#1396
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"Les contes de la veranda" d'Herman Melville
Ca fait pas mal d'années que j'ai envie de me plonger dans Moby Dick et pour je ne sais quelles raisons, je ne l'ai jamais fait. Là, j'aborde Melville par la bande avec ce recueil de récits courts qui contient de très beaux textes. A noter plus particulièrement, "Bartleby le scribe" où Melville fait du Kafka quelques dizaines d'années avant Kafka et le très beau "Les Encantadas" où Melville relate ses voyages dans les îles Galapagos. Maintenant, c'est sûr, je ne vais plus tergiverser des plombes avant de lire Moby Dick. Sinon, je plussoie sur Le nomade du temps de Moorcock, très agréable et dans lequel on retrouve entre autres personnages historiques le capitaine Korzeniowski, alias Joseph Conrad bien entendu, l'autre grand écrivain de récits maritimes avec Herman Melville.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère." Denis Johnson - Arbre de fumée |
#1397
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En train de terminer le premier tome de Yapou, Bétail Humain de Shozo Numa. De la SF maso qui dépeint un futur effrayant où les descendants du peuple japonais sont réduits à l'état d'objets utilitaires par une aristocratie blanche et matriarcale. Totalement pervers, truffé de précisions techniques bien scabreuses (le cunnilingueur, argh!)
Sans doute le texte le plus OUCH! que j'ai lu depuis longtemps. |
#1398
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Croyez-moi, croyez-moi pas, je n'ai jamais lu de Terry Pratchett. Ces derniers jours, l'envie de découvrir l'univers de cet auteur me titille. Je souhaiterais donc savoir par quoi il faut que je commence. Y a-t-il un ordre de lecture de ses histoires ?
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#1399
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Tout commence par La Huitième Couleur et Le Huitième Sortilège.
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#1400
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Tu peux aussi choper "The Night Watch" qui a l'air de demarrer son propre cycle en soi-meme mais dans le meme univers aussi.
Ceci etant dit, c'est vrai que la Huitieme Couleur est un bouquin tellement genial que ce serait dommage de le louper.
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
#1401
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Merci les mecs. Je choppe ça dès que je vais chez mon libraire.
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#1402
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#1403
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Ceci dit selon moi les premiers tome sont parmis les plus faible, mais faut bien commencer par le début et ils sont courts.
Pour moi l'extase restant Mortimer. J'accroche moins avec les récits du Guet. |
#1404
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Deux mots dés qu'honnêtes.
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Achète mon âme ! "Today a young man on acid realised that all matter is merely energy condensed to a slow vabration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream and we are the imagination of ourselves. Here's Tom with the weather!" |
#1405
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Lu Porno de Irvine Welsh, la suite de Trainspotting, genre 9 ans plus tard quoi.
Bon c'est vraiment sympas. Très bien. La plupart des persos sont toujours aussi con, et sont que ne le sont pas restés vont le redevenir. Ils s'embarquent encore dans un plan foireux à la con, mais bon c'est trop drôle alors on dit oui. D'ailleurs, là je me refait Trainspotting pour la forme (ouais je sais c'est con, j'aurais du le relire avant mais bon). Homis la trad qui est très différente (et assez pas terrible quand même), il y a une sacrée différences dans l'écriture. C'est beaucoup plus bordélique. Sinon, je me suis fait aussi Que notre règne vienne de Ballard. Encore une histoire de banlieue qui pète les plombs, cette fois ci sous l'influence d'un grand centre commercial. La première moitié est très bien, la deuxième moins. L'auteur manque de trucs à dire, deviens brouillon sur ces persos et leur motivation, sans compter que l'amalgame consumérisme/fascisme/mystiscisme, c'est un peu dur à gober. Du sous Millénium people je trouve. Dommage.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
#1406
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Parle des trois autres alors, nom d'un Lint!
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#1407
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Bah, j'ai déjà dit en ces lieux tout le bien que je pense de Slaughtermatic, Lint et Toxicology.
Dans tous les cas, c'est de l'abstract-punk, de la sf conceptuelle et de la satire ultra-inventive, où chaque phrase est un régal et où c'que c'est bien. Atom est pour l'heure un régal de chaque instant. (On y suit un détective privé et son piranha mutant de partenaire dans Beerlight, la mégalopole dégénérée et zone de guerre perpétuelle de Slaughtermatic. Et ça roxe.)
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Achète mon âme ! "Today a young man on acid realised that all matter is merely energy condensed to a slow vabration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream and we are the imagination of ourselves. Here's Tom with the weather!" |
#1408
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par contre je viens de finir laughter of carthage et c'est superbe, impressionant de fluidité et d'attachement au personnage malgré tout (un russe mégalo avec illusion de grandeur et anti sémite tant qu'a faire) POur me reposer je passe a du aristote, étique à nicomaque.
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On débarrasse HERE ! nouveau déstockage avril 2022 ! My dead Blog ! Mes critiques après tout le monde ! 600éme !!! TPB Waiter |
#1409
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ça veut dire quoi abstract punk?
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johnkeats.space-blogs.com |
#1410
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L'écriture d'Aylett est un alliage de singularités ; le charme unique de sa voix repose sur une polyphonie à base de virulence, d'intelligence, d'humour, d'imagination et de sculpture du langage, constamment maîtrisés d'une façon propre à l'auteur.
J'essaie de régénérer constamment les mots composés et les expressions que j'utilise pour parler de l'oeuvre du monsieur, parce que j'ai trop d'estime pour son travail pour avoir envie de lui coller une étiquette n'incluant pas un système d'auto-destruction. La raison qui fait qu'Aylett passera forcément toujours moins bien en bd (cf. son Tom Strong) est que son utilisation des mots fait prendre corps à des concepts et à des émotions. On trouve par exemple, dans son oeuvre, des flingues à culpabilité, des réacteurs à injonctions contradictoires et des automobiles qui carburent à la rage. Un mot est un objet abstrait. Certains désignent des choses abstraites, d'autres des choses concrètes. Aylett base sa vision de l'imaginaire et de l'action sur cette ambiguïté. Pour dire bien des choses bien. Et excitantes.
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Achète mon âme ! "Today a young man on acid realised that all matter is merely energy condensed to a slow vabration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream and we are the imagination of ourselves. Here's Tom with the weather!" |
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