Critiques Doopiennes n°3 (reboot) 05/09/12

[doop]

CRITIQUES DOOPIENNES N°3

	Citation:
	Voici mon petit lot de critiques je l'espère hebdomadaires. Mais il se peut qu'il y ait quelques torus de temps en temps, en fonction du boulot. Je remercie d'avance tous les gens qui m'encouragent et qui interviennent. Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions. Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….presque trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif. Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées. Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation.

NIGHT OF THE OWLS

Je vais résumer quelques unes des séries de ce crossover qui n'en est pas un.

BATMAN #8-11
(Snyder / Capullo)

Au vu des previews, j'avais fait part de ma très grande réticence quant au contenu de cette storyline, qui pouvait potentiellement tout modifier dans la vie du héros à cape de chauve souris. Après avoir lu les épisodes, je dois vous avouer que j'ai bien aimé. Bon, j'ai toujours un souci avec le fait qu'il se soit passé des trucs derrière le dos de Batman pendant des dizaines d'années et que ce dernier n'ait rien vu. Snyder essaye d'expliquer quand même un peu le truc, mais du coup, ca ne marche pas. Il faut donc partir du principe que c'est, allez, une retcon finalement assez semblable à ce qu'avoir pu faire BRUBAKER sur les X-MEN avec l'équipe de XAVIER. Ce qui sauve le titre, c'est que véritablement SNYDER (et son ami HIGGINS) ont une idée directrice forte : la ville de GOTHAM, qui se retrouve développée comme jamais, no seulement dans BATMAN mais aussi dans la mini GATES OF GOTHAM qui sort bientôt en VF et qui est un lien plutôt sympathique avec BATMAN, même si elle n'est pas indispensable. D'ailleurs, dés le premier numéro de BATMAN, on se rend compte que le personnage principal est plutôt GOTHAM , donc le scénariste se tient à son idée en nous proposant une société secrète qui intrigue au sein même de la ville depuis des années sous les yeux du héros. Pourquoi pas ? En revanche, cette société prend une part importante dans l'histoire de la famille de BRUCE. Morrison nous avait déjà fait el coup de l'ancêtre au lourd secret dans son run, mais ca n'influait pas vraiment sur la naissance de BATMAN, tout du moins pas dans des proportions concrètes. Là c'est plus radical et cela influe directement sur Bruce, via des problèmes de famille développés en back up par le même SNYDER et RAPHAEL ALBUQUERQUE aux dessins.
Si le procédé de retconner la famille de Bruce semble assez classique et pas très finaud, c'est quand même bien bien réalisé, et peut expliquer plusieurs choses, notamment la ressemblance troublante des personnages chez CAPULLO, beaucoup moins involontaire qu'on pourrait le penser. L'histoire est bien menée, avec quand même des trous (du genre comment se fait-il que Bruce n'ait jamais été au courant de cette histoire de famille et tout ça ?) , mais le final est plutôt sympathique dans la mesure où

Snyder n'apporte pas de réponse, c'est une sorte de fin à la X-FILES où tu ne sais pas si c'est vrai ou pas !

Avec de longues explications, on retrouve le Batman détective que SNYDER à remis sur le devant de la scène.
J'ai trouvé ca plutôt malin, car du coup, cela permet se recentrer le débat sur l'histoire et non plus sur la continuité du héros. En plus, c'est plutôt bien écrit et magistralement dessiné par un CAPULLO qui fait vraiment plaisir à voir.
Après, les batailles contre les OWLS et cette histoire de cryogénie, je la trouve plutôt ratée et la menace globale ne transparaît pas trop. C'est peut être la seule déception de cette histoire efficace. Après, on peut arguer que c'est développé dans les autres séries affiliées, mais ca casse un peu le rythme de la trame du magazine.
et demi c'est plutôt pas mal, mais un peu en dessous de son arc BLACK MIRROR et moins rythmé que les six premiers épisodes.

NIGHTWING #8-9
(Higgins / Barrows-Guinaldo)

Bon, autant être lucide, le crossover avec NIGHT OF THE OWLS est raté. Dick est face à un TALON qui a un lien direct avec son passé et on a en gros une scène de baston de deux épisodes, dans lequel on apprend des choses sur la famille de DICK. La fin est ratée et ne résout rien, puisqu'à aucun moment on n'a l'impression que le personnage avance. Après, c'est pas le pire, et en gros on a la même chose que dans la série BATMAN (à savoir une modification totale du passé de DIXK GRAYSON via l'implication des hiboux) , mais je trouve la résolution complètement foirée, qui se résume à je te frappe, me frappe et voilà ! C'est dommage car les idées sont là, mais encore une fois, la retcon peut sembler un peu forcé. Les dessins sont bons, surtout quand c'est EDDY BARROWS qui s'en charge, mais ca reste vide.
et demi
Des épisodes importants concernant le passé de DICK, qui malheureusement et complètement oublié dans le récit. Et un gros manque d'émotion.

BATMAN AND ROBIN #9
(Tomasi/garbett-Clarke/Mc Carthy-Champagne)

Après un premier arc de toute beauté , c'est un numéro absolument horrible qui nous est offert ici. Comment dire, c'est tout simplement sans intérêt.
Robin se bat contre un Hibou avec l'aide de militaires et TOMASIO essaye de faire comme els autres en introduisant des flashbacks en lien avec le passé de GOTHAM. Mais comme cette fois ci cela concerne uniquement le militaire qui est un personnage crée pour l'épisode, on s'en fiche royalement. ON voit donc DAMIEN se battre contre un hibou, commandant aux côtés d'un personnage introduit ici et qu'on ne reverra plus, et dont le passé nous est révélé. UN vide abyssal que les dessins pourtant réussis de Lee Garbett n'arrivent pas à compenser.
et demi passez votre chemin, cet épisode n'a aucun intérêt en dehors des dessins de Garbett .

THE TWELVE vol 2


(J.M. Straczynski / Chris Weston)

Je l'attendais je l'attendais ce dernier tome de THE TWELVE. Lors de la sortie du premier numéro, j'avais vraiment beaucoup aimé cette histoire de super héros de l'âge d'or qui se réveillent à notre époque. Stracz réussissait à donne run ton assez moderne, franchement intéressant et une intrigue plutôt pas mal fichue. Sauf que voilà, Strcz a eu des soucis avec Joe Quesada et a quitté Marvel en cours de route pour allez chez la distinguée Concurrence (et faire des récits au mieux médiocres d'ailleurs). Le scénariste avait soi-disant carte blanche pour finir la mini. Et il l'a donc terminée, mais avec trois ans de retard. A ce propos, j'adore dans l'édito la phrase "plus d'un an après la publication du premier volume" pour dire que celui-ci avait été publié …en 2009 ! D'ailleurs, les gens qui n'ont pas acheté le premier tome, ca m'étonnerait franchement qu'ils se jettent sur le deuxième, qui je suppose doit être introuvable ! Enfin, on a la suite et la fin, ce qui est déjà pas mal, avec en plus un épisode écrit et dessiné par Weston.
Autant j'avais été emballé par le premier tome (un peu moins à la relecture), autant, et ca commence à devenir une habitude, j'ai trouvé la fin ratée. Comme sur la majorité des séries qu'il a écrites, Straczynski promet des développements subtils et une intrigue profonde sur huit / neuf épisodes, pour finalement nous sortir un truc hyper convenu et à la limite du cul-cul sur les deux derniers numéros. L'intrigue mise en place dés le premier numéro se termine d'ailleurs au numéro 11. Le deuxième numéro nous propose de voir ce qui arrive aux personnages après et c'est très très long. Cela s'achève en plus par un happy end bien à l'eau de rose, qui n'aurait rien à envier aux pires œuvres de Barbara Cartland. Pourtant, il y avait des personnages vraiment intéressants, de l'émotion et il y en a encore dans les premiers numéros de ce deuxième volume , certainement des épisodes conçus avant le départ de Stracz; mais les trois derniers sont vraiment expédiés.
Et c'est vraiment dommage, car on se laisse bien avoir au départ, et si c'est vrai que le scénariste flirte avec des thèmes qui ont déjà été vus maintes et maintes fois (la face cachée des super héros) il fait monter le suspense de manière très réussie. Mais la révélation finale est déjà assez foireuse (cette histoire de transmission télépathique durant leur emprisonnement) et assez drôle si on compare avec le NO HERO de ELLIS (enfin, je crois que c'est celui là), où cette fois ci le monstre n'abhorre pas un pénis turgescent fait d'os de colonne vertébrale, mais alors pas du tout. Cette description du personnage est elle aussi ratée. DU coup voilà, ca commence très bien et ca finit très mal. Dommage. C'est tout de même une bonne série , mais loin de répondre aux promesses qu'elle nous avait laissé entendre trois ans plus tôt.
UN petit mot du dernier épisode, un one-shot situé dans le passé, écrit et scénarisé par Chris Weston qui prouve encore une fois qu'un excellent dessinateur ne fait pas un excellent scénariste. Il comble son manque flagrant d'inspiration par quelques scènes gores du plus bel effet.

Et c'est vraiment dommage, car on attendait beaucoup mieux. Stracz réussit les trois quarts de sa série pour bâcler la fin, comme s'il ne savait plus quoi dire. De très bons dessins.

SPIDER-MAN VF #1-2
[/I]

Ces deux numéros contiennent tout d'abord trois épisodes de la nouvelle série
AVENGING SPIDER-MAN #1-3
(Wells / Madureira)

Pourquoi ? Quel est l'intérêt de ce titre ? Renouer avec les spider-man team-up ?
C'est raté. Spidey et Rulk (non sérieux, il s'appelle vraiment comme ça ?) doivent tabasser une créture sous terraine qui ennuie l'homme taupe. Ca bastonne, il y a des gags pas drôles, ca se lit en deux minutes, ca s'oublie avant même d'avoir fini.
Oui, mais c'est JOE MAD qui dessine, la légende vivante des comics (voir la pub pour le jeu vidéo DARKMACHIN en quatrième de couverture ). Oui, ben du coup, JOE MAD? Ce serait bien qu'on lui donne un encreur, parce que là, c'est limite du sous RAMOS .
et demi on oublie donc pour se consacrer à Spider-Island.
AMAZING SPIDER-MAN 666-670
(Slott/Ramos)
Avertissement : Michel, cache-toi les yeux !
Mouais… Tout Manhattan se retrouve avec des pouvoirs d'homme araignée ! C'est un véritable casse tête pour Spidey, qui ne sait plus où donner de la tête. Heureusement que sa nouvelle petite amie sait quoi faire de ces nouveaux pouvoirs.
Alors oui, il y a de bonnes idées. Ca ne s'était jamais vu avant, et voir Jameson avec des pouvoirs d'homme araignée est plutôt rigolo, mais je trouve que tout de même, il y a un sacré problème d'exposition. Toute la ville est infectée, il y a les vengeurs sur le coup, c'est le boxon total et pourtant, à aucun moment on ne ressent la moindre émotion de danger. C'est normal car Slott tourne la chose en dérision. Du coup, l'aspect de menace ultime ne fonctionne pas et l'histoire perd énormément en intensité. En fait, c'est comme si un film catastrophe était raconté par le pseudo humoriste de la série SODA qui ferait des vannes pourries à chaque page. Je ne dis pas que cela n'a pas d'intérêt, mais bon, je trouve que justement, cela enlève totalement le "sense of wonder" de la série, qui, et c'est bien dommage, avait l'occasion de faire un contrepoint fabuleux avec le personnage de CARLIE. Du coup, ca tombe à plat puisque situé entre deux scènes rigolotes. Je n'aime pas non plus la partie avec IRON FIST et j'ai réellement nu problème temporel. Vous savez, c'est comme quand un gars décide de faire quelques pompes et redevient un super héros destructeur alors qu'il était dans un état physique déplorable quelques heures plus tôt. Ramos, et croyez moi que ça me coûte un peu de le dire, livre une bonne prestation, nettement plus aboutie que celle de la légende vivante des comics sur AVENGING SPIDER-MAN.
En plus, merci PANINI, qui en publiant les épisodes avant ceux de VENOM gâchent toute la surprise du numéro qui sera publié en Septembre, et ce , sans jamais avertir.

Alors en toute honnêteté, c'est pas mauvais, y'a de l'humour, mais peut être trop, et du coup, le dramatique est laissé de côté. Pour moi, une histoire brillante c'est quand l'un ne prend pas le pas sur l'autre, et c'est ce que Slott à mon sens n'arrive pas à faire.
parce qu'il n'y a pas de blagues sur les tacos !

GREEN LANTERN CORPS : REVOLT OF THE ALPHA LANTERNS

(Bedard /Syaf - Nelson)

Attention : Je crois qu'on tient l'intrigue la plus pourrie depuis LE DRACO de CHUCK AUSTEN !!!!!!
Bedard n'est pas un grand scénariste, il avait réussi quelques trucs pas trop mauvais chez MARVEL, mais chez DC, à part je crois une série (REBELS) , ce que j'ai pu lire de sa part était assez médiocre. Je me rappelle encore de son passage sur les BIRDS OF PREY ou SUPERGIRL et la LEGION juste nullissime !
Bref, c'est donc lui qui reprend depuis quelques temps le GREEN LANTERN CORPS après que TOMASI soit allé s'occuper d'EMERALD WARRIORS.
Alors là, il nous pond une intrigue avec les ALPHA LANTERN. Pour moi, les ALPHA LANTERN sont peut être la seule erreur de tout le run de GEOFF JOHNS. En effet, créer une nouvelle race de lanterns qui représenteraient la police des polices est peut être une bonne idée, mais cela a été complètement oublié avec tous les autres LANTERN et leurs couleurs ! Du coup, ca devenait totalement redondant, à tel point que ces derniers ont été totalement oubliés depuis FINAL CRISIS.
Il fallait donc en faire quelque chose, et les éditeurs ont donc du demander à BEDARD de s'en occuper. Ce dernier nous sort alors une intrigue énorme de stupidité, en faisant revenir le cyborg superman pour mettre fin à cette race de lanterns qui n'a jamais toruvé son intérêt.
Je vous spoile, mais c'est pas grave, au pire, ca ne pourra que vous inciter à acheter le bouquin tellement c'est drôle.
Spoiler : Notre ami le Cyborg Superman est toujours accompagné de ses manhunters, mais il est très déçu. En effet, son rêve serait d'être un humain, et le fait que les blacks lanterns lors de Blackest night ne veulent pas de lui le ramènent à sa triste condition d'homme robot qui ne peut pas mourir. Eh oui, comment lui arracher le cœur lorsqu'il n'en a pas…. SNIF SNIF….
Notre Cyborg tombe alors sur un méchant gardien (celui de BRIGHTEST DAY, ah non, celui de WAR OF GREEN LANTERN) qui lui enlève les manhunters et lui donne à la place le contrôle des ALPHA LANTERNS, qui se trouvaient on ne sait où et dont personne, même pas les gardiens ne se rendent compte qu'ils font des choses bizarres… Le méchant gardien met à la place du cœur mécanique du Cyborg une lanterne !!!!
Attention, c'est là que ca devient fort. Dans le but de retrouver son humanité perdue, le cyborg capture GANTHET, le gentil gardien rebelle qui est redevenu un simple Green lantern pour que ce dernier fasse des expériences sur les ALPHA LANTERN et les retransformer en humains normaux. GANTHET s'éxécute et réussit finalement à remplacer les lanternes des ALPHA LANTERN par un cœur mécanique. Et Cyborg est tout content, en effet, il est maintenant sur qu'il va redevenir humain quand GANTHT va lui remplacer son cœur de lanterne par …. Un cœur mécanique !!!!
Donc en gros, le gars qui voulait redevenir humain et remplacer son cœur de métal se fait poser une lanterne à al place juste pour qu'un gardien lui enlève en replaçant un ..coeur mécanique.
Voilà, je n'en dis pas plus. Je pense que ca vous a suffi sur la nullité de l'histoire. C'est dommage car les dessins de SYAF sont plutôt réussis ; même s'ils ont tendance à être caricaturaux.
Ah oui, histoire de rendre ce TPB encore plus débile, on nous met à la fin deux épisodes antérieurs d'a peu près deux ans à ceux du début….
et demi à lire si vous voulez voir une intrigue tordue, sans intérêt et totalement incohérente.

	Citation:			Posté par prochainement
	Rien la semaine prochaine, j'ai trop de retard, mais on reviendra la semaine d'après en pleine forme

[Thorn]

	Citation:			Posté par doop
	Comme sur la majorité des séries qu'il a écrites, Straczynski promet des développements subtils et une intrigue profonde pour finalement nous sortir un truc hyper convenu et à la limite du cul-cul

Le plus gros problème de JMS, hélas (sauf sa production feuilletonesque TV)

[scarletneedle]

Argh, je risque encore de me fâcher avec Doop...

[doop]

quoi quoi, viens te battre

Non mais sèrieusement, le plan du CYBORG, il est aussi con que celui du DRACO ,non ?

[softverre]

	Citation:			Posté par doop
	THE TWELVE vol 2 (J.M. Straczynski / Chris Weston) [/CENTER] Je l'attendais je l'attendais ce dernier tome de THE TWELVE. Lors de la sortie du premier numéro, j'avais vraiment beaucoup aimé cette histoire de super héros de l'âge d'or qui se réveillent à notre époque. Stracz réussissait à donne run ton assez moderne, franchement intéressant et une intrigue plutôt pas mal fichue. Sauf que voilà, Strcz a eu des soucis avec Joe Quesada et a quitté Marvel en cours de route pour allez chez la distinguée Concurrence (et faire des récits au mieux médiocres d'ailleurs). Le scénariste avait soi-disant carte blanche pour finir la mini. Et il l'a donc terminée, mais avec trois ans de retard. A ce propos, j'adore dans l'édito la phrase "plus d'un an après la publication du premier volume" pour dire que celui-ci avait été publié …en 2009 ! D'ailleurs, les gens qui n'ont pas acheté le premier tome, ca m'étonnerait franchement qu'ils se jettent sur le deuxième, qui je suppose doit être introuvable ! Enfin, on a la suite et la fin, ce qui est déjà pas mal, avec en plus un épisode écrit et dessiné par Weston. Autant j'avais été emballé par le premier tome (un peu moins à la relecture), autant, et ca commence à devenir une habitude, j'ai trouvé la fin ratée. Comme sur la majorité des séries qu'il a écrites, Straczynski promet des développements subtils et une intrigue profonde sur huit / neuf épisodes, pour finalement nous sortir un truc hyper convenu et à la limite du cul-cul sur les deux derniers numéros. L'intrigue mise en place dés le premier numéro se termine d'ailleurs au numéro 11. Le deuxième numéro nous propose de voir ce qui arrive aux personnages après et c'est très très long. Cela s'achève en plus par un happy end bien à l'eau de rose, qui n'aurait rien à envier aux pires œuvres de Barbara Cartland. Pourtant, il y avait des personnages vraiment intéressants, de l'émotion et il y en a encore dans les premiers numéros de ce deuxième volume , certainement des épisodes conçus avant le départ de Stracz; mais les trois derniers sont vraiment expédiés. Et c'est vraiment dommage, car on se laisse bien avoir au départ, et si c'est vrai que le scénariste flirte avec des thèmes qui ont déjà été vus maintes et maintes fois (la face cachée des super héros) il fait monter le suspense de manière très réussie. Mais la révélation finale est déjà assez foireuse (cette histoire de transmission télépathique durant leur emprisonnement) et assez drôle si on compare avec le NO HERO de ELLIS (enfin, je crois que c'est celui là), où cette fois ci le monstre n'abhorre pas un pénis turgescent fait d'os de colonne vertébrale, mais alors pas du tout. Cette description du personnage est elle aussi ratée. DU coup voilà, ca commence très bien et ca finit très mal. Dommage. C'est tout de même une bonne série , mais loin de répondre aux promesses qu'elle nous avait laissé entendre trois ans plus tôt. UN petit mot du dernier épisode, un one-shot situé dans le passé, écrit et scénarisé par Chris Weston qui prouve encore une fois qu'un excellent dessinateur ne fait pas un excellent scénariste. Il comble son manque flagrant d'inspiration par quelques scènes gores du plus bel effet. Et c'est vraiment dommage, car on attendait beaucoup mieux. Stracz réussit les trois quarts de sa série pour bâcler la fin, comme s'il ne savait plus quoi dire. De très bons dessins. [CENTER]

Pour moi le ratage de la fin de The Twelve vient aussi du fait que l'intrigue Dynamic Man prend trop de place. Ce qui faisait la qualité du premier volume, c'est l'aspect "chronique". On suit la vie de ces types, comment ils s'acclimatent au présent... Straczynski se sent obligé de mettre cette intrigue "policière" et elle prend trop de place. Cette réunion finale de persos est forcée, il fallait les laisser vivre leur vie. La vérité sur Dynamic Man n'aurait du être qu'un petit élément de la BD et ne concerner que Dynamic Man en fait.


On dirait qu'il a voulu refaire Rising Stars sur la fin, avec le super-héros tué et tout, alors qu'il suffisait juste de suivre les persos dans leur vie jusqu'au bout, jusqu'à la mort de certains, la retraite d'autres, etc...

[doop]

Ah, le super héros tué, il apparaît dés les premières pages du #1 du premier volume. mais effectivement !

[scarletneedle]

The Twelve, c'est très agréable à lire.
Bon, je suis fan de ce genre d'ambiance rétro.

[softverre]

	Citation:			Posté par doop
	Ah, le super héros tué, il apparaît dés les premières pages du #1 du premier volume. mais effectivement !

Oui je sais et ça sortait déjà un peu de nulle part je trouvais...

[Man-Thing]

Le décalage de 3 ou 4 ans de la sortie des derniers numéros a pas aidé non plus. Mais c'est clair que je préfère le début à la fin.
Dommage car ça avait de la gueule.

[Mil K]

Bon, ben ça va régler la question de l'achat de Nightwing en vf pour ma part...
Les premiers numéros m'ayant profondément ennuyés, je pensais que l'intrigue de Night of the Owls allait relancer le truc, mais si ça n'est pas le cas...

Et je suis d'accord avec toi, les 6 premiers épisodes de Batman étaient bien meilleurs que la fin de son arc.
(qui reste quand même un très bon arc dans sa globalité, hein ! )

[sim theury]

J'ai vraiment beaucoup aimé The Twelve même la fin.
Juste un peu décu que certains perso disparaissent et qu'on en sache pas plus sur l'origine de pouvoirs de la Black Widow alors qu'on avait l'impression que des révélations se préparaient.