Le coin DVD et Blu-ray

[mellencamp]

Pas fous chez TF1 Vidéo, ils recyclent la jaquette d'Ong Bak.

[Aguéev]

	Citation:			Posté par zarma
	un mélange de Muay-Thai, de boxe de l'homme ivre et de danse Hip-hop.

:hum2:

[zarma]

	Citation:			Posté par mellencamp
	Pas fous chez TF1 Vidéo, ils recyclent la jaquette d'Ong Bak.

Ahaha, je me suis fait la même réflexion. J'ai l'édition UK, un poil plus classe.

	Citation:			Posté par John Agueev
	:hum2:

Bah le principe de l'homme ivre, c'est l'imprévisibilité, donc mixé le tout à un art totalement random (le Breakdancing) et au sport national, c'est presque logique...
Presque.

[Deroxat (Expert en Potins)]

	Citation:			Posté par zarma
	Raging Phoenix Une méchante organisation kidnappe des femmes pour faire des parfums avec leurs phéromones. Deu aurait du être leur nouvelle victime, mais un groupe de 3 mystérieux combattant la sauve. Ils pratiquent le Meyraiyuth, un mélange de Muay-Thai, de boxe de l'homme ivre et de danse Hip-hop. Elle va alors leur demander de l’entraîner. Autant Yanin Vismistananda était impressionnante dans Chocolate, autant là, ça se sent moins. La faute au style de combat en fait. C'est rigolo de laisser tomber le Muay pur et ses coups de tatane ou de coudes surpuissant, mais mixer ça avec 2 arts plus "doux" (dont un pas forcément fait pour la baston), fait qu'on arrive surtout à des chorégraphies de danse par moment. Et l'histoire est risible. Reste que c'est toujours lisible et que le dernier quart d'heure de baston est épique. Alors je pardonne. Vivement Tom Yung Googn 2, quand même. Low kick sur 6. Chok Dee Jeune délinquant de banlieu, Rayane échoue en prison... Là, il rencontre Jean qui va lui apprendre les rudiments du Muay Thai. Une fois sorti, il part direct au Royaume de Siam, pour apprendre la boxe. Le film retrace alors ses difficultés à se faire accepter des boxeurs Thailandais puis son ascension jusqu'au Rajadamnoen, un des 2 plus grands stade du Pays. Le tout sur fond d'histoire d'amour et un peu de mafia. C'est censé être en gros basé sur la vie de Dida (qui joue Rayane), un des grands champions français du sport. En vachement gros. Tant qu'on reste en prison puis dans les camps et sur le ring ça va. C'est bien réalisé, les montages, indispensables, ont un sacré punch et les combats sont criants de vérité. Mais dès qu'on sort de ça pour se plonger dans une histoire à la con d'ancien malfrat trompé mixé à une histoire d'amour et à des combats clandestins, le film se perd. Perd du temps, perd de vue des intrigues secondaires ou pas si secondaires que ça et perd de vue le sujet. Dommage, ça aurait pu être un excellent film sur le sport. A voir quand même pour la première partie du film et les combats. A croire qu'entre ça, Kickboxer et Muay Thai Chaiya, il est impossible de faire un vrai bon film sur la boxe Thai en tant que sport. Coup de coude vertical sur 6

ouais, j'avais trouvé que les combats manquaient de patate et de sauvagerie pour Raging Phoenix, mais bon, t'as raison, c'est sans doute le style de baston qui veut ça.

sinon, tu devrais tenter Power Kids: un drôle de mélange entre rigolo (bon, c'est relatif, c'est de l'humour thai hein...) et grosses bastons. la particularité étant que les héros sont un groupe de trois mômes qui font de belles cascades de tarés. si le mélange entre sauvagerie thai et humour est vraiment dégueu, la grosse séquence dans l'hosto vaut le détour, ne serait ce que pour voir comment trois gamins peuvent tabasser des militaires à grands coups de coudes dans le crâne.

et pour Chok Dee, ouais, tout ce qui est hors ring est un peu de la merde, mais les bastons sont vraiment filmées avec classe je trouve.

[zarma]

	Citation:			Posté par Deroxat (Expert en Potins)
	ouais, j'avais trouvé que les combats manquaient de patate et de sauvagerie pour Raging Phoenix, mais bon, t'as raison, c'est sans doute le style de baston qui veut ça.

Oui voilà, aussi le fait que ce soit pas Pinkaew à la réal.

	Citation:
	sinon, tu devrais tenter Power Kids: un drôle de mélange entre rigolo (bon, c'est relatif, c'est de l'humour thai hein...) et grosses bastons. la particularité étant que les héros sont un groupe de trois mômes qui font de belles cascades de tarés. si le mélange entre sauvagerie thai et humour est vraiment dégueu, la grosse séquence dans l'hosto vaut le détour, ne serait ce que pour voir comment trois gamins peuvent tabasser des militaires à grands coups de coudes dans le crâne.

Ca là ?
http://www.youtube.com/watch?v=aizBKYrA0iQ

Putain, j'avoue que je supporte pas les films avec des héros gamins (je refuse toujours de mater Zombieland), mais vu que visiblement y'a eu des soldes sur les flying knees dans ce trailer, je vais surement craquer comme un malpropre.

	Citation:
	et pour Chok Dee, ouais, tout ce qui est hors ring est un peu de la merde, mais les bastons sont vraiment filmées avec classe je trouve.

Carrément, j'aurai préféré avoir plus de bastons (et pas forcément juste des montages de KO) et moins de bla bla autour. Le placement de la caméra est impec et l'impact des coups est saisissant. Ca reste quand même sympa de voir un film sur le Muay (le vrai hein, pas le truc mytho de JCVD) par des occidentaux.

[bardamu]

je crois que je viens de finir l'année avec un film qui va rester gravé dans la rétine...requiem pour un massacre d'Elem Klimov, film soviétique de 1984

L'histoire sur papier, très simple, le spectateur suit un jeune garçon voulant rejoindre les partisans alors que les troupes allemandes débarquent en Biélorussie, mettant en oeuvre leur politique d'annihilation de la population. Là, le jeune garçon va découvrir la réalité et tous les états qu'un être peut ressentir de l'amour à la haine, en pensant par le désespoir, la peur, la lâcheté...

2h15 sans concession avec dans le rôle du jeune garçon, un comédien époustouflant, à se demander comment tu ressors après une telle performance.
Une mise en scène à la Russe, avec une grande part sur les visages, gros plan ou plan serré de face, pas d'esbroufe, chaque plan ne laisse pas un cadrage hasardeux, pas d'effets superflus, pas de violence non plus gratuites (l'horreur omniprésente reste plus suggéré ou lorsqu'elle apparait, elle n'en est que plus saisissante), à la place, c'est la bande son qui joue son rôle (stressante, très oppressante sur la 1ere partie). De nombreuses séquences totalement hallucinatoire dans la folie humaine, un final surprenant qui après l'émotion suscitée remet le spectateur en question....
A voir, absolument.

[bardamu]

Je me rappelle d'une èpoque, pas si lointaine, ou mad movies faisait ses couvertures sur les films de Carpenter, ou chacun de ses projets était attendu par les amateurs de cinéma fantastiques, suffisamment en tout les cas pour générer un investissement d'un distributeur pour une sortie de cinéma…Pause dans sa carrière, pour revoir le nom de John, il fallait aller chercher les remakes ou à la télé avec surtout le bon épisode des masters of horror, cigarette burns .
Alors que John revient sur pellicule pour nous montrer qu'il en a encore dans le froc, la France a décicé de le bouder pour une sortie direct to dvd….malgré le fait que l'angleterre et les US lui ont encore ouverts quelques salles de cinéma…
Le nom de Carpenter ne doit plus être vendeur en France…car the ward méritait amplement sa place au cinéma, à la différence d'un Argento, qui n'est aujourd'hui plus qu'un profond soupir lointain…pas de doute CARPENTER est bien vivant !

The ward respire dans son classicisme plein de bonnes surprises, une mise en scène bien ficelé qui sait amené sa scène de sursaut et d'effroi (la scène de la danse), son hommage coté giallo/Argento/Halloween (scalpel dans la rétine en gros plan !), une réalisation qui varie selon l'altération de la réalité de l'héroïne, une écriture bien construite autour des personnages, pour leur apporter rapidement crédibilité et empathie, un "ghost" japonisant dans son apparence physique mais si on remonte un peu cours de l'histoire du cinéma fantastique, avant ring, y'avait prince of darkness ou l'antre de la folie…

Le film offre aussi une belle séquence d'ouverture qui renvoie aux années 80, un générique aussi bien foutu qu'un drag me to hell de Raimi, la petite musique avec sa voix soupirante…Carpenter assume son style, ses bases et rappelle ainsi qu'il est à l'un des auteurs qui a et qui donne ses lettres de noblesse à un cinéma dit de genre. Si le film, c'est vrai n'est pas novateur et n'a pas la qualité d'un antre de la folie, Carpenter aura su capter l'essence d'un bon film fantastique sans esbroufe, avec de très bonnes comédiennes.
Longue vie au roi et bon voyage à l'asile !

[bardamu]

2007, j'étais totalement passé à coté du dernier Milos Forman, et par hasard, je retombe aujourd'hui sur cet auteur que j'apprécie beaucoup, d'autant plus que Man on the moon m'avait bien retourné offrant à Carrey, perso, peut être bien son plus beau rôle.
Les fantômes de Goya propose d'abord un gros casting international pour ce film historique : Portman, Bardem, Lonsdale et Skarsgard dans le rôle de Goya
Au scénario Forman et Jean Claude Carrière, à contrario de ses derniers films, il ne faut pas s'attendre à un biopic, vous ne saurez pas où Goya a appris à dessiner, son rapport avec les femmes, si son papa ne l'aimait pas…le film choisit comme cheminement celui de l'Histoire
La cruauté d'une époque, la folie de la guerre, la folie des hommes comme source d'inspiratrice et créatrice de Goya. Forman reprend des sujets qu'il connaît bien (la folie..) et un mode de narration (l'histoire d'un personnage célèbre) pour aboutir à une fiction entre Goya et une muse qui va être un élément clef ou se mêlera la petite et la grande Histoire. Nathalie Portman en inspiratrice divine se retrouve prise par l"Eglise et la Question….je n'en dis pas plus mais elle offre plusieurs rôles, plusieurs aspects, pour une prestation assez incroyable.
Les rôles de l'Eglise sont offerts à Lansdale (pour changer…) et à Barden qui incarne une âme accueillant plus de perversions qu'un homme normal, frustration, etc….avec sa tête, c'est chose aisée.

Le film propose plusieurs réflexions, elles n'ont en soi rien de révolutionnaire (le rôle de l'Eglise et la torture, l'occupant pilleur…) mais des scènes mettent en brio les propos (séquence de l'aveu, ou la toile de Goya à la reine d'Espagne et la scène du violon du roi d'Espagne)
La narration peut paraître un peu déroutante, on traverse de nombreuses années et situations politiques en 1h50, et pourtant et avant tout, ça raconte l'histoire d'individus, le film joue sur plusieurs répertoires (le mélo, la farce, l'absurde…la trame feuilletonesque), ça fonctionne pas mal, même si parfois, je me suis senti distant du film. A voir, pour son coté hors norme et la prestation des acteurs.

[mellencamp]

Petit plaisir hier avec Batman Returns en Blu-Ray, et comme le laissaient entendre les tests c'est magnifique, ne l'ayant vu que par ses passages télé j'ai vraiment redécouvert le film, visuellement c'est un enchantement, des décors magnifiques, comme souvent dans les Tim Burton de cette époque. Gotham est surtout suggérée par des arrière-plans qui rappellent la série animée.
Des acteurs excellents, à l'époque on retenait surtout que Michelle Pfeiffer était bien moulée dans sa combi, mais elle est parfaite, comme Danny de Vito. Etonnant comme Christopher Walken a été aussi peu mis en avant, c'était quand même pas n'importe qui! Les scènes de baston avec Keaton peuvent paraître un peu cheap aujourd'hui, mais visiblement Burton voulait un Batman direct et de peu de paroles.

[HiPs!]

Harry Brown. Un bon petit film sarkozyste.

[John Keats]

soupir..

[FredGri]

J'ai eu l'occasion de découvrir hier soir Little miss sunshine. Je ne sais pas trop bien ce que j'en attendais, et c'est vrai que le début avec ce côté caricatural ne m'a pas super accroché, néanmoins, progressivement, je me suis laissé prendre au jeu et à la finale ce fut un excellent moment. Un film assez simple en fin de compte, avec une morale peut-être un peu trop répétitive tout au long du scénario, mais la fin m'a vraiment beaucoup plu !

[belcantan]

	Citation:			Posté par HiPs!
	Harry Brown. Un bon petit film sarkozyste.

Quand m^me, tu y vas fort

Tu as vu le film brésilien Tropa de elite ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troupe_d%27%C3%A9lite

Parce que celui-ci, il est gratiné au niveau message sécuritaire

[HiPs!]

	Citation:			Posté par belcantan
	Quand m^me, tu y vas fort Tu as vu le film brésilien Tropa de elite ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Troupe_d%27%C3%A9lite Parce que celui-ci, il est gratiné au niveau message sécuritaire

Nan pas vu.
Mais non, j'ai pas l'impression d'y aller si fort que ça.

Faut dire que quand tu fais un film de vigilant, faut y aller mollo avec les ingrédients pour ne pas virer dans le message fasciste. C'est très facile de basculer.

-Déjà, comme le flim de vigilant oppose le plus souvent l'ancienne génération à la nouvelle, d'emblée la tentation du message de vieux con est énorme: c'était mieux avant, y a plus de respect ma bonne dame, ah ces jeunes que de la graine de chienlit. Si tu ne contrebalances pas en sortant du manichéisme et en montrant parmi cette nouvelle génération des éléments positifs qui méritent de la sauver, bon, ben ton message est on ne peut plus clair: butons les tous, ils ne méritent que ça. Ou passons tout au karcher, c'est pareil.

-Il vaut mieux éviter de montrer que la seule solution réside dans le passage aux armes, montrer que des solutions alternatives existent, la pédagogie, le dialogue, un effort de communication par exemple. Même si c'est amené à échouer.

-Et malheureusement, il faut faire mourir ton héros. Qu'il y ait une justice et que les crimes de sang qu'il a commis ne restent pas impunis. Sinon c'est quoi la morale de l'histoire autre que tu peux prendre des armes, tuer toute la racaille qui t'indispose en toute impunité?

Sur ces 3 points, Gran Torino par ex. s'en sort très bien. Harry Brown, c'est juste de l'anti-jeunisme primaire, bas du (national) front. Bon, mais c'est pas grave, c'est bien les films de droite aussi, ça défoule.

[Deroxat (Expert en Potins)]

	Citation:			Posté par HiPs!
	-Il vaut mieux éviter de montrer que la seule solution réside dans le passage aux armes, montrer que des solutions alternatives existent, la pédagogie, le dialogue, un effort de communication par exemple. Même si c'est amené à échouer.

va pas me casser mon plaisir sur les films de vigilante.