Here he comes.. DAREDEVIL !

[gorlab]

Voila, ma modeste contribution à l'Homme sans peur...
En espérant que cela vous distraira un peu...n'hésitez surtout pas à commenter, cela ne peut que m'aider...
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Assis à un large bureau de bois précieux, un homme fatigué était perdu dans de bien sombres pensées. Il n’avait pas pu trouver le sommeil la nuit dernière, il sait qu’il ne pourra pas dormir cette nuit non plus. Aujourd’hui était l’anniversaire de la mort de son père, Jonathan Murdock « Battling Jack » comme il était appelé sur le ring.
Mort de ne par avoir voulu trucer le match. Mort pour que son fils soit fier de lui, au moins pour ce match. Oui, le responsable de la mort de son père avait payé, pas de la façon dont il aurait voulu, mais néanmoins. Alors pourquoi ce sentiment effroyable de gâchis ? cette terrible frustration qui le maintenait éveillé tous les ans à la même date ?

Il essaya de se vider la tête, mais peine perdue, quand on possède des sens ultra développé, la chose n’est pas aisée. Son bureau était équipé de double vitrage, mais malgré cela il arrivait tout de même à percevoir les bruits de la rue. Un klaxon, les lointaines sirènes d’une voiture de flics, les jurons du vendeur de hot dogs au coin de la rue.

Les étagères croulaient sous le poids d’encyclopédies mais surtout de livres de loi, tous imprimé en braille. Car Matt Murdock, avocat à la Cour de New York était aveugle. Mais ce n’était pas un aveugle ordinaire à plus d’un titre.

Il se rappela ce jour ou tout a basculé. C’était une fin de matinée ensoleillée, il rentrait de la salle de sport et attendait de traverser au coin de la rue. A son côté, un vieil homme manifestement aveugle, au vu de sa canne blanche patientait lui aussi. Brusquement le vieil homme s’engagea sur la chaussée. Du coin de l’œil Matt vit un camion foncer sur le vieil homme. Instinctivement il se précipita devant le camion pour le sauver. Ce dernier transportait des déchets radioactifs, un des barils s’éventra et Matt fut bombardé de radiations qui le rendirent aveugle. Mais chose extraordinaire augmentèrent l’acuité de ces autres sens et le dotèrent d’un sens radar extrasensoriel. En fin de compte Matt « voyait » mieux que n’importe qui.

Le son discret de la porte d’entrée du Cabinet lui fit relever la tête. Des pas légers arrivèrent en direction de son bureau. La porte s’ouvrit et des effluves de jasmin et de vanille envahirent la pièce et son cœur…
Dieu ! qu’il aimait ce parfum.
-Bonjour Karen.
-Oh ! Matt, je ne savais pas que vous étiez la. Ne me dites pas que vous avez passé la nuit ici.. !
-Alors je ne vous le dirai pas. Répondit il avec un sourire.
-Je vous fais du café ? Demanda t-elle doucement.
-Seulement si vous en faites pour vous Karen.
Il entendit son cœur s’accélérer légèrement et senti sa peau se réchauffer. Elle rougissait.

La porte du Cabinet venait de claquer à nouveau. Matt sut instantanément de qui il s’agissait. Foggy, Associé du Cabinet et plus important, ami.
Les pas de son ami étaient nerveux et lourd. Karen se retira. Il devina un sourire sur ces lèvres.
Son associé arriva très peu de temps après. Le jasmin et la vanille furent remplacés par la sueur et un mélange de d’essence et de cambouis.
-Salut Matt ! désolé.. j’ai eu..
-Une panne de voiture ?
-Oui… comment as-tu.. ?
Le sens radar de Matt lui renvoya la silhouette de son ami. Un peu voûté, enveloppé, son cœur battant la chamade.
-Notre client ne devrait pas tarder à arriver Foggy. Tu as eu le temps de potasser son dossier ?
-Oui, mais je ne comprends toujours pas pourquoi on accepte cette affaite ? souffla t-il.
-Parce que aucun Cabinets de New York n’en veut Foggy. De plus le cas de Mr. Shelton est… intéressant.

[anteus]

joli, petite imprécision il me semble ( j'en sais rien hein), le nom du père c pas jonathan, non...?
par contre on dit truquer et non trucer.
Très bien sinon, vivement la suite.

[gorlab]

Merci, d'avoir pris le temps de me lire...
je te confirme que le nom du pére est Jonathan (j'ai gardé mes Marvel Universe Handbooks).
et pour truquer, j'ai hésité et je comptais sur "Word" pour corriger... autant pour moi

[Thoor]

Bon début; la suite; la suite .......

juste une remarque:"Oui, le responsable de la mort de son père avait payé, pas de la façon dont il aurait voulu, mais néanmoins."
il me semble qu'il manque quelque chose a la fin de ta phrase

[gorlab]

Merci !
Disons que quand tu sais comment a fini le meurtrier de son père (crise cardiaque)... il n'a pas pu le livrer à la justice, mais néanmoins justice était faite...
je voulais éviter une répétition.

[Ben Wawe]

Pas mal du tout.
Malgré quelques fautes (Word est assez nul, oubliant souvent des fautes pour en inventer parfois ) et le fait que ça soit un peu court malgré tout, c'est bien sympa'. Ca se laisse bien lire, ça remet bien tout en place, c'est bien.^^

[Thorn]

Encore un nostalgique ! (ce n'est pas pour me déplaire)

Dèjà, c'est bien de se lancer.
Pour les fôtes, tout est dit.

L'ambiance est bien là, on attend la suite.

Une demande que j'avais déjà faite : est il possible de terminer en indiquant la date du prochain épisode ? Et autre question : combien de chapitres de prévus ?

[gorlab]

Merci d'avoir consacré un peu de temps à lire...
Oui, c'est vrai, les "fotes" et moi, je me suis trop appuyé sur "word" à tort...
Maintenant, je vais essayer de rédiger le prochain chapitre pour samedi.
pour le nombre totale de chapitres pour être franc, je ne le sais pas encore...

j'avais dans l'idée de laisser l'histoire inachevé, pour qu'une ou plusieurs personnes la reprenne, de faire un genre de "cadavre exquis" d'avoir bien avancé dans l'intrigue, mais de la laisser en suspens... pour que plusieurs styles se confronte...
qu'en pensez vous ?

[gorlab]

	Citation:			Posté par gorlab
	Merci d'avoir consacré un peu de temps à lire... Oui, c'est vrai, les "fotes" et moi, je me suis trop appuyé sur "word" à tort... Maintenant, je vais essayer de rédiger le prochain chapitre pour samedi. pour le nombre totale de chapitres pour être franc, je ne le sais pas encore... j'avais dans l'idée de laisser l'histoire inachevé, pour qu'une ou plusieurs personnes la reprenne, de faire un genre de "cadavre exquis" d'avoir bien avancé dans l'intrigue, mais de la laisser en suspens... pour que plusieurs styles se confronte... qu'en pensez vous ?

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2eme chapitre, le début de l'intrique est dévoillé, même si cela commence assez doucement.


Donald Shelton était un homme ordinaire. D’une taille moyenne avec un début d’embonpoint, des cheveux bruns commençant à se dégarnir, des yeux marron avec un léger strabisme qui le forçait à porter des lunettes correctives. Vêtu d’un costume brun trois pièces bon marché. Le portrait type du parfait comptable. Ce qu’il était d’ailleurs…
Dans le taxi qui le conduisait au centre ville, Donald se demandait encore comment tout cela avait pu en arriver la…. ?

Il se souvient encore de ce soir. L’employé de Donald, Benjamin Silver : patron d’une société de courtage, lui avait demandé de faire des heures supplémentaires ce soir la. Donald avait accepté volontiers, après tout, pour un célibataire endurci comme lui, rentrer et se vautrer chaque soir devant la télé avec un plateau repas n’était guère exaltant. Passé vingt deux heures, Donald se leva pour aller chercher des documents comptables dans le bureau de son patron situé au bout du couloir. Ce dernier restait également très tard le soir, il était donc sur de le trouver et de ne pas le déranger à cette heure tardive.
Il allait pour frapper à sa porte, quand il entendit un cri étouffé derrière. Il se retint d’ouvrir la porte et tendit l’oreille.

La voix calme de stentor d’un homme, qu’il n’avait jamais entendu avant, semblait dominer la pièce. Mais on devinait une violence et une menace sous jacente derrière ce calme apparent.
-Tu sais pourquoi je suis ici Silver ? Il fallait t’attendre à me revoir, c’était inévitable.
-Mais Mr. F…, Argghh… !
-Lâche le Darryl..
-Patron on pourrait…
-Lâche le je te dis !
-Comme je te le disais, ma visite n’est pas une visite de politesse Silver. C’est à moi que tu dois la brusque réussite de ta société. Et tu m’appartiens. Tu vas donc faire ce que je te dis.

Donald essaya de tendre d’avantage l’oreille. Mais brusquement une violente douleur explosa à l’arrière de son crâne. Quand il reprit connaissance, il se rendit compte qu’il était allongé dans le bureau de son patron, il ne savait pas combien de temps il avait été inconscient. Titubant, il se remit péniblement sur ces pieds. Il avait tellement mal à la tête. Il passa la main gauche derrière sa tête, une bosse commençait à grossir. Sa main droite tenait quelque chose, il baissa les yeux et vit qu’il avait un révolver. La panique commença à le gagner. Des yeux il fit le tour de la pièce. Le coffre fort mural de Silver était grand ouvert, des liasses de billets étaient éparpillées un peu partout. Derrière le grand bureau, on voyait des pieds dépasser. Il n’eut pas le loisir de reprendre d’avantage ces esprits.
Une seconde après, la porte de la pièce s’ouvrit dans un fracas assourdissant.

-Police ! Lâchez votre arme !
-Je…..
-Lâchez votre arme !

L’arme de Donald tomba lourdement. Et pour la seconde fois en moins d’une heure, il finit au sol, menotté.
Tout alla très vite ensuite. Il fut inculpé du meurtre de Benjamin Silver. La police n’allait pas s’ennuyer à aller chercher plus loin. C’était pratiquement un flagrant délit. Bien évidemment ils ne croyèrent pas à la présence d’autres personnes sur place ce soir là. Il eut un avocat commis d’ovice. Sa caution fut fixé à 150.000$. Il dut hypothéquer l’appartement que sa mère lui avait légué. Le jugement aurait lieu dans une semaine. Donald chercha un avocat plus expérimenté.
Mais il n’en trouva pas. Tous prétextèrent des agendas surchargé ou des affaires plus importantes encore en cours. La mort dans l’âme, il allait abandonner quand il reçu une réponse positive du cabinet de Murdock & Nelson Associés.

[Thorn]

Vraiment pas mal.
Agréable à lire, l'histoire se met gentiment en place.

Juste assez de description pour visualiser, sans lasser le lecteur.

Continue comme cela.

[gorlab]

Domo Aligato !
je tacherai de poster la suite jeudi ou vendredi..

[Ben Wawe]

Très sympa'.
Moins de fautes, bon style, histoire qui donne envie. Bravo.

[Thoor]

Bonne histoire, juste une petite remarque de tatilleur un employé n'est pas l'employeur.8)

[gorlab]

	Citation:			Posté par Thoor
	Bonne histoire, juste une petite remarque de tatilleur un employé n'est pas l'employeur.8)

Arghhh....t'as raison..honte à moi !

[gorlab]

Chapitre 3: L'intrigue continue à se développer doucement... le prochain chapitre sera plus actif, promis ! 8) je le posterai mercredi ou jeudi. Bonne lecture !
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Donald avait entendu parler de ce Cabinet d’avocats, l’un des deux associés était un non voyant parait-il ?
Le taxi s’arrêta devant le building ou était installé le Cabinet. Après avoir réglé la course, il entra dans le haut bâtiment. Arrivé au deuxième étage, Donald fut accueilli par la secrétaire du Cabinet, Karen Page, une blonde absolument charmante !
Elle l’invita à patienter dans la salle d’attente. Karen se dirigea vers le bureau de Matt, elle frappa doucement.
-Oui Karen ?
-Mr. Shelton est arrivé.
-Merci, faites le venir.
Peu après, Donald arriva.
-Mr. Shelton, enchanté, je suis Matt Murdock.
Il lui tendit la main, Donald le dévisagea. L’homme était grand, il avait de la prestance, c’était indéniable. Des cheveux roux impeccablement peigné. Des lunettes noires cachaient ces yeux. Malgré une mâchoire carrée, son visage était avenant, avec pourtant les traits tirés. En tout cas, sa poignée de main était ferme !
-Voici Foggy Nelson, mon associé.
Le deuxième homme était une peu plus petit et replet, portant un costume de qualité et un nœud papillon. Il lui serra la main avec enthousiasme.
-Asseyez vous Mr. Shelton. Nous sommes au courant de votre affaire, mais racontez la nous à nouveau s’il vous plait. N’omettez aucun détail, même la plus petite odeur qui aurait pu vous paraître anodine au premier abord. C’est important pour moi.
Donald raconta donc à nouveau les événements de la nuit dernière. Il essaya de se montrer le plus précis possible.
Le récit terminé, il vit le front de Murdock se plisser.
-Je vois Mr. Shelton, souffla t-il. Il reprit.
-Savez vous pourquoi les autres Cabinets ont refusé votre affaire ?
-N…non ? Bafouilla Donald.
-Certains de mes contacts dans ces Cabinets m’ont avoué reçu des menaces.
Matt devina l’expression perplexe de Shelton.
-Ces menaces ont été suffisamment sérieuses pour que votre affaire soit refusée par la plupart d’entre eux.
-M…mais pourquoi moi !? Je suis personne… ! Je suis juste un comptable… !
-Peut-être avez-vous surpris une conversation qu’il ne fallait pas…
-Quoi ?! Mais qui va me protéger maintenant ? La Police !? Les Vengeurs !?
Matt ne put dissimuler un sourire.
-N’exagérons pas Mr. Shelton. Je suis convaincu que pour le moment vous ne risquez rien. Ceux qui ont manigancé tout ça, vous penset sans défense. Laissons les croire que c’est vrai.
-B…bon, très bien. Qu’est ce que je fais maintenant ?
-Je vais laisser Mr. Nelson vous expliquer notre stratégie de défense et vous parler des détails financiers. Quand à moi, je vais essayer de trouver d’autres éléments nouveaux.
Matt se leva, saisit sa canne, serra chaleureusement la main de Shelton et sorti du bureau. Sur le pas de la porte, il se retourna.
-Ne vous inquiétez pas Mr. Shelton, vous aurez rapidement de mes nouvelles.
Dans le couloir il croisa Karen.
-Karen, apportez de café à Foggy et Mr. Shelton, ils vont en avoir besoin je pense.
-Vous partez déjà ?
-Je vais tacher de faire jouer plusieurs de mes sources dans cette affaire. Je préfère m’y mettre dés maintenant.
Arrivé dans la rue, il siffla un taxi.
Dans le Cabinet de Murdock & Nelson, quelque chose turlupinait Donald Shelton.
-Mr. Nelson…. Est-ce que je peux vous poser une question ?
-Bien sur.
-Pourquoi acceptez vous de me représenter ?
Foggy ne répondit pas tout de suite. Il choisit ces mots avec soin.
-Pour être franc, si cela n’avait tenu qu’à moi, je n’aurai pas accepté cette affaire.
Mais Matt… Mr. Murdock a estimé que votre cas était « intéressant », ce sont ces mots. Et je sais pas expérience que son intuition le trompe rarement.
-Maintenant Mr. Shelton, si vous le voulez bien, nous allons aborder la question de nos honoraires…