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Vieux 13/06/2014, 14h04
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Morning Glories TP6, Uncanny TP1, Manhattan Projects TP3, Sex Criminals TP1

IMAGE et DYNAMITE sont à l'honneur.

Du DC , du VALIANT et de l'IDW la semaine prochaine.


MORNING GLORIES TP6 : DEMERITS (IMAGE)


Nick SEPNCER / Joe EISMA
Morning Glories #30 à #34

Le pitch :
Suite de la seconde saison juste après son introduction tonitruante dans le tome précédent. C’est le moment pour les Glories et les Truants de faire le point sur la situation et sur ce qu’ils ont vécu.

Ce que j’en pense :
Pour moi ce sont les moins bons numéros depuis le début. La série de Nick SPENCER est brillante mais au bout de 30 numéros où on a été mené par le bout du nez avec des intrigues à rallonge et à tiroir on est en droit d’attendre quelques éléments de réponse. Et bien ici non seulement on en sait pas plus mais ce que rajoute Spencer ne m’a pas passionné outre mesure. Cela doit être le tome que j’ai lu le plus vite comme si les effets de surprise marchaient moins bien.
Spencer met en lumière le passé de Irina et ses rapports avec sa mère. Les rapports enfants-parents sont au centre de beaucoup trop de piste j’ai donc plus eu l’impression de lire une histoire classique. On en sait donc désormais beaucoup plus sur les raisons de la dureté du caractère de Irina ado ainsi que sur sa froideur et sa force (on dirait une mercenaire, vous allez savoir pourquoi désormais).
Puis vient le tour de Hunter qui lance une nouvelle intrigue avec de nouveaux personnages. C’est la suite des évènements qu’il a vécu dans le futur (tome 4) avec des liens dans le présent. C’est assez intéressant mais au final on a plus de questions que de réponses. Nick Spencer se permet au passage des références cinématographique, choses rares dans cette séries : 2001 a space odyssey, The usual suspects, Dark city, Total recall, Akira, Star Wars.
Vanessa est embarquée dans un jeu passé-présent comme dans retour vers le futur et le twist final est intelligent mais surprend moins désormais. Je me suis même demandé si il n’allait pas mettre encore un peu plus de pagaille dans cette toile aux ramifications multiples.
Jun et Guillaume sont les stars de l’épisode #33 qui nous permet d’approfondir le personnage de Guillaume mais surtout de mieux comprendre les évènements de l’épisode #25 et la mort apparente de Hisao. Là encore le twist est surprenant mais personnellement je n’ai pas adhéré car je trouve que Spencer se complique trop la vie et qu’à force on ne sait plus qui est qui .
Enfin dans le dernier épisode Spencer décide d’accèler son histoire en provoquant la rencontre des 2 bandes rivales avec le passé de (l’accident de voiture et le décès de sa mère) Jade en parallèle. La fin ouvre sur une suite ouverte (et oui encore mais du coup donne envie de lire la suite) et les dialogues entre les étudiants sont révélateurs des positions de chacun devant la situation.

C’est surement le tome qui est le plus accessible et le moins entrainant et frustrant à l’arrivée. Un comble non !! Je me suis habitué aux dessins de Joe EISMA et sa prestation me convient désormais. Je trouve même qu’il a tendance à s’améliorer.

Les plus :
- covers gallery
- interior art de Joe Eisma

Bilan :
Peut être le tome le plus faible de la série car il ne relance pas assez l’histoire et les éléments nouveaux semblent un peu fades au bout de 30 numéros. Assurément à relire dans quelques temps pour y découvrir toute les subtilités.

Ma note : 3/5


UNCANNY TP1 : SEASON OF HUNGRY GHOSTS (DYNAMITE)


Andy DIGGLE / Aaron CAMPBELL
Uncanny #1 à #6

Le pitch :
Par une simple poignée de main Weaver peut voler temporairement les capacités et les souvenirs d’autrui. Il aurait pu avoir un brillant avenir mais il a plutôt décidé de devenir un arnaqueur professionnel flambant de casino en casino. Jusqu’au jour où il se retrouve embarqué dans un complot aux ramifications insoupçonnées.

Ce que j’en pense :
Cela part comme un polar à la Brubaker (Criminal) et cela se termine en chasse aux mutants. Le scénariste installe une très bonne ambiance polar et on comprend vite que Weaver à la carrure d’un loser attachant (son bluff au casino) mais qu’il sait se servir de son don pour se sortir des situations les plus insensés : il apprend les arts martiaux en deux temps trois mouvement et les langues n’ont plus de secret pour lui.
On voyage également pas mal de Hong Kong à ….Manhattan jusqu’en pleine tropical.
Les premiers numéros sont orienté James Bond (#1 à #4) et cela va évoluer au fur et à mesure vers du Jason Bourne (#5 et #6) avec des enjeux technologiques et génétique. La transition se fait très bien qu’un peu brutal mais peut surprendre tant l’intrigue du dernier épisode est à 180° du premier. Andy DIGGLE balaye tout les codes du genre et je dois dire que même si j’ai un a priori plus que positif sur cette série cela m’a empêché d’en apprécier pleinement la teneur. On a l’impression que le récit se cherche avec un dosage parfois déséquilibré entre les scènes d’action, d’introspection et de réflexion. Mais à chaque fois ces dernières sont d’un bon niveau narratif. Il y a une très bonne séquence de fuite dans le premier épisode avec l’apparition de Maggie (et oui il faut bien une femme) qui nous laisse dans un mystère de plus et la course poursuite en moto est réussi visuellement. Weaver semble dépasser par les éléments tout le long du récit et il perd de sa superbe au fur et à mesure (comme aime assez le faire Diggle). La fin et l’attaque du complexe est plus confus. J’ai trouvé que le scénariste était moins dans son élément comme s’il hésitait un tant soit peu avec la direction à donner. De plus l’introduction d’autres êtres avec des dons n’est pas sans difficulté dans la trame principale.
Mais finalement on peut se dire que Diggle bouscule les conventions et est loin de nous sortir un récit traditionnel. On peut imaginer Uncanny comme un croisement entre Criminals et Incognito. Le gros point noir est par contre la suite qui se fait attendre car on reste sur notre faim et dans l’expectative à la fin de la lecture du dernier numéro.

J’ai aimé la prestation de Aaron Campbell dont les dessins sont parfaits pour ce type de récit. Les covers sont de Sean Phillips avec une analogie évidente de ses prestations pour Ed Brubaker et les dessins de Campbell ont parfois une certaine ressemblance (éloignée). Ses personnages semblent parfois légèrement figé mais il s’inscrit bien dans cette mouvance noir – réaliste (Phillips, Lark) et les scènes d’action sont toutes réussis quelques soit l’ambiance et l’atmosphère.

Les plus :
- les covers de Sean Phillips et Dan Panosian
- le script du premier épisode

Des images :

Niveau de langue :
Tout passe très bien. La narration et certains textes m’ont semblés parfois un peu confus mais cela ne nuit pas à la lecture.

Bilan :
Le scénariste m'a bien manipulé sur ce coup là. C'est quand même un cran en dessous de ces Losers.

Ma note : 3/5


THE MANHATTAN PROJECTS TP3 (IMAGE)


Jonathan HICKMAN / Nick PITARRA et Ryan BROWNE (#15)
The Manhattan Projets #11 à #15

Le pitch :
Que faire si le département de recherche et développement créé pour produire la première bombe atomique était une façade pour une série d'autres, plus rares, les programmes?

Ce que j’en pense :
Ce que fait Hickman avec cette série est très intéressant. Il s’attache à nous décrire une histoire déviante de l’humanité avec comme point d’appuis des hommes de sciences déjantés. Dans ce troisième tome c’est la conquête spatiale et la chasse aux sorcières qui sont passé à la moulinette des savants fous. C’est toujours Oppenheimer qui semble être à la manœuvre et qui intrigue. De son cerveau déjanté ce n’est pas moins que 4 programmes d’envergures qui vont naitre :
Le découpage de ce troisième tome est bien conçu et la lecture s’en trouve aisée. Les deux premiers épisodes mettent en avant le professeur Harry Daghlian, dont on va apprendre les origines, et Enrico Fermi qui vont encore une fois nous surprendre et au final accélérer les ambitions d’Oppenheimer. Tout comme les programmes Mercury, Gemini ou Apollo avaient été monté, en pleine guerre froide en réaction à la peur de se faire battre par les Russes (et de les avoir au dessus de la tête), Hickman se sert de la peur de l’autre (ici les ET mais encore les communistes) pour donner l’élan aux programmes mégalos de Oppenheimer.
Les deux épisodes suivants qui appellent à une suite peuvent se lire comme une relecture des années 60 avec des focus sur ces fameux programmes (Ares, Gaia, Vulcan, Charon) mais également une chasse aux sorcières (coco inside) qui se met en place, Oppenheimer remplaçant McCarthy, le savant fou parvenant à convaincre un bien crédule président Kennedy que la pensée communiste gangrène les projets Manhattan. C’est jouissif de voir ainsi l’histoire revisitée avec ce côté pervers et subversifs des personnages. Ce n’est ni plus ni moins que l’avenir de l’humanité en quatre programmes complètement mégalos. Au passage le scénariste n’oublie pas de faire évoluer son improbable casting avec un Albert Einstein comme vous ne l’avez jamais vu.
Le dernier épisode dessiné par Ryan Brown, est la suite du #9 qui concluait le précédent tome, et nous permet de suivre la guerre des Oppenheimer entre les deux frères à l’intérieur du cerveau de Robert. C’est complètement fou et cela part dans tous les sens et c’est parfaitement assumé par les auteurs. On se croirait dans le schtroumf noir ou chez les tristus et rigolus avec le camp des rouges contre celui des bleus chacun essayant de passer une personnalité dévoré dans son camp.

Hickman est un scénariste que j’apprécie peu et pourtant son Manhattan Projects est une de mes séries préférées. Il n’y a pas de décompression ici. Cela va vite, les évènements s’enchainent et les rebondissements sont légions. De plus il fait évoluer dans le temps ses concepts que l’on imagine bien avec un fin programmée loin des sempiternelles à suivre. C’est également très imaginatif et souvent novateur. Enfin, alors que le pitch s’y prête, sa narration est moins cryptique que dans East of West ou Avengers et assume complètement son côté décalé, fou et pervers. Ces impressions sont renforcées par les dessins de Nick PITARRA qui sont loin de la caricature avec un style entre Franck Quitely et Geof Darrow en plus exagéré lorgnant parfois vers le grotesque. Enfin la colorisation de Jordie BELLAIRE avec des tons bleu et rouge omniprésents est parfaite pour décrire un monde en folie.

Niveau de Langue :
Aucun problème à la lecture. En plus c’est surement un des travaux le moins cryptique de Hickman et le plus accessible. Au lieu d’attendre la VF pour certains vous pouvez passer à la VO.

Bilan :
C’est la série de Hickman que je préfère. La lecture en TP fasse formidablement bien et on devient vite accro aux aventures déjantés et vicieuses de ces docteurs Folamour puissance 10.

Ma note : 4/5


SEX CRIMINALS : ONE WEIRD TRICK TP1 (IMAGE)


Matt FRACTION / Chip ZDARSKY
Sex Criminals #1 à #5

Le pitch :
Suzie est une fille ordinaire qui découvre un jour qu’elle possède un don particulier : quand elle atteint l’orgasme elle peut figer le temps. Un jour elle rencontre Jon qui lui aussi possède le même pouvoir. C’est le coup de foudre et le début des problèmes car ils décident d’employer leurs pouvoirs à mauvais escient jusqu’à devenir des braqueurs de banques.

Ce que j’en pense :
A la lecture de ce le premier TP de SEX CRIMINALS par Matt Fraction et Chip ZDARSKY. Je suis dubitatif. C'est loin d'être mauvais mais comme dans ses séries Marvel Fraction a du mal à mettre du rythme dans son récit. Le pitch est pourtant très intéressant (un couple arrive à arrêter temporairement le temps quand ils atteignent l’orgasme. Ils vont devenir des voleurs de banques). Le problème c'est que le scénariste hésite entre se prendre trop au sérieux avec une narration presque intellectuelle et la blague potache.

Cette série possède des qualités et des bonnes idées. Matt Fraction via son personnage Suzie invective le lecteur (elle nous parle) mais ce n’est pas assez poussé comme pouvait l’être la She Hulk de John Byrne pour crée une certaine connivence.
On a également droit de lire une séquence complètement délire lorgnant vers la comédie musicale déjantée où Suzie et Jon danse sur une chanson de Queen « Fat Bottomed Girls » dans une salle de Billards. Les passages dans un sex shop sont bien sur drôle (l’employé qui tend un gode comme un objet normal) et les dessins de Zdarsky sont détaillés (il faut chercher dans la case mais il y a plein de trucs drôles). Les pouvoirs servent également à remodeler une situation donnée avec des conséquences improbables
Le côté sexe est bien traité. Fraction n’hésite pas à nous décrire des situations ubuesques dans l’utilisation des pouvoirs de Suzie et Jon mais il joue également au professeur de biologie ou au pédopsychiatre en nous donnant des conseils ou bien en tentant de répondre aux diverses interrogations sur le sexe que peuvent avoir des adolescents. Les dialogues ne sont pas poussés et sont à l’image du niveau de langue de deux adolescents, avec beaucoup de conversation. Fraction se veut accessible. Il y a au départ suffisamment de situations décalées sur le sujet pour nous faire passer de bons moments.

Mais Fraction teinte trop sa série d’expérimental. Je reste persuadé que l’on peut faire bien plus simple (Mazzucchelli a ainsi épuré sa narration et ses dessins). Dès le premier numéro je me suis perdu dans la narration avec des flashbacks entrelacés dans la trame principale. Au début cela passe bien (c’est original) mais à force on s’y perd surtout que la transition est à chaque fois brutale, sans signes distinctifs. Pour un récit qui se veut « léger » se prendre la tête n’est pas de bon ton.
En fait il trop ou pas assez ? Je ne sais pas y répondre mais c’est surement un peu des deux car là encore son récit est mal dosé. Peut être aurait il du plus jouer sur ce côté American Pie fantastique ? Ce qui m’a le plus gêné c’est la création d’une agence spéciale (des Men In black du Sexe) pour contrôler les pouvoirs sexuels. Cela m’a enlevé tout le fun que je trouvais au pitch pour se transformer en une histoire plus banale et parfois trop sérieuse. Ils vont les poursuivre, il va y avoir quelques dialogues sur vous êtes les méchants on est les gentils et les pouvoirs vont servir comme Deus Ex Machina. Ce n’est pas ce que je souhaitais lire, où du moins pas de cette façon car là Fraction le traite avec beaucoup de sérieux. Cela plombe même l’ambiance. On oublie le fun et les délires. Pourtant il y avait de quoi faire un road movie déjanté sur le sujet.
En plus au final il y a peu de péripéties et l'histoire avance à un train de sénateur. Il y a quand même des moments de pur délire et quelques procédés narratifs décalés intéressants.

Les dessins de Chip ZDARSKY sont très sympas avec un côté pop assumé. Ses dessins ont un côté enfantin et parfois à y regarder de plus prêt on relève des erreurs anatomiques ou bien des visages ratés. Mais il y a un côté simple qui sied au récit. Son style se rapproche de Jamie McKelvie mais en moins bien. A l’image de la narration de Matt Fraction certaines compositions de pages sont très réussi et inventive mais d’autres sont ratés et trop compliqué (dans le sens ralentisse la lecture). Les couleurs sont par contre un plus présentant un côté disco assumé.

Tout cela pour dire que Sex Criminals est un comics à part qui possèdent des atouts. J’ai cité assez de moments délires dans ma critiques pour ne pas tout réduire à une seule impression. Mais cela n’a pas pris sur moi, la faute à une narration que j’ai trouvé brouillonne et un peu snob.

Niveau de langue :
Accessible mais avec un vocabulaire un peu compliqué parfois car spécialisé ado et sexe.

Des images :



Les plus :
- le script d’un Steaming Radio où Matt et Chip présente leur série (c’est assez drôle)
- La conception d’une case par Chip Zdarsky
- la conception de la fameuse photo swap avec Matt et Chip (et le Inhumans barré)
- cover galery

Bilan :
Ce n’est pas une mauvaise histoire au final mais il manque un fil rouge dans la narration de Fraction pour en faire un récit incontournable. Matt Fraction a des bonnes idées mais je trouve qu’il les met en application avec mollesse et dans un style trop décousu et déconstruit. Je ne pense pas acheter la suite immédiatement.

Ma note : 2,5/5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 17/06/2014 à 22h50.
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Vieux 13/06/2014, 14h12
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Faut que je lise la suite de Manhattan projects à l'occasion. Le tome 1 m'avait vraiment botté!
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  #123  
Vieux 13/06/2014, 20h40
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Al Pennyworth change la caisse du Fauve
Merci pour ces passionnantes critiques. Cela confirme notamment ce que j avais pensé du premier numero de Sex criminal. Ca conforte aussi l idee qu il faut que je retente Morning Glories!
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  #124  
Vieux 13/06/2014, 21h19
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bouzouk force !!!!
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Oh oui Al, mais globalement, il faut te faire tout à la suite !
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  #125  
Vieux 13/06/2014, 21h51
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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Je pense que quand Morning Glories va être terminé tout relire en bloc va être le kiff total.

Uncanny est pas mal. 6 épisodes qui se tiennent et qui font passer un bon moment.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 13/06/2014 à 23h45.
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  #126  
Vieux 17/06/2014, 19h47
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chocoman change la caisse du Fauve
Cela fait plaisir de retrouver tes critiques qui sont courtes, concises, mais suffisamment précises pour se faire une idée de la série

Ce serait bien de pouvoir voir un peu le dessin (c'est un truc que j'apprécie énormément chez Doop) car on juge souvent un comics avec les yeux

J'étais intrigué par Sex Criminals, mais j'avais bien fait de ne pas prendre ^^
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  #127  
Vieux 17/06/2014, 19h51
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Merci pour ton avis.

Pour les images : J'ai un problème de scanner à la maison et les dernières que j'ai mise dans mes critiques ont ralenti l'affichage. Mais oui dès que j'ai un peu de temps je corrige cela (surtout pour Sex Criminal et Uncanny).
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  #128  
Vieux 17/06/2014, 19h56
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Ce que je faisais dans mes critiques, c'est que je piochais des images sur le net (oui, je sais c'est pas forcément bien), et je les mettais en balise spoiler.
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  #129  
Vieux 17/06/2014, 20h16
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Ce que je faisais dans mes critiques, c'est que je piochais des images sur le net (oui, je sais c'est pas forcément bien), et je les mettais en balise spoiler.
je vais souvent cela mais cela n'a pas marché comme je voulais la dernière fois. Je fais cela ce soir pour les critiques ci dessus

EDIT : c'est fait
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 17/06/2014 à 21h29.
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Vieux 17/06/2014, 22h41
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Moi je n'arrive pas à voir les images de sex criminal ...
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Vieux 17/06/2014, 22h43
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Oui je sais pourquoi. Je vais essayer de rectifier cela.

EDIT : normalement c'est bon (francky, fruit de la passion)
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 17/06/2014 à 22h52.
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  #132  
Vieux 19/06/2014, 19h47
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Batman Murderer, High Roads, Locke&Key tome 6

Je balance trois critiques en attendant les prochaines. Bonne lecture

BATMAN : MURDERER ? (DC)



Chuck DIXON-Grek RUCKA-Ed BRUBAKER-Devin GRAYSON / Kelley PLUCKETT-Scott McDANIEL-Rick BURCHETT-Trevor McCARTHY-Damion SCOTT-Steve LIEBER-Roger ROBINSON-Leonardo MANCO-Rick LEONARDI-Phil NOTO

Batman the 10-cent Adventure #1, Detective Comics #766 à #770, Batgirl #24 et #27, Nightwing #65 #66 #68 #69, Gotham Knights #25 à #29, Birds Of Prey #39 à #41, Robin #98 et #99, Batman #599 à #602

Le pitch :
Bruce Wayne est accusé d’avoir assassiné Vesper Fairchild dans son Manoir. Bizarrement il ne semble pas très enclin à se défendre laissant ses amis dans le doute sur la réelle possibilité d’avoir franchit la ligne. Pendant ce temps là Batman (?) continue de faire régner l’ordre et la justice au sein de Gotham.

Ce que j’en pense :
La claque, la vraie. Ce cross over n’est pas si vieux (2002) et se situe juste avant Hush de Loeb et Lee. En clair juste avant la reprise par Panini des séries Batman. Si j’insiste sur le pas si vieux c’est que 12 ans après je me rends compte à la lecture de cet imposant volume tout ce que la narration US a perdu. Ici c’est clairement les hommes qui sont mis sur le devant de la scène. Et cela fonctionne quelque soit les séries traversées par le cross over. De plus les auteurs de chaque série arrivent à continuer leurs intrigues propres à travers l’event même. On ressent bien à la lecture que rien n’est gratuit et étudié. Tout est fait pour faire avancer l’histoire, ne laissant jamais le lecteur en plan, où à la traine.

Sur Bruce Wayne lui-même c’est l’aboutissement d’un cycle sur le personnage. Quand on voit par où est passé Bruce Wayne pendant les années 90 (Knigtfall, contagion, Legacy, No Man’s Land…) on ne peut pas croire un instant que la psyché de Bruce soit intact. La force du récit c’est qu’au lieu de nous proposer la énième attaque d’un freak de Gotham les auteurs (Greg Rucka et Ed Brubaker) ont pris l’angle humain. C’est le retour à l’envoyeur car le meurtre au premier degré de Vesper Fairchild par une arme à feu (avec l’homme Bruce Wayne comme accusé et non pas le justicier Batman) renvoie aux dramatiques origines de Batman. Après avoir mis largement en avant Batman pendant une décennie c’est Bruce Wayne qui va avoir la vedette bien malgré lui ou pas… Car la dualité est bien présente et le lecteur tout comme sa famille se demande si il y a encore Bruce Wayne derrière le masque. Est-ce Bruce qui masque en Batman ou bien est ce le contraire ? Il y a un véritable travail sur la psychologie du personnage et ces réactions bien qu’entières et tranchés ne tombent pas comme un cheveu dans la soupe mais sont très bien amené surtout grâce au contre poids que fait sa famille. D’ailleurs le dote s’installe chez certains d’entre eux voire même chez le lecteur (est il si innocent que cela où bien est ce encore une machination du plus grand détective pour un pan plus retord ?)

Les deux scénaristes (Gotham Central) vont dérouler leur histoire comme une série policière et s’éloigner des récits de super slip traditionnels. Pourtant cela ne nous dérange pas le moindre du monde à la lecture car les autres séries vont magnifiquement compléter les séries centrées sur Batman (Batman et Détective comics) et nous rappeler en permanence dans quel univers fantastique on évolue. Brubaker s’occupe de la série Batman donnant particulièrement la vedette au caped crusader (magnifique épisode anniversaire #600). Rucka, écrit ce qui a attrait à Batman et son entourage (Gotham, la famille) à travers Detective Comics. Le parfait complément vient de Devin Grayson et ses excellents Gotham Knights. Rucka et Grayson arrive à très bien faire vivre l’environnement Batmanien avec des personnages comme Sasha Bordeaux (la chouchou de Rucka) mais également les inspecteurs Montoya et Allen. Les scénaristes ne se précipitent pas et font avancer l’enquête au fur et à mesure. Après la très bonne caractérisation des personnages c’est l’autre grande force du récit. Comme pour une véritable enquête, les fausses pistes se multiplient puis sont écartés au profit de nouveaux indices par forcément évidents à découvrir immédiatement. C’est très bien construit, très logique et pas du tout impossible (les fameux Deus Ex Machina de la mort qui tue qu’emploient trop souvent les scénaristes actuels) ce qui permet de tenir le lecteur en haleine.

Les autres séries ne sont pas en reste avec de très bons épisodes de Birds of Prey de Chuck Dixon (et de superbes dessins de Rick Leonardi) qui permette de mettre en avant Barbara Gordon, Black Canary mais également Ted Kord, les Nightwing et Robin du même Dixon mais également Batgirl de Kelley Pluckett.

C’est l’occasion de retrouver des personnages attachant comme Batgirl (Cassandra Cain) ou encore Spoiler (Stephanie Brown) ou Robin (Tim Drake). A travers le drame qui les frappe, chacun va réagir différemment et des liens vont être crées : Nightwing-Robin, Nightwing-Oracle, Spoiler-Batgirl, Spoiler-Robin, Batgirl-Bat Family. L’identité secrète de Batman va également faire débat. C’est donc une histoire qui fait avancer les choses, ou rien ne semble statique et ou on voit réellement évoluer les protagonistes devant nos yeux. Il y a de très beaux moments comme celui avec Sasha Bordeaux en prison, ou bien la rencontre Nightwing-Batman.

Graphiquement je n’ai pas grand-chose à reprocher à l’ensemble du volume. Par préférence va à Rick LEONARDI est ses épisodes de Birds of Prey. Scott McDANIEL fait du bon travail, sans fioriture avec un Batman très virevoltant (l’encrage d’Andy Owens étant parfois un peu lourd pour ces dessins par contre). Parmi les guests il y a du lourd avec Leonardo MANCO et Phil NOTO (débutant par rapport à maintenant). Non vraiment rien de répulsif. Ce n’est pas ce que l’on pourrait appeler des dessinateurs stars mais c’est très bien dessinés, et très cohérent graphiquement.

Attention :
Ce volume a d’abord été proposé sans DC 768. De plus ce volume compile Batman Murderer mais également la première partie de Batman Fugitive.
Un second volume a paraitre en Juillet terminera Batman Fugitive avec Batman Aftermath.
Faites donc attention si vous achetez ce tome d’occasion car c’est peut être la version incomplète que vous allez acquérir.

Niveau de langue :
Sur plus de 600 pages j’ai très rarement buté sur des mots ou expressions. Cela se lit comme on boit du petit lait avec une écriture très dynamique.

Le plus :
26 épisodes (dont 2 doubles), plus de 620 pages de lecture pour 30€. C’est du TP king size avec un des meilleurs rapports qualité/prix que j’ai vu.

Bilan :
Excellent d’un bout à l’autre. C’est tellement bien que je me suis renseigné sur les séries et que je souhaite désormais acquérir des titres manquants comme Batgirl #25 et #26 ou bien Nightwing #67 ou encore le run de Brubaker et Rucka. Quand on en est là c’est qu’il y a un truc qui s’est passé.

Ma note : 4/5


HIGH ROADS 1 à 6 (WILDSTORM)



Scott LOBDELL / Leinil YU / Gerry ALANGUILAN
High Roads #1 à #6

Le pitch :
A la fin de la seconde guerre Mondiale le capitaine Nick Highroad de l'armée américaine va tenter de déjouer un plan diabolique du Reich qui pourrait changer l’issu du conflit. Pour cela il sera accompagné de la maitresse du Furher, d’un acteur britannique nain sosie du même Fuhrer et d’un Samouraï raté.

Ce que j’en pense :
Je me suis trouvé pour pas cher les 6 singles composant cette histoire publié sous le label Cliffhanger (Crimson, Danger Girl, Steampunk, Battle Chasers, Arrowsmith…) de Wildstorm, gage de qualité en général.

Autant le dire dès à présent, j’ai globalement passé un bon moment mais sans moments réellement marquants. Je m’attendais à mieux mais ce n’est pas répulsif comme lecture. Le gros problème de cette mini série c’est le manque d’ambition flagrant de la part de Scott LOBDELL et à un moindre degré Leinil Francis YU.

Qualitativement il n’y a pas grand-chose à reprocher mais on a la désagréable impression pendant l’ensemble de la lecture que les deux compères n’ont pas oser aller plus loin qu’une simple pantalonnade en pleine seconde guerre mondiale, genre comique qui peut être extrêmement réussi si on s’en donne la peine. Le récit va donc sans arrêt hésiter entre l’aspect historique, l’aventure (à la Indiana Jones), la comédie et la parodie, le tout étant très mal dosé.

L’idée est pourtant bonne au départ : un capitaine de l’armée américaine va essayer de mettre la main sur un artefact mystique (le collier de Morphée) que convoite une section spéciale du IIIeme Reich. Si cela vous rappelle Indy c’est normal car toutes les références sont légions (combat sur un train, sur des toit, romance, Adolf, à cheval, en avion, forteresse de glace…). Le casting semble également intrigant avec un nain qui a raté sa vocation d’acteur à Hollywood et qui gagne sa vie dans des représentations minables en parodiant Hitler himself, une fort jolie poupée qui gagne sa vie dans un bordel parisien est qui est jalouse d’Eva Braun car elle a été la maitresse du Furhrer, un Captain America plus naïf que lui tu meurt et un Kamikase qui n’a pas oser faire le dernier pas reconverti en pilote pour les nuls (avec son avion d’origine). On se balade de Paris en Antartique en passant par la campagne française. Berlin, Le Japon ou encore l’Amérique sont également évoqués à travers des flashbacks. Le problème va venir du rythme du récit qui va sans arrêt hésiter entre l’aspect historique, l’aventure (à la Indiana Jones), la comédie et la parodie, le tout étant très mal dosé. Par exemple on voit bien venir une romance entre Highroad et Mrs Applebee mais à chaque fois par dose homéopathique où bien très grossièrement. En plus Yu en rajoute avec les petites culottes de la miss. On ne sait pas sur quel pied danser.

Lobdell ne sait également pas quoi faire des 6 épisodes à sa disposition. La moitié des pages du premier numéro sont en fait une situation dramatique qui renvoie à la fin du récit (un flashforward). Il y a mieux pour s’immerger. De même le Japonais Kamikaze n’est réellement présent qu’à partir du quatrième numéro. Enfin Lobdell commence ces épisodes par des flashbacks sur la vie des personnages (#2 à #5) qui sont intéressant mais trop long au vu du peu d’espace qu’il possède (pourtant ils sont intéressant mais s’insère mal dans la dynamique de l’histoire). J’ai par exemple beaucoup apprécié la course poursuite dans le train qui se termine à cheval. La galerie de vilain pourrait être intéressante si elle n’était pas qu’effleurer. Dans Danger Girl (si je devais oser une comparaison) on a pris le temps de découvrir Major Maxim. Blanche Noir ou les Nazis ninjas néerlandais sont intéressant mais sont trop peu exposés.

Enfin l’humour est très mal dosé. S’agit t il d’une farce (Hitler en couche avec un bavoir), d’une caricature (le soldat américain benêt) ou bien de la présence de touche d’humour au service de l’histoire. Les trois mon général et c’est bien dommage. Lobdell n’a pas choisi son camp et offre une histoire complètement décousu où on oublie les enjeux au fur et à mesure de la lecture ? Le côté historique est à peine effleurer et je pense qu’il aurait pu aller plus loin.

Graphiquement Leinil YU s’en sort bien. Il est dans la lignée de son style de Birthright. C’est très lisible (plus que ce qu’il fait actuellement) et ce que je peux lui reprocher, comme pour Lobdell, c’est de sans arrêt hésiter entre un trait sérieux ou caricatural. Du coup on se retrouve parfois avec de très bons visages qui tombent dans la caricature et on en rit et la planche suivante cela affaibli le dessin lui donnant moins d’impact. La réciproque est vrai avec son côté réaliste. Dans Birthright il est arrivé à bien harmoniser tout cela ce qui confère de la puissance au récit. Par contre sous ses pinceaux les filles sont belles et sexys. Les couleurs de Edgar TADEO, vers des tons sépia et assez pales m’ont plu.

Niveau de langue :
C’est facile à lire mais avec un peu d’argot et des phrasés caricaturant certains accents. L’histoire étant très accessible le vocabulaire n’est pas un frein à la lecture.

Bilan :
On passe un moment sympathique mais rien qui ne donne vraiment n’envie d’y revenir. Une agréable récréation qui vous fait parfois sourire, souvent rire. Et puis on oublie une fois terminé.

Ma note : 2.5/5


LOCKE & KEY TOME 6 : ALPHA & OMEGA (IDW/MILADY)


Joe HILL / Gabriel RODRIGUEZ
Locke&Key : Alpha & Omega #1 à #6

Le pitch :
Il est temps de dire au revoir à une série les plus inventives de ces dernières années dans un final epoustouflant et poignant.

Ce que j’en pense :
Un billet plutôt en forme de cri du cœur qu’une critique où je vais vous raconter ce sixième tome car il y aurait trop de choses à dire et de spoiler.

Dernier tome d’une série qui aura été menée d’une main de maitre et dont la qualité aura été constante du premier au dernier numéro.
Un des points les plus marquants de ce récit c’est la cohérence qu’emploie Joe HILL pour mener à terme son histoire. Il s’attache à résoudre le maximum sans employer des procédées tout fait et autre Deux Ex Machina. Pourtant sur une histoire qui baigne dans le fantastique un petit coup de baguette magique aurait pu servir. A de rares exceptions près l’ensemble du casting est passé en revue pour ce dernier tome (chose appréciable) et les différents lien entre les personnages (famille, amitié, amour ou haine) sont dans la lignée du travail effectué sur chacun de puis le début. Joe Hill n’oublie pas de glisser un peu de douceur dans ce monde brute et l’humour employé (souvent en référence à la culture geek) l’est à bon escient et au bon moment (le calme avant la tempête, comme celle de Shakespeare). Enfin le côté fantastique avec les clés et le bestiaire nous explose littéralement à la figure et Joe Hill nous montre comme un CQFD géant que tout à sa place et son utilité depuis le début.
Le tout dernier épisode renvoie au tout premier avec des similitudes saisissantes nous faisant comprendre que Joe Hill savait où il souhaitait aller. La boucle semble bouclée, tout peut recommencer encore et encore, perpétuellement pour ce maitre du temps.

La deuxième chose que je souhaite mettre en avant c’est qu’au vu des évènements des tomes précédents Joe HILL apporte une conclusion à la hauteur de ce que l’on a lu. La mort est au rendez vous et il ne pouvait pas en être autrement. J’ai souvent fait ici même le parallèle avec une écriture se rapprochant de série télé et bien avec cette fin on y en plein. On a tellement eu l’impression d’avoir partagé le quotidien de nos héros, d’avoir tremblé avec eux que l’on ne peut que verser une larme avec eux. On les quitte avec regret mais en sachant que ce qui ne tue pas rend plus fort. Avec eux et grâce à Joe Hill on est passé par tous les stades sur des thèmes très variés comme la famille, la différence (lien avec les X-Men renforcé avec une planche où on a l’impression de voir différentes équipes de mutants devant le manoir, l’homosexualité et les lacunes mentales), la mort, l’alcoolisme (la mère), le deuil (le père), l’adolescence (amour, amitié, un prom ambiance Carrie)…..

Graphiquement, même si l’effet de surprise n’est plus là, on ne peut que s’extasier devant la qualité en continue produite par Gabriel RODRIGUEZ. Ces compositions de pages restent très inventives (une coupe du manoir avec des zoom dans les différentes pièces) et toujours avec plein de détails qui font que l’on a parfois d’admirer de véritables tableaux. Il s’acclimate parfaitement de la dualité fantastique-horreur et ne tombe jamais dans l’excès (hémoglobine gratuite ou effets spéciaux inutiles).

Le seul défaut de ce tome est lié à sa particularité d’être le dernier. Les auteurs ne sont pas là pour nous emmener sur des chemins insoupçonnés mais pour nous prouver au contraire qu’ils ne nous ont pas menés en bateau. C’est donc à une narration plus linéaire auquel on a le droit avec apparemment moins de surprises. Et oui tout à une fin mais des comme cela j’en redemande.

Bilan :
Une série extraordinaire. Maintenant que les 6 tomes sont disponibles en VF vous n’avez plus aucune excuse pour passer à côté.

Ma note : 5/5 pour l’ensemble de l’œuvre.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 19/06/2014 à 20h18.
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  #133  
Vieux 19/06/2014, 20h51
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Al Pennyworth change la caisse du Fauve
Une belle analyse de Gotham Murderer, tout comme toi j'ai apprécié l'approche humaine et non super héroique de la plupart des personnages. Cela peut paraitre décompressé mais au final on ne ressent pas de temps mort, en raison des multiples angles par lesquels est décrite l'histoire.
Vivement Batman Fugitive !
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  #134  
Vieux 20/06/2014, 00h55
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Magda change la caisse du Fauve
C'était très intéressant à lire, je suis bien d'accord avec Gotham Murderer, ce passage et sa suite restent une des meilleures lectures de l'époque et d'ailleurs comme tu le soulignes, c'est la partie humaine qui est le plus intéressant, c'est ce que je regrette dans les séries Batman actuelle, bon on a eu Zero Year récemment, mais c'est différent, c'est ce que j'aime, le côté humain des personnages de l'univers Batman.
En tout cas merci pour tes critiques, c'est vraiment intéressant à lire encore une fois et tu donnes envie de relire les récits que tu chroniques.
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  #135  
Vieux 01/07/2014, 12h31
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Marvel Miracleman #1 à #4 (marvel)

MIRACLEMAN #1 à #4 (MARVEL)



Alan MOORE / Garry LEACH Steve DILLON et Alan DAVIS / Garry LEACH
Mick ANGLO / Don LAWRENCE, Mike ANGLO


Miracleman #1 ; Warrior #1 à #8 ; Marvelman #25, #32, #65, #102 ; Marvelman Special #1 ;A1 #1

Le pitch :
Michael Moran est un homme normal qui assure des piges le Daily Record. Angoissé par certains rêves il se rappelle un jour un mot KIMOTA qui quand il va le prononcer à haute voix va le transformer en Miracleman, super héros qui a disparu depuis plus de 15 ans. Son retour ne va se faire sans difficulté pour lui mais aussi pour ces ennemis.

Ce que j’en pense :
Je me suis plus éclaté à lire ces quatre premiers singles Marvel de MIRACLEMAN.

C'est vraiment superbe et inventif en termes de narration. On parle de décompression actuellement mais Alan Moore (le fameux Original Writer) fait exactement l'inverse. Avec un format si court il arrive à caser une multitude d'idées sur le mythe du surhomme et sans jamais tomber dans la caricature. Pour ceux qui peuvent avoir l'impression de lire du Supreme avant l'heure, où une énième variation sur superman, je peux vous confirmer que c'est totalement différent. Il manipule les concepts de l'atome, du complot, de la famille et de la caverne chère à Nietzsche de manière époustouflante. En plus son humour so british fait des ravages (j'ai adoré Big Ben par exemple).

Le traitement qu’applique le scénariste au super héros type est un modèle du genre. Il déconstruit rapidement son héros en le mettant dans la peau d’un homme banal (pigiste dont les fins de mois peuvent être difficiles, au passage pigiste dans un journal cela ne vous rappelle pas quelqu’un ?), qui n’arrive pas à avoir d’enfant et vivant tout simplement en banlieue. Oui rien d’extraordinaire. Puis il s’attache à déconstruire son entourage en commençant pas son ex famille qui tourne mal (Kid Miracleman) et par sa relation avec sa femme qui va en être affecté. Enfin les valeurs qu’il est sensé incarner volent en éclat : le cocon familiale et la peur de l’avenir, mais également les instances gouvernementales dont les talents de manipulation font encore froid dans le dos. Au bout de cette première aventure, un nouveau surhomme plus proche de l’homme que du sur est ressuscité : Miracleman. Tout cela s’enchaine parfaitement, avec des pavés de textes qui au premier abord peuvent sembler lourd mais qui au final complète parfaitement l’état d’esprit de Miracleman et lui apporte une certaine noblesse qui sied à son rang (sinon à quoi bon être un super héros). C’est l’âge de la maturité en opposition aux récits pulp de Mike Anglo. Alan Moore fait rentrer Miracleman, et avec lui les super héros, de plein pied dans leur époque.

Le tout est écrit avec un ton plutôt adulte, mature qui annonce la future vague des Watchmen et autre Dark Knigt Return mais on ne ressent pas encore la variation désabusée et la fin du mythe. C’est à mi-chemin et cela confère au récit une force supplémentaire qui lorgne vers l’intemporalité. Plus de 30 ans après sa première publication Miracleman n’a pas pris une ride et en impose largement à des histoires actuelles. Son accessibilité force le respect.

Alan Moore nous entraine également sur des pérégrinations sur le concept du temps à travers un épisode charnière de Miracleman (The Yesterday Gambit avec Davis et Dillon aux dessins, magnifique épisode où en quelque pages le scénariste relie tout et plus encore) qui manipule le passé, le présent et le futur mais également avec la création des Warpsmith. C’est un peu barré il faut avouer. Je suis un peu plus partagé sur ces derniers : du très bon au délire le plus totale (du coup moins d'adhésion).

Graphiquement, en plus d'une nouvelle colorisation étudiée et d'excellente facture, je découvre pour mon plus grand plaisir Gary Leach (somptueuses planches) et Alan Davis avait déjà un fabuleux coup de crayon. Le format des planches est adapté pour une publication moderne (c’est un peu réduit et cela peut surprendre la première fois à la lecture). C’est vraiment très beau et c’est parfois à la croisée des chemins avec un style assez réaliste qui accentue le propos mature d’Alan Moore.

Les plus :
Il n’y en a pléthore et des bons et intéressants. Entre les premiers Marvelman d’origines de Mike Anglo, des variant cover, des original artwork, des interviews… on est comblé. Cela confère aux singles un attrait particulier. Les vieux Miracleman d'Anglo sur les deux premiers numéros se laissent lire avec un côté nostalgique pas désagréable.

Niveau de langue :
Parfois un peu verbeux, la prose de Moore se lit très bien. Quelques difficultés sur un épisode des Warpsmith où le langage futuriste passé à la moulinette inventive de Moore est parfois un peu ardu.

Bilan :
Un voyage dans le temps extraordinaire pour un récit qui n’a pas tant que cela vieilli. La force de la narration de Moore est de nous proposer une très belle variation sur le mythe du Superhéros (et plus particulièrement Captain Marvel-Shazam ou encore Superman) en lui donnant un effet intemporel dans les thèmes évoqués, le tout traité avec un ton résolument adulte mais s’adressant à tous.

Ma note : 4/5 largement mérité
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