Critiques Doopiennes 202: X-Files, Gotham Central,rachel Rising,Moving picture et al.

[doop]

CRITIQUES DOOPIENNES N°202

	Citation:
	Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions. Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif. Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées. Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation. Certifié forumer aux goûts comics les plus aberrants lors du buzzawards 2013 !!

GOTHAM CENTRAL Tome 1



(Ed Brubaker, Greg Rucka/Michael Lark)

La qualité des intégrales URBAN n’est plus à mettre en question. Ce sont de beaux livres, souvent bien pensés et avec un sacré travail éditorial dedans. L’occasion d’avoir l’intégralité de la série en VF (chose qui n’existe même pas en TPB aux Etats Unis, où il manque quelques épisodes) m’a donc donné l’occasion de me replonger dans une série que j’avais déjà trouvée excellente il y a une petite dizaine d’années.

Le pitch :
Gotham, son homme chauve souris mais surtout ses flics. Gotham Central nous propose de suivre la vie du commissariat de la ville la plus gangrénée et corrompue de tout l’univers DC à travers une galerie de personnages forts mais surtout honnêtes et passionnés par leur travail.

Attention, meilleure série de la famille Batman de ces quinze dernières années !
L’idée de départ est déjà plutôt originale puisqu’elle promet de s’intéresser à tout le travail que font les policiers de Gotham, bref, tous les moments qui n’appariassent jamais dans un comic-book de super héros. Gotham Central, c’est la vie de ceux qui enquêtent, qui ne sont pas sous le feu des projecteurs, qui risquent leur vie tous les jours avant de voir leur travail compromis ou résolu par l’apparition d’un justicier en collant. Ce concept de voir les choses à travers les yeux des habitants d’une ville a déjà été maintes fois utilisé, les exemples les plus frappants étant par exemple MARVELS ou encore ASTRO CITY, mais dans ce cas là Brubaker et Rucka se restreignent à un commissariat et à ses deux équipes de choc. Et cela tombe particulièrement bien dans la mesure où les deux auteurs non seulement connaissent parfaitement Batman sur le bout des doigts (puisqu’ils ont réalisé de nombreux comics sur le personnage) mais sont aussi des spécialistes du genre policier, Rucka ayant écrit des dizaines de romans là-dessus (dont la série sur Atticus Kodiac que je recommande à tous).
Ils connaissent donc parfaitement les endroits qu’ils décrivent pour l’avoir vécu sur le terrain puisqu’il me semble en effet que Brubaker et Rucka ont souvent passé des nuits entières dans un commissariat ou dans des voitures de police afin de comprendre au mieux le fonctionnement des policiers.
On a donc des gens qui maîtrisent parfaitement leur sujet et qui ne sont pas des manchots en terme d’écriture. Car c’est aussi la qualité des histoires et la caractérisation des personnages qui font la force de Gotham Central, encore plus que le réalisme relatif des descriptions.
Tout le casting (et il est nombreux puisque composé d’une douzaine de flics) est parfaitement décrit et personne n’est laissé de côté, chaque flic ayant son rôle à jouer à un moment ou à un autre.
Ce volume est constitué de dix épisodes, qui forment trois arcs distincts, mais qui s’inscrivent dans une même continuité (il y a toujours du fil rouge ou de la transition entre les épisodes).
La première enquête (« dans l’exercice de ses fonctions) ») résume parfaitement le ton de la série et nous livre l’angle d’attaque des deux auteurs. On suit l’enquête sur l’enlèvement d’une petite fille qui va conduire à la mort d’un policier et au ressentiment final de certains flics de Gotham envers Batman. C’est assez brillant et particulièrement réussi.
Le deuxième arc (« le mobile ») ressemble plus à un épisode de série TV policière qu’autre chose. C’est une bonne enquête, mais un petit peu en dessous des deux autres arcs. Elle est entièrement écrite par Brubaker, que je trouve un peu moins bon que Rucka, mais c’est mon avis personnel.
Le troisième arc est en revanche une vraie merveille. C’est celui où Rucka prend en main le destin d’une de ses deux héroïnes DC préférées, à savoir René Montonya (l’autre étant Sasha Bordeaux). Ces cinq épisodes sont particulièrement poignants puisqu’ils nous apportent une étude en profondeur du personnage, ainsi que la résolution de sa relation avec Double Face qui avait commencé durant No Man’s Land. C’est touchant et fichtrement bien réalisé : on suit la descente aux enfers de ce flic de choc et les manigances de Double Face pour la ramener à lui. On a rarement vu personnage secondaire aussi bien caractérisé : tout semble vrai et réaliste. Cet arc a aussi le mérite de faire bouger les lignes enb ce qui concerne la sexualité des personnages de comics, et c’est aussi à noter.
Pour finir, on va brièvement parler des dessins de Michael Lark, qui sont juste à tomber par terre. Dans un style très classique et très « ligne claire », Lark arrive non seulement à donner une identité graphique à tous ses personnages, mais aussi à rendre simples les enquêtes parfois complexes imaginées par Rucka et Brubaker. Le nombre de cases par planches est juste monstrueux, et cela passe magnifiquement bien alors qu’il y a pourtant beaucoup de textes. Pour caricaturer, on peut estimer que deux pages de Gotham Central correspondent à un comics en entier d’un Superman réalisé par Snyder et Jim lee au niveau non seulement des textes, mais aussi du nombre de cases. Bref, une BD que vous ne pourrez de toute façon par lire en cinq minutes, et qui est très écrite. On a parfois l’impression de lire un roman, mais cela ne signifie pas pour autant que Lark se met en recul par rapport à l’histoire. C’est une symbiose parfaite qui fonctionne admirablement.



Bref, si vous aimez les séries télé, les intrigues un peu romancées, les personnages bien écrits et caractérisés foncez. C’est tout simplement une très grande BD qui en plus ne baissera pas de niveau.
C’est tout simplement du bonheur, et vous en aurez pour votre argent.

MOVING PICTURES



(Kathryn & Stuart immonen)

J'ai un peu hésité avant d'acheter ce bouquin. Il faut dire que clairement, Kathryn Immonen ne m'a jamais impressionné sur les deux/trois trucs que j'ai pu lire (notamment un Miss Marvel/Spider-Man absolument abominable). Les dessins de son mari soufflent aussi chez moi le chaud et le froid puisqu'il change régulièrement de style et notamment lors de son passage de DC à Marvel où il a abandonné un style réaliste et sombre pour du dessin plus classique et parodique. Le fait de voir les deux époux réunis pour une œuvre plus personnelle me semblait quand même intéressant à lire.
Ou pas !
Le pitch :
Durant la seconde guerre mondiale, Ila Gardner, une conservatrice de musée français venue du Canada est interrogée par un homologue Allemand qui désire savoir où sont passées toutes les grandes peintures et œuvres d'art, transférées par les Français un peu partout afin que les Allemands ne puissent pas mettre la main dessus. Mais l'interrogatoire révèle des choses plus intimes et profondes entre les deux personnages.

Bon, je ne sais pas comment le dire sans froisser Wildcard, mais la lecture de ce bouquin a été très très pénible. Les auteurs mélangent un peu tout et s'intéressent vraisemblablement à la petite histoire plutôt qu'à la grande avec un récit s'articulant autour d'un interrogatoire entre deux personnages. Ils veulent utiliser ce procédé (agrémenté de Flashbacks) pour faire ressortir le sentiment de résistance, de lutte, d'intégrité qui a animé les résistants de cette période. Car oui, Ila est une résistante, il n'y a aucun doute et je pense que c'est le propos qui sous tend cette œuvre.
Malheureusement, tout est fait de travers, et finalement, on se perd dans les dessins mais aussi dans les dialogues, qui n'arrivent malheureusement pas à donner de la profondeur à un récit qui se veut tout en nuances.
Parlons des dessins. Stuart Immonen joue ici sur un dessin très épuré, limitant ses crayonnés au minimum et donnant donc au récit un ton très très minimaliste. On peut comprendre le fait de vouloir s'effacer derrière une histoire, de ne pas perturber le lecteur lorsqu'on mélange des tableaux et de la BD, mais c'est franchement raté pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, ce style épuré est très froid, du coup, il ne passe strictement aucune émotion, il n'y a aucune empathie entre les personnages (qui ne bougent pas) et le lecteur. De plus, le comics regorge d'envolées lyriques (des pages qui s'envolent) à la fin de chaque flash back, mais à force, le procédé est très ennuyeux et n'apporte pas grand-chose. En gros, Immonen ressort sur 120 pages quatre ou cinq fois les mêmes astuces graphiques, et clairement c'est ennuyeux.
De plus, le fait de vouloir faire quelque chose de très minimaliste pose un véritable problème dans la mesure où ses personnages sont indifférentiables : impossible de savoir qui est qui où de reconnaitre Rolf, l'officier Allemand de Marc, le conservateur Français dans ce brouhaha de noir et blanc. Pour le coup, Immonen à manqué sa caractérisation des persos, ce qui rend le bouquin assez faiblard.
Mais ce n'est rien comparé à ce que nous réservé le scénario. Si l'histoire se veut plus subtile que ce qu'il ne paraît (et il vaut mieux car si l'on s'en tient uniquement au premier degré, il ne se passe strictement rien, aucune intrigue, aucun mystère), Kathryn rate elle aussi magistralement sa caractérisation des personnages et de leurs pensées intimes. Du coup, on a beaucoup de silences qui n'apportent rien et en aucun cas la relation entre ses protagonistes ne souffle la moindre brise d'émotion. C'est encore très froid et complètement débordé par des placards de textes et de dialogues verbeux à mourir.
En fait, MOVING PICTURES en caricaturant un peu se veut une alternance de pages où deux personnages se font face en parlant abondamment de choses qui nous passent bien au dessus et qui ne prennent même pas de signification et de pages silencieuses sur un tableau ou sur un plan de la ville (où des feuilles de papier s'envolent).
Du coup, non seulement le dessin ne nous invite pas à rentrer dans l'histoire, mais le script non plus. Il ne reste donc plus que l'histoire principale pour nous accrocher. Et comme il n'y en a pas non plus, c'est véritablement une impression de grand vide et de "tout ça pour ça" qui prédomine. En gros, les Immonen ont voulu donner une ambition terriblement artistique et profonde à leur œuvre sans jamais en avoir les moyens techniques, ou alors en prenant des partis pris qui ne fonctionnent pas.
Du coup, je suis totalement passé à côté de ce bouquin.

L'austérité des dessins et du scénario ne m'a malheureusement pas permis de rentrer à un seul moment dans l'histoire. Je l'ai pourtant relu une deuxième fois pour voir si j'avais bien tout compris, mais le fait est là, les Immonen ne se sont pas donnés du tout les moyens de leurs ambitions, ne créant aucun lien entre l'œuvre et le lecteur. Dommage.

RACHEL RISING



(Terry Moore)

Nouvelle série de Terry Moore après STRANGERS IN PARADISE et ECHO. J'étais resté plutôt dubitatif sur la deuxième série, mais au moins, avec Terry Moore, on sait exactement à quoi on s'attend lorsqu'on ouvre l'un de ses bouquins. C'est le même ton, le même style que Strangers in Paradise et c'est logique puisqu'on ne peut pas demander à un auteur qui s'est autant investi dans une série de tout réinventer à chaque fois. J'avais quand même envie de voir si Terry Moore pouvait raconter une histoire de mort vivant (le cliché absolu de tous les comics depuis 2010) sans tomber dans le gore, la provoc ou le crado.

Le pitch :
Rachel se réveille dans les bois. Elle n'a aucune idée de la manière dont elle s'est retrouvée enterrée vivante dans la forêt. Sauf que voilà, lorsqu'elle rentre chez elle comme si de rien n'était, elle se rend compte qu'elle n'est plus tout à fait vivante.

Bon ben y'a pas à tortiller, c'est du Terry Moore. C'est amusant de voir que l'auteur est véritablement incapable de changer de ton d'un comics à l'autre, avec des sujets pourtant aussi différents que la science fiction, les zombies ou la vie et l'amour.
Les amateurs ne seront donc pas déçus, puisqu'ils retrouveront exactement ce qu'ils attendent de cet auteur et ce qui leur a plu dans ses précédents comics.
Moi je dois avouer que j'ai bien aimé, sans être non plus complètement renversé par la chose. C'est bien, c'est frais, les personnages sont caractérisés impeccablement, mais ca manque quand même de souffle épique et de gros mystère. C'est un peu le problème de Moore. Dès qu'il se lance dans une série, l'intrigue à tendance à s'effacer au profit des interactions entre ses personnages. Du coup, si cela fonctionne à merveille avec SIP (qui ne parle que des personnages), cela marchait un peu moins bien avec ECHO, et c'est un peu pareil ici.
On attend vraiment une intrigue plus forte pour que l'histoire décolle complètement.
Après, c'est réussi, il n'y a pas de scènes provoc gratuites, c'est plutôt sobres et je ris déjà à l'idée de voir un fan de Walking Dead de base se faire offrir ce bouquin. S'il s'attend à du décervelage ou du sang, il risque d'être carrément déçu !
Après, est ce que cela vaut le coup de lire la suite ?
Sincèrement je ne sais pas. J'ai l'impression que Moore a tout dit et tout écrit avec Strangers in paradise et qu'il ne sait plus quoi faire d'autre. Il essaye de changer le concept mais sa manière de raconter les histoires repose toujours sur les mêmes principes. Sauf qu'à un moment, il faut aussi un minimum de suspense dans l'intrigue.
Je lirai certainement le deuxième tome pour me faire une meilleure idée, sachant que son style me plait bien. Et n'oublions pas que ca reste quand même un dessinateur hors pair !


A voir, cette histoire possède les qualités et les défauts d'un récit de Terry Moore : les personnages prennent le pas sur l'intrigue.

THE X-FILES SEASON 10 #1-5



(Chris Carter, Joe Harris / Michael Walsh)

Bon, je n'ai jamais été intéressé par les comics X-FILES, mais l'idée de voir ici la suite des aventures de mes personnages de séries préférés a pris le dessus. Il faut bien assumer son côté geek parfois, et vraiment, je garde toujours une tendresse particulière pour les agents Mulder et Scully. Restait à voir si Joe Harris (aussi scénariste de Great Pacific et de pas mal de titres marvel dans les années 90 comme Slingers, X-Force etc…) allait retrouver le ton de la série, et surtout comment il allait se dépatouiller d'un deuxième film qui ne répondait à rien.

Le pitch :
Scully est poursuivie par une étrange secte d'extraterrestres qui veulent en savoir plus sur son fils qu'elle a caché dans une famille d'accueil. Mais elle n'est pas la seule, Doggett, Skinner et les autres sont eux aussi victimes de ce complot. Que va faire Mulder ? Ben faire appel à ses meilleurs amis mais aussi à ses pires ennemis.

En toute honnêteté, c'est pas mal du tout. Pour le coup, on a véritablement l'impression d'être dans un épisode des X-Files , et ce premier arc regorge véritablement de tout ce qu'on aime dans cette série : les complots, les extraterrestres, les retournements de situation et surtout les fins ouvertes. Donc là on est totalement dans le cahier des charges et c'est finalement un bon épisode double de la série qui nous est offert ici.
Après, Joe Harris a dû faire face à deux exigences légitimes : la première c'est de faire une histoire qui va faire revenir nos héros à la case départ, de nous donner un récit où la finalité est de rouvrir les X-Files avec Mulder et Scully à l'intérieur et en dépit de tout ce qui a pu se passer à la fin de la saison 9 ou dans le deuxième film. Il s'en sort plutôt bien, même si c'est peut être un peu trop gros et un peu trop expédié.
La deuxième exigence, c'est forcément de faire revenir les personnages qui ont fait le succès de la série. Rappelons-nous que l'homme à la cigarette est mort, de même que les LONE GUNMEN. Or, on ne peut pas envisager de faire une série pour les fans (car disons le clairement, quel lecteur d'aujourd'hui âgé de moins de vingt cinq ans aurait envie de lire les X-Files?) sans les réintégrer dedans. Et là, Harris y va un peu au forceps j'ai trouvé.
Mais attention, ce X-Files saison 10 est plutôt une bonne série. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, Harris n'empile pas des éléments qui ont fait le succès du show. S'il y est contraint, il essaye quand même de pondre une histoire cohérente et dans l'esprit. Ca fonctionne.
Niveau dessins c'est une bonne surprise. D'habitude ce genre de récit est confié au premier tâcheron venu, mais ce n'est pas le cas ici. Michael Walsh (que je ne connais absolument pas) livre une prestation tout à fait réussie, pas trop réaliste mais dans laquelle on reconnaît parfaitement les personnages. Côté style, ca lorgne vers du TONCI ZONJIC, su sous MARCOS MARTIN avec un style très clair.
C'est plutôt pas mal et je suis partant pour la suite. Maintenant que le statuquo est rétabli, on va voir où Harris veut emmener ces personnages, sachant qu'il y a en plus, comme dans la série, une trame de fond qui s'est dessinée avec ces épisodes.


Plutôt sympathique et bien dessinée. A réserver en revanche aux fans de la série. Cela tombe bien, c'est fait pour ça !

SILVER SURFER #1



(Dan Slott/ Mike Allred)

Elle me faisait envie cette série. Pas par la présence de Dan Slott mais surtout par l'arrivée de Mike Allred sur un personnage qui semble fait pour lui. Après, le nom du scénariste me faisait un peu peur. Slott fait pour moi du fan service depuis son arrivée sur Spider-Man et ne m'a jamais réellement convaincu. Il s'agit plus d'un "pitcheur" que d'un véritable scénariste à mes yeux, allant souvent à la facilité pour contenter ses fans plutôt que de réfléchir véritablement à une véritable construction d'histoire. Ce numéro, je l'ai pris pour tester et pour savoir lequel des deux artistes allait être prédominant : l'ambiance rétro-barrée d'Allred ou les blagues à base de Tacos de Slott.
Pour 'l'instant, on semble se diriger vers la première solution.

Le pitch :
Le Silver Surfer est recruté par des extraterrestres afin de combattre une menace. S'il ne s'exécute pas, la personne qui compte le lus pour lui sera éliminée. L'ennui, c'est qu'il ne la connaît pas !

Un très bon premier numéro. Comme on pouvait s'y attendre, Allred se fait véritablement plaisir avec les races extraterrestres et les planètes bizarroïdes. Bon, il ne se passe pas beaucoup de choses, mais pour le moment, l'intrigue est plutôt plaisante, avec cette nouvelle "assistante" qu'il ne connaît pas. Elle est particulièrement bien décrite par Slott et graphiquement Allred l'identifie tout au long du comics avec les mêmes motifs.
Reste à savoir où toute cette histoire va nous mener, mais pour le moment, ca me donne envie de lire la suite. Les premières pages redonnent au Surfer toute son humilité et sa grandeur d'âme et d'esprit. Cela prouve que Slott connaît bien son personnage (mais ca on n'en doutait pas une seconde) et qu'il réussit, pour le moment, à adapter son histoire en fonction non seulement de son héros, mais aussi de son dessinateur.
Après, rien de bien nouveau concernant Mike Allred. Si vous aimez, vous aimerez, si son style ne vous plaît pas, vous trouverez ça ringard ou "pas bankable".
Moi en tout cas j'apprécie.
Après, c'est quand même assez difficile de se faire une opinion sur ce seul numéro, dans la mesure où l'on ne sait véritablement pas quelle va être sa ligne directrice. S'oriente-t-on vers un voyageur cosmique et son assistante dans le genre d'un Dr Who, ou alors va-t-on vers carrément autre chose. Il faudra attendre le premier arc.




Un bon début, mais pour l'instant c'est quand même difficile de juger du ton de l'histoire.

	Citation:			Posté par "prochainement
	Iron Man EPIC COLLECTION, Bruce Wayne Murderer, FF EPIC COLLECTION, Sandman overture, Daredevil, Miracleman, John Constantine, Quantum & Woody, Avengers Absolute Vision

[EsseJi]

Je ne pense pas qu'il fait avoir des doutes sur le Surfer, le #2 est dans la lignée du #1 qui donne le ton bien dans l'esprit Doctor Who.

[doop]

Cool,

[Mil K]

Il va falloir que je relise les Gotham Central, parce que (tout comme le run de Spider-Man lors de tes dernières critiques), je n'en ai pas un si bon souvenir que ça...
Mais comme j'ai découvert ça au moment où je me suis vraiment remis aux comics, j'avais la tête pleine d'exploit super-héroïque, une série policière n'était pas forcément la meilleure lecture pour moi à l'époque...

Je vais me remettre le volume 1 de Semic dans ma pile de lecture, on verra bien.

[Fletcher Arrowsmith]

J'attaque le #2 du Surfer ce soir n'ayant pas été complètement convaincu par le premier. Je me suis perdu dans la narration de Slott et parfois il y a un je ne sais quoi dans les dessins de Allred qui me dérange. Cela vous est déjà arrivé de vous dire qu'une lecture n'est pas faite pour vous tout simplement ?

Moi j'ai de la chance pour Rachel Rising c'est la première fous que je lis du Terry Moore donc forcément pas de comparaison possible. Et j'ai dévoré ce premier tome.

Quand à Moving Picture j'en ai fait l'acquisition auprès d'un buzzuki et en effet pour l'instant je n'ai pas dépassé les 30 premières pages....Cela m'ennuie un peu pour tout dire. Verdict en fin de semaine.

Et pour Gotham Central tu m'as donné envie de les ressortir voire de prendre cette nouvelle édition si j'ai des sous (retard Valiant à acheter en priorité)

[Mil K]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	Cela vous est déjà arrivé de vous dire qu'une lecture n'est pas faite pour vous tout simplement ?

Tellement de fois que j'ai arrêté de compter !
(même chose pour les films)

[JB]

Comme toujours, c'est un plaisir de lire ces critiques

Gotham Central est déjà culte en solo, mais je trouve que la lecture y gagne encore s'y l'on connaît les épisodes de Rucka sur No Man's Land, New Gotham, Officer Down et Bruce Wayne Murderer/Fugitive.

X-Files : du coup, j'ai envie de la lire malgré le retour à zéro (je suis probablement un des rares à avoir bien aimé le tandem Reyes / Doggett). A quand le retour de Krycek, tant qu'on en est aux profanations de sépultures ?

[doop]

Arf, sur les x-files, t'as quasiment tout le monde qui revient

[effixe]

	Citation:			Posté par doop
	Arf, sur les x-files, t'as quasiment tout le monde qui revient

même Tooms ?

[doop]

Il y a des anciens monsters of the week

[scarletneedle]

J'aime bien les critiques de Doop mais à toujours glisser des critiques sur les New 52 ne rend pas honneur à ton talent de chroniqueur.
Sinon, lisez Gotham Central.

[Al Pennyworth]

Ca me donne envie de relier Gotham Central.
Le coté graphique de Moving Pictures m'avait un peu repoussé, ta critique confirme que je peux aisément me passer de l'achat.

[zenita]

il me semble que dans les versions VO gotham central book 1-2-3-4 (en HC puis en SC) tous les numéros sont repris non? (mais pas dans les 5 TPB initiaux)

A vérifier...

sinon belle critique comme d'hab

[Drix]

Gotham central, j 'avais du lire les 2 premieres histoires du semic book (et j'avais aimé) mais va savoir... J ´ai pas continué...
Je vais reprendre ça car j 'ai les 3 premiers tomes.

[mellencamp]

J'ai jusqu'aux 100% de Panini, mais je n'avais pas pris le Big Book, une fois n'est pas coutume. hâte d'avoir la suite, vraiment une excellente série.