Les Inédits DC : Green Lantern

[Niglo]

Green Lantern #188
Mai 1985

Decent Exposure (17 pages)

Scénario : Steve Englehart.
Dessin : Joe Staton.
Encrage : Bruce Patterson.
Couverture : Joe Staton & Bruce Patterson.

Non traduit.

Résumé :

Au journal du soir, la reporter Tawny Young annonce en direct que l’identité secrète du nouveau Green Lantern est John Stewart. Suit une série d’extraits d’interviews de personnes ayant rencontré Green Lantern et/ou John Stewart et qui confirment, directement ou indirectement, que Stewart est bien Green Lantern.

Hal Jordan et Carol Ferris sont devant leur télévision au moment de l’annonce. Hal, désormais à la retraite, se demande comment il aurait géré une telle révélation.

John Stewart n’est pas sur Terre au moment où son identité est révélée au monde entier. Il l’apprend néanmoins très vite. Il revient sur Terre en compagnie de Katma Tui, à laquelle les Gardiens ont confié la tâche d’aider et d’entrainer le nouveau Green Lantern en charge de la planète. John est bien décidé à s’investir totalement dans sa nouvelle mission, et apprécie à sa juste valeur toute l’aide que peut lui apporter Katma. Celle-ci, afin de passer inaperçue sur Terre, change sa couleur de peau.



Lorsqu’il reprend son poste chez Ferris Aircraft, il est accueilli en héros par ses collègues. Mais Carol Ferris vient lui annoncer qu’il est renvoyé. Elle ne veut plus que sa société ait la moindre relation avec un Green Lantern, quel qu’il soit. Lorsque Hal arrive peu après, Katma Tui se jette sur lui et l’embrasse, ce qui n’est pas franchement du goût de Carol, qui ignore tout de leur passé commun.



Alors que John Stewart fait ses cartons, une secousse fait s’effondrer une partie du bâtiment où il se trouve. Le responsable : Sonar, le Maître du Son, adversaire du précédent Green Lantern, qui veut tirer profit de l’attention médiatique dont bénéficie Stewart en s’attaquant à lui. Les vibrations soniques que maîtrise Sonar lui permettent d’asséner à son adversaire un punch supersonique qui manque de peu de le mettre K.O. directement. Mais John Stewart réagit rapidement et prend vite la mesure de son ennemi. Sonar maîtrisant les ondes sonores, il va, avec l’aide de Katma Tui, créer autour de Sonar une zone de silence qui va annuler ses pouvoirs.



De son côté, Hal Jordan enquête sur le Predator, qui l’a tout récemment passé à tabac, et dont les activités semblent liées à celles de Ferris Aircraft. Il soupçonne un employé et commence ses recherches dans le registre du personnel.

Commentaire :

Début de la nouvelle équipe créative sur la série, et dès la première page Steve Englehart frappe assez fort. Le reste de l’épisode traite pour l’essentiel des conséquences de cette révélation. Le scénariste poursuit également quelques intrigues secondaires qui restait en suspend (le Predator en particulier) mais on sent immédiatement qu’il compte bien imprimer le titre de sa marque – ce que les épisodes suivants confirmeront. Le combat contre Sonar semble être là uniquement pour assurer son quota d’action à cet épisode, mais on devine d'emblée que Englehart sait où il va, qu’il a des plans sur le long terme pour ses personnages, ce qui est finalement l’essentiel pour ce premier numéro.

Le travail de Joe Staton au dessin est d’un classicisme qui sied bien à la série. Sans être très spectaculaire, il parvient à être efficace aussi bien dans les scènes d’action que dans les moments les plus calmes.


Tales of the Green Lantern Corps : Mogo doesn’t socialize (6 pages)

Scénario : Alan Moore.
Dessin & encrage : Dave Gibbons.

Traduction : in L’Univers des Super-Héros DC par Alan Moore, Panini, octobre 2005.

Résumé :

Sur Oa, Arisia, une jeune Green Lantern, consulte un volume recensant tous les Green Lanterns. Tomar Re va lui parler de l’un d’entre eux : Mogo.



L’histoire est celle de Bolphunga l’implacable. Une terreur de l’espace, vainqueur en duel d’innombrables adversaires. Afin d’asseoir définitivement sa réputation, il décida de s’attaquer à Mogo, une légende parmi les Green Lanterns. Arrivé sur la planète où Mogo était installé, il le provoqua en duel. Sans succès. Mogo resta muet à tous ses appels. Bolphunga passa des années à sillonner la planète à la recherche de son adversaire, mais ne trouva aucune trace de forme de vie intelligente, à l’exception d’une série d’immenses coupes parfaitement régulières tracées au cœur de la forêt occupant la majeure partie de la planète. Finalement, à force de recoupements et de cartographies, Bolphunga va découvrir l’explication… et s’enfuir aussitôt : Mogo ne se trouve pas sur cette planète, Mogo est la planète !



Commentaire :

Un court récit à chute comme Alan Moore en a écrit beaucoup pour 2000 A.D. Le scénariste tire à merveille profit des possibilités que lui offre l’univers du Green Lantern Corps, et le résultat est un petit bijou. Et le talent de Gibbons ne gâche évidemment rien.