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Hormis le début qui correspond parfaitement (de mémoire) les chemins divergent sensiblement et très rapidement, même si la trame de fond est la même. Non, vraiment ce qui m'a le plus surpris quand j'ai commencé le manga (ayant lu les romans auparavant) c'est le souffle de vie qu'a donné Inoue aux personnages. J'avais encore en mémoire les descriptions des protagonistes et j'ai été bluffé de les "voir" si ressemblant. Autant le manga est intéressant et magnifique, autant les deux romans sont GRAND et m'ont laissé une marque indélébile.
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C'est vrai que le début du manga est fidèle au roman. En lisant le sort de Takezo quand il revient chez lui après la bataille de Sekigahara, je voyais les représentations d'Inoue en lisant le roman. Du coup, ça m'a redonné envie de lire le manga.
Sinon, à propos de La Pierre et le Sabre, j'en suis au moment où Musashi est enfin "né". Et il vient de commencer son long chemin sur la voie du Sabre. |
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Enfin réusi à finir Zombies de Easton Ellis.
Bon c'est pas le meilleur truc que j'aurais lu. C'est un peu vide quand même. Juste "l'histoire" de gens trop trop pété de thunes, et qui du coup ne savent pas trop quoi faire de leur vie. On navigue entre valium, joint, Wayfarer et MTV. Bon ça aurait pu être sympa mais comme ça se limite à ça et qu'en plus ça ne fait que se répéter, c'est un poil lourd.
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman |
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Viens de finir 2 romans de Robert Merle : Le propre de l'homme et La mort est mon métier. Oui, je sais bonjour le "grand écart".
Le 1er est l'histoire d'un scientifique qui élève un chimpanzé au sein de sa famille en lui apprenant le langage des signes. Touchant. C'est la seconde fois qu'il aborde le thème de la communication entre l'homme et l'animal, après Un animal doué de raison, avec des dauphins, porté à l'écran par Nichols avc George C. Scott. Le second, est la biographie romancée de Rudolph Höss commandant d'Auschwitz, et je cite Robert Merle : << Tout ce que Rudolf fit, il le fit non par méchanceté, mais au nom de l'impératif catégorique, par fidélité au chef, par soumission à l'ordre, par respect pour l'État. Bref, en homme de devoir : et c'est en cela justement qu'il est monstrueux >> Oui ce n'est rien de le dire !
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Si ayant frappé ton prochain sur une joue, il te tend l'autre, frappe le sur la même, ça lui apprendra à faire le malin ! Cavanna |
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Mon dieu, tu viens de me renvoyer 2décennies et demi en arrière avec La Mort est Mon Métier... A peu près sûr qu'il a servi d'inspiration aux bienveillantes. T'en penses quoi?
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C'est vrai que Aue, rappelle bcp Höss, mais le roman de Littell est beaucoup plus dense, dans tous les sens du terme, Littel est aussi beaucoup plus "concerné" par le sujet, étant d'origine Hébraique emigrée de Russie aux USA. Mais il se peut qu'il ait été influencé par le roman de Merle, il a passé son bac en France, étonnant qu'il n'ait pas lu le roman de Merle, après, inconsciemment ...!
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En même temps, il y a au moins une différence fondamentale, conceptuelle, entre les deux personnages. Celui de Littell est affublé d'un tas de vices et de tares. Celui de Merle est un bourreau ordinaire, sans traumatisme ni perversion particuliere. La source du mal est claire dans le premier cas. Au contraire, dans le second, Höss n'est qu'un fonctionnaire lambda qui va au boulot tous les matins, en revient le soir, raconte une histoire à ses gosses. Et c'est bien plus effrayant et perturbant à mon sens.
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Je viens couper vos discussions à propos de livres intelligents pour vous parler de ma lecture du moment : Tout est sous contrôle d'Hugh Laurie (oui oui c'est bien le Dr House).
Alors, c'est vrai, je me suis laissé avoir par le nom de l'auteur, j'étais curieux de voir ce qu'il pouvait bien donner sur papier. Pour le moment, je m'amuse bien. C'est très anglais (au niveau de l'humour déjà), l'intrigue est classique mais bien ficelé et le style est plutôt agréable à lire. C'est le genre de truc que j'aime lire : De la littérature de genre avec plein de caractère. Si vous aimez bien la Série House MD, vous pouvez y aller, c'est dans l'esprit.
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En parallèle, je m'amuse beaucoup avec "Le magasin des suicides" de Jean Telé, tenu par Mishima et Lucrèce Tuvache. Semaine à thème avec ""je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps" aux éditions Dargaud, toujours de Telé avec F. Cestac aux crayons, sur la vie de Charlie Schlingo. |
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Les premières pages m'ont fait un peu cet effet (un usage des temps un peu biscornu à mon goût), après ça va mieux je trouve.
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Ca me fait penser que je n'ai jamais dit ici que ce livre d'un grand acteur :
.... est vraiment très sympathique. Indispensable aux scientifiques, soit dit en passant. |
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Je me suis dévoré en deux jours Des Fleurs pour Algernon, de Daniel Keyes, l'histoire de Charlie Gordon, arriéré mental soumis à une expérience scientifique inédite pour le rendre "un teligent". Intelligent, poignant, bouleversant jusqu'au bout, j'ai adoré.
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Tu sais qu'il y a eu aussi une adaptation filmee?
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When I'm good, I'm good. When I'm bad, I'm better. |
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Oui, une formidable lecture que ce Des Fleurs pour Algernon. La fin m'avait beaucoup ému.
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