Critiques VO octobre 2015

[Fletcher Arrowsmith]

Critiques en vrac

XO MANOWAR #41 (Valiant)
Exodus part 3/4
Un récit toujours sous tension qui explose à la fin nous amenant un très bon cliffhanger. Enfin Les aventures d'Aric redeviennent intéressante avec en plus une envie de relire les 3 premiers arc. Travail sérieux et appliqué de Rafa Sandoval encré par Jordi Tarragona. Mine de rien on approche du #50 (surement pour Juillet prochain)

HARROW COUNTY #6 (Dark Horse)
Ou la rencontre de sœurs jumelle qui découvrent l'existence l'une de l'autre. Cullen Bunn continue d'y aller piano dans une atmosphère envoutante, sublimée par les tableaux de Tyler Crook, qui convient parfaitement à une lecture mensuelle. Comme on pouvait s'en douter la différence entre les deux sœurs va vite apparaitre au grand dam de certains habitants de Harrow County. Plus qu'une histoire de famille, la haine engendre t'elle le mal ?

GREEN ARROW #45 et GREEN ARROW ANNUAL #1 (DC)
Benjamin Percy aime écrire des récits noirs lorgnant sur l'horreur et le fantastique. A travers ces deux histoire il nous le montre encore une fois. Dans la on-going on suit l'archer vert, affublé de la très jolie Tarentula à la poursuite des Bones Hunters qui ont enlevé le loup d'Oliver. Un récit correct mais qui se lit un peu trop vite (le défaut de l'arc précédent dont la chute fut expédiée) même si il est loin d'être téléphoné et réserve des mystères, des surprises et nous fait voyager. J'apprécie Patrick Zircher sur cette série, seulement il a peu d'espace pour mettre en valeur les exploits de Green Arrow (défauts de Percy).
L'annual est de même nature bestiale puis qu’après les araignées on reprend un peu de loup. L'annual met en scène des agressions d'un groupe porteur d'un mystérieux virus qui donnent des capacités apparentées à des loup garous. Ces derniers existent désormais (car le scénariste aime l'histoire) en bande et Percy nous raconte finalement une histoire de haine, de peur d'autrui que l'on peut facilement transposer à des sujets d'actualités (sida, racisme...). Le tout se passe en plein Halloween ce qui confirme l'ambiance pleine de mystères qu'aime donner l'écrivain. Là encore la fin est un peu abrupte, donnant peu d'exposition à Green Arrow le justicier. Par contre on revoit avec plaisir Emiko, la soeur de Oliver et la relation entre les deux semblent se développer (tout comme la vie de playboy d'Oliver). J'attendais mieux de Simon Kudranski sur un tel récit. Il est un peu trop propre, j'aurais bien vu quelque chose de plus sale. Par contre le "to be continued" laisse le lecteur perplexe quand à la gestion éditoriale de l'annual par rapport àla on-going (où alors c'est mal explicité).