Raconte-nous ton concert ...

[Katina Choovansky]

	Citation:			Posté par Virgule
	The hedge c'est le guitariste de ce fameux groupe KB venu d'irlande où l'herbe est toujours verte ?

correct! sauf que je lui ai mis un H devant, je sais pas p ourquoi
mais bref, à la base U2 devait venir, ce qui m'ennuyait bien parceque j'aurais aimé les voir mais y a 15 ans, hein...et de manière inespéré, Bono a du annuler et Gorillaz les a remplacé. j'ai presque fait pipi partout tellemetn j'étais contente (comme feu l'épagneul breton de mes grand-parents)

[Virgule]

	Citation:			Posté par Katina Choovansky
	correct! sauf que je lui ai mis un H devant, je sais pas p ourquoi mais bref, à la base U2 devait venir, ce qui m'ennuyait bien parceque j'aurais aimé les voir mais y a 15 ans, hein...et de manière inespéré, Bono a du annuler et Gorillaz les a remplacé. j'ai presque fait pipi partout tellemetn j'étais contente (comme feu l'épagneul breton de mes grand-parents)

Rassure moi tu n'a mordu personne de rage ?

[Katina Choovansky]

quoi, moi, mordre les gens? jamais...

[Deroxat (Expert en Potins)]

	Citation:			Posté par Deroxat (Expert en Potins)
	le concert démarre avec une chanson pourrie. c'est du 100% playback. ça lipsync à mort et y a même pas de musicos derrière les meufs pour faire genre. Non, tout se fera sur bande. Les Morning Musume emmerdent les apparences.

je m'autocite un instant pour revenir sur un détail très important pour les quelques fans des Momusu.

grâce à cette captation bootleg du début du concert, je peux enfin vous montrer les tenues des filles... des soubrettes en latex rose avec des oreilles de lapin et des batons de magical girls!

Y a pas à chier, leur patron Tsunku est un génie.

après revisionnage, cette chanson qui démarre sur du techno tuning volume 8 avec des soubrettes, est digne des chansons les plus débiles du groupe et donc des meilleures. je retire tout ce que j'ai dit.

bon pour la vidéo en revanche, vaut mieux avancer jusqu'à environ 2'30 pour voir les tenues. Auparavant, on a des messages de fans dignes du Petit Journal. En même temps, je ne me moque pas... c'est sans doute grâce à des gens comme ça qu'elles sont venues. donc merci à eux.

alors on voit pas grand chose quand on met en plein écran, mais j'aime bien cet aspect Zapruder Film. finalement, l'important, c'est pas la vidéo, mais l'interprétation que chacun peut en faire à force de regarder ces images hypnotiques.

oh et pour les quelques curieux que le cliffhanger de mon dernier message a laissé sans voix, la légende raconte que "The Peace" aurait été tourné suite à une tentative de chantage de Yakuza qui ont menacé de balancer au public des films des Momusu pris grâce à une caméra planquées dans les toilettes. Mis à part quelques photos, j'ai jamais trouvé la fameuse vidéo et pourtant j'en ai fait des magasins bizarres dans le Kabukichô.

en même temps, regarder des filles pisser... y a des limites à tout.

quelle curieuse contrée.

[Auteurroriste Zeph]

Katchoo, ça avait l'air beau.
En plus les dead weather, pendant 1H30, excellent.

[Katina Choovansky]

ah ça c'était beauuuuuu
bon, j'ai commencé mon post, mais je fais tellement de disgression que je n'ai même pas encore abordé les concerts!
mais je veux vous faire vivre mon expérience glastonburienne comme si vous y etiez ( c'est à dire sous la canicule, sans douche et entourés d'anglais tout love et plein de bière chaude...)

en tous cas Zeph, t'as l'air d'avoir bon gout musicalement. rencarde moi au prochain concert que tu vas!
c'est lequel t-shirt de dead weather que t'as récupéré? celui avec le berceau en flamme?
moi j'ai un super t-shirt de muse et un débardeur gorillaz Glasto!!!

[Auteurroriste Zeph]

	Citation:			Posté par Katina Choovansky
	en tous cas Zeph, t'as l'air d'avoir bon gout musicalement. rencarde moi au prochain concert que tu vas! c'est lequel t-shirt de dead weather que t'as récupéré? celui avec le berceau en flamme? moi j'ai un super t-shirt de muse et un débardeur gorillaz Glasto!!!

En tout cas, j'essaie.
Sinon, c'est marrant pour cette histoire de concert que t'as vu aussi.
Il est assez rare que j'aille en voir. les deux en une semaine, c'est une record historique pour moi.
Oui pour le t-shirt. Un berceau en feu, je ne pouvait résister.
Pour les prochains trucs, peut être une journée sur Rock en seine. Mais le prix du billet (45euros par jour) calme un peu.
Sinon, je pense aller voir les Black Keys au bataclan en novembre. Ca devrait être très bon ça encore.

Et vraiment, je dois avouer que je jalouse un peu. Avoir eu 1h30 de Dead Weather en festi alors que j'en ai eu à peine 1H10 en concert, hum, je t'envie.
Et ouais, les Scisor Sisters savent mettre le feu.
D'ailleurs, le chanteur a-t-il encore finit à poil?

[Vinzc]

Hier soir, Curse Ov Dialect à Toulouse. Show énorme.
Malgré une température caniculaire, les 5 australiens ont assuré les 1h30 de concert. Tous costumés, il fallait le faire ! Ils ont principalement joué du dernier album, j'aurai bien aimé qu'ils en jouent plus du précédent qui pour moi est le meilleur mais bon. Je vais pas me plaindre.
Coup de gueule à l'organisation (enfin, si on peut appeler ça comme ça..) du Mix'art qui a été incapable de proposer un son décent ni même un retour pour le groupe qui n'a pas arrêté de le demander... Halala les Mix'art, déjà que je pouvais pas les blairer...

[Auteurroriste Zeph]

Aller zoup, le zappe Rock en seine trop cher à mon gout.
Et j'ai pris mes billets pour les black keys. Voilà qui devrait être très cool.

[Mr Gumby]

Histoire de faire patienter jusqu'au retour prochain des piles, voici mon traditionnel baratin récapitulatif malouino-indy-rockeux.

Vendredi 13 août

Malgré les sinistres augures de Météo France, c'est une fois de plus tout émoustillé que j'entame cette 20ème édition de la Route du Rock. La programmation riche et couillue, le plaisir de retrouver la belle bande d'aminches, tout est là pour trois jours de régal.

Et pourtant, ça commence mollement avec les quatre californiennes de Dum Dum Girls qui ont la rude tâche d'ouvrir le bal. Côté decorum, il n'y a rien à redire. Elles ont mis le paquet : robes de deuil, lunettes noires, bas résilles et même crêpes de dentelles noires très seyantes sur les amplis. Pour la musique, c'est hélas moins emballant et leur Rock plan-plan manque cruellement d'inventivité ou de venin.

Rien de bien grave puisque le sémillant Owen Pallett revient ensuite faire son joli numéro de soliste virtuose et enflammé. J'avais la nette impression que le gars avait franchi un palier avec son dernier disque Heartland, impression confirmée par une prestation scénique très impressionnante. Parfois accompagné d'un guitariste à la belle présence, le gars défend avec aplomb ses constructions de morceaux généreuses et alambiquées dans un set aventureux et électrisant. Histoire de bien montrer, qu'il a définitivement la classe, il termine son concert par une reprise tarabiscotée du Odessa de Caribou qui confirme qu'il va bien falloir serrer les dents pour tenir jusqu'au bout de la nuit.

J'aurais vraiment aimé dire du bien du nouveau projet de Yann Tiersen qu'il est venu défendre avec un nombre spectaculaire de musiciens mais c'est au dessus de mes forces. C'est bien gentil d'essayer de se frotter à des ambiances plus crépusculaires mais c'est aussi bien casse gueule. Et donc patatras, que ce soient les chœurs, les plans de guitares ou de batteries, rien ne me semble inspiré et le set est répétitif et ampoulé. Heureusement, rien de bien grave puisque la suite va nous remettre dans le droit chemin.

C'est bien assis au fond du fort et un sandwich à la main, que j'écoute The Black Angels. Aux dernières Transmusicales, le rock psyché et pesant de ces austiniens m'avait quand même vaguement emmerdé et je suis très content de les redécouvrir sous un jour bien meilleur. La ligne du parti n'a pourtant guère changée : riffs lancinants, rythmiques lourdes et implacables et voix fiévreuses. Pourtant, ce coup-ci je rentre beaucoup plus dans l'ambiance et la lenteur assumée du bidule ne me gène pas du tout. Comme quoi, les gars méritaient largement une seconde chance.

Les Liars, par contre, m'avaient déjà convaincu dès leur explosive précédente prestation de 2006 en ces mêmes lieux. La crainte d’une contre performance s'évapore rapidement. Les hurluberlus n'ont rien perdu de leur mordant et de leur folie. Revisitant avec inventivité les implacables et inquiétantes ritournelles de leur dernier album, ils font à nouveau preuve d'une énergie et d'une prestance scénique peu commune. Le genre de truc qui vous revigore un homme, alors qu'il est déjà près de 3h du matin. C'est exactement ce qu'il nous fallait pour savourer un final qui sera grandiose.

Malgré mon amour immodéré pour les disques de Caribou, j'avais été bien désappointé par la version proposée en live à la Route du Rock hiver de 2008. La double batterie écrasait tout et piétinait allégement voix et bidouilleries électros pour mon plus grand déplaisir. M'enfin, le splendide Swim et sa somptueuse house mélancolique donnait tout de même largement envie de retenter l'expérience. Bien m'en a pris puisque l'équilibre entre les différents éléments s'avère rapidement beaucoup plus satisfaisant. Les versions live des morceaux allient audace, efficacité et inventivité. La rythmique sait se faire puissante tout en n'oubliant pas de redevenir discrète sur un joli retour de Melody Day. Bref que du bonheur et on se retrouve à danser comme si on venait d'arriver, dans un fort qui semble bien avoir regagné quelques degrés après deux prestations de feu.

Bon, on va se coucher à cinq heures du mat', mais sans une once de regret tant ce premier soir était riche en belles choses.

Samedi 14 août

Avec cinq de heures de sommeil au compteur, le redémarrage pour être à 16h au palais est un peu laborieux. Malgré cela, une petite fantaisie routière dans les départementales, et le traditionnel foutoir automobilistique malouin, j'arrive en temps et en heure pour retrouver nos sémillantes girls. C'était bien la peine de se démener, le gars DM Stith, dont j'espérais beaucoup de la prestation, est lui même bloqué dans les bouchons et le concert est donc annulé. C'est fucking ballot.
On tue le temps en papotant avec deux italiens, sympathiques et diserts, venus découvrir le festival juste sur le nom de The National.

Après cette petite frustration première, j'espère sérieusement qu'Hope Sandoval and The Warm Intentions
va me remonter le moral, et le démarrage est prometteur. La voix magique de la belle est une merveille. La belle bande l'accompagnant, joue carré et velouté. En plus l'écrin scénique est de toute beauté. Le groupe est plongé dans de purpurines ténèbres et d'élégantes vidéos mordorées habillent classieusement le fond de scène. Il y a tout pour que ce soit un moment magique mais pas de bol, le concert est frappé de l'infâme syndrome des basses maléfiques. Imaginez Catpower jouant sur des réglages destinés à Public Enemy et vous aurez une idée de l'outrage.

Je rejoins donc le fort en l'ayant un poil mauvaise. Surtout qu'il pleut des cordes, ce qui laisse présager un beau merdier. Je ne soupçonnais pas à quel point. Les tombereaux de flotte, sur une terre sèche au possible, ont transformé le lieu en un chaos boueux parsemé de flaques redoutables. Le tout sous des trombes.
Du coup, on n'entendra Martina Topley Bird que très partiellement et de loin, puisque nous avons trouvé refuge sous la tente des petits labels. Dommage, ça avait l'air vraiment bien.

Et là, vous vous dites : «Mais quelle soirée de merde !»

Ce qui nous sauve, c'est que :
1- après quelques dernières averses bien sérieuses, la pluie finit par s’arrêter;
2- après le très anecdotique duo brooklinais The Hundred In The Hands, c'est au tour de Foals.

Après leur prestation de feu de 2008, les gars d'Oxford arrivent en terrain conquis et le public démarre au quart de tour. Le set fougueux et généreux remplit toutes ses promesses. Malgré un son qui mettra du temps à se mettre en place et une entame un peu hésitante, la montée en puissance est revigorante. Ils ont bien bossé et les versions live de leur nouvel album sont tout à fait épatantes. Du coup l'équilibre, avec leur formidable collection de tueries d'Antidotes fonctionne parfaitement.
C'était exactement ce qu'il fallait pour nous sortir de notre désespoir gadouillesque. Merci messieurs.

On serre les dents pour braver la bouillasse, histoire de tout de même voir un peu de Massive Attack. Les bristoliens ne m'ont jamais vraiment emballé mais il faut reconnaître que leur set est puissant et spectaculaire. Personnellement, je trouve ça quand même assez inégal et le showlight est un peu lourdingue. Reste qu'il y a vraiment de beaux moments. Notamment quand Martina Topley Bord vient pousser la chansonette.
Je ne sais pas combien de courageux (d'inconscients ?) ont tenu jusqu'à Two Door Cinema Club et We Have Band mais là, j'ai envie de garder des forces pour le dernier soir, ma belle commence à fatiguer et on quitte donc les lieux à un très raisonnable 00h00.

Dimanche 15 août

Finalement, la réduction des concerts du palais et le temps pourri du samedi auront eu une conséquence plutôt heureuse : on arrive pour ce troisième jour pas trop moulu, et donc, avec la ferme intention de passer une ultime soirée belle et longue.

Ayant un feeling très positif pour la pop aventureuse de Thus:Owls (un excitant combo composé de gens issu de chez [b]Patrick Watson[b] et Loney Dear, excusez du peu) j'avais un peu fait un insidieux forcing pour arriver à temps. J'ai bien fait. Leurs constructions alambiqués portées par une technique très solide et une chanteuse aussi mignonne que charismatique, sont idéales pour une entame de soirée avec le soleil en invité surprise.
L'autre bonne nouvelle étant effectivement que, si nous avons toujours les pieds dans la gadoue, il ne tombera pas une goutte de pluie de la soirée et que la douceur sera au rendez-vous.

La suite est moins excitante. Comme pour leur concert de la session hiver, les Archie Bronson Outfit n'arrivent pas à maintenir un rythme soutenu plus de trois chansons. De même pour les Serena Manneesh, dont je trouve leur psyché-noise brouillonne, sympathique de prime abord, mais finalement assez relou sur la longueur.

Heureusement, le plus beau reste à venir. On savait déjà que The National est un groupe essentiel et magnifique, mais quel plaisir de se le voir confirmer. Comme en 2007, les gars font une éclatante démonstration de talent et de classe. Visiblement, ils sont aussi ravis d'être là que nous de les voir et l'ambiance et aussi chaleureuse que Matt Berninger, leur chanteur, est déchainé. Il tourne sur la scène comme un lion en cage, se flingue la voix en braillant rageusement et massacre quelques pieds de micros au passage. Leur set passe comme un charme et je sors du truc les pieds légers (malgré les bottes) et des étoiles dans les yeux.
Pris d'un doute suite à une déclaration d'un des frangins Devendorf, je découvre avec horreur que nous les avions ratés en 2005, la honte sur nous !

Alors que s'installe bruyamment sur scène un impressionnant foutoir, le barbu Josh T Pearson pousse la chèvre (les habitués comprendront) pour deux petites ballades seul à la guitare mais à un volume violant toutes les réglementations en cours.

Je passe rapidement sur le barnum The Flaming Lips. Je ne suis pas du tout rentré dans le trip. Le bordel cotillons, ballons, danseuses, vidéo psychée à tendance nudiste (et je passe sur les ours et les grenouilles) fait passer le concert de Massive Attack pour un summum de sobriété. La musique est aussi pompeuse que pompante. Le chanteur me les brise rapidement avec sa super technique pour faire danser les gens : insulter les rangs du fond.
OK, c'est la vingtième édition tout ça, mais il y a des types avec qui je n'ai vraiment pas envie de faire la fête.

La teuf, on le fera avec The Rapture. Leur imparable post-punk à forte teneur discoïde réussit le remarquable exploit de faire danser un fort encore bien plein pour cette heure tardive. Je shake mon booty avec entrain et volupté et je me surprends à me retrouver en T-shirt à 3h du mat !
Je ne pouvais rêver de final plus approprié pour une édition généreuse et mémorable.

Rendez-vous cet hiver pour les vingt ans. On essayera de prendre les places tôt ce coup-ci !

[Fred le mallrat]

Bon on est pas d accord...
Moi je retiens Serena Manneesh et a la rigueur Massive Attack.
Trouvé mignon Dum Dum Girls ou Palett et Archie Bronson.
Le reste ne m a pas interesse
Et National est pour moi ausi abominable que l etait Mercury Rev il y a 5 ans...je ne comprend pas l engouement pour ces groupes..
Pour moi c est pas du Rock, c est assez proche de la variété.

Bon apres j ai pas vu Liars, Caribou (ca a l air bien pourtant), Two Door Cinema Club, We Have Band, Flaming Lips et Rapture (j avais pas l intention... j entend toujours leur single résonner ... donc ...)
Faut dire que St MAlo, il y a un peu trop de groupes et qu il fait froid en Bretagne.. Il y a 5 ans, il faisait ultra beau et pourtant, passé 1h du mat c est intenable...

Bon c est rapide comme compte rendu mais bon...

[BouZouK]

froid en bretagne ?
c'est comme ceux qui disent qu'il pleut tout le temps ...
m'enfin

[Fred le mallrat]

j ai dit "froid le soir apres 1 h du mat": je mesure

[anteus]

je tiens à dire que pour dimanche, les "Serena Manouche" faisaient vraiment pitié, en fait. Entre le micro qui ne marche pas, et les espèces de jeux de scène sous acide trop défoncé pour jouer comme il faut, euh, bof quoi...
Mais j'ai beaucoup apprécié la suite, et je rejoins Mr Gumby sur ce qu'il a posté: oui the National j'aime!

[Fred le mallrat]

ben on est pas d accord...
Moi c est clairement le genre de truc a la limite variet' comme jeu de scene comem national et mercury rev qui me fait pitié (en plus de la musique).
Pour moi ce sont des groupes comme U2 apres Joshua Tree.. ou comme genesis, quoi