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En fait, oui, sur les premiers épisodes, les pages de francavilla étaient à la fin en back up, mais justement, ca donnait une impression de liant que les lecteurs du volume VF n'ont pas du ressentir.
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C't'exaxtement ça!
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Si ça continue faudra que ça cesse! |
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Cela ne m'a gêné moi non plus à la lecture, mais c'est quand même dommage de ne pas présenter la bd en respectant l'édition originale...
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Batman : Gates of gotham
Ce qui m’a convaincu de prendre ce mini, c’est que j’avais beaucoup aimé la saga Sombre Reflet de Snyder. En revanche, je n’ai pas fini sa Nuit des Hiboux, qui semblait pas mal.
Et une mini complète en kiosque, ça vaut le coup (le prix moins, 5.60 € quand même…) Nous nous retrouvons à une époque où Dick est encore Batman (ça doit se passer dans les premiers Batman Inc). Un fou fait sauter les ponts d’accès de Gotham, les fameux Gates of Gotham. Dick (aidé de Robin, Red Robin et Black Bat) va mener l’enquête pour découvrir qui est cet individu et ainsi elucider le message qu’il a laissé : « Par les Portes de Gotham, les familles tomberont » Cette mini, si elle introduit un nouveau vilain, l’Architecte, vaut surtout par ses nombreux flash-back sur l’histoire de Gotham. Snyder a montré dans ses travaux énoncés plus haut qu’il considérait Gotham comme un personnage a part entière dans l’histoire de Batman (un peu comme Burton). Ainsi, il aime beaucoup retourner dans l’histoire de la ville, qu’il décrit, pour y puiser ses intrigues. Ici, on découvre donc les plans ambitieux d’Alan Wayne et des autres nantis de Gotham (le maire Copplebot, le directeur du Herald’s Elliott) pour faire de Gotham une cité visionnaire. L’histoire, bien que prévisible, est rondement menée, et tout le coté historique est vraiment intéressant. On sent bien l’intérêt de Snyder pour Gotham. La fin est néanmoins un peu décevante, par rapport a ce qu’avait fait naitre la lecture des chapitres précédents. Graphiquement, je ne connaissais pas Trevor Mc Carthy, et à la base, je n’étais pas spécialement fan de ce type de graphisme assez cartoony. Mais force est de constater que cela marche relativement bien. La preuve, il laisse le 4e chapitre a Dustin N’Guyen et Derec Donovan, et ce chapitre est le plus faible de la saga… Clairement en dessous de Sombre Reflet, mais la saga fait le job. Je vais essayer la Nuit des Hiboux histoire de rester dans l’ambiance (ce que j’en avais lu était très bon !) |
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Cette mini-série était plutôt correct, mais rien d'inoubliable cependant. A vrai dire, je ne m'en souviens plus exactement, preuve que cela ne m'a pas marqué, mais c'était plutôt sympathique comme histoire, et les dessins étaient tout à fait correct.
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Sors de sa grotte et reviens lire des comics |
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D'accord avec Chocoman, agréable à lire mais dispensable dans la mythologie de Batman. A moins que Snyder n' en fasse références lors des numéros de Batman One Year.
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Punshermax 2 : Bullseye
Après un 1er tome très emballant, j’attendais beaucoup de ce second tome, surtout qu’il met en vedette un personnage que j’aime beaucoup dans l’univers traditionnel (qu’on nomme 616 communément), Bullseye (ou Le Tireur pour les « vieux » comme moi)
Autant le dire tout de suite, ma déception à la lecture de ce tome est à la hauteur de l’attente qu’il avait suscitée. Afin d’éliminer l’épine dans son pied qu’est le Punisher, le Caïd embauche l’un des meilleurs tueurs professionnels du marché, Bullseye (la scène d’introduction du personnage est d’ailleurs très bonne, même si un peu tirée par les cheveux). Bullseye est clairement le personnage principal de l’histoire (un peu comme le Caïd dans le précèdent tome, pour un développement de Franck, il faudra attendre le troisième tome). C’est un parti pris original de la part d’Aaron (mais a regarder, Rucka a pas beaucoup développé Franck dans son run, faut croire que le personnage n’est pas très intéressant, en tout cas moins que Wilson ou Bullseye…) Le problème, c’est que le personnage n’a de Bullseye que le nom au final. Il n’a rien à voir avec l’excellent personnage créé par Miller. Ce qui en soit pourrait être un bon point, mais là non, car j’ai vraiment du mal avec le personnage. En gros, pour faire raccourci, ce personnage est un vrai taré. Pour éliminer Franck, il a besoin de tout savoir de lui, mais vraiment tout. En gros, il doit devenir lui. Et c’est là où c’est gênant, c’est qu’il va tenter au fur à mesure de se transformer en Franck Castle. Et c’est très (trop) long (en plus Aaron a rajouté un épisode à l’arc…) et la confrontation se fait attendre (y compris par Wilson, je le comprends !). Ce qui est amusant, c’est la tentative vaine pour tenter de lui ressembler (il s’invente une famille qu’il sacrifie exprès) qui montre bien la connerie du perso. Cela dit, son discours à Vanessa Fisk est relativement bien fait et aide à comprendre à ses motivations. Mais bon, ce personnage m’a clairement mis mal à l’aise tout le long de ma lecture, je ne sais pas pourquoi. Limite-t-on à l’impression qu’il est tombé amoureux de Franck. Franck, d’ailleurs, va avoir un autre problème à régler car le fait de descendre un flic ripoux va lui faire tomber les flics sur le dos… Graphiquement, Dillon est à chier sur du super héros, mais là-dessus, il excelle, c’est clair. La folie du Bullseye lui permet de se faire plaisir sur certaines scènes un peu « bordeline » qui rappelle l’époque Preacher. Au final, vraiment une déception, proportionnelle au plaisir que j’avais eu à lire le premier. Le 3e tome, enfin consacré à Franck, remontera-t-il le niveau ? |
#98
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c'est marrant moi j'ai bien aimé.
bullseye est complétement malade mais super méthodique de façon maladif. ça le rend performant dons il est le meilleur dans ce qu'il fait. le traitement de franck est juste aussi. il doit parfois faire des choix (tuer un "bip") qui le mettra seul contre tous, mais il décide de franchir la ligne interdite.
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ave corpus satani www.devilmanart.blogspot.com http://buzzcomics.net/showthread.php?t=20427 http://eric-no-devilman.labrute.fr |
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Après, la personnalité du Tireur MAX a été, comme tous les persos MAX, exagérée mais s'il t'a mis mal à l'aise, l'auteur a rempli son objectif. Dernière modification par JB ; 08/11/2013 à 12h23. |
#100
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Moi j'avais été bien convaincu par ce côté Schyzo de Bullseye. Dans le sens où je l'ai toujours vu comme un malade prêt à tout pour tuer et remplir le contrat qu'il a. Donc le fait de s'immerger totalement dans l'esprit de sa cible, j'ai pas trouvé ça contradictoire, au contraire.
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Punishermax 3 : Frank
Après un second tome qui m’avait laissé sur ma faim, Aaron reprend du poil de la bête. Et surtout, il s’intéresse enfin au personnage central de l’histoire (on ne peut pas parler ici de personnage principal), à savoir Franck Castle, le PUNISHER !!!
Il y a justement une note intéressante à ce propos sur la vision d’Aaron du projet dans le dernier tome, j’y reviendrais lors de ma critique de ce dernier tome. Cette saga s’articule autour de deux histoires. Dans la première, Franck, suite à son combat avec Bullseye dans le dernier tome, est incarcéré. Forcément, il va être la cible de tous ceux qu’il a coffrés et qui sont enfermés ici. La scène où justement les prisonniers hésitent juste à cause de la réputation de Castle est très bonne. On comprend qu’une bonne partie du travail du Punisher se joue là-dessus, la crainte qu’il inspire. Cette incarcération va amener une introspection du personnage, ce qui nous amène à la seconde histoire, constitués de flash-backs sur son passé. Et c’est là tout l’intérêt de l’histoire en fait. Aaron fait sienne la théorie d’Ennis, à savoir que ce n’est pas la fusillade de Central Park qui a fait le Punisher, mais bien son expérience au Vietnam. On découvre donc pêle-mêle : l’enfance de Franck, son passage au Vietnam, son retour, sa vie de famille transformée, son retour à la vie active chamboulé, et le finish bien connu. Et c’est réellement bien foutu. Ça m’a rappelé, en certains points la série Homeland, qui montre le retour à la vie normale de soldats brisés par la guerre. Graphiquement, Dillon fait du Dillon, mais il est remarquable de noter qu’il est bon sur un style sur lequel on l’attend moins, les passages de la vie normale de Franck. Son spleen est bien retranscrit, et j’aime beaucoup cette différence de visage très notable. On voit que le Punisher d’aujourd’hui est marqué par la vie. |
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Marvel universe : Thanos rising
Avec son apparition (énorme !) à la fin de Avengers, Thanos a repris sa place de vilain culte au sein de Marvel.
Pas étonnant donc que Marvel recapitalise à nouveau sur lui, et donc sorte une nouvelle version de ses origines (pour les fameux hypothétiques nouveaux lecteurs). Marvel confie l’entreprise a son meilleur architecte du moment, à savoir l’excellent Jason Aaron, à qui elle a confié les rênes du dernier event X-Men (Schism) et le dernier relaunch de Hulk (suite à son succès dans le film Avengers). Aux dessins, on retrouve aussi un dessinateur auquel Marvel semble beaucoup tenir, puisqu’elle ne le met que sur des projets spéciaux (Asto de Ellis, Wolverine de Loeb…), Simone Bianchi. Si je suis un inconditionnel d’Aaron (sa série Wolverine and the X-Men est pour moi la meilleure ongoing publiée actuellement en France), la mauvaise réputation qu’il avait sur cette mini, et mon peu d’intérêt pour les dessins de Bianchi, qui est plus pour moi un illustrateur qu’un dessinateur de comics (comprenez que ses dessins sont figés, aucun dynamisme) ont failli faire que je souhaitais ne pas lire cette histoire. Au final, comme quoi, rien ne vaut mieux que se faire son propre avis, car je l’ai beaucoup aimé !! On est très loin du naufrage annoncé. Aaron revisite clairement les origines du personnage. Cela dit, on en savait tellement peu sur sa jeunesse sur Titan (Starlin n’avait jamais vraiment évoqué le sujet il me semble) qu’il n’y a pas mort d’homme. Thanos nait donc sur Titan, planète très développée, véritable paradis où le meurtre et la violence n’existent pas. La vie de famille du perso est un peu occulté tout de même. Son frère Eros, cité, n’apparait jamais, et Mentor, son père est beaucoup plus pacifique (trop) que l’original. On sent en revanche que Thanos souffre de réelles carences affectives (sa mere a tenter de le tuer à la naissance, est devenue un légume depuis) et son père n’est interressé que par la recherche (le comportement du père vis-à-vis de son épouse est un peu bizarre d’ailleurs) La morphologie particulière de Thanos le met d’office sur le ban du reste de la communauté, ce qui dommage car à l’origine, chaque habitant de Titan avait un look particulier… En revanche cette aversion au meurtre, puis les chemins qui vont l’y conduire (naïveté initiale, puis faiblesse passagère qui lui inspirera du dégout ensuite, et enfin par amour de la science (en tout cas s’en persuadera-t-il)), c’est superbement amené. Certaines scènes sont particulièrement fortes. Celles avec sa mère (surtout la dernière), l’affrontement avec son père, mais surtout quand il envoie quelqu’un parler avec sa Muse. Cette scène est celle que je retiens de la mini. Car Aaron a une tout autre version de la relation Thanos/Mort. Si sous Starlin la mort est visible aux yeux de tous, ici, elle n’est présente que dans la tête de Thanos, et ça change tout !!! Mais je trouve ça superbement trouvé. Cela ajoute à la folie du personnage !!! Et finalement, cela aurait aussi été possible sous Starlin (déjà que certains la voient sous la forme d’un squelette et d’autre sous la forme d’une jeune femme…) Graphiquement, Bianchi est bien meilleur que sur ces précédents travaux (Evolution ou Astonishing). Je retrouve le Bianchi de Seven Soldiers. Je pense qu’il a besoin d’un peu de fantaisie (des mondes imaginaires) pour se sortir un peu les tripes. Alors certes, ça reste figé, avec une mise en couleur très terne, mais ici, ça fonctionne quand même assez bien. Au final, il s’agit d’une très bonne mini, qui remet au gout du jour, sous un angle nouveau, un personnage important du Marvel Universe. Et on est loin du « premier ratage » d’Aaron chez Marvel, comme j’ai pu le lire. A titre de comparaison (car je suis en plein Marathon Aaron en ce moment !), Astonishing Spiderman and Wolverine est beaucoup plus raté ! |
#103
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Ah ben ça, je suis en pleine lecture d'Asto Spidey+Wolvie et je me régale!
Du coup, malgré mes a priori sur ce Thanos Rising, ta chro allait presque me convaincre... jusqu'à cette dernière phrase
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Je pense donc je signe. |
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