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Comme HiPs! : l'idée est très bonne, très intéressante, c'est bien écrit, mais ça ne rend pas super bien sur ordinateur, ça manque beaucoup d'un côté naturel et lié au concept, je dirais. Peut-être pourrais-tu remplacer le stylo par le clavier d'ordinateur ? Expliquer que celui-ci en aurait marre de subir les miettes de gateaux, par exemple. Ca pourrait peut-être mieux passer.
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qui c'est qui va nous faire de jolies lignes bien caligraphiées
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. |
#33
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@ Benwawe: Le concept est en grande partie basé sur le fait que le stylo utilise le sang de celui qui écrit, ce qui sera difficile à retranscrire avec un clavier. Je pense donc que la seule solution est de recopier (lisiblement) le texte comme le suggére grogramane.
Dans un certain temps...
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"Please allow me to introduce myself. I'm an alien superfiend. I've come tonight to judge you all. Let me say you what I mean! Pleased to meet you. Judge Death is my name!" Ted Notts: Galaxy Trotter! Moi aussi, je raconte des histoires. L'atelier |
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miam!
j'aime cette idée
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"l'homme qui a perdu la faculté de s'émerveiller et d'etre frappé de respect est comme s'il avait cessé de vivre" A.Einstein
Excusez mon humour de chiottes mais c'est parce que j'y mets tous les déchets de mes sentiments. |
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Bonne idée, et bonne écriture quoiqu'en dise ce lâcheur de stylo
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) |
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C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tout les problèmes par la violence. Mes planches originales de comics à vendre.http://xanadu-art.eklablog.com/accueil-c17038922 |
#37
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Après, chacun interprête comme il veut. En fait, j'ai mêlé plusieurs idées. Les deux parties peuvent également être vues comme les expressions de deux facettes de l'auteur (car c'est une fiction). La seconde étant celle qu'il inhibe lorsqu'il écrit et qui, une fois libre, se "lâche" sur le papier.
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"Please allow me to introduce myself. I'm an alien superfiend. I've come tonight to judge you all. Let me say you what I mean! Pleased to meet you. Judge Death is my name!" Ted Notts: Galaxy Trotter! Moi aussi, je raconte des histoires. L'atelier |
#38
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Au cours de multiples aventures qu’il m’a été donné de vivre aux côtés de mon ami Sherlock Holmes, peu m’ont amené à tant regretter le sol de cette bonne vieille Angleterre. Le sol au sens littéral du terme. Tout commença un matin de l’hiver 1897. J’avais passé la nuit dans notre appartement du 221B Baker Street, après que Holmes eût consenti, au vu de mon insistance, à me narrer l’une de ses enquêtes en cours. Je ne doutais pas qu’il en fût d’abord irrité mais l’admiration se lut rapidement sur mon visage, ce qui flatta assez son ego pour passer outre.
Ce récit nous obligea à veiller tard et j’eus les plus grandes difficultés à atteindre un niveau de conscience satisfaisant, ce matin-là. Alors que je pénétrai dans le salon, je compris que mon ami n’avait pas pris la peine de gagner son lit. Une forte odeur de tabac embaumait la pièce ; Holmes était enroulé dans sa robe de chambre, le dos calé contre le dossier du fauteuil et les extrémités de ses doigts jointes. J’avançai sur la pointe des pieds afin de sortir le plus discrètement possible. Ma main s’apprêtait à saisir la poignée de la porte lorsque : « Bien dormi, Watson ? Question purement rhétorique. Vos ronflements m’en ont apporté la certitude. » Je décollai du sol et émis un petit cri aigu, avant de me diriger pitoyablement vers le fauteuil libre, face à Holmes. « Quand cesserez-vous de me faire de telles frayeurs ? -Quand vous parviendrez à distinguer le sommeil de la réflexion. » J’aperçus le Daily Telegraph du jour, posé sur la table basse qui nous séparait. Mon compagnon me fixait, sans me voir, noyé dans ses pensées. Je m’emparai du papier froissé, corné, tâché de gras et m’enfonçai dans mon fauteuil. En parcourant la première page, je survolai un article expliquant comment un scientifique italien avait fait disparaître un objet au moyen de ce qu’il appelait un « positronneur nucléaire ». Ce miracle avait eu lieu sur un bateau effectuant la traversée Calais-Douvres et le journaliste s’extasiait devant un tel phénomène. Je devinai la réaction de Holmes à la lecture de cet article. Pour le taquiner, je demandai : « Que pensez-vous de ce Tipacci et de son étrange machine ? -Tst-tss, me répondit-il, balayant l’air d’un revers de la main. Il y a bien plus important que cela. -Et quoi donc, cher ami ? le défiai-je. -Voyez-vous, Watson, dans quelques instants, une femme d’âge moyen va sonner à la porte. Mrs Hudson aura l’obligeance de l’inviter à entrer puis nous demandera si nous sommes disposés à la recevoir. Elle nous expliquera, avec un accent français, que son jeune enfant a égaré une peluche. Nous nous verrons confier la tâche de retrouver celle-ci en échange d’une forte somme. -Il en va de soi, Holmes. Il ne sembla pas noter l’ironie qui ponctua cette phrase. Mon rythme cardiaque s’accéléra légèrement, au moment où le carillon retentit. Aurait-il raison ? Je distinguai une voix féminine qui répondit à notre logeuse. Des pas presque inaudibles accompagnèrent leur ascension des escaliers. Ce qui suivit donna entièrement raison à mon colocataire, une fois de plus. La jeune femme était merveilleusement belle, d’une blondeur angélique, un petit nez retroussé parsemé de tâches de rousseur. Une fillette d’à peine sept ans l’accompagnait, jouant avec un minuscule bouton noir. Elle observait Holmes avec attention, décelant certainement la singularité du personnage. Sa mère nous expliqua comment, lors de leur arrivée en Angleterre la veille, sa fille s’était aperçue que son ourson avait disparu. Il s’agissait de l’ultime présent de son grand-père, ce qui le dotait d’une valeur sentimentale inestimable. Si nous parvenions à lui restituer, nous deviendrions des hommes riches, nous promit-elle. D’expérience, je savais que mon ami n’avait que faire de l’argent ; il accepta néanmoins cette mission. Dès que nos visiteuses s’en furent allées, je m’empressai de demander à mon compagnon quel était son secret. « L’annonce page 12, dit-il en me désignant le journal que je tenais toujours entre mes mains. » Je remarquai un cercle tracé autour de ces quelques lignes : Simone Ramis, Fr, cherche ours en peluche marron, égaré lors de la traversée Calais-Douvres, le 10 janvier. Forte récompense. Me contacter à l’Hotel Fielding, Londres. « Qu’en dites-vous, mon ami ? me questionna Holmes. -J’en dis que votre déduction ne mérite pas le crédit que je lui accordais. Cependant, une question me taraude… En quoi cette disparition est-elle plus digne d’intérêt que le curieux appareil de ce Tipacci ? -Mon bon Watson, ne vous ai-je donc rien enseigné ? Ces deux affaires sont intimement liées. Devant l’étonnement qui se dessinait sur mon visage, il poursuivit, découragé : -Il s’avère qu’une seule traversée Calais-Douvres a eu lieu dans la journée d’hier. Il se leva d’un bond, s’habilla en un éclair, se coiffa de sa casquette à carreaux et me lança : « Pressons, Watson ! Pressons ! La Manche nous attend. »
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En prologue au défi bonus de décembre.
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La belle boîte Maman m’a dit de mettre mes doigts contre ma tête. Elle a pris ma main et m’a montré où il fallait mettre mon plus grand doigt. Dans le trou un peu au-dessus de mon œil. « La main droite, Johnny. La main droite. Comme les soldats. » J’ai déjà vu Superman faire ça. Je ne sais pas pourquoi je dois le faire mais elle m’a dit que Papa me verrait, qu’il serait fier de moi. Alors je le fais… Au moment où la grosse boîte sort de l’église. Il y a des hommes rigolos qui la portent, avec des drôles de costumes. Mais ils font une tête méchante, je sais pas pourquoi. Il y a beaucoup de choses à voir et je vois pas tout. Ca va trop vite ! Je sais pas si Papa me voit mais moi je le vois pas. Maman m’a dit que je pouvais lui parler et qu’il m’entendrait de là-haut. Je lui ai demandé où c’était là-haut alors elle m’a montré le ciel avec son doigt. Mais je sais pas s’il est parti en avion ou en fusée… Moi, je crois que c’est en fusée. Il y a des copains qui disent que leur papa vole. Je pense pas que le mien peut. J’ai un peu envie de faire pipi et je sais que j’ai pas le droit. Je me ferai disputer sinon. Je regarde la boîte en essayant de serrer mon zizi dans ma poche. J’espère qu’il va pas exploser, ça doit faire mal. Les monsieurs bizarres posent la boîte sur la voiture en bois. Ca ressemble à un dessin animé parce que la boîte est jolie et la voiture en bois avance avec des chevaux. Des vrais chevaux gris. Peut-être que c’est un dessin animé. C’est pour ça que Papa est fier de moi. Il me voit à la télé, là-haut. Je sais pas s’il a un autre nom là-haut parce que ici, il en avait plein. Il y a beaucoup de gens qui l’appellent Mr. President. Et il y en a qui l’appellent JFK. En fait, c’est John Kennedy. Comme moi. Enfin, moi c’est John-John. Mais Maman m’appelle Johnny. John-John, c’est quand elle est en colère. Si je fais pipi, elle criera « John-John ! » Il y a beaucoup de soleil. Je vois pas très bien les chevaux. Je mets ma main devant les yeux et j’écarte un peu les doigts. Comme quand je fais semblant de pas voir que Papa et Maman font un bisou. Ca les fait rire. Maman dit que la drôle de boîte va à Arlington, ou un truc comme ça. Je sais pas où c’est mais il y a plein de croix alignées. Il paraît qu’il y a une boîte comme celle-là sous toute les croix. C’est bizarre de mettre une boîte dans la terre. Si c’est pour cacher un trésor, c’est un peu bête parce que, normalement, la croix est sur une carte. Pas au-dessus du trésor. Je me demande ce que c’est comme trésor. Peut-être des sous… Mes copains disent que Papa a plein de sous. C’est pour ça qu’il en cache un peu dans une belle boîte. Les papas de mes copains aussi, ils ont plein de sous. Maman dit que Grand-père aime pas trop ceux qui en ont pas… Maman vient me chercher et elle me dit que c’est bien, que j’ai pas pleuré. C’est bizarre. Elle est jolie, Maman. Je lui demande si on peut rentrer et elle me dit qu’il faut encore attendre un peu. Je dois faire pipi, moi ! « Ca ne durera pas longtemps. » J’attends un peu de temps et Tonton Bobby arrive. Nous montons tous les trois dans une grande voiture noire. Ca ma paraît encore plus grand à l’intérieur. Tonton et Maman parlent ce qu’ils vont faire maintenant. J’espère qu’on va aux toilettes… Tonton me regarde et me dit que Papa m’aime très fort. Que c’est bien de ne pas avoir pleuré. Pourquoi j’aurais pleuré ? Je ne me souviens pas beaucoup de moments rigolos avec lui. De jolis moments non plus. Peut-être qu’il y en aura là-haut. Je demande à Tonton Bobby si on va voir Papa. Il me dit que non. Elle me fait rire la tête de Tonton. Je lui demande quand on ira le voir. Il dit : « On le rejoindra tous, Johnny. Tôt ou tard. » J’espère que ce sera bientôt… et qu’il y aura des toilettes.
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Vachement bien dis donc. Original comme thème. Et très émouvant quand on pense à ce qu'il adviendra à cet enfant, à sa mère et à son oncle. Et je suis fan des écritures child like, alors...
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WALLYWEGA POOOWWWAAA !
Bon texte, bonne ambiance, sans tomber dans le mélodrame mielleux; good job.
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L'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! (B WERBER) |
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Merci à vous deux, ça me fait très plaisir. L'idée est venue d'un reportage sur l'assassinat de Kennedy sur Arte. Je me suis alors souvenu de cette image d'un enfant qui salue le cercueil de son père. Je trouvais intéressant d'imaginer son point de vue sur l'événement.
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Gros bravo, c'est du très bon.
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C'est clair, ca change. Le point de vue du mome est naîf et touchant.
bravo !
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