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SJ's Time Machine 4: Excalibur Mojo Mayhem
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01/87 - Mister Miracle Special 12/89 - Excalibur Mojo Mayhem 12/91 - Spider-Man #17 10/92 - Legends of the Dark Knight #38 Dernière modification par EsseJi ; 06/11/2010 à 19h49. |
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Time Machine: 12/91
Série: Spider-Man Numéro: 17 Auteurs: Ann Nocenti/ Rick Leonardi/ Al Williamson Éditeur: Marvel La couverture annonce: you will believe a man can die! Sous ce jeu de mot qui renvoie au slogan d'un personnage principal d'un distingué concurrent se cache le pitch de cet épisode: la mort de Spider-Man! La scénariste Ann Nocenti vient de finir son run de plus de quatre ans sur Daredevil et les lecteurs savent qu'elle a un intérêt particulier pour la mort, celle du héros et les répercutions de sa disparition sur son entourage. Dans ce stand alone illustré par le trop rare Rick Leonardi et encré par le regretté Al Williamson, Spider-Man succombe à un arrêt cardiaque, victime de son hyper activité au beau milieu d'une scène d'action où il a essayé de prévenir un accident suite à la chute d'une passerelle de laveurs de vitres, et oui c'est bien connu à New York il faut se balader en ayant la tête levée. Et voilà donc Peter Parker qui arrive aux portes de l'au-delà, pas de saint Pierre pour l'accueillir mais la mort en personne accompagnée de son tendre et cher: Thanos. Si on doit situer cette histoire dans une certaine chronologie elle se passe avant le retour de l'amant de la faucheuse dans les pages de Silver Surfer #34 (Fev-90), surtout que cet épisode de Spider-Man est sorti le même mois que Infinity Gauntlet #6. Faut-il y voir un coup de bluff de la part de Marvel qui annonce Thanos sur la couverture ce qui pouvait laisser penser à un éventuel tie-in à Infinity Gauntlet? Peut-être, plus rien n'étonne. Toujours est-il que Thanos est bel et bien dans cet épisode, mais dans le royaume de la mort. Ce dernier est intéressant car les auteurs nous offrent une vision où se mélangent des symboles détruits de plusieurs religions qui s'amoncèlent aux pieds d'arbres dont les branches portent des fils auxquels sont attachés des cranes. Si vous cherchiez une déco d'Halloween... Mais le vrai thème de cet épisode est ce héros qui refuse de partir, qui justifie son combat terrestre pour le bien une fois arrivé dans l'au delà, et qui se voit accorder une nouvelle chance en récompense de ses bonnes actions et ainsi réintègre son corps. Ah vous pensiez qu'il allait vraiment mourir? Sans rire, Nocenti prouve encore une fois qu'elle est une très bonne scénariste, intimiste par certains cotés. Elle utilise certains clichés populaires comme la lumière au bout du tunnel mais profite pour insérer avant la baston réglementaire une scène d'introspection, même si elle en a déjà donné son lot dans Daredevil. On aime nos auteurs pour leurs qualités et leurs défauts. Ce qui me permet d'enchainer sur notre duo Leonardi/Williamson, les deux hommes fonctionnent bien ensemble, dans le passé ils avaient collaboré notamment sur Daredevil et le duo a surtout marqué un an après cet épisode avec le début d'un run de 25 numéros de Spider-Man 2099. Et justement ce numéro de Spider-Man peut être considéré comme l'étude du comportement d'un tisseur de toile sous leurs traits. A noter que lors de sa publication en français la bouteille de sauce barbecue que transporte Spider-Man au début de l'aventure et qui se brise dans sa chute est devenu une bouteille de ketchup. Le traducteur a joué la sécurité pour que le lecteur comprenne bien l'importance dans l'histoire de la couleur rouge de la sauce. Ce stand alone a tout de la petite perle, il est coincé entre le dernier de Todd McFarlane sur la série et le deuxième de Erik Larsen. Un ovni perdu au début des années 90 un peu trop cruelles pour ce genre d'épisodes qui seront de plus en plus rares. |
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Ouch, c'est vieux tout ça!
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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Un épisode avec Thanos est forcement un bon épisode.
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Un épisode par Leonardi est forcément un bon épisode !
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:: Comics & Heroes References :: Les biographies des personnages Marvel et DC, en VO et en VF ! ! ! (thread de présentation) |
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Je ne me souviens plus de cet épisode, il avait été publié dans la V.I. Spiderman ?
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi : "Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !" |
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Oui dans la V.I numéro 5 qui contenait aussi les épisodes tie-in à Inferno d'Amazing Spider-Man qui avaient été zappé à l'époque et le premier numéro de l'arc d'Erik Larsen "return of the sinister six".
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je m'en rappelle !!!
merci m'sieu ! |
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C. |
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Tiens je l'ai cette VI mais j'ai jamais lu cette épisode. Faut dire que Leonardi, j'ai jamais vraiment aimé...
Après pour la phrase : "un episode avec Thanos est forcément un bon épisode" je vous renvoie à l'arc Ka-Zar de Waid/Kubert! Hum... |
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Excellente initiative que cette SJ's Time Machine
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Spas lui c'était un clone!!!
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Forcément je m ' en souviens ... Déjà parce que Léonardi dont chaque apparition était une fête . Ses épisodes de Spider-Man (avec de vraies araignées dedans) et d ' X-Men (Genosha surtout) ont longtemps marqué mon imaginaire ... Et surtout parce qu ' Ann Nocenti !!! Cette femme a selon moi écrit les meilleurs comics qui soient ! Genetrix , Trois ou quatre pates , un chien reste un chien ...
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Time Machine: 01/87
Série: Mister Miracle Special Numéro: One-Shot Auteurs: Mark Evanier/ Steve Rude/ Mike Royer Éditeur: DC Mais où était passé Mister Miracle? Depuis sa dernière apparition dans les pages de Justice League of America #185 lui et la majorité des New Gods auraient pu traverser les années 80 sans qu'ils n'apparaissent. En vérité il y a bien eu le graphic novel Hunger Gods en 1985 ou quelques mois avant ce one-shot le crossover Legends mais à chaque fois en guise de New Gods c'est surtout Darkseid et ses minions qui occupent toute la scène. Darkseid dans la Legion of Super-Heroes, dans Crisis on Infinite Earths et même dans Ambush Bug, Darkseid partout et les autres créations de Jack Kirby au placard. C'est pourquoi quand il a été annoncé au rooster de la nouvelle Justice League qui a été créée pendant le crossover Legends la nouvelle a été bien reçu. Donc avant le début de la nouvelle League autant réintroduire le personnage dans un One-Shot. Mister Miracle Special arrive dans les backs fin 1986 (cover date Jan-87) avec aux commandes Mark Evanier, Steve Rude et Mike Royer. A cette époque il habite avec sa compagne Big Barda et son ami Oberon, il hésite entre vie sédentaire avec sa douce ou reprendre les numéros de trompe la mort. Un épisode hors continuité en somme, avec un pitch pareil il se situe un peu où l'on veut dans la chronologie des personnages. Toujours est-il que Evanier insiste sur le fait qu'en dépit de son talent pour se sortir de toutes les situations notre héros n'arrive pas à choisir entre sa vie d'artiste et la chaleur d'un foyer et d'une femme. L'histoire a une articulation assez classique en quelques temps avec l'introduction des héros, leur passé qui les rattrape, le retour à leur ancienne vie et la confrontation finale avec ceux qui leur ont toujours pourri la vie: Granny Goodness et Darkseid. En dépit d'une histoire qui ne prend pas trop de risque avec le fond c'est la forme qui est surtout intéressante. Tout du long le lecteur est accompagné par un monsieur loyal qui présente les scènes et les tenants de l'histoire. Invité à participer à l'aventure par ce personnage le lecteur n'a plus qu'a apprécier le talent du duo Rude & Royer. Révélé par son comics indépendant Nexus, Rude en est à ses premiers pas dans le mainstream, son trait léger et dynamique est sublimé par Royer qui a compris que l'influence de Kirby est bien présente dans les planches de ce one-shot. De son coté Evanier est surtout connu à l'époque comme le principal collaborateur de Sergio Aragones sur Groo, l'action et l'humour le connaissent, désormais il prouve qu'il maitrise ses classiques et qu'il sait écrire des personnages comme Mister Miracle et son supporting cast en respectant leur créateur et ravir les lecteurs. Pour conclure je voudrais attirer votre attention sur la case ci dessous. Regardez bien la forme de la massue de Granny Goodness, la forme et la façon dont elle le tient me rappelle des catalogues de VPC qui vendaient des sex toys à une époque où le mot n'existait pas encore. Un exemple par l'image sous la balise spoiler. Un vrai miracle que ce one-shot, une pêche indémodable qui fait de Mister Miracle Special une très bonne lecture encore aujourd'hui. |
#15
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Oh my -new- god!
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