en couleurs et avec Edward G. Robinson. |
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C'est vrai que la première scène devient limite dérangeante, entre les bruits répétitifs, les plans rapide, on suffoque assez rapidement.
J'ignorais pour la relation McQueen/McGraw, mais c'est super intéressant parce que ça transpire à l'écran ce "je t'aime, moi non plus". Et la scène de fusillade dans la rue, la tension qui monte d'un cran, d'un coup, pour une explosion de violence. Nan, plus j'y repense, plus j'ai aimé ce film.
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Hum, c'est le film où il la gifle pour de vrai, près de la voiture? ^^
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Et pas qu'un peu ! Il y en a au moins 2-3 pour le plaisir !
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hier Into the wild sur M6. film contemplatif au possible. alors oui la phrase-moral de fin du héros est justement trouvé mais bon heureusement que je dessinais en même temps sinon je me serais laissé spoilé la fin par ma femme qui avait maté sur wiki l'histoire du gars. Bon par contre Emil Hirsch joue bien dans pas mal de registres même si c'est un peu surjoué dans ses phases d'euphorie et d'enthousiasme un peu extrême.
Au final, j'ai envie de dire tout ce foin sur ce film pour ça. Bon chacun ses gout mais un film uniquement basé sur l'introspection et l'analyse de la société c'est louable mais un peu chiant quand même. |
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Chronicle et les clichés des super héros revisités ce soir sur C+
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Il est quand même sympa ce film nan ?
J'en garde un bon souvenir.
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