Critiques VO mars 2014

[scarletneedle]

De retour de convention, je me suis avalé Afterlife With Archie #4 et Superior Spider-Man #29, de l'excellente came comme d'habitude.
De l'émotion d'un côté (punaise, Archie.... ) et de l'action trépidante où le personnage perd aussi tout (le karma quoi).

[Fletcher Arrowsmith]

EAST OF WEST #10 (Jonathan HICKMAN / Nick DRAGOTTA)



Je dois être comme SJ et j’ai du subir une overdose de Hickman car c’est le premier numéro qui m’est pénible à lire depuis le début de la série. Je l’ai attaqué juste après le mag Avengers et pour la première fois sur East of West l’écriture cryptique et parfois froide de Jonathan HICKMAN m’est apparue. Ce numéro qui est sensé clôturer le second arc aurait du faire la part belle à l’intrigue de la quête du fils de Death en la relançant et au contraire ne fait pas avancer tant que cela le récit où du moins de façon frustrante pour le lecteur. Il se passe pourtant des choses dans ce numéro mais alors que j’attendais un rebondissement ou un cliffhanger marquant, Hickman me donne l’impression de faire du surplace. L’action présente ne m’a semblé si utile que cela dans la trame principale. Un numéro qui aurait éventuellement pu être écrit en une seule page inséré précédemment. Même les très belles planches de Nick DRAGOTTA m'ont paru moins belles ou moins travaillées. J’avais prévu de me mettre à la lecture du troisième TP de The Manhattan Projects je crois que je vais attendre un peu.

Une fin d’arc narratif qui me laisse sur ma faim mais qui du coup à le mérite de me donner envie d’acheter la suite car j’espère bien que Hickman ne va pas en rester là. Il faut simplement qu’il pense à accélérer un peu son récit.

[Fletcher Arrowsmith]

THE ROYALS : MASTERS OF WAR #2 (Rob WILLIAMS / Simon COLEBY)



L’avantage d’écrire un premier numéro bien solide c’est que l’on rentre dans la suite comme en pays conquis (attention jeu de mot). Le ton, la caractérisation des personnages et les enjeux sont connus du lecteur qui du coup s’intéresse pleinement au développement de cette uchronie. Une petite recherche rapide m’a confirmé l’origine britannique du scénariste Rob WILLIAMS qui se permet de ridiculiser l’Amérique de Roosevelt avec une parodie de son programme de super soldat mais également en revisitant leur entrée en guerre via Pearl Harbor. La tension monte également d’un cran avec la présentation de l’empire nippon et leur empereur l’immortel Jimmu où on remarquera encore les différences historiques de cette excellente histoire d’anticipation.

Ce deuxième numéro est à la hauteur des attentes suscitées par les promesses du premier. C’est excellent narrativement et graphiquement et la WWII est habilement revisitée.

[Norrin]

J'ai enfin lu Green Arrow 29.
Très bonne critique d'arrowsmith encore une fois. Par contre, j'ai trouvé la mise en page de Sorrentino un peu facile à la fin de l'épisode. Cela ne rajoute pas grand chose voir même 'enlaidit' un peu.
Encore une fois, Lemire nous donne un grand final. J'espère juste qu'il ne sortira pas une solution abracadabrantesque.

[EsseJi]

Mercenary Sea #2 : un comics où l'aventure est à flots. Ça a le parfum des histoires de contrebandiers, ça sent la poudre, l'iode et la cambouis, pratiquement aucune fausse note dans ce que ce titre prétend proposer. On est vraiment pris par les rebondissements, l'action est assez bien dosée pour que l'on ressente tous les rythmes de l'histoire. De leur côté les personnages sont bien plantés dans leur rôle défini : amitié, amour et trahison sont écrit d'une manière classique, mais dans le bon sens du terme, le rétro est assumé et bien huilé. Il est facile de comprendre pourquoi les dessins et la palette de couleur peuvent déconcerter, cela dit ils servent tellement bien le contexte qu'on se dit qu'avec un autre style ce comics n'aurait peut-être pas autant de charme. Avant si je voulais de l'aventure avec du rétro chez Image j'avais Five Ghosts, dorénavant Mercenary Sea vient rejoindre son camarade du catalogue de l'éditeur.

[EsseJi]

Unity #5 : le très jeune reboot du Valiant Universe a déjà de solides bases. En à peine 2 ans ce monde de super-slip a su se construire et se développer, et au niveau où l'on est les interactions entre les différentes séries sont déjà assez fortes pour l'apprécier dans son ensemble. Ce nouvel arc qui commence résume assez bien cette jeune maturité et le lecteur qui suit les séries de l'éditeur est récompensé en appréciant toutes les ramifications qui sont présentées ici.
Cette équipe improbable est pourtant justifiée avec brio par Matt Kindt, l'unité est là et elle est entretenue d'une manière toute naturelle. Les ponts entre les époques donnent encore plus de volume à cet univers partagé et une fois de plus les cadors du genre ont des leçons à prendre du petit éditeur qui monte. Le genre super-héros se porte très bien et il brille en dehors des big two. Unity résume tout cela et cette nouvelle aventure en est un exemple flagrant.

[EsseJi]

The Returning #1 : il faut savoir donner une deuxième chance à ceux qui ont déçu. Jason Starr, le scénariste qui a réussi le tour de force d'écrire et planter un titre Wolverine dans l'indifférence générale se révèle quelqu'un de créatif et à la plume passionnante. Peut-être fallait-il qu'il s'émancipe de licences et de personnages maintes fois usés et qu'il montre ce qu'il sait faire sur ses propres concepts.
Ce comics nous parle de personnes déclarées cliniquement mortes et qui reviennent à la vie, seulement elles ne reviennent pas exactement comme elles étaient avant, elles deviennent violentes avec une envie insatiable de tuer. Ce pitch, les personnages principaux et la façon dont tout est présenté sont amenés d'une main de maitre. Pas de temps morts, les scènes s'enchainent tout en captivant le lecteur, on découvre cette histoire et ses nombreux rebondissement avec une facilité déconcertante. Qu'importe les raisons qui poussent les gens qui ont connu une expérience de mort clinique à tuer, les explications ne seraient que secondaires, non on veut encore et toujours ce rythme proposé par l'auteur, des surprises et des frayeurs au détour de la page qui se tourne.

[EsseJi]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	ALL NEW X-FACTOR #4 (Peter DAVID / Carmine DI GIANDOMENICO Un numéro très orienté action (décidément avec les 4FF) avec un affrontement entre Danger et l'équipe d'X-Factor sponsorisée par Serval Industries. C'est classique dans le déroulement de la trame du récit, sans réelle surprise mais PaD sait y faire pour nous intéresser quand même avec un twist final que j'ai bien apprécié et quelques dialogues bien sentie. Le classicisme a parfois du bon. J'apprécie car cela a quand même le charme des récits à l'ancienne. Plus cette série avance plus je me demande où Peter DAVID veut en venir tant cela tranche avec la précédente incarnation de cette équipe. Je n'ose pas croire que le scénariste n'a pas un plan sur le long terme.

En dépit qu'il soit majoritairement accès action cet épisode est mon préféré depuis le début.
On se rend surtout compte que PaD construit son équipe petit à petit, c'est agréable à une époque où les comics d'équipe commencent avec son cast déjà planté dès le premier épisode.
Next : Warlock!

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par SJ
	En dépit qu'il soit majoritairement accès action cet épisode est mon préféré depuis le début. On se rend surtout compte que PaD construit son équipe petit à petit, c'est agréable à une époque où les comics d'équipe commencent avec son cast déjà planté dès le premier épisode. Next : Warlock!

Enfin. Cela me fait plaisir de lire cela. Il y a de la qualité sur ce All New X-Factor c'est indéniable. Le fait de faire des sous arc dans l'arc principal est une riche idée que peu de scénaristes exploite de nos jours.

Au passage merci de lire mes critiques et de les reprendre

Tu me donnes envie avec UNITY #5. Je sais ce que je vais lire dans le train cet après midi en plus de Coffin Hill, Manifest Destiny et FBP (oui j'ai craqué et j'ai décidé de lui laisser une seconde chance) et le très bon O.M.A.C que j'ai attaqué hier soir.

[Fletcher Arrowsmith]

UNITY #5 (Matt KINDT / CAFU)

	Citation:			Posté par SJ
	Unity #5 : le très jeune reboot du Valiant Universe a déjà de solides bases. En à peine 2 ans ce monde de super-slip a su se construire et se développer, et au niveau où l'on est les interactions entre les différentes séries sont déjà assez fortes pour l'apprécier dans son ensemble. Ce nouvel arc qui commence résume assez bien cette jeune maturité et le lecteur qui suit les séries de l'éditeur est récompensé en appréciant toutes les ramifications qui sont présentées ici. Cette équipe improbable est pourtant justifiée avec brio par Matt Kindt, l'unité est là et elle est entretenue d'une manière toute naturelle. Les ponts entre les époques donnent encore plus de volume à cet univers partagé et une fois de plus les cadors du genre ont des leçons à prendre du petit éditeur qui monte. Le genre super-héros se porte très bien et il brille en dehors des big two. Unity résume tout cela et cette nouvelle aventure en est un exemple flagrant.

Ce fut ma meilleur lecture de l'après midi et de loin. UNITY est bien le train d'union de l'Univers Valiant qui après un premier arc qui avait revêtu ses habits de soirée pour un Event de qualité, présente le deuxième comme la pierre angulaire du jeune univers en lui inventant un passé de manière très crédible. Matt KINDT est impressionnant au scénario car il affiche une maitrise impressionnante en peu de numéro sans avoir recours à des artifices tel que des retcon ou autre relauch inutiles. La prestation de CAFU me convient également car il y a dans son trait une simplicité apparente qui permet au lecteur de passer un moment très agréable et surtout de rapidement suivre et comprendre ce qui se passe. C'est tout simplement bien dessiné sans fioritures ou effets graphiques gratuits.

UNITY n'a pas volé son nom. Ce titre de Valiant peut être vu comme l'équivalent des Avengers ou de la Justice League mais à choisir c'est vers lui que je pense me tourner pour retrouver une sensation à la lecture qui tant à disparaitre chez les big two.

[Fletcher Arrowsmith]

MANIFEST DESTINY #5 (Chris DINGESS / Matthew ROBERTS)

	Citation:			Posté par Al Pennyworth
	Moi qui espérais un nouveau départ pour nos explorateurs, me voilà un peu déçu. En effet, après un épisode de transition, je m'attendais à une nouvelle orientation et à des découvertes de la part de nos téméraires américains. Si graphiquement, c'est toujours de très grande qualité, l'histoire progresse peu et se dirige vers une sorte d'univers proche de ceux d'Animal Man ou de Swamp Thing, avec une pourriture qui envahit la faune locale. On en découvre un peu plus sur la mystérieuse Sacagawea mais j'attends que l'auteur se penche davantage dessus. Au final, petite déception même si cela reste une série de qualité, j'espère juste rapidement retrouver la fraicheur des trois premiers numéros.

J'avais un peu peur de ce que j'allais trouver à la lecture de la critique de Al Pennyworth (que je remercie pour l'avoir écrite) et au final j'ai préféré ce numéro au précédent. J'ai bien sentie que l'on s'approche de la fin du premier arc et Chris DINGESS décide d'accélérer son récit. Le groupe s'aventure hors du fort, on revoit certains membres de l'expédition (sur les bateaux) et surtout Lewis et Clark passe à l'offensive et prennent de réelles initiatives (et pas n'importe lesquelles). Ses deux personnages évoluent grandement dans ce numéro, la scène avec Sacagawea étant particulièrement savoureuse pour elle comme pour eux. A la rigueur les dessins de Matthew ROBERTS m'ont semblé moins bon pendant la première dizaine de page mais il se rattrape très bien lors de l'exploration de la foret.

Non je trouve ce numéro écrit comme un bon tremplin pour une fin d'arc que j'espère à la hauteur des promesses engagées depuis le début.

[Fletcher Arrowsmith]

COFFIN HILL #6 (Caitlin KITTREDGE / Inaki MIRANDA)



Je n'ai pas su trop quoi penser de ce numéro qui semble clôturer le premier arc narratif de cette série. Finalement il résume peut être bien le sentiment qui se dégage à la lecture depuis le premier numéro.Caitlin KITTREDGE a du mal à donner une direction précise à son récit et renoue avec ces travers du #1 à savoir des raccourcis narratifs qui perdent un peu le lecteur. Du coup Inaki MIRANDA fait de même proposant dans ce sixième numéro les planches les plus aboutis depuis celle du premier mais également des transitions peu faciles à suivre ou maladroites. L'histoire se tient au final mais force de constater que l'on c'est peu attaché aux personnages et peut être même à l'histoire.

Une histoire distrayante mais qui est racontée de façon maladroite. C'est dommage car il en manque peu de chose pour que cela décolle réellement.

[Fletcher Arrowsmith]

FBP: Federal Bureau of Physics #8 (Simon OLIVER / Robbi RODRIGUEZ)



Je ne pouvais pas rester sur une déception vis à vis d'une série que j'ai apprécié pendant au moins les cinq premiers numéros. Si on a parfois comparé FBP à la série FRINGE et bien dans ce numéro la filiation vous semblera encore plus évidente à travers un retour rapide sur les origines de Rosa. Je suis un peu passé par tous les stades pendant la lecture. Cela commence bien car le récit débute dans la continuité des évènements précédents et l'équipe Cicero/Adam/Rosa part enquêter sur un nouveau phénomène lié à la gravité. Cela vaut des scènes et des dialogues assez cocasses et décalés renouant ainsi avec le côté fun et barré des premiers épisodes. Mais cela évolue vite sur la recherche du père de Adam en parallèle de dialogues me semblant peu importants pour le récit entre Cicéro et une ancienne connaissance féminine. Là je me suis dit que FBP retombait dans les travers des derniers épisodes à savoir des récits plus centrés sur les protagonistes que sur des enquêtes et de l'action. Et là arrive la dernière page qui m'a fait comprendre que j'ai surement été manipulé depuis le début de cet épisode. C'est très bien joué et je vais m'empresser de prendre la suite.

Le deuxième arc part très bien avec une narration qui renoue avec le fun et l'ambition de ces débuts.

[EsseJi]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	FBP: Federal Bureau of Physics #8 (Simon OLIVER / Robbi RODRIGUEZ) Je ne pouvais pas rester sur une déception vis à vis d'une série que j'ai apprécié pendant au moins les cinq premiers numéros. Si on a parfois comparé FBP à la série FRINGE et bien dans ce numéro la filiation vous semblera encore plus évidente à travers un retour rapide sur les origines de Rosa. Je suis un peu passé par tous les stades pendant la lecture. Cela commence bien car le récit débute dans la continuité des évènements précédents et l'équipe Cicero/Adam/Rosa part enquêter sur un nouveau phénomène lié à la gravité. Cela vaut des scènes et des dialogues assez cocasses et décalés renouant ainsi avec le côté fun et barré des premiers épisodes. Mais cela évolue vite sur la recherche du père de Adam en parallèle de dialogues me semblant peu importants pour le récit entre Cicéro et une ancienne connaissance féminine. Là je me suis dit que FBP retombait dans les travers des derniers épisodes à savoir des récits plus centrés sur les protagonistes que sur des enquêtes et de l'action. Et là arrive la dernière page qui m'a fait comprendre que j'ai surement été manipulé depuis le début de cet épisode. C'est très bien joué et je vais m'empresser de prendre la suite. Le deuxième arc part très bien avec une narration qui renoue avec le fun et l'ambition de ces débuts.

Marrant, je viens de le finir et je te rejoins sur toute la ligne, Fringe, relations entre les persos, dialogues qui font mouche et cette fin!

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par SJ
	Marrant, je viens de le finir et je te rejoins sur toute la ligne, Fringe, relations entre les persos, dialogues qui font mouche et cette fin!

Oui, au moins pour ce numéro, j'ai eu raison de m'accrocher et de suivre plutôt ton ressenti. Un achat que je ne regrette pas. J'ai donc passé un bon voyage en train au final