Critiques VO 2023

[EsseJi]

Local Man Gold: le titre indé qui aime le mainstream indé revient dans un one-shot où il fait l'amalgam de la culture comics, littéralement!

Car on se retrouve dans une parodie d'event qui fait clairement référence à la ligne Amalgam de Marvel et DC. Tous les codes de l'event qui joue sur le temps, pour corriger les lignes temporelles et sauver le présent, ou le passé dans ce cas, sont respectés.

Au final, des guests à la pelle dans cet épisode, jusque des inattendus comme The Flame de Will Eisner, des héros oubliés Image comme Battle Pope, ou même Joan de Love Everlasting qui a ici un rôle central.

Ce titre continue d'étonner et de détonner.

[Ben Wawe]

Nightwing #107
Très bien.
Tom Taylor retrouve définitivement le ton qui m'a tant plu dans la série. Ici, on voit Dick en apprendre plus sur son ex, Bea, en vérité Captain Blud. Un titre de chef de société secrète qu'elle veut rendre positive, mais son père adoptif et prédécesseur est mort et Dick vient de le voir. Le fils légitime de ce dernier va vouloir reprendre la fonction et Dick doit empêcher ça... en changeant d'habits (pour ce look de couverture de roman à l'eau de rose, selon Bea) et en abandonnant son masque et lien avec Oracle. A l'aventure !
C'est cool, oui. C'est bien que Tom Taylor reprenne un point de continuité de la sombre période Ric Grayson, et j'aime cette idée de société secrète de pirates à Bludhaven. Ça montre aussi que Dick sait raisonner, c'est top. Comme l'absence d'ultra jalousie de Barbara, c'est bien.
Graphiquement, Stephen Byrne a un joli style, dans la veine de la série. C'est bien beau.
Une petite back-up montre Dick et Jason en action. Anodin mais sympathique.

Un bon cru !

Titans #4
Sympathique, sans plus.
Tom Taylor avance sa saga, doucement. Les Titans s'interrogent sur l'œuf étrange trouvé dans l'église de l'éternité, alors que Raven réconforte Beast Boy. Gar décide ensuite de pousser les Titans à replanter dans la forêt amazonienne, pour faire plus que taper des méchants. Mais des mercenaires tuent les locaux, et les Titans aident. Amanda Xaller suit de loin et veut agir, alors que Wally est confiné dans la salle des trophées... cachée sur Mars. Linda est là et l'a convaincu, mais Garth l'a infectée juste avant !
C'est bien, oui. Ça se lit bien ; mais sans passion. Tom Taylor gère mais ça avance trop lentement, avec encore des Titans loin d'être la nouvelle JL qui est promise. Dommage.
Graphiquement, c'est très joli et Nicola Scott assure. C'est beau et très fluide.

Sympathique mais pas emballant.

[Fred le mallrat]

Friday #8
Toujours trés plaisant. Jouant sur ce que sait faire Brubaker mais en proposant autre chose que du Hardboiled pur.
Marcos Martin nous rappelle qu il nous manque

[EsseJi]

Ah oui tiens, les deux premier tp de Friday étaient sortis respectivement en novembre 2020 et décembre 2021, et rien cette année.

[scarletneedle]

Ah oui quand même....0_o

[scarletneedle]

Ah oui quand même....0_o

[Ben Wawe]

Et c'est régulier avec Tini Howard.

[Ben Wawe]

Jay Garrick: The Flash #1
Très bon.
Jeremy Adams revient pour mon plaisir sur Flash, ici Jay et en fait surtout Judy. On voit en effet la "dernière" mission de Jay et sa fille en 1963, alors qu'elle s'évapore en voulant sauver sa mère enlevée. Jay et son épouse l'oublient jusqu'à maintenant, essayent de s'adapter à elle mais veulent trop la protéger. Judy veut et va aider en ville, mais surtout s'inquiète : le monde avait aussi oublié leur ancienne Nemesis, Dr Elementar, qui a eu des années pour un grand plan...
Très bien, oui. Jeremy Adams écrit très bien ses personnages, caractérisant classiquement une Judy qui est agréable à suivre. J'aime bien le jeune Jay, que je connais peu, et l'ensemble est d'un classicisme lui aussi agréable. Du vintage cool.
Graphiquement, Diego Olortegu est bon, pas foufou mais c'est efficace et sa Judy est jolie.

Un très bon moment.

City Boy #5
Efficace.
Greg Pak amène doucement mais sûrement sa saga vers la fin, avec des passages bien menés. Ici, Cameron déprime en pleine nature mais se rend compte qu'il peut aussi animer et provoquer une cité de... fourmis. Ça attire l'attention de Swamp Thing, qui comprend que City Boy n'est pas mal intentionné. Il lui fait prendre conscience que ses ennemis surfent sur ses peurs et besoins, dont sa quête pour retrouver sa mère. Swamp Thing l'aide à remonter la piste et... elle est morte, hélas. City Boy s'emporte de chagrin et fait envahir la nature par les villes, ce qui convient au camp de Darkseid...
C'est bien, oui. Cameron est touchant à suivre, l'ensemble est prévisible mais prenant. Swamp Thing est un peu trop classique comme guest star, mais ça fonctionne et ça amène un final dur dur. Réussi.
Graphiquement, Minkyu Jung livre des planches solides, sans épater. C'est correct et cohérent.

Classique mais efficace.

Hawkgirl #4
Maladroit mais il y a des qualités.
Jadzia Axelrod continue sa saga, avec ici Vulpecula qui parvient à pénétrer le passé de Galaxy pour l'orienter dans sa lutte pour soumettre Hawkgirl. Vulpecula attaque à Metropolis dans un moment de pause, Supergirl et Steel passent mais Vulpecula (une renarde humanoïde ?) fait venir un dragon adaptatif. Hawkgirl doit prendre de la force de Galaxy pour se protéger, et tue le dragon mais se rend compte qu'elle est une anomalie qui ne compte pas... et laisse ains Vulpecula accéder à son passé.
C'est maladroit, clairement. Jadzia Axelrod a un propos LGTBQ+ respectable mais avec un rien trop d'insistance dans la mise en œuvre (ici Galaxy qui trippe sur Supergirl, Natasha Irons aussi apparemment). Et ce truc de dragon, bof. Mais... la douleur et la lutte de Kendra pour exister par elle-même, en dehors des réincarnations et carcans sociaux, c'est bien. Mais maladroit.
Graphiquement, Amancay Nahuelpan livre de belles planches dynamiques mais sa Supergirl n'est réussie. Dommage.

Si maladroit, malgré un fond pertinent.

[badmarru]

J'ai lu Incredible Hulk 1 à 5 de Johnson et Klein/Foreman. Mbof. Ce n'est pas mauvais du tout mais pas hyper excitant car c'est lent et si ça ce veut être un comics d'horreur, c'est beaucoup plus classique en ce sense qu' Immortal Hulk que je trouvais beaucoup plus réussi. 5 numéros qui donnent un gout de prologue car le rythme est assez lent. Reste le dessin phénoménal de Nick Klein (même si je n'aime pas trop le Hulk au cheveux mi longs) et Travel Foreman un peu pressé mais tout aussi à l'aise dans le genre horrifique. Donc à suivre mais il faut que ça bouge un peu plus vite et mieux.

[EsseJi]

Je trouve écrit avec les pieds ce titre, à peine les menaces présentées et face à Hulk qu'il arrive à coup de mandale pour les dégager en deux pages.

[mrcitrouille]

Johnson je n y arrive pas. Sur aucun titre

[scarletneedle]

Même Action Comics?

[mrcitrouille]

	Citation:			Posté par scarletneedle
	Même Action Comics?

Fan de Superman devant l éternel, j ai décroché au début de Warworld saga mais je retenterai un jour

[Ben Wawe]

J'aime bien l'ambiance horrifique "totale" mais c'est vrai que c'est très lent. Mais joli.

[Ben Wawe]

Action Comics #1058
Sympathique mais un rien redondant.
Phillip Kennedy Johnson continue da nluvelle saga avec Blue Earth, où ici Clark subit un transfert de pouvoirs vers un sbire de Norah Stone. Les dégâts s'accumulent mais il parvient à vaincre car il connaît mieux ses capacités et peut manipuler l'autre à subir la super ouïe et tout donner dans la vision thermique. Norah Stone semble bien magique, alors que les Super Twins ont du mal avec la vie sociale. Clark obtient une super armure et une super armure de Steel pour compenser ses pouvoirs qui reviennent lentement.
C'est bien, oui, mais pas extra. J'apprécie que Clark soit malin face à l'ennemi, mais cette opposition est déjà vue et l'armure puis l'épée sont trop rapides après Warworld (même si c'est évoqué). Dommage, d'autant que Rafa Sandoval propose de très belles pages, très puissantes.
On a ensuite une première back up de Gene Luen Yang qui montre que Kenan Kong est à Metropolis car Bat-Man lui demande d'enquêter sur les Supers, après la mort d'un journaliste chinois ami qui cherchait la vraie identité de Superman. Les Super Twins révèlent aux autres la vérité, et Kenan est dans la difficulté. C'est agréable et prenant, le fond est prévisible mais les interactions sont bien faites. Viktor Bogdanovic propose des planches réussies.
Enfin, deuxième back up de Greg Hahn et Travis Mercer sur Bibbo et les Supee Twins. Ni joli, ni drôle, ni intéressant.

Un numéro moyen, dont le segment Super-Man est le meilleur atout.

Alan Scott: The Green Lantern #1
Un bon début, même si les ficelles sont déjà visibles.
Nous sommes en 1941, donc, et Alan est déjà GL mais préfère travailler seul plutôt qu'avec la JSA. Hoover lui met la pression et fait du chantage en possédant des photos de 1936, où Alan sortait avec un camarade militaire avec lequel il travaillait sur The Crimson Flame, une énergie étrange. L'on comprend que, alors, le petit-ami a subi quelque chose qui a changé Alan. Ce dernier est aussi perturbé au présent par l'apparent retour de The Crimson Flame.
C'est bien, oui. Tim Sheridan écrit bien un Alan sérieux et marqué au présent, et joyeux et inspiré au passé. Les ficelles sont cependant grosses : je sens bien que le petit-ami aura disparu en 1936 et reviendra transformé au présent. Ça n'est pas désagréable mais prévisible. J'apprécie de voir Jay passer aider avec des relations froides, et de voir alors en retrait de la JSA. Le chantage de Hoover a du sens, même s'il faudra aussi évoquer une possible bisexualité pour expliquer Jade et Obsidian. Et c'est dommage que le récit renvoie vers l'épisode DC Pride pour les débuts de cette saga.
Graphiquement, Cian Tormey propose des planches solides, claires, jolies et dynamiques. C'est pas énorme mais réussi.

Un bon début, malgré de grosses ficelles.

Batman: The Brave and the Bold #6
Pas grand-chose à sauver, ici.
Le récit principal écrit et dessiné par Guillem March sur un Bruce amnésique après un choc et recueilli par une mère et sa fille est joli, bien dessiné et mignon, mais déjà vu mille fois.
Le segment StormWatch est bien, avec l'équipe aui obtient des réponses de Waller et où chacun doit décider de rester ou non. Mais l'absence de confirmation des choix est décevant pour ce qui est la fin de la saga de Ed Brisson. Jeff Spokes assure toujours aux dessins.
Rob Williams et Stefano Landini m'ennuient sur le chapitre Harcourt qui n'en finit pas de remonter la piste de ceux qui l'ont tuée. C'est chiant et long.
Enfin, la partie N&B est encore anecdotique et pas bien dessinée.

Ça sent le sapin, ici.

Steelworks #5
Sympathique, mais bien trop classique, au point de devenir anecdotique.
Michael Dorn révèle pouvoir Walker et Kerry agissent ainsi, avec John Henry qui confie à Lana sa peur de mourir en armure. Walker lance un giga robot animé de l'énergie Genesis, les Supers sont bloqués et Steel doit l'affronter.
Ça se lit mais s'oublie vite. C'est dommage de livrer un récit aussi convenu, alors que ça aurait pu être bien de creuser vraiment Steel, qui semble ne jamais perdre son flegme ici. Ça sera une occasion loupée pour lui mais aussi les changements de Metropolis, évoqués mais jamais montrés.
Sami Basri livre des planches claires jolies et fluides, mais jamais brillantes non plus.

Anecdotique et un peu frustrant, mais sympathique.

Amazons Attack #1
Sans surprise mais bien.
Josie Campbell surfe sur le contexte de la série Wonder Woman et les acquis récents pour ce lancement. L'Amérique rejette les Amazones et le monde veut suivre, Nubia accepte une rencontre secrète avec le Président américain pour un accord. Malgré les peurs de Io. Sauf que le public l'a appris, la tension est forte. Une brume possède les hommes pour attaquer Nubia, mais Faruka et Yara sont là pour diverses raisons et aident. Ça se chamaille, Mary Marvel aide aussi maintenant que les Patronnes divines des Amazones lui ont donné des pouvoirs. Sauf que les quatre sont considérées terroristes et poursuivies.
Efficace, oui. Josie Campbell livre un épisode de réunion prévisible mais fluide, avec déjà l'équilibre dans le groupe et les dissensions. Ça fonctionne sans briller, mais ça fonctionne.
Graphiquement, Vasco Georgiev a un style clair agréable et efficace, même si quelques panels sont plus faibles.

Un lancement classique mais qui fonctionne bien.

Green Arrow #5
Lent mais intriguant.
Joshua Williamson avance doucement mais sûrement ici. Au présent, Cheshire s'engueule avec Roy car elle savait que Lian est vivante mais n'a rien dit pour la protéger. Elle évoque des liens avec Waller et s'en va. Dans le futur, Ollie est confronté à Old Ollie qui indique que leurs proches sont morts par sa faute et qu'ils n'auraient jamais dû quitter l'île, ce qu'ils savent au fond car ils n'y sont jamais retournés. Ollie tire sur Old Ollie car, personne ne le sait, mais il retourne souvent sur l'île, en secret. Old Ollie est un robot qui a tout organisé en son nom avec Waller et Parallax, c'est un ennemi ancien mais mystérieux. Ollie est renvoyé dans le passé, époque Kevin Smith, et confronte le GA de l'époque et beaucoup d'autres ! Tous se bagarrent et Ollie est touché à la poitrine.
C'est intriguant, oui. La révélation sur Old Ollie est prévisible mais bien faite, le final est WTF mais donne envie de voir la suite. La dispute entre Roy et Cheshire est bonne au présent, et l'ensemble fonctionne bien même si je reste troublé d'un ensemble si cosmique concernant GA.
Graphiquement, Sean Izaaksz propose de belles planches, très jolies et dynamiques. Phil Hester vient faire le final, ce qui a du sens mais tranche un peu.

Lent mais assez prenant.