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"This is the end / My only friend / The end..."
Justice Society of America : Thy Kingdom Come, Part 3 contient les épisodes 19 à 22 ainsi que les numéros spéciaux Kingdom Come : Superman, Magog et The Kingdom. Leur scénario a été écrit par Geoff Johns et Alex Ross, à l'exception des numéros spéciaux Kingdom Come : Superman écrit par Ross seul et Kingdom Come : Magog par Peter J. Tomasi. Les dessins ont été réalisés par Dale Eaglesham (n°19, 20, 21, 22), Fernando Pasarin (Kingdom Come : Magog et Kingdom Come : The Kingdom), Alex Ross (Kingdom Come : Superman et quelques planches du n°22) et Jerry Ordway (pour les séquences sur Terre-2 et quelques planches des n°21 et 22). Scott Kolins a illustré les quelques planches sur les origines de Starman, à la fin de Kingdom Come : Magog. Ces épisodes ont été publiés par DC Comics de Novembre 2008 à Février 2009, les trois "one-shots" spéciaux sont sortis simultanèment en Janvier 2009. Résumé des épisodes précédents : l'arrivée imprévue du Superman de Terre-22, par la faute de Starman, a entraîné une succession d'évènements liés entre eux : le recrutement de nouveaux membres au sein de la JSA, leur affrontement avec Magog autoproclamé héraut du dieu Gog, le réveil de ce dernier et son intention de sauver le monde et de protéger ses héros. C'est en Afrique que cette créature provenant du Troisième Monde se manifeste : elle suscite la ferveur de plusieurs super-héros en sauvant la population locale de la famine et de la guerre civile, rend la raison à Starman, la vue à Dr Mid-Nite, son visage intact à Damage... Mais Gog expédie aussi Power Girl sur Terre-2 où son double la traque avec la Justice Society Infinity et divise la JSA en deux : d'un côté, il peut compter sur le soutien inconditionnel de certains membres qui ne voient que le bon côté de ses actions ; de l'autre, il suscite la méfiance... A fortiori lorsqu'il ressucite David Reid, mortellement blessé, pour le transformer en nouveau Magog, semblable à celui qui plongea la Terre-22 dans le chaos ! Qu'est-ce que ça raconte ? Derrière sa façade bonhomme, Gog a semé l'embarras au coeur de l'Afrique et de la JSA, présente sur place pour le surveiller ou l'accompagner : ses bonnes actions démontrent qu’obtenir tout ce qu’on désire n’est pas forcément une bonne chose. Ses méthodes provoquent aussi un débat moral : il intervient de manière impulsive, virulente et expéditive (même s’il ne fait pas couler de sang), sans peser les conséquences et donc sans mesurer la justesse et la justice de ses interventions. La Société de Justice commence à se déchirer : des modérés comme Jay Garrick, Alan Scott et Ted Grant estiment que Gog réclamera tôt ou tard une rétribution, mais d'autres comme Hawkman, Citizen Steel, Amazing-Man et le nouveau Magog sont prêts à défendre le géant en ne doutant pas de sa bienveillance. L'affrontement est inévitable... Mais Magog téléporte les importuns dans le QG de l'équipe et peu après Starman découvre un aspect inédit de ses pouvoirs : il est un portail vivant entre les dimensions et ainsi Power Girl mais aussi la Justice Society Infinity à ses trousses surgissent dans notre monde ! Les deux équipes s'apaisent aussi vite qu'elles se séparent après avoir compris que le Multivers existe à nouveau et qu'elles doivent veiller sur leurs mondes respectifs. Le récit opére alors quatres escales pour examiner la situation à travers les regards du "Kingdom Come Superman", de Magog, de Starman et du "Royaume" que commence à instaurer Gog : - le Superman de Terre-22 se rappelle avec douleur des circonstances dans lesquelles sa Loïs Lane mourrut, après avoir été agressée par la Joker. Ce drame a provoqué sa descente aux enfers et la chute de son monde. Le même sort l'attend-il dans notre réalité ? - Magog est devenu le parfait soldat de Gog, entraînant dans son sillage Hawkman, Amazing Man, Damage, Citizen Steel. Puis, interceptant le S.O.S. d'anciens camarades de l'armée, David Reid part seul à leur rencontre et les venge dans un bain de sang - à la manière de son homonyme de Terre-22... - Starman se remémore ses origines et comprend ainsi qu'il est devenu l'incarnation d'un relais spatio-temporel - autrement dit la solution au problème Gog ? - La présence de Gog bouleverse l'équilibre mondial. Damage porte sa parole avec ardeur et la population américaine espère tout de ce sauveur providentiel. Mais Stargirl et Atom Smasher vont tenter de le raisonner, tandis que Sandman révèle à Mr Terrific et Jakeem Thunder que Gog est en train de posséder (au propre comme au figurer) la Terre. Le dieu du 3ème Monde réclame en effet à ses fidèles de le vénérer désormais... Cette requête choque certains des partisans de Gog, mais d'autres sont prêts à se prosterner devant lui. Et lorsqu'on lui refuse ce qu'il exige, le géant répond qu'il ne partira pas tant que le monde ne sera pas à ses pieds : il châtie ceux qui osent le défier en leur reprenant ce qu'il a offert - Dr Mid-Nite redevient aveugle, Starman déséquilibré, Sandman assailli par ses visions cauchemardesques et Damage défiguré. Citizen Steel et Amazing Man ne peuvent plus croire à la charité de ce dieu cruel. Même Magog se révolte en voyant ses amis souffrir à nouveau. Déchirée il y a peu, la Société de Justice se ligue à nouveau pour se débarrasser de Gog. L'affrontement est dantesque et finalement décapité, le colosse est expédié aux confins de l'univers par Starman et le Superman de Terre-22. Celui-ci obtient de son camarade qu'il le renvoie chez lui. Dans notre monde, la JSA panse ses plaies, mais les divisions d'hier mettront du temps à être réparées - comme le suggère l'amertume d'Hawkman. Et pourquoi David Reid a-t-il conservé l'apparence de Magog ? Judomaster donne son amour à Damage et Citizen Steel a trouvé la paix tandis que Starman reparaît. De retour chez lui, Superman renonce à se venger et traverse les décennies, les siècles et même les millènaires suivants en veillant sur l'humanité... Qu'est-ce que ça vaut ? Progressivement, Geoff Johns et Alex Ross ont résolu toutes les intrigues liées à la présence du Superman de Terre-22. Ils commencent par régler le cas Power Girl et en profite, au passage, pour attribuer à Starman des facultés surprenantes, qui en font un personnage pivotal dans la série mais aussi dans le "DCverse". Quant à la Kryptonienne, elle sort de ces épreuves plus attachante : la leader de la JSA a acquis de la sagesse en traversant le miroir, un peu à la manière de l'Alice de Lewis Caroll. Il restait à conclure dignement le "dossier" Gog et l'impact de son séjour sur Terre : il s'était engagé à sauver le monde en sept jours tel un nouveau messie, il s'est avéré une créature certes puissante mais sans noblesse, exigeant qu'on l'idôlatre pour ses bienfaits. C'est la notion de la foi qui a été engagée dans cette dernière partie : jusqu'où peut-on, doit-on croire en une entité capable de changer le cours des choses ? Et surtout faut-il espérer qu'un tel être existe si, en retour, il réclame comme un dû qu'on le vénère ? La vraie charité ne doit-elle pas être gratuite ? En nous interrogeant sur la foi, les auteurs pointent du doigt ses dérives, comme le fanatisme, l'endoctrinement, et le prix qu'on est prêt à payer pour le salut du monde. Comme depuis le début de cette épopée, on est surpris par la profondeur des thèmes abordés et la franchise des réponses apportées par Johns et Ross : cela prouve au moins qu'on peut, via une publication populaire, sans nier ses vertus divertissantes, faire un peu de philosophie - en vérité, des auteurs comme Alan Moore ou Frank Miller nous l'avaient déjà démontré, mais dans le cadre d'oeuvres spécifiques. Ici, nous restons dans la forme traditionnelle des comics de super-héros et, malgré cela, les scénaristes ont réussi à poser des questions sans les survoler. Bien entendu, ce feuilleton coloré, rocambolesque, exubérant, ne manque pas de grandes batailles, d'explosions : la fibre mélodramatique inhérente au genre n'est pas absente de ce projet et le spectacle peut aussi se déguster au premier degré. Tout juste regrettera-t-on la brutalité complaisante et déplacée du segment rédigé par Peter J. Tomasi (Kingdom Come : Magog) qui n'ajoute rien de valable à l'ensemble. Le volet consacré à Superman écrit par Ross seul est émouvant mais dispensable. En revanche, The Kingdom figure une transition probante entre ces intermèdes et la saga. Il n'y a guère eu qu'un run comme celui de Claremont et Byrne sur les X-Men à la fin des années 70-début des années 80 pour réussir une synthèse aussi aboutie entre l'entertainment et la réflexion sur la puissance, la bravoure, le mérite, le salut. Rarement les ambitions et le résultat auront si bien correspondu. La partie graphique a été l'autre grande satisfaction de cette entreprise, égale en qualité depuis le début jusqu'à la fin. En réponse à la convergence des intrigues et leur résolution, les dessins de Dale Eaglesham et Jerry Ordway se mêlent et les peintures d'Alex Ross semblent parachever leur production. Les "morceaux de bravoure" abondent encore dans ces ultimes chapitres et on ne peut qu'être estomaqué par la puissance picturale qui émane de certaines pages, notamment lorsque Gog doit affronter les justiciers. Fernando Pasarin réalise deux des "one-shots" qui complètent et enrichissent singulièrement le récit : l'artiste aura été la révèlation de ce relaunch, suppléant avec efficacité Eaglesham jusqu'à devenir son véritable partenaire au générique. J'ai été plus surpris par la contribution d'Alex Ross, qui s'il signe encore de somptueuses couvertures et planches peintes additionnelles, a expérimenté une nouvelle technique pour dessiner son épisode sur Superman. Alex Sinclair a posé ses couleurs sur les illustrations encrées du maestro, et le résultat est étonnant, parfois très concluant, parfois plus improbable. Seul bémol : la présence de Scott Kolins à qui nous devons des planches médiocres pour résumer les origines de Starman... La valse des encreurs s'est également un peu calmée : Nathan Massengil (au style proche d'un Art Thibert) a collaboré avec Eaglesham ; Pasarin a été épaulé par Mick Gray, Norman Rapmund et Jack Purcell, et le fidèle Bob Wiacek assiste toujours Ordway. A la fin de l'ouvrage, des bonus appréciables : Alex Ross présente ses planches non coloriées de Kingdom Come : Superman, en expliquant comment il les a dessinées et encrées puis comment il a écrit l'histoire. En prime, on trouve les sketches de quelques couvertures... Un régal et une leçon ! Que retenir de Thy Kingdom Come ? L'histoire aura fait évoluer de manière déterminante notre regard sur des personnages Power Girl ou Starman, moins celle de Kingdom Come dont l'idée a surtout servi de levier narratif. Néanmoins, l'expérience aura été passionnante, le principe de réutiliser un classique des comics pour alimenter une série régulière étant originale. N'hésitez donc pas à vous procurer ces trois volumes qui dévoilent une des fresques les plus intrigantes de l'univers DC et qui aura fourni la matière pour enrichir durablement un des meilleurs titres de l'éditeur. Dernière modification par wildcard ; 29/07/2009 à 15h03. |
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Bien mais 1 poil long (l'arc ) sinon 1 bémol : pourquoi tant de haine envers Scott Kolins?
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Oh, ce n'est pas tant de la haine que du dépit : à côté d'artistes comme Eaglesham, Pasarin, Ordway et Ross, j'ai trouvé Kolins vraiment faible.
Et puis Kolins, je ne lui pardonne pas le sort qu'il a fait à "Omega flight". Mais bon, on tolère tous des dessinateurs qui semblent impossibles à d'autres : justement, moi, je suis un fan d'Eaglesham que certains honnissent. Il n'y a pas de vérité dans ce domaine, seulement le goût de chacun. Sinon, ça n'a rien à voir, mais je pense que c'était la dernière critique de ce topic : c'est mon 50ème bouquin et finir sur un chiffre rond me botte bien. Je sais que ce topic est régulièrement visité et je remercie tous ceux qui passent par là. Mais il est sans doute temps de passer à autre chose - peut-être un volume 2... - ou stopper net, sur une bonne note, un bon livre, une bonne série. |
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Plains toi aux éditors qui ont décidé de passer la série en mini alors qu'elle était prévu comme on-going et au coloriste qui a un peu détruit les dessins de Kolins
Sinon bonne critique
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Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
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Allez, les buzzukis, faîtes-moi monter jusqu'aux 400 posts et je pourrais m'arrêter heureux !
(Oui, je sais, je suis obsédé par les comptes ronds : 50 livres, 400 posts....) |
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Scott Kolins, ça pue du cul.
Voilà, c'est ma participation à atteignons les 400.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
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J'ai un pote qui a fait l'ecole de Joe Kubert en meme temps que Kolins, et il m'a raconte avoir ete hyper surpris que le mec soit passe pro. Apparemment c'etait un des moins bons de sa promo. Enfin en tout cas pas dans les 10 plus prometteurs. Marrante la vie, des fois.
397. Courage c'est bientot fini.
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Gaspation ! J'aimerai bien puer du cul comme Kolins !
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allez je rajoute un post, surtout si ensuite tu t'arrete
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MO-BI-LI-ZEZ VOUS!!! Buzzthon 2010-2011 mes ventes sont ici... ventes et mes recherches sont la recherches |
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Hop, on ferme donc!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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non, non, on s'amusait bien ..
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence. Mes planches originales de comics à vendre.http://xanadu-art.eklablog.com/accueil-c17038922 |
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Moi, j'aime beaucoup Kolins.
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Je suis le seul à avoir lu Flash dessiné par Kolins?
C'est quand même assez magnifique.
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"And when the bats came back... it was with a vengeance." (Batman #9) |
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Mais non que tu n'es pas le seul!
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Mince, faut faire 500 maintenant ... Tout sur Kolins ?
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