#16
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En postant cette page je me suis rendu compte que le comics est imprimé très pâle quand même C'est encore un coup de Mycroft! |
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The Phantom #16 : Forgotten.
N'ayant pas eu le #15 (comics shop de merde), qui finissait une histoire basique mais que je trouvais très intéressante, j'ai quand même lu ce #16, qui est apparemment une sorte de prologue à un story arc en quatre numéros sur le problème des enfants soldats en Afrique. Chose intéressante et propos qui risque de donner de bonnes choses dans les pages d'une série classique mais qui me réjouit toujours (même si l'Annual était très bof), on a donc droit ici au prologue, avec le pourquoi de l'intervention à venir du Phantom. Mike Bullock livre un récit encore une fois très classique, avec le Phantom qui va sauver une jeune femme héritière d'un homme qui avait sauvé un ancêtre de ce même Phantom, et qui avait donc eu droit à la célèbre marque qui protège de notre héros. La jeune femme, héritière d'une famille de braconniers mais qui ne veut pas continuer ce genre de choses évidemment, est donc en Afrique pour arranger les choses, mais rapidement elle découvre l'existence de Him, un seigneur de la guerre qui enlève des enfants pour en faire son armée. Evidemment, elle va se retrouver dans une mauvaise situation par rapport à ça, pour trouver le Phantom en fait, et le Phantom viendra la sauver, bien sûr. Elle lui dira tout et il va aller s'occuper de cette histoire qui ne lui plaît pas. Un récit donc classique, je le répète encore, mais que j'ai trouvé très plaisant. The Phantom est un peu ma bouée d'oxygène dans les comics très sombres et glauques actuellement. Voir ce type en violet sauter partout et dans des histoires vues et revues, moi j'aime bien. En plus, Bullock tient à mettre dans son récit des choses actuelles, comme les enfants soldats, les missions d'aides humanitaires et ce genre de choses. Une bonne chose, donc, étant donné qu'il arrive à livrer une histoire très classique, mais avec des éléments du monde moderne. Il fait une bonne balance des choses. Niveau dessin, je ne connais Silvestre Szilagyi, mais il nous donne des planches assez sympathiques. Pas révolutionnaires, mais plaisantes pour illustrer ce type de récit/prologue. Un travailleur honnête que j'ai bien aimé sur cet épisode. Au final, ça nous donne donc un prologue très sympathique. Pas révolutionnaire pour un sou, évidemment, mais une lecture "oldie" qui me plaît beaucoup, bien illustrée et joliment écrite. J'ai hâte de lire la suite, malgré une couverture de Bret Belvins et Terry Austin qui n'est pas géniale...il y a déjà eu mieux, quand même. Mais une très bonne lecture que je conseille à tous les amateurs des bons vieux comics. |
#18
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Bouée d'oxygène dans les comics sombres, tu as quand même l'embarra du choix, surtout en vo
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
#19
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Certes, mais peu ont quand même le côté old school du type en violet qui saute partout qui me plaît ici. J'ai l'impression de lire des histoires proches de celles d'il y a vingt ans remises dans un milieu moderne, et ça ça me plaît beaucoup.
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#20
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Vraiment pas évident à prononcer son prénom + nom....essayez, vous verrez!
Sinon, t'es dans la merde pour le récupérer,t on phantom, vu le tirage aux alentours des 2.000 exemplaires Seule solution: guetter sur milehigh ou autre (c'est comme ça que j'ai pu récupérer un Autumn qui me manquait)
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Oserez-vous ouvrir le.....CHEST of CHESTS? |
#21
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Mr Mehdi m'a dit qu'il en voyait souvent là où il prend des comics, il va essayer de voir si il peut le trouver. Espérons.
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#22
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il a fait quoi d'autre Gerard Way? parce que les personnage de son comics au ton mignolien (le coté graphique) me font un mini orgasme du cerveau.
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#23
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Ben rien parce que c'est le chanteur de Chemical Romance, par contre le dessinateur Bà ben putain c'est Casanova les gars !
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Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
#24
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avec Fraction, oui.
Ok merci pour les precisions monsieur. |
#25
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ouais sinon faut lire Local les gars, d'urgence, là le #9 vient de sortir, et ça a toujours autant de la gueule cette histoire. un numéro charnière comme on dit, qui t'en apprend lourd sur le personnage principal, que tu arrives mieux à comprendre du coup. tous ses actes passés, ses fuites, sa quête perpétuelle de l'ailleurs et de l'autre sont mises sous le projecteur et le tout prend un sens nouveau. et puis Rian Kelly fait évoluer son style, lui qui avait déjà tellement la classe jusque là pousse le truc plus loin, et fait en sorte que le flash back dans l'histoire ne soit pas ringard ni poussif, qu'on aime ou pas le procédé, et dieu sait que parfois c'est un exercice périlleux, ben là ça passe très bien.
plus que trois numéros pour s'y mettre ou attendre un trade collectant le tout, mais la mosaique est belle, plus belle que sur DMZ en ce qui me concerne, et pourtant j'aime de plus en plus cette dernière.
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johnkeats.space-blogs.com |
#26
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j'espère que personne ne m'en voudra (pas comme si c'était un lieu bordé de monde non plus) si je poste un petit truc sur le dernier Criminal ici.
sixième numéro de la série, après un hiatus de deux mois, et nouvelle histoire qui commence, avec un nouveau personnage principal, Tracy Lawless. parti pris intéressant de Brubaker qui fait penser au Azzarello de 100 bullets, s'intéressant moins à l'histoire d'un seul personnage qu'à une thématique de fond plus générale, ici le "noir" et ses criminels. comme il le dit lui même dans son courrier des lecteurs, ici la narration est moins linéaire, Tracy racontant en flash back et de manière très décousue son histoire et celle de son frère, et ses objectifs après avoir appris la mort de ce dernier, sa seule famille encore en vie, qu'il n'avait pas vu depuis de nombreuses années. le moins qu'on puisse dire c'est que Brubaker nous a fabriqué ici un sacré personnage de cinéma, un white trash qui se voit choisir à la majorité entre un long passage en prison et un enrôlement dans l'armée étasunienne, laissant de coté son jeune frère devant passer lui par la maison de correction. si on ne sait pas trop pour l'instant quels sont les traumatismes de Tracy, hormis ceux que je cite, on a pléthore de détails pour nous montrer le potentiel du personnage : il tue à mains nue dès les permières cases, semble être un maître de guerre plus que redoutable, ex membre d'une unité d'élite ayant commis une faute grave, peut être en Irak où il a stationné. et cet homme semble engagé dans une entreprise de vengeance, thème ultra classique mais au combien cinégénique, ici mis en images par un Sean Phillips des grands soirs, je ne me rappelle pas l'avoir vu autant à la fête depuis Hellblazer, c'est peut être même ce qu'il a fait de plus beau à ce jour, il est tout simplement parfait pour l'histoire, il donne l'atmosphère adéquat, bel exemple de symbiose entre un scénariste et un dessinateur qui se connaissent sur le bout des doigts. ce numéro est tout simplement le meilleur depuis le début de la série, et pourtant il y avait déjà du niveau. de la couverture (magnifique avec son ton ocre) au courrier des lecteurs et ses références cinématographiques très intéressantes (on est pas dans un courrier marvel classique à croire que Brubaker écrit lui même les lettres). tout ceci donne une lecture longue et passionnante, une petite merveille de polar et de psychologie avec un découpage "tarantinesque" au poil, du hard boiled furieux et torturé que je conseille à tout le monde, il faut que ce titre vive encore très très longtemps.
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johnkeats.space-blogs.com Dernière modification par John Keats ; 26/05/2007 à 18h32. |
#27
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Sérieusement, Ben, ça veut dire quoi cette phrase ?
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Mes ventes de Comics VO ! |
#28
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Ah oui, très bien le dernier Local! ^^
Manquait que la musique. |
#29
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Terriblement triste, le dernier Local, tout de même. Mais très beau, très bien écrit, et très maîtrisé dans l'empathie du lecteur pour Megan (marry me!!)
Puis je vais aller lire ce Criminal, parce que Keatsou en parle vraiment bien. |
#30
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Criminal va être bientôt traduit par Delcourt, pour ceux qui veulent attendre la VF.
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