La SF sans peine

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par John Keats
	après moi j'aime beaucoup Galactic Pot Healer (le guérisseur de cathédrales), dépressif au possible, qui vient d'être réédité sous nos contrées. et bien sur The three Stigmatas of Palmer Eldritch (le dieu venu du centaure), ainsi que Les Androides rêvent ils de moutons électriques. et d'autres bien sur.

	Citation:			Posté par Ivan Rebroff
	Je sors de la lecture du Guérisseur de Cathédrales, le style est chaotique et dérangé à souhait, les personnages aliénés et l'histoire déprimante et sans recours ni issue heureuse apparents, le parallèle entre le travail d'écriture et ce que le personnage principal cherche à créer est évident. C'est presque palpable que l'auteur souffrait, à l'époque où il a écrit ce roman (1968 ), de graves troubles mentaux. Je le conseille très fortement aux aficionados de l'auteur.

Le guérisseur de cathédrales ... suis je fais pour lire du Philip K. Dick Je me pose la question. Intéressant dans les termes abordés, les côtés SF du style je pars dans tous les sens et il faut avoir une imagination débordante pour comprendre mes délires ont failli me perdre plus d'une fois. Intéressant mais expérience inachevée. J'ai bien aimé le premiers tiers qu se passe sur Terre (en fait jusqu'à la fuite dans le commissariat) où la société que décrit Dick est affreusement prémonitoire. J'ai moins aimé quand l'action se déplace sur la planète du Laboureur à laquelle il a du mal à donner du corps (c'est également le but). Tout ce qui a attrait à la religion, à la destiné de chacun (inéluctable avec plus ou mins le facteur entropique) est intéressant par contre mais un peu noyé (c'est le cas de le dire) dans la trame narrative.

Mon édition comportait son seul roman pour la jeunesse : Nick et le Glimmung (protagoniste principal du guérisseur de cathédrales). Rigolo, effectivement le style change littéralement et en fait une bonne approche SF pour jeune ado voulant connaitre autre chose que les Hunger Games, Labyrinth ou autre Star Wars.

[Gassian]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Le guérisseur de cathédrales ... suis je fais pour lire du Philip K. Dick Je me pose la question.

Si tu choisissais pas les pires aussi ...
Essaie Le Dieu venu du Centaure et Glissement de temps sur Mars.
Et si tu n'accroches ni à l'un ni à l'autre ... laisse tomber.

[Fletcher Arrowsmith]

J'ai bien inscrit dans ma wish list ces deux romans conseillés par Zen et toi. Cela sera pour plus tard (en fait c'est ma douce moitiée qui m'a pris le Guérisseur à la bibliothèque )

[Thorn]

	Citation:			Posté par Ransom
	Si tu choisissais pas les pires aussi ... Essaie Le Dieu venu du Centaure et Glissement de temps sur Mars. Et si tu n'accroches ni à l'un ni à l'autre ... laisse tomber.

+ quelques nouvelles, quand même

[FredGri]

Hello, je viens par ici car depuis quelques temps j'essaye de retrouver le titre d'un livre de SF expérimentale, paru en poche dans lequel l'auteur jouait avec les typo, mélangeait des dessins aux pages, allant jusqu'à ne mettre parfois quelques fragments de textes deçi delà... Je me souviens d'un vieux poche, style 60/70... C'était du jeu formaliste d'un bout à l'autre
Je sais, je suis vague, désolé !

Bref, si parmi vous quelqu'un qui peut m'aiguiller ça serait très cool... je suis en train de relire La Maison des feuilles et j'avoue que j'ai des envies de jeux formalistes (en plus je récupérerais des idées d'achat en passant, je le sens bien )
Merci d'avance !

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Ransom
	Essaie Le Dieu venu du Centaure et Glissement de temps sur Mars. Et si tu n'accroches ni à l'un ni à l'autre ... laisse tomber.

Glissement de temps sur Mars : oui, bien écrit et accrocheur. Je reste encore avec une impression mitigée par rapport à l'écriture de K. Dick mais ce roman m'a plu du début jusqu'à la fin. La côté shamanique mélangé au déplacement temporel est bien mené. Cela démarre doucement, presque trop simplement pour accélérer vers le milieu en nous faisant revivre un moment clé un certains nombre de fois, sous acide. Je laisse K. Dick de côté pour l'instant préférant faire une pause en partant sur un à priori positif.

[FredGri]

Oula, Dick !!! Rien qu'Ubik, Le dieu venu du centaure, Le maitre du haut château, Les yeux dans le ciel, Les Androïdes rêvent ils de moutons électriques... Etc etc. que des romans qui m'ont immanquablement marqué... Après, honnêtement, je suis moins réceptif à ses tripes plus allumés de la seconde moitié de sa carrière... Mais faudrait que je tente davantage !

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par Ransom
	Un avis (ou même simplement des échos) sur le dernier Priest ? Je suis très tenté de le prendre, d'autant que j'aime beaucoup la collection Lune d'encre, mais les derniers romans du bonhomme m'ont globalement moins séduit que ses oeuvres du siècle dernier. Et à 25 € le bouzin, j'aime autant pas prendre de risque inutile.

	Citation:			Posté par Zen arcade
	Comme d'hab, j'attends la sortie en poche donc pas d'avis pour l'instant. Désolé.

	Citation:			Posté par galactica+
	Ce critique considère qu'il s'agit carrément du meilleur roman de Priest: http://www.noosfere.com/icarus/livre...vre=2146589460

C'est un bon Priest en effet. Le romancier s'amuse à recycler de façon intelligente ses anciennes productions, puisque on retrouve des magiciens (Le Prestige), l'aviation en temps de guerre (La séparation), des îles de l'archipel du rêve. Cela commence comme un thriller de SF puisque on suit dans le premier chapitre les tribulations d'un photographe Anglais dont la femme, infirmière, vient de disparaitre dans de mystérieuses conditions. Priest installe son action dans un futur proche et possible dans une l'Angleterre sous influence musulmane et balayé sans cesse par des tempêtes (dont on arrive à les nommer à partir d'écrivain). Histoire d'amour qui va se répercuter à travers les ages et le temps, les récits qui vont suivre s'emboite plus ou moins offrant une variation sur les histoires parallèles. chacun doit être lu comme on observe des angles adjacents en géométrie. Des histoires différentes mais ayant quelque chose en commun : un nom, une quête, un passage, une histoire. C'est un roman très poétique où l'auteur refuse sans cesse de nous donner toutes les clés, laissant le lecteur se faire sa propre opinion et continuer les histoires, comme si eux même faisaient également parti de l'adjacence. amateur de rationalité passez votre chemin (comme souvent chez Priest). Un bon cru.

[Slobo]

[Elýkar]

Je viens de commencer "les guerriers du silence" de Bordage et j'avoue que j'ai un peu de mal à me plonger réellement dedans.

Quelqu'un l'a lu? Quels sont vos avis?

[Slobo]

J'ai jamais réussi à aborder bordage ^^

[Seb]

J'ai lu les Guerriers du Silence, il y a quelques années et je m'y suis un peu perdu.
Au final, de Bordage, je n'ai réellement apprécié que les Derniers Hommes, les Fables de l'Humpur et surtout Wong.

[Ben Wawe]

	Citation:			Posté par Slobo

Très intéressant, merci.

[Fletcher Arrowsmith]

Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château de Edward Carey

Acheté car attiré par le couverture et la promesse d'avoir en plus des illustrations de l'auteur à l'intérieur.

	Citation:
	Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux… Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château… Premier tome d’une trilogie superbement illustrée par l’auteur, Le Château nous plonge dans un univers pareil à nul autre, fantasmagorique et inquiétant, gothique et enchanteur. Edward Carey y révèle des talents de conteur, de dessinateur et de magicien qui font de lui le fils spirituel de Tim Burton et de Charles Dickens.

J'aime bien la comparaison à Tim Burton et Charles Dickens même si on quand même assez éloigné des deux dans leur meilleure forme.
Roman surprenant, Edward Carey vise clairement les adolescent mais les adultes devraient y trouver leur compte car c'est souvent parfois assez féroce pour dessiner un sourire ironique ou rire jaune.
L'univers décrit (la fameuse demeure personnage ainsi que le dépotoir géant annexé à Londres) fait preuve d'une imagination impressionnante. On pourrait parler de livre objet dans ces derniers sont le coeur du libre et possède réellement une véritable histoire. La lutte des classes installé dans le manoir Ferrayor lorgne effectivement vers celle décrite chez un Dickens, tandis que les êtres fantastiques et fantasques, montage et montagne d'objet rébus hante les couloirs à la façon d'un Tim Burton. Il y a une excellent passage où l'héroine, bien malgré elle , s'engouffre dans le tas d'immondices comme elle une plongeuse en plein milieu d'un océan déchainé à la recherche de trésor improbables comme des bondes, des robinet ou autres balai de WC....
Les illustrations font la part belle aux personnages haut en couleur, réplique au fusain (oui encre ?) d'un Angleterre victorienne (on est pas complètement dans le steampunk mais on s'en approche par contre). Il y a également deux doubles pages décrivant le manoir et ses bizarrerie très organisés.

Véritable découverte, je vais me diriger vers la suite, surtout que la fin de ce premier tome est surprenante (enfin).

[Zen arcade]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château de Edward Carey Acheté car attiré par le couverture et la promesse d'avoir en plus des illustrations de l'auteur à l'intérieur. J'aime bien la comparaison à Tim Burton et Charles Dickens même si on quand même assez éloigné des deux dans leur meilleure forme. Roman surprenant, Edward Carey vise clairement les adolescent mais les adultes.

J'aime pas trop perso cette idée qu'Edward Carey serait un fils spirituel de Tim Burton.
Dickens ok.
Mais ce type de bouquins, ça s'inscrit dans une longue lignée du fantastique et du merveilleux anglais. Une lignée qui passe par l'essentiel Gormenghast de Mervyn Peake, assez peu connu chez nous mais fondamental dans le monde anglo-saxon et certainement pour Edward Carey.

Je pense que Carey et Tim Burton partagent en partie un imaginaire commun, mais je ne vois pas de lien de filiation de l'un à l'autre.