Critiques VO octobre 2013

[leocomix]

Archie #648
Avec une couverture variante de Simonson, Tom DeFalco au scénario, et John Workman au lettrage, Archie vogue sur la vague Thor au cinéma pour nous livrer leur parodie

Bedlam #9
Pour ceux qui aimerait une évolution de l'univers Batman. On a un Joker réformé qui aide la police.

Todd the Ugliest Kid on Earth #6
Politiquement incorrect, hilarant et extrêmement satirique

All New X-Men #17
Avec Immonen c'est très joli mais je dirais qu'on retrouve tous les travers des séries X-Men: crossover insipide, floppée de personnages, continuité alambiquée, versions multiples des mêmes personnages

All New X-Men special #1
Mais ce spécial arrive à la rescousse. Mike Costa se débrouille très bien et Kris Anka est excellent.

Captain America Living Legend #1
Très bon début

Iron Man #16
Avec le retour sur Terre et des personnages familiers, ça devient plus intéressant.

Mighty Avengers #2 INF
Comme je le pressentais, Ewing est à la hauteur. A défaut d'avoir les membres fondateurs, Ewing s'inspite de la trame d'Avengers #1

Superior Foes of Spider-Man #4
Il s'agit d'un polar avec de petites frappes mais c'est humoristique.

Thunderbolts #16
Scénario okay avec rythme et humour mais le dessin... ouille !

Black Bat #6
Un bon épisode. A noter que Buccellato va devenir scénariste de Detective Comics et qu'il le doit sans doute à cette série

Codename Action #2
Bonne série d'espionnage dans le style James Bond avec des héros de diverses périodes.

Mark Waid Green Hornet #6
J'attendais une conclusion étant donné que Dynamite recueille six épisodes par volume mais non.

[EsseJi]

Hinterkind #1 : avions-nous vraiment besoin d'un énième comics post apocalyptique? On le sait la morosité ambiante est fertile à ce genre d'histoire, seulement ici Ian Edginton essaie de mettre sa touche à ce genre de scénario vu et revu. Ce numéro 1 a le double de pages, et pour la majeure partie on est dans un univers où les survivants de l'humanité se remettent du passage entre les ages, c'est que très tard dans le récit où la cassure arrive. Le scénariste pose la question à sa façon de savoir si l'homme serait le seul à vouloir reconquérir cette nouvelle Terre avec ses règles toutes neuves.
La narration est fluide, les personnages plantés, et il y a ce truc en plus, cette touche de magie, qui fait qu'on est dans un truc original et pas qu'une redite de choses déjà lues.
Francesco Trifogli aux dessins passe d'un extrême à l'autre, d'un côté il a une maitrise des bouilles des personnages et de leurs nombreuses mimiques et poses, de l'autre ses décors sont gâchés, il a loupé l'occasion de donner une touche supplémentaire au récit en bâclant, et le mot n'est pas faible, ses plans extérieurs.
En dépit d'un épisode double difficile de faire un avis tranché, que ça soit au dessin ou au scénario tout semble partir dans des directions opposées, néanmoins je suis prêt à y revenir pour voir quelle forme ça peut prendre.

[Fletcher Arrowsmith]

Très intéressé par ton avis. Je me le suis pris aujourd'hui et après une première lecture rapide, et sans donner encore d'avis sur le scénario je suis d'accord avec toi sur les dessins de Trifogli. Au vu de la cover et des previews je m'attendais à mieux surtout que je suis assez friand de ce genre d'histoire. Il y a manière à s'éclater graphiquement et Trifogli rate le coche là dessus. Reste le scénario...je le termine ce soir pour un avis définitif.

[Slobo]

Je donnerais aussi mon avis sur ce numéro 1 qui déroute un peu mais ne manque pas de charme. Pourtant je ne suis pas sur de continuer après le 2 perso

[EsseJi]

Lazarus #4 : un épisode qui tord le coup aux idées reçues sur ce comics. Trop de bla-bla, pas assez d'action ni d'évolution de l'histoire? Du balais ces critiques, Rucka sait faire du récit musclé et rythmé et cet épisode est là pour le prouver. Lazarus a su se trouver un ton et la première partie de cet arc vient mettre la note finale à la partition. C'est comme si on avait mélangé dans un mixeur la série télé Dallas et les univers futuristes tenus par les corporations, tout ça avec le talent de Rucka et Lark. Désormais on saisit les enjeux, la mèche est allumée on ne peut que la suivre des yeux en train de se consumer et attendre l'explosion. Le pire est à venir pour les personnages, c'est à dire que les lecteurs peuvent s'attendre au meilleur.

[Fletcher Arrowsmith]

HINTERKIND #1 (Ian EDGINTON / Francesco TRIFOGLI / Chris PETER aux couleurs)



Je rejoins SJ sur sa critique. Un premier numéro que je classe parmi les semi déception. Semi car le pitch est prometteur et peut nous entrainer si il est bien exploité vers de véritable bons moments de lecture. Mais actuellement et malgré un numéro king size Ian EDGINTON dévoile peu son jeu et donne trop peu d'éléments alléchant pour le lecteur à propos de cette Terre où dame nature a repris le dessus. C'est fort dommage car avec un nombre de page augmenté la plus value était clairement ici. Néanmoins le scénariste arrive à rapidement caractériser ses personnages et à créer 2 ou 3 situations intéressantes qui donne envie de lire au moins le numéro suivant.
Je ne reviendrai pas plus sur les dessins de Francesco TRIFOGLI et les couleurs de Chris PETER je me suis déjà exprimé dessus (comme SJ également). Déception car cela manque clairement d'envergure (où sont les détails dans les décors qui émoustille le lecteur sur ce que sont devenu des bâtiments connus avec la nature envahissante ?)

Je vais laisser au moins une seconde chance à HINTERKIND pour me prononcer définitivement.

[EsseJi]

Archie #648 : ça faisait longtemps que j'avais pas mis les pieds à Riverdale et rien n'a trop changé. Je lisais Archie gamin et mis à part quelques rares exceptions lors de crossovers (avec le Punisher ou les Tiny Titans) je ne m'étais jamais replongé dans cet univers. Il a fallut l'accroche d'une parodie de Thor, d'une cover de Simonson et d'un scénario signé DeFalco pour que mon geek sense s'affole.
J'ai été agréablement surpris de retrouver des personnages et des ambiances qui agissent telle une madeleine de Proust, ça ne fait pas 20 ans que j'ai quitté Riverdale, en fait on ne quitte pas Riverdale, il reste dans indélébile dans le cœur des lecteurs.
Et cette parodie de Thor me direz-vous? Et bien qu'on s'entende bien, cette histoire tient plus du Thor de Marvel plutôt que du dieu traditionnel de la culture nordique. En gros DeFlaco s'adresse directement aux fanboys, ceux qui connaissent les comics de boucle d'or ou même ceux qui l'ont découvert sur grand écran.
Cette alchimie entre l'univers sans age de Archie et la version comics de Thor est un vrai cadeau, un pur moment de lecture dédié à la bonne humeur et qui caresse le geek dans le sens du poil.
Ce comics est donc ma porte d'entrée pour revenir à Archie et je ne compte pas faire le chemin inverse, j'y suis j'y reste.

[EsseJi]

Fantomex Max #1 : des fois on se dit que les éditeurs feraient mieux de s'abstenir. La beauté du médium fait que certains mauvais concepts sur le papier s'avèrent de bonnes surprises par leur réalisation et à l'opposé des idées qui semblent intéressantes sont au final décevantes tant elles sont mal exploitées. Ce comics se situe dans la seconde catégorie.
Et pourtant une mini sur un personnage de Morrison à la sauce Max, surtout après qu'il soit mis en valeur par Remender sur Uncanny X-Force, avait tout d'excitant. Et soudain c'est le drame, une intrigue qui pourrait être un copié collé d'une histoire de n'importe quel aventurier borderline, une utilisation de la violence et de l'érotisme grossier pour justifier artificiellement le label Max, le tout enrobé dans une histoire trop commune font de ce comics un bon exemple de concept loupé.
De plus les dessins de Shawn Crystal tendent vers un style caricatural, et ce qui marche sur une case ne marche pas forcément sur des planches entières. A côté de cela l'utilisation de décors composés de points de couleurs donne un côté sympathique mais masque sûrement de façon grossière un manque de maitrise de l'artiste.
Pas le titre Max qui va marquer la ligne, une mini qui aurait pu être mieux traité dans le cadre de l'univers Marvel classique et surtout une utilisation de Fantomex artificielle, à déconseiller à ceux qui aiment le personnage.

[Fletcher Arrowsmith]

LAZARUS #4 (Greg RUCKA / Michael LARK et Brian LEVEL)



Je n'avais pas prévu de lire de suite ce quatrième opus de LAZARUS mais le billet de SJ m'a interpellé (voir j'ai peut être même été directement interpellé). C'est donc avec quelques réserves sur la série que j'ai attaqué la dernière parti de ce premier arc.

Première constatation : SJ 's right. Cet épisode est très bien dosé et est clairement le meilleur depuis le début. Le cliffhanger de fin est particulièrement bien trouvé et permet d'harponner le lecteur pour lire la suite.
Deuxième constatation : c'est un très bon arc, assez court et au final LAZARUS est une bonne série, solide dans sa construction et dans la tension émise qui au final donne envie d'y revenir.
Dernière constatation : malgré les 2 premiers points j'émets un léger bémol car j'ai quand même l'impression que Greg RUCKA m'a pour l'instant légèrement trompé sur la marchandise. J'aurais aimé voir le monde de LAZARUS plus fouillé. Il n'est ici qu'effleuré au profit de la mise en valeur de Forever, personnage féminin encore une fois très bien mis en valeur chez RUCKA. De là à dire que RUCKA fait du RUCKA il y a une marche que je franchirais pas car il y a néanmoins un fond science fiction qui est là , tout prêt, qui ne demande qu'à tout éblouir dans le scénario.

Bilan : grâce à cet excellent numéro LAZARUS devient une des série à suivre de cette année 2013. Il ne reste plus qu'à espérer que le soufflé ne retombe pas trop vite.

[EsseJi]

C'est vrai que l'univers n'est pas si exploré que ça, on commence avec deux familles et c'est déjà pas mal, je suis certain que Rucka a comme plan de développer son univers sur les arcs suivants.

[Fletcher Arrowsmith]

QUANTUM AND WOODY #4 (James ASMUS / Tom FOWLER)



The GOAT is here...et il ne faut mieux pas l'embêter.
ASMUS et FOWLER conclue le premier arc narratif des 2 héros losers les plus célèbres de l'univers Valiant et à mes yeux c'est un sans faute.
Si vous aimez les films de la veine de Judd APATOW et bien Q&W est fait pour vous. L'affrontement avec la terrifiante organisation E.R.A a bien lieu et forcement ce n'est pas à un banal combat que nous avons à faire. Tout est dérision et non-sens dans les moindres détails : situation, bestiaires, dialogues. ASMUS aura tenu le rythme jusqu'au bout de son histoire sans faiblir.

Une des nouvelles série de l'an 2 de Valiant la plus prometteuse. MEH.....

[zenita]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	LAZARUS #4 (Greg RUCKA / Michael LARK et Brian LEVEL) Je n'avais pas prévu de lire de suite ce quatrième opus de LAZARUS mais le billet de SJ m'a interpellé (voir j'ai peut être même été directement interpellé). C'est donc avec quelques réserves sur la série que j'ai attaqué la dernière parti de ce premier arc. Première constatation : SJ 's right. Cet épisode est très bien dosé et est clairement le meilleur depuis le début. Le cliffhanger de fin est particulièrement bien trouvé et permet d'harponner le lecteur pour lire la suite. Deuxième constatation : c'est un très bon arc, assez court et au final LAZARUS est une bonne série, solide dans sa construction et dans la tension émise qui au final donne envie d'y revenir. Dernière constatation : malgré les 2 premiers points j'émets un léger bémol car j'ai quand même l'impression que Greg RUCKA m'a pour l'instant légèrement trompé sur la marchandise. J'aurais aimé voir le monde de LAZARUS plus fouillé. Il n'est ici qu'effleuré au profit de la mise en valeur de Forever, personnage féminin encore une fois très bien mis en valeur chez RUCKA. De là à dire que RUCKA fait du RUCKA il y a une marche que je franchirais pas car il y a néanmoins un fond science fiction qui est là , tout prêt, qui ne demande qu'à tout éblouir dans le scénario. Bilan : grâce à cet excellent numéro LAZARUS devient une des série à suivre de cette année 2013. Il ne reste plus qu'à espérer que le soufflé ne retombe pas trop vite.

Moi, Rucka qui fait du Rucka, ça me va
j'attends la série en VF mais avec une creative team comme celle là, je vais me régaler ... miam miam

[EsseJi]

	Citation:			Posté par arrowsmith
	QUANTUM AND WOODY #4 (James ASMUS / Tom FOWLER) The GOAT is here...et il ne faut mieux pas l'embêter. ASMUS et FOWLER conclue le premier arc narratif des 2 héros losers les plus célèbres de l'univers Valiant et à mes yeux c'est un sans faute. Si vous aimez les films de la veine de Judd APATOW et bien Q&W est fait pour vous. L'affrontement avec la terrifiante organisation E.R.A a bien lieu et forcement ce n'est pas à un banal combat que nous avons à faire. Tout est dérision et non-sens dans les moindres détails : situation, bestiaires, dialogues. ASMUS aura tenu le rythme jusqu'au bout de son histoire sans faiblir. Une des nouvelles série de l'an 2 de Valiant la plus prometteuse. MEH.....

Quel épisode! Quantum et Woody sont peut-être dangereux parce qu'ils ne maitrisent pas encore leurs pouvoirs et aussi de par leur bêtise mais la chèvre est dangereuse tout court, la plus belle arme de destruction massive du comicdom!

[Fletcher Arrowsmith]

	Citation:			Posté par SJ
	Quel épisode! ....mais la chèvre est dangereuse tout court, la plus belle arme de destruction massive du comicdom!

Je ne te le fais pas dire.....Quatum and Woody c'est comment dire :

&

[Fletcher Arrowsmith]

TRILLIUM #3 (Jeff LEMIRE avec l'aide de José VILLARRUBIA aux couleurs)



Je viens de reposer ce troisième numéro de TRILLIUM et j'en suis encore tout retourné. Et oui Jeff LEMIRE a décidé de hausser le ton dans la façon de raconter une histoire. Après le flip book dans le #1, les dialogues entre 2 personnages qui ne se comprennent pas dans le #2 nous avons ici le droit de lire des planches en sens inverse selon le protagoniste. Jeff LEMIRE joue avec les sens du lecteur depuis le début et active quelque chose en lui. Mais attention ici ce n'est pas du gadget de la part de l'artiste car le plaisir de lecture et les émotions qui vont avec sont déclenchés par cette façon de raconter (ou bien est ce le contraire ?) Les parallèles entre les histoires de Nika et Billy à travers leur passé et leurs expériences sont émouvants et on on ressent une réelle empathie pour eux. L'épisode s'achève sur une réelle promesse d'une grande aventure à venir.
Un seul mot me vient à l'esprit (qui reste sens dessus dessous) : PARFAIT

S'immerger dans l'univers de TRILLIUM c'est vivre une nouvelle expérience de lecture.