Crit. Doop 78: GREEN ARROW, FOOLKILLER, WAR MACHINE, SLEEPER, MARVEL HEROES

[doop]

Critiques Doopiennes semaine 78

GREEN ARROW : ANNEE 1


(Andy Diggle / Jock)

Dans la maintenant longue lignée des YEAR ONE, censées raconter soit l’origine de nos héros, soit leurs premières aventures, je veux GREEN AROW !
L’équipe proposée (DIGGLE et JOCK) est alléchante et reste à savoir s’ils seront à la hauteur de mes espérances.
Voici donc une redite des origines du plus célèbre archer de l’univers DC, OLIVER QUEEN est un milliardaire qui s’ennuie et qui, à la suite d’une bourde monumentale auprès des bien pensants de STAR CITY va partir accompagner son garde du corps dans les îles. Malheureusement, le garde du corps est un traître et jette QUEEN à la mer, ce dernier finit dans une île où il va devoir utiliser ses talents naturels d’archer pour survivre.
Mais il n’est pas tout seul , et devra affronter des dealers de drogue qui se servent de l’île comme un champ d’opium, réveillant sa conscience politique et lui donnant l’envie de se déguiser pour aider les pauvres.
A première vue, le scénario est très classique. Et effectivement, DIGGLE ne nous surprend pas beaucoup. C’est très linéaire et après un premier numéro assez sympathique (qui se termine quand QUEEN est à l’eau) , on s’attend à voir évoluer notre héros au sein de l’île, et on est un peu déçu, car la survie de QUEEN dans ce milieu ne dure que quelques pages pour aboutir sur un très long affrontement avec des dealers de drogue qui, avec ses multiples rebondissements, va durer pendant pus de quatre numéros jusqu’à la fin.
J’aurais préféré voir OLIVER aux prises avec la nature, seul et obligé de se débrouiller, mais c’est très vite éclipsé. De la même manière, le fait qu’il ait des talents d’archer naturels est un peu facile, dans la mesure où ce récit essaye d’être le plus terre à terre possible.
C’est peut être un peu le reproche qu’on peut faire à DIGGLE, d’avoir voulu narrer une histoire qui finalement n’est pas super crédible (il faut voir avec quoi QUEEN construit ses flèches et son arc) , comme toutes les histoires de super héros finalement, avec une ambiance très urbaine et terre à terre.
Après, c’est très lisible et plein de qualités, mais je m’attendais à plus de surprise et un peu plus d’inventivité pour ce récit. La bataille avec les trafiquants est de plus assez convenue et la fin un peu trop tirée par les cheveux. On ne sent pas, au fur et à mesure de l’aventure, QUEEN acquérir une conscience politique et sociale, c’est juste parachuté à la fin , et je pense qu’il en fallait un peu plus pour justifier cette envie de courir les toits avec un costume de robin des bois plutôt que : « les méchants dealers vous ont exploités, c’est pas bien, et je vais maintenant protéger les opprimés ».
J’aurais aimé voir des références à la famille de QUEEN , à son enfance et surtout à ses névroses ; qui auraient du transparaître ou ressurgir lorsqu’il était tout seul sur l’île ou lorsqu’il était sous l’emprise de la drogue (cela arrive dans l’histoire, mais là aussi, c’est relativement court.)
Le scénario est donc assez agréable, mais sans grande originalité, et surtout, je pense que DIGGLE ne s’est pas assez orienté vers l’aspect psychologique du personnage, ou trop superficiellement.
JOCK, quand à lui, est très à l’aise, même si ces personnages semblent tout droit sortis d’un quartier urbain, ce qui est dommage quand on est dans la jungle. Cela reste quand même au dessus du panier pour la partie graphique. J’aurais peut être aimé un peu plus de détails pour le fond des cases, mais l’énergie et le storytelling sont présents, et on se laisse plutôt prendre par le rythme imposé par le dessinateur. Certaines planches sont magnifiques et surtout très bien mises en couleurs.
Au final, GREEN ARROW YEAR ONE est un bon achat, que je ne regrette pas, même si j’en espérais un peu plus. J’aurais aimé trouver plus d’OLIVER QUEEN et un peu moins de dealers, qui finalement ne servent pas à grand chose pour le cheminement mental de notre héros. Et puis je pense que JOCK est fait pour les ambiances urbaines, même s’il s’en sort très bien.

Histoire :
Dessins :

SLEEPER : SEUL CONTRE TOUS


(Brubaker / Philips)

Ce volume contient les six premiers numéros de la série SLEEPER , par l’équipe qui va donner plus tard le petit bijou qu’est CRIMINAL.
HOLDEN CARVER n’a pas de chance, il a été infiltré dans l’organisation criminelle la plus puissante du monde, celle dirigée par TAO, un puissant manipulateur. Il lui a fallu des années avant de pouvoir grimper les échelons, et voilà que son supérieur et agent de liaison, JOHN LYNCH , tombe dans le coma ! CARVER ne sait donc plus quoi faire, poursuivi par les gentils qui ne savent pas qu’il est un agent double en étant obligé de protéger sa couverture de méchant.
C’est un bon concept de base, pourtant, je dois vous avouer que j’ai été un peu déçu. J’en attendais peut être trop.
Qu’on ne s’y trompe pas non plus, SLEEPER est une série d’une très bonne qualité et on sent déjà les prémices de CRIMINAL, avec son ambiance noire et son héros sorti tout droit d’un roman de MICKEY SPILLANE. Bon, la seule petite réserve, c’est qu’il a des super pouvoirs et qu’il combat des gens qui en ont.
Les deux premiers numéros sont des numéros solo, et on retrouve bien l’idée de faire des petites histoires indépendantes, ce qui est une très bonne idée, mais par la suite, les quatre épisodes suivants commencent à former une trame. On se dit donc que les deux premiers épisodes étaient là pour nous présenter le héros et ses camarades, pourquoi pas.
L’idée de faire de HOLDEN un agent double sans aucun moyen de faire marche arrière n’est pas nouvelle, mais elle est plutôt bien appliquée ici, même si je trouve qu’elle aurait pu être un petit peu plus exploitée.
La galerie de personnages secondaires, comme à son habitude est bien fournie, avec une mention spéciale pour GENOCIDE et MISS MISERY (cette dernière rentrant complètement dans le cliché de la femme fatale et dangereuse. )
Je reconnais ici TAO, des WILDCATS , qui a eu une sévère ascension dans l’échelle des maîtres criminels, mais ce dernier n’est pas franchement développé. Le dernier épisode, il se passe enfin quelque chose, malheureusement, le volume touche à sa fin, c’est dommage, on commençait un peu à voir un événement qui allait bouleverser le statu-quo. Bref, c’est bien fait, c’est bien écrit, il y a de bonnes idées et BRUBAKER sait manifestement où il va mais il me manque un petit quelque chose que je ne saurai pas définir : peut être est ce le fait d’avoir lu CRIMINAL avant cette série, la comparaison n’étant pas à l’avantage de SLEEPER. Bon, en dehors de ça, c’est quand même très bon et largement au dessus d’un niveau moyen d’une série actuelle, je suis impatient de lire le deuxième volume pour voir comment cela va évoluer en revanche.
Côté dessins, SEAN PHILLIPS, s’il livre de bonnes planches, est loin de son meilleur niveau. Il y a du style, c’est plutôt bien dessiné, mais certaines planches sont parfois bien ratées (cf le début de l’épisode 5) et je reste là aussi un peu déçu.
Bon, en résumé, SLEEPER est une très bonne série, qui ne nécessite aucune connaissance sur le monde WILDSTORM (point positif aussi), avec un bon concept, un bon scénariste et un bon dessinateur. L’histoire est bien, elle se met en place, et pourtant, il y a un petit je ne sais quoi qui ne me touche pas plus que ça. Bizarre….

Histoire : et demi
Dessins : et demi

FOOLKILLER : FOOL’S PARADISE TPB


(Gregg Hurwitz / Lan Medina)

Vous vous rappeliez quand vous étiez à l’école et qu’il fallait faire une dissertation de philo ? Vous aviez bien révisé les cours, vous connaissiez vos citations et vos résumés sur le bout des doigts, vous vous appliquiez à traiter le sujet de manière propre et concernée…… pour vous retrouver avec un 5/20 parce que vous aviez fait un hors sujet !
C’est exactement ce qui se passe dans ce TPB qui reprend les 5 épisodes de la mini série FOOLKILLER, même si je suppose que le scénariste GREGG HURWITZ (un célèbre écrivain selon la jaquette) n’a pas dû réviser tant que ça.
Autant le dire, il se plante totalement dans son personnage, nous livrant un mélange entre le PUNISHER et un BATMAN violent. En fait, un jeune homme traumatisé par la mort de son père, décide de punir les méchants et les démembre à coup de sabre ou les fait égorger par son chien de chasse.
Il va rencontrer un autre jeune homme (Mc BRIDE) dont la vie a été changée depuis que des tueurs sont venus chez lui pour récupérer de l’argent qu’il n’avait pas. Comme on est dans une série MAX, il faut bien que la famille de notre Mc BRIDE se fasse décimer, sa femme violer et sa petite fille tuer. C’est en fait le seul moyen que trouve HURWITZ pour justifier les exactions de son héros, FOOLKILLER, qui va se servir de Mc BRIDE comme indic.
C’est raté, car l’essence même du FOOLKILLER n’est pas du tout ça. C’est juste un homme à la frontière de la folie, qui rend sa justice tout seul et qui dérape petit à petit vers un complexe du messie. Là, on a juste un CHARLES BRONSON dans un JUSTICIER DANS LA VILLE sous stéroÏdes et avec un gros chien.
L’histoire est pas vraiment intéressante non plus, car on se focalise d’abord sur Mc BRIDE pour comprendre que ce n’est pas le point central du récit ; puisqu’il n’apparaît pas dans le deuxième épisode , totalement centré sur le FOOLKILLER.
Mc BRIDE se fait éclater la tronche, sa famille se fait étriper, il rencontre le FOOLKILLER, ses origines sont développées (très mal au demeurant) dans le deuxième, et les trois derniers épisodes nous livrent simplement une successions de massacres en tout genres, avec intestins sortis et têtes découpées en gros plan. En plus, il n’y a aucun recul, le scénariste essayant de faire le comics le plus froid possible. Parfois, l’alternance des scènes est si mal découpé qu’on ne comprend plus ce qui se passe dans le présent ou dans le passé, ce qui est très confus.
Car LAN MEDINA, excellent dessinateur au demeurant, ne réussit pas à faire décoller la partie graphique. Tous ses personnages se ressemblent (soit des petits mafieux, soit des gros musculeux ) à tel point qu’on ne reconnaît pas parfois FOOLKILLER de McBRIDE ! De plus, l’enchaînement des scènes est totalement à revoir. Après, les dessins restent l’un des points forts de cette mini-série que je vous déconseille fortement.
N’est pas STEVE GERBER qui veut, et il n’y a aucune critique de société, ce qui rend ce genre d’histoire totalement ridicule à la fin.

Histoire : et demi
Dessins :

IRON MAN : WAR MACHINE


(Kaminski / Hopgood-Morgan)
Contient les épisodes 280 à 291 de la série IRON MAN vol 1

Première question : pourquoi ?
Pourquoi avoir acheté ce TPB qui ne contient que le pire des années 90 selon certains ?
Simplement pour la nostalgie , j’avais bien aimé le run de Kaminski sur IRON MAN à l’époque de STRANGE, je ne les ai plus à disposition et je ne les avais jamais relus.
Alors les souvenirs correspondent-ils toujours à la réalité du temps qui passe, est ce aussi mauvais que ce que l’on pourrait penser quinze ans plus tard ?
Bon, après relecture et un peu de recul, force est de reconnaître que ces épisodes ont quelques défauts, mais aussi quelques points positifs.
Nous nous trouvons bien après le run de JOHN BYRNE et ROMITA jr. TONY STARK ne va pas bien, son système nerveux est tout détraqué à cause de l’utilisation intempestive de son armure et des nano-machins qu’on lui a injecté pour lui permettre de remarcher.

Comme il est affaibli, son principal concurrent JUSTIN HAMMER , en profite pour essayer de le faire tomber et racheter son entreprise. En magouillant, il réussit à placer un contrat sur la tête de l’homme d’affaires. Ce dernier va donc devoir se créer une armure beaucoup plus perfectionnée et beaucoup plus agressive que d’habitude, l’avantage, c’est que via une interface électronique, elle est contrôlable à distance et se nomme WAR MACHINE.
Car c’est la guerre entre STARK et HAMMER, et TONY, toujours aussi froid et calculateur va se faire passer pour mort afin que son ami RHODEY ne puisse pas refuser d’endosser l’armure pour une nouvelle fois, comme cadeau, STARK va même le nommer à la tête de STARK ENTERPRISES. Evidemment, RHODEY n’est pas au courant de la fausse mort de TONY, cryogénisé et qui a un plan pour se remettre en état !
L’ancien garde du corps va passer le test haut la main, imposant une nouvelle direction à STARK ENTERPRISES avant de se rendre compte que son ancien patron lui a menti. Grosse colère, il démissionne mais TONY lui laisse l’armure en cadeau. Il s’en fout, de toutes façons, puisqu’il vient d’en construire une nouvelle, encore plus jolie et encore plus puissante avec laquelle les deux héros vont mettre fin à l’empire HAMMER !
Bon, la mort de TONY STARK, une nouvelle armure avec des canons et des gros fusils dessus, forcément ça sent le réchauffé et les années LIEFELD. Mais bon, ça fonctionne quand même pas mal.
Evidemment, l’histoire est une succession de clichés, on a déjà tout vu des dizaines de fois dans cette même série mais comme l’action et l’intriguer très simple sont menées tambour battant, cela se lit très facilement et on en éprouve même un peu de plaisir.
Assez agréable à lire, j’aime en plus bien le travail que fait KEVIN HOPGOOD sur cette série. Sans être formidable, il sait bien raconter une histoire et son niveau est tout à fait correct. (Il a très vite disparu de la scène d’ailleurs ce dessinateur.). le scénario est basique mais avance quand même et il a le mérite de ne pas tourner en rond.
C’est efficace et ça se lit comme on va voir un vieux blockbuster des années WILLIS et compagnie.
Finalement, ca passe plutôt pas mal, même si certaines de ses failles (dialogues, situations trop vite expédiés, surenchère dans les armes , les munitions et les armures ninjas ! ) sont nettement plus visibles avec quinze ans de recul. Rien à voir avec les runs précédents , c’est de l’action pure et dure, plutôt pas mal écrite et bien dessinée.
Sans prétention aucune, IRON MAN : WAR MACHINE m’a fait passer un bon moment de lecture en dépit des défauts inhérents à la période. Idéal si vous voulez vous distraire un peu.
Histoire :
Dessins :

MARVEL HEROES 11 VF

Contient
MIGHTY AVENGERS #8
(Bendis / Bagley / Miki & friends)

Comme CHO était trop à la bourre, MARVEL a dû dépêcher en urgence un dessinateur capable de boucler les délais, et qui de mieux que MARK BAGLEY, capable de réaliser deux épisodes complets par mois. Bon, évidemment, BENDIS recommence avec ses bulles de pensées qui sont toujours d’une horreur sans nom et d’une lourdeur incommensurable. Cela ne sert vraiment à rien et c’est très irritant à force. Il est tellement capable de mieux. Bon, ensuite c’est une grosse bagarre avec les habitants de NEW YORK possédés par le virus VENOM. Si vous voulez savoir comment ça se termine, vous pouvez aussi vous reporter à l’épisode des NEW AVENGERS dans MARVEL ICONS, puisqu’en gros il se passe la même chose, au dialogue près. Mouais, je suis vraiment pas convaincu, même si en soi, l’histoire est tout à fait potable et le cliffhanger réussi.
BAGLEY a du faire vite, et la multiplication des encreurs n’est pas vraiment à son avantage, puisque certains personnages sont tout bonnement ratés, comme IRON MAN par exemple et que certains visages sont anéantis par la lourde patte de DANNY MIKI.
Un numéro sans grande originalité, assez basique mais pas transcendant du tout qui sera vite oublié !

Histoire : et demi
Dessins :

THOR #5
(Starczynski / Coipel / Morales)

On continue toujours le premier arc de la nouvelle série THOR, Où ce dernier va réveiller quasiment tous les anciens dieux d’ASGARD d’un coup, histoire que cela ne prenne pas une éternité. C’est un peu dommage, mais cela aurait pu être répétitif à force, même si je trouve que le réveil des ASGARDIENS est un peu trop rapide, avec un coup de marteau magique.
Enfin, mission accomplie et STRACZYNSKI va maintenant pouvoir commencer à développer sa série, puisque tout le monde est présent. Les intrigues secondaires commencent elles aussi à apparaître, avec un cliffhanger de fin assez bluffant et surtout un twist lors de l’épisode particulièrement bienvenu avec LOKI. Le traitement de ce personnage, sans qui THOR perd quand même beaucoup de sa valeur me plaît beaucoup sur ce que j’ai pu voir, avec une excellente idée.
Bon, ce numéro est quand même beaucoup plus faible que le précédent, et j’ai trouvé le combat contre le destructeur et l’apparition de BALDER un peu trop nébuleuses. En fait, j’ai pas vraiment compris ce qu’il s’est passé et je me demande même si PANINI n’a pas oublié de sauter une page.
Cela reste quand même la meilleure série du magasine et de loin niveau scénario, sachant bien évidemment que les dessins de COIPEL sont au top ; même si parfois, trop d’effets de couleurs tuent un peu le style des pages.

Histoire :
Dessins : et demi (parce que j’ai pas compris à un moment ce qu’il se passait ! )

AVENGERS : THE INITIATIVE #7
(Slott / Caselli)

CASELLI est de retour après une prestation plus que démoralisante de son remplaçant STEVE UY.
Bon, j’ai toujours autant de mal et je trouve toujours ses personnages trop exagérés et ses scènes d’actions confuses. Autant j’avais commencé à l’apprécier, autant là, une vieille grimace s’est dessinée sur mon visage quand j’ai tourné les pages. Vraiment je trouve ça moche.
Le scénario va t’il rattraper le coup ?
Pas vraiment.
Je suis désolé quand je vois les critiques dithyrambiques sur INITIATIVE dans les pages de ce forum ; mais je trouve ça vraiment moyen. Pas mauvais, mais bon, en gros ça ne me transcende absolument pas et n’arrive pas à éveiller un quelconque intérêt dans mon esprit. L’accumulation de personnages et le rythme de publication fait qu’en gros, on se fiche totalement de ce qui peut leur arriver, et je trouve que DAN SLOTT s’est complètement noyé dans l’océan de super héros.
Là, on a SPIDER MAN aux prises avec des SCARLET SPIDERS (costume de STARK) pour rattraper une valise volés par des VAUTOURS qui ont en gros une armure rouge et or.
Cette scène rajoute encore à la confusion, lorsque une multiplication de PETER PARKER holographiques apparaît à la fin. L’éditorial nous explique que c’était l’une des pistes de SLOTT pour BRAND NEW DAY. Ouais…..
Sauf qu’on est dans INITIATIVE et qu’il y a déjà 15 000 personnages à gérer, alors s’intéresser au sort de PARKER est une grosse erreur. Surtout que les autres sont totalement caricaturés ou développés superficiellement.
D’ailleurs, un léger coup de gueule contre PANINI. Ils se moqueraient pas un peu de nous par hasard ?
J’explique. On a droit en gros à un épisode de INITIATIVE tous les deux/trois mois en étant gentils pour compenser les retards et le décalage.
Mon œil, le PETER PARKER décrit ici a encore sa tante à l’hôpital !!!!!!Il y a donc en gros six bons mois de retard, ce qui pour moi est une grosse erreur, car finalement, cela perd encore du sens, et voir une histoire avec du PARKER pré-BND n’ a plus aucun intérêt.
Dernière remarque, SLOTT était connu pour son humour tordant et assez léger, là il s’enfonce et cela devient trop une marque de fabrique lourde. De plus, CASELLI foire la fin, car lorsque les SCARLET SPIDERS enlèvent leur masques, on est censé reconnaître des clones d’un des personnages , mais lequel ? On le comprend après avec le texte , mais ça fait un peu tout tomber à plat.
Bref, INITIATIVE me déçoit mois après mois, surtout par son rythme et son exécution. Je ne parle même pas des dessins ; là c’est personnel.
Histoire : et demi
Dessins : et demi

Comme si cela ne suffisait pas….
AVENGERS : THE INITIATIVE ANNUAL #1
(Slott-Gage / Larroca-Henry-Uy)
Cet annual est composé de trois histoires centrées sur GANTELET et deux autres héros de l’INITIATIVE dont je ne me souvenais déjà plus. C’est mauvais signe et cela prouve vraiment que la caractérisation est encore trop faible, puisque j’ai été obligé de me reporter aux épisodes précédents pour voir qui était la fille et le gars C’est mauvais signe, et ça prouve encore que INITIATIVE ne me fait aucun effet.
Bon, les trois histoires semblent plus ou moins liées à différentes intrigues secondaires, et c’est lisible, sans casser pour autant trois pattes à un canard.
Il faut dire que les trois histoires ont trois dessinateurs différents, LARROCA qui s’en sort bien, CLAY HENRY que je n’ai absolument pas reconnu et que je n’ai pas apprécié, et STEVE UY qui avait déjà commis les dessins de INITIATIVE le mois dernier. Honnêtement, c’est LARROCA qui produit sur cet annual le meilleur boulot. L’idée de présenter un peu plus les personnages est aussi la bien venue, mais je crois vraiment que INITIATIVE n’est pas fait pour moi . Enfin, toute idée pour faire un peu progresser la série dans son rythme et sa caractérisation est la bienvenue ! Peut être faudrait-il que je relise tout à la suite.

Histoire :
Dessins :

[Auteurroriste Zeph]

Avec Sleeper, pour une fois le choix de la Doop case est clair au moins!!

[Hilarion]

J'ai zappé "Sleeper" pour cause de trad' made in LB.

Voyant Tao (de Wildcats) et John Lynch (de Gne 13), j'avais d'abord cru que l'infiltré était Cole Cash alias Grifter! Mais ce Carver était déjà présent dans le Wildstorm universe, non?

[Kal_El]

Il me semble qu'il a aussi fait partie de la team de lynche et les parents des Gen13

[Mil K]

	Citation:			Posté par doop
	De plus, CASELLI foire la fin, car lorsque les SCARLET SPIDERS enlèvent leur masques, on est censé reconnaître des clones d’un des personnages , mais lequel ? On le comprend après avec le texte , mais ça fait un peu tout tomber à plat.

Vu à quel point les visages étaient similaires entre les différents protagonistes, j'ai d'abord cru qu'ils étaient tous des clones de Peter Parker...

Tout à fait d'accord avec ta critique de l'Initiative. Dans la série "trucs qui font que la série passe mal", je rajouterait en plus l'accent allemand à couper au couteau de la caricature de savant fou qu'on se coltine à chaque épisode.

[gillesC]

Ah; c'est comment en français?

[Mil K]

ça donne ça :
"Afant le début de notre sommet, je troufais important que fous constatiez par fous-mêmes. Foici la destruction und la défastation que peut causer un seul être amélioré aux rayons kamma."

Alors sur une case ça peut passer, mais moi j'en avais déjà marre avant de tourner la deuxième page...

[gillesC]

Tu es alsacien?

[michel]

C'est pourtant fidèle, il a un accent allemand aussi en VO...

"before ve begin our summit, I felt it vas important that you vitness this firsthand. The destruction und devastation that just vun gamma-enhanced being can cause."

[scarletneedle]

Doop m'a convaincu d'attaquer Sleeper ce soir!

[doop]

Je préfère quand même criminal !

[HiPs!]

Je préfère Sleeper!
De loin.
Même si les deux n'ont, au fond, rien à voir...

A ceux que le premier volume n'a pas plus enchanté que cela, je leur conseille de persévérer. La série est finie, elle ne compte que 4 volumes, et la tension sadique ne cesse de monter au fur et à mesure des épisodes. Carver a beau ne pas sentir la douleur, vous aurez mal pour lui...

[Hob]

Sleeper a été mon gros coup de coeur du mois dernier .. Vraiment de la bonne grosse came

Et puis Tao , ça c'est du bad guy cm je les aime

[nathan95]

	Citation:			Posté par HiPs!
	Je préfère Sleeper! De loin. Même si les deux n'ont, au fond, rien à voir... A ceux que le premier volume n'a pas plus enchanté que cela, je leur conseille de persévérer. La série est finie, elle ne compte que 4 volumes, et la tension sadique ne cesse de monter au fur et à mesure des épisodes. Carver a beau ne pas sentir la douleur, vous aurez mal pour lui...

Et je me demandais : sans spoiler, est-ce que la série se termine vraiment à la fin du volume 4 (qui correspond à la fin de la 2e saison c'est ça ?)? Brubaker a-t-il pu terminer sa série comme il le voulait ou a-t-il du terminer dans l'urgence pour cause de mauvaises ventes par exemple ?

[HiPs!]

Oui, ça s'arrête vraiment. Enfin, comme s'arrêtent tous les comics...rien n'est jamais définitif