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Vieux 02/04/2005, 10h42
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Niglo change la caisse du Fauve
Marvel Les parutions vf : Un Récit Complet Marvel



UN RECIT COMPLET MARVEL N°5
ŒIL DE FAUCON
Lug, février 1985.



L’OISEAU MOQUEUR ! (23 pages)
(Listen to the Mockingbird!, in Hawkeye #1, septembre 1983)

Scénario & dessin : Mark Gruenwald.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Mark Gruenwald & Brett Breeding.

Résumé :

Alors qu’il passe la soirée en compagnie de sa nouvelle petite amie, Sheila Danning, attachée de presse travaillant comme lui à la C.T.E., Oeil de Faucon est appelé en urgences dans les locaux de la société. Il y tombe nez à nez avec Oiseau Moqueur, ex-agent du S.H.I.E.L.D., qui dit enquêter sur les liens unissant la C.T.E. à la pègre. Oiseau Moqueur est capturée par une équipe de sécurité de la société.

Un peu plus tard, Œil de Faucon décide de se rendre dans l’entrepôt dont lui a parlé Oiseau Moqueur. L’entrepôt est vide, et un groupe de gardiens l’attaque et le jette au fond d’un réservoir où se trouve déjà Oiseau Moqueur. Il découvre que non seulement la C.T.E. mène des opérations frauduleuses, mais en plus sa fiancée Sheila est impliquée et jouait la comédie avec lui.

Œil de Faucon et Oiseau Moqueur parviennent à sortir du réservoir et à s’enfuir. Œil de Faucon se rend chez Sheila pour reprendre ses affaires et lui faire part du mépris qu’il éprouve désormais pour elle.


Commentaire :

Un premier épisode réussi, qui rappelle les origines d’Œil de Faucon et le resitue dans son rôle actuel de chef de la sécurité de la C.T.E. pour aussitôt le remettre entièrement en question. Gruenwald maîtrise bien le personnage, qui apparaît ici dans toute sa franchise et sa simplicité, allant parfois jusqu’à la naïveté dans sa relation avec Sheila.

A noter :

Le MCP situe cette mini-série entre Avengers #234 (août 1983, trad. in Ombrax-Saga n°250, novembre 1986) et 239 (janvier 1984, non traduit).

Gruenwald évoque les origines d’Œil de Faucon telles que racontées pour la première fois par Stan Lee et Don Heck dans Avengers #19 (août 1965, trad. in Vengeur n°15, Arédit, 1975) ainsi que sa première apparition face à Iron Man (in Tales of Suspense #57, septembre 1964, trad. in Strange n°132, décembre 1980).

Oiseau Moqueur a fait sa première et unique apparition dans Marvel Team-Up #95 (juillet 1980, trad. in Spidey n°45, octobre 1983). Avant cela, sous son identité civile, Barbara Morse est apparue régulièrement dans Astonishing Tales et Ka-Zar vol.2.

Première apparition du scooter volant, mis au point par Jorge Latham, technicien de la C.T.E., et dont Œil de Faucon va beaucoup faire usage par la suite (même si ce premier modèle sera rapidement détruit).


Casting :

Œil de Faucon (Hawkeye), Oiseau Moqueur (Mockingbird).

Jorge Latham, Sheila Danning.

Flashback 1 (p.8-10) : Barney Barton, Swordsman, Iron Man, Captain America, la Sorcière Rouge (Scarlet Witch), Vif-Argent (Quicksilver).




LE SILENCIEUX (23 pages)
(Point blank, in Hawkeye #2, octobre 1983)

Scénario & dessin : Mark Gruenwald.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Mark Gruenwald & Bob Layton.

Résumé :

Malgré la trahison de Sheila Danning et son licenciement, Oeil de Faucon finit par reprendre le dessus et accepte l’aide que lui propose Oiseau Moqueur. Tandis qu’il dort chez elle, il est attaqué par un personnage masqué baptisé le Silencieux. Il est sauvé in extremis par Oiseau Moqueur. Ensemble, ils se rendent dans les locaux de la C.T.E. pour y trouver des documents prouvant que la société trempe dans des affaires louches. Le Silencieux les attend sur place. Le combat entre celui-ci et Œil de Faucon se déroule pour l’essentiel dans les airs, sur le scooter volant. Œil de Faucon manque de peu de tomber dans une cheminée d’usine, mais c’est finalement le Silencieux qui fait le grand plongeon. Pendant ce temps, Oiseau Moqueur a pu trouver les documents qu’ils étaient venus chercher.


Commentaire :

Le début de l’épisode, qui voit Œil de Faucon sombrer dans la dépression, est un peu laborieux, la suite est plus réussie. Le duo Œil de Faucon/Oiseau Moqueur commence à se mettre en place et le résultat est intéressant à suivre, Œil de Faucon restant constamment sur ses gardes suite à sa mésaventure avec Sheila Danning.

Côté méchant, le Silencieux ne dispose pas de pouvoirs spectaculaires, mais le fait qu’il soit totalement silencieux (un effet de son costume semble-t-il) et son look (dont le design lorgne du côté de celui de Deadshot, personnage DC) lui donnent un aspect énigmatique assez plaisant.


A noter :

Mark Gruenwald propose un bref rappel des origines d’Oiseau Moqueur, de ses débuts au S.H.I.E.L.D. à ses premiers pas sous cette nouvelle identité dans Marvel Team-Up #95 (juillet 1980, trad. in Spidey n°45, octobre 1983).

Première et unique apparition du Silencieux.


Casting :

Oeil de Faucon, Oiseau Moqueur.

Jorge Latham.

Le Silencieux (Silencer).




LES JEUX DU CIRQUE (22 pages sur 23)
(Beating the Odds, in Hawkeye #3, octobre 1983)

Scénario & dessin : Mark Gruenwald.
Encrage : Danny Bulanadi.
Couverture : Mark Gruenwald & Bob Layton.

Résumé :

Œil de Faucon et Oiseau Moqueur échappent de justesse à une explosion qui détruit entièrement l’immeuble où vit Oiseau Moqueur. Les responsables : un couple de vilains baptisés Bomb Girl et le Jongleur.

Sans domicile et quasiment sans le sou, Œil de Faucon et Oiseau Moqueur décident néanmoins de continuer à enquêter sur la C.T.E.. Dans le métro, ils rencontrent Steve Rogers, qui offre son aide à Œil de Faucon. Celui-ci refuse. Quelques stations plus loin, ils tombent dans une embuscade tendue par Bomb Girl et le Jongleur. Tandis qu’Œil de Faucon prend le Jongleur en chasse, Oiseau Moqueur est assez rapidement mise K.O. par Bomb Girl. Œil de Faucon parvient à prendre le dessus sur son adversaire, mais une attaque par surprise de Bomb Girl lui fait perdre le combat. Le Jongleur et Bomb Girl conduisent leurs victimes à leur employeur.


Commentaire :

On ne peut pas dire que le Jongleur et Bomb Girl font partie des vilains les plus intéressants du Marvel Universe, ni par leurs pouvoirs (lui lance de petites balles, elle se sert d’explosifs et d’un rayon d’énergie), ni par leur look (celui du Jongleur est particulièrement gratiné). Néanmoins, Œil de Faucon et Oiseau Moqueur continuent de former un couple intéressant, et la scène dans laquelle Œil de Faucon refuse l’offre de Captain America de l’aider est intéressante car très révélatrice du personnage.


A noter :

Première apparition du Jongleur et de Bomb Girl.


Casting :

Œil de Faucon, Oiseau Moqueur.

Steve Rogers/Captain America.

Le Jongleur (Oddball), Bomb Girl (Bombshell).




JUSQU'A CE QUE LA MORT NOUS SEPARE (23 pages)
(Till Death do us part, in Hawkeye #4, décembre 1983)

Scénario & dessin : Mark Gruenwald.
Encrage : Danny Bunaladi, Ian Akin & Brian Garvey.
Couverture : Mark Gruenwald & Bob Layton.

Résumé :

Œil de Faucon et Oiseau Moqueur sont conduits devant l’employeur du Jongleur et de Bomb Girl (celui également pour qui la C.T.E. fabriquait une bombe) : Feu Croisé. Son plan est… original : propriétaire d’une compagnie de pompes funèbres, il compte tuer Œil de Faucon puis organiser ses obsèques, auxquelles assisteront la plupart des super-héros de la ville. Il diffusera alors une musique hypnotique qui rendra ses auditeurs fous et les forcera à s’entretuer. Avant cela, il teste cette musique sur Œil de Faucon et Oiseau Moqueur. Enfermés dans une pièce, le couple ne peut s’empêcher de se battre l’un contre l’autre, sans armes. Œil de Faucon trouve pourtant une parade : il a pu garder sur lui une tête de flèche à ondes hypersoniques qui va le protéger des effets néfastes de la musique, mais va gravement endommager son ouïe. Il parvient alors à vaincre Oiseau Moqueur puis fait croire à ses geôliers qu’il a perdu connaissance. Dès qu’on les a fait sortir de la pièce, Œil de Faucon met par surprise le Jongleur et Bomb Girl hors de combat. Il se rend alors dans le bureau de Feu Croisé, qui l’y attend, et compte le tuer avec son arc. Mais il est incapable de bander l’arc, et laisse tomber une flèche explosive qui le met K.O.. Lorsque Oiseau Moqueur revient à elle, ils remettent les trois super-vilains à la police. Une semaine plus tard, Œil de Faucon et Oiseau filent le parfait amour dans une petite maison des environs de New York.


Commentaire :

Conclusion plutôt réussie pour cette mini-série sympathique grâce à ses deux personnages principaux et leur relation naissante. Les vilains ne sont guère intéressants, et les motivations de Feu Croisé peuvent prêter à sourire, il n’empêche qu’il s’agit d’une lecture agréable, qui aura des conséquences à long terme sur ses personnages (le couple que forment Oiseau Moqueur et Œil de Faucon, la surdité de ce dernier).


A noter :

Feu Croisé a débuté dans Marvel Two-in-One #52 (juin 1979, trad. in Spécial Strange n°27, mars 1982). Bizarrement, Lug avait alors gardé son nom original, Crossfire. Il s’agit ici de sa deuxième apparition.


Casting :

Œil de Faucon, Oiseau Moqueur.

Feu Croisé (Crossfire), le Jongleur (Oddball), Bomb Girl (Bombshell).

Dernière modification par Niglo ; 02/12/2006 à 10h53.
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Vieux 02/06/2005, 23h46
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UN RECIT COMPLET MARVEL N°6
LE FAUCON
Lug, mai 1985.



LE FAUCON : Gagnants et perdants (22 pages)
(Winners and losers !, in The Falcon #1, novembre 1983)

Scénario : Jim Owsley.
dessin : Paul Smith.
Encrage : Vince Colletta.
Couverture : Paul Smith.

Résumé :

Après une soirée trop arrosée, Miguel Martinez et deux de ses camarades tentent de violer Lucia. Le Faucon les en empêche. Plus tard, au tribunal, sous son identité civile, il plaide la clémence en faveur de Miguel. Le juge s’y oppose, mais à la demande du Faucon le père de Lucia décide de retirer sa plainte. Les choses ne s’arrangent pourtant pas pour Miguel, qui perd son travail et sa fiancée.

Sam Wilson se rend sur un chantier où des immeubles sociaux sont en cours de construction. Il rencontre le propriétaire de la société, Kane, qui lui demande de l’aider à améliorer sa réputation. Mais Wilson le rembarre, estimant que ses immeubles souffrent de défauts de fabrication. Plus tard dans la journée, un homme en armure se faisant appeler Némésis sème la panique sur le chantier. Le Faucon, avec l’aide du sergent Tork, l’empêche de détruire l’immeuble mais ne parvient pas à l’arrêter. Némésis recommence dès le lendemain. Le Faucon se trouve une nouvelle fois sur sa route, mais cette fois Némésis a pris un otage, Miguel, qu’il a enchaîné à l’immeuble, une ceinture d’explosifs à la taille. Le Faucon sauve Miguel, et poursuit Némésis qui s’est enfuit dans le métro. Il l’arrête sans grand mal et lui retire son casque : c’est Kane, qui voulait détruire ses immeubles pour toucher la prime d’assurance.


Commentaire :

Dans ce premier épisode, Jim Owsley (alias Christopher Priest) donne le ton de cette mini-série : le super-héros l’intéresse ici beaucoup moins que le contexte social dans lequel il évolue : adolescents sans espoir d’avenir, familles vivant dans des conditions déplorables, riches entrepreneurs tirant profit de la situation. Tout cela finit par un happy-end (Miguel retrouve son travail) mais en même temps le Faucon et son partenaire Tork sont obligés de constater que l’arrestation de Kane et l’arrêt de ses projets complique encore davantage la situation pour les habitants du quartier.

Aux dessins, c’est avec plaisir que l’on trouve Paul Smith, même si un autre encreur que Vince Colletta aurait sans doute été préférable.


A noter :

Prévu à l’origine pour être publié dans Marvel Fanfare, ce récit devint finalement le premier de cette mini-série (source : GCD)

Première apparition du Sergent Tork.


Casting :

Le Faucon, Aile Rouge (Redwing).

Sergent Tork, Miguel Martinez, Lucia Calderon

Némésis/Kane.




LE FAUCON : Légion (22 pages)
(Legion !, in The Falcon #2, décembre 1983)

Scénario : Jim Owsley.
dessin : Mark Bright.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Paul Smith.

Résumé :

Le Faucon a rendez-vous avec les chefs de la Légion, un gang de rue. Sur ses conseils, ils ont accepté de protéger les habitants du quartier plutôt que de les menacer. Ils prévoient le lendemain de faire une manifestation dans les rues et demandent au Faucon de tout arranger avec la police pour éviter les affrontements. Le Faucon accepte, mais en sortant de ce meeting, il est attaqué et capturé par une Sentinelle, endommagée autrefois lors d’un combat contre les X-Men et qui se trouvait depuis dans une décharge. Le Faucon se réveille dans l’ancienne base des Sentinelles. Il parvient à s’échapper mais la Sentinelle le prend aussitôt en chasse. Le Faucon la conduit dans une zone militaire où des tirs d’entraînement ont lieu. La Sentinelle est endommagée par plusieurs obus, mais tient toujours debout. Elle parvient à attraper le Faucon et menace de l’écraser. Mais grâce au lien l’unissant à Aile Rouge, le Faucon parvient à mettre la Sentinelle hors-service en envoyant le rapace à l’intérieur du robot où il arrache tous les câbles.

Pendant ce temps, la manifestation de la Légion tourne à l’émeute, les policiers n’ayant pas été prévenus de sa tenue par le Faucon, lorsqu’un des membres du gang est accidentellement abattu par un agent. Quand le Faucon arrive enfin sur place, les combats sont féroces, et il a toutes les peines du peine à faire cesser l’émeute. Il y parvient enfin, mais les membres de la Légion rejettent désormais tous les accords qu’ils avaient passé ensemble.


Commentaire :

Ici encore, Jim Owsley s’intéresse avant tout à Harlem, et à la fracture existant entre ses habitants et les autorités. La Sentinelle est un bon choix pour mettre en lumière le côté dérisoire dans un tel contexte de l’aspect purement super-héroïque de la carrière du Faucon.

On regrettera seulement que Paul Smith ait cédé sa place à Mark Bright, même si ce dernier ne démérite pas. Ses planches sont précises et efficaces, mais son trait n’a pas l’élégance de son prédécesseur.


A noter :

La Sentinelle A-7 avait été détruite par Cyclope dans Uncanny X-Men #98 (avril 1976, trad. in Spécial Strange n°9, août 1977).


Casting :

Le Faucon, Aile Rouge (Redwing).

Sergent Tork, Rachel.

Xéon, la Légion.

Sentinelle A-7.




LE FAUCON : Loyauté (22 pages)
(Faith, in The Falcon #3, janvier 1984)

Scénario : Jim Owsley.
dessin : Mark Bright.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Alan Kupperberg.

Résumé :

Le Faucon sauve les occupants d’un immeuble en flammes, y compris M. Brown, le vieux gérant de l’épicerie qui refusait de quitter son magasin. De retour chez lui, il trouve le sergent Tork et deux membres de la Légion qu’il a ligoté et bâillonné. Il a surpris ces derniers à fouiller l’appartement. Au commissariat de la 131ème Rue où Tork les conduit, l’agitation est à son comble, le président des Etats-Unis devant visiter le quartier le lendemain. Le Faucon va à l’hôpital rendre visite à M. Brown, et découvre ce dernier sur le rebord de sa fenêtre, prêt à se suicider. Il réussit à le convaincre de ne pas le faire en lui racontant son passé de truand.

Le lendemain, la visite du président Ronald Reagan tourne mal : la Légion lui a tendu un piège et réussit à le kidnapper. Arrivé sur les lieux, le Faucon s’apprête à partir à leur poursuite, mais il est attaqué par Electro, qui est persuadé qu’il le suit depuis plusieurs jours. Le Faucon prend le large et se rend dans l’usine désaffectée servant de Q.G. à la Légion, mais Electro le suit et l’une de ses décharges électriques met le Faucon K.O. De son côté, en interrogeant les membres de la Légion qu’il a arrêté, Tork est convaincu qu’ils ont tendu un piège au Faucon. Alors qu’il s’apprête à partir à sa recherche, il reçoit un renfort de poids : Captain America.


Commentaire :

Dans la lignée des épisodes précédents, Owsley continue de décrire la vie de Harlem et, conséquences du dernier épisode, la situation prend ici une tournure particulièrement dramatique. A côté de ça, le scénariste fait du personnage d’Electro un paranoïaque doublé d’un idiot, et l’utilise de la même manière que la Sentinelle précédemment. Une réussite.


A noter :

La précédente apparition d’Electro a eu lieu dans Avengers #237 (novembre 1983, trad. in Ombrax-Saga n°253, février 1987).


Casting :

Le Faucon, Aile Rouge (Redwing).

Sergent Tork, Captain America.

Electro, la Légion.




LE FAUCON : Résurrection (23 pages)
(Resurrection !, in The Falcon #4, février 1984)

Scénario : Jim Owsley.
dessin : Mark Bright.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Mark Bright & Joe Rubinstein.

Résumé :

Le Faucon hors-combat, Electro pénètre dans le Q.G. de la Légion et contraint ses membres à lui révéler où se trouve le président. Au même moment, le sergent Tork et Captain America pénètrent dans le parking où les attendent plusieurs membres de la Légion. Ils évitent leur tir et Captain America les met K.O. en un lancer de bouclier. Ils découvrent dans un bureau le président, que Xeon menace d’un revolver. Ils sont bientôt rejoints par Electro, qui prend Cap par surprise, puis par le Faucon et Aile Rouge. Le Faucon prend Electro en chasse et réussit à se débarrasser de lui en l’arrosant avec une lance à incendie. Reste à sauver le président. Le Faucon réussit à convaincre Xeon que plutôt que de menacer le président, il devrait plutôt profiter de sa présence pour lui faire part des divers problèmes qui minent le quartier. Lorsque la police arrive sur les lieux, Ronald Reagan demande à ne pas être interrompu et poursuit son entretien avec Xeon et ses amis. Tout rentre dans l’ordre et le président envisage de donner à sa politique un tour plus social.


Commentaire :

La conclusion de cette mini-série peut faire sourire par son optimisme peu réaliste, il n’empêche que Jim Owsley a signé un récit intelligent, se débarrassant de la plupart des clichés inhérents au genre super-héroïque. En outre, dans ce dernier épisode, le duo Tork/Captain America fonctionne extrêmement bien (l’arrogance du premier opposée à l’efficacité du second) et la façon dont le scénariste traite Electro est assez amusante.


Casting :

Le Faucon, Aile Rouge (Red Wing).

Sergent Tork, Captain America, Xeon, Ronald Reagan, Rachel, la Légion.

Electro.
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UN RECIT COMPLET MARVEL N°7
LES X-MEN ET LES MICRONAUTES
Lug, août 1985.



LES X-MEN ET LES MICRONAUTES : Première Rencontre (22 pages)
(First Encounter, in X-Men and the Micronauts #1, janvier 1984)

Scénario : Chris Claremont & Bill Mantlo.
dessin : Butch Guice.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : Butch Guice & Bob Wiacek.

Résumé :

Dans le Micro-Univers, une flotte de combat est menée par le Bioship, à bord duquel se trouvent les Micronautes et le Baron Karza, leur ennemi juré auquel ils ont dû s’allier pour affronter une menace commune. Leur destination : la planète Arnell, paisible monde agricole dont les habitants ont mystérieusement été transformés en guerriers redoutables. La bataille spatiale est particulièrement violente et meurtrière. Lorsque les Micronautes se lancent dans la bataille, l’être à l’origine de ce combat fait son apparition. Sa puissance est telle que, d’un simple claquement de doigts, il détruit Arnell. Il capture ensuite les Micronautes. Seul le Bioship parvient à fuir, avec à son bord Karza.

Alors qu’il supervise un entraînement des Nouveaux Mutants, le Professeur X est attaqué par un être minuscule : le Baron Karza. Les Nouveaux Mutants s’interposent mais sont rapidement vaincus. Les X-Men arrivent à leur tour, mais Karza résiste à leurs assauts. Le combat prend fin lorsqu’Ariel phase à travers Karza pour court-circuiter ses systèmes électroniques : l’esprit de Karza se retrouve dans le corps de Kitty et vice-versa. Le Baron Karza garde néanmoins le contrôle de son propre corps, tout en cachant aux X-Men qu’il occupe également celui de leur benjamine. Le Bioship arrive à son tour dans la salle des dangers, et Karza explique que le danger qu’ils affrontent trouve sa source sur Terre. Les X-Men acceptent de se rendre dans le Micro-Univers, et tout le monde embarque à bord du Bioship.


Commentaire :

La mini-série démarre sur les chapeaux de roue, entre la guerre spatiale que mènent les Micronautes et l’attaque contre Xavier, pas le moindre temps mort. C’est d’autant plus réussi que les planches de Butch Guice sont dynamiques à souhait.


A noter :

Cette mini-série se situe pour les X-Men entre Uncanny X-Men #179 (mars 1984, trad. in Mutants contre Mutants, Les Etranges X-Men n°10, 1987) et New Mutants #14 (avril 1984, trad. in Titans n°72, janvier 1985), pour les Nouveaux Mutants entre New Mutants #13 (mars 1984, trad. in Titans n°71, décembre 1984) et New Mutants #14, pour les Micronautes entre Micronauts #57 (mars 1984, non traduit) et Micronauts #58 (mai 1984, non traduit).

Les fidèles lecteurs des X-Men auront reconnu l’armure que porte l’Entité : c’est celle que revêt le Professeur Xavier lors de son combat psychique contre le Roi d’Ombre (Shadow King) dans Uncanny X-Men #117 (janvier 1979, trad. in Spécial Strange n°21, août 1980).


Casting :

Les X-Men : Serval (Wolverine), Tornade (Storm), Colossus, Ariel, Diablo (Nightcrawler), Professeur X.

Les Micronautes : Commandant Arcturus Rann, Marionnette, Acroyear, Carabe (Bug), Luciole (Fireflyte), Huntarr, le Bioship.

Les Nouveaux Mutants (New Mutants) : Rocket (Cannonball), Félina (Wolfsbane), Psyché, Solar (Sunspot), Illyana Raspoutine.

Baron Karza, Lockheed.

L’Entité.




LES X-MEN ET LES MICRONAUTES : Au Fond des Abysses (23 pages)
(Into the Abyss !, in X-Men and the Micronauts #2, février 1984)

Scénario : Chris Claremont & Bill Mantlo.
dessin : Butch Guice.
Encrage : Bob Wiacek & Kelly Kones.
Couverture : Butch Guice & Bob Wiacek.

Résumé :

Après avoir capturé les Micronautes, l’Entité va briser leur volonté : Carabe est transformé en larve ; Luciole est vaincue par des êtres hideux ; Acroyear est rejeté par son épouse, Cécilia, qui lui présente son fils, baptisé Shaitan, comme son frère jumeau qu’il a combattu ; Huntarr prend conscience qu’il est un monstre ; Marionnette devient véritablement une marionnette ; et le Commandant Rann découvre les cadavres de ses compagnons. Les Micronautes ne sont plus dès lors que des coquilles vides que l’Entité peut manipuler à sa guise. Il leur donne un nouveau costume, similaire à celui des premiers X-Men.

Pendant ce temps, les X-Men, le Baron Karza et le Bioship arrivent dans le Micro-Univers. Le Bioship dépose Karza (du moins son corps, son esprit étant toujours prisonnier du corps de Kitty Pryde) sur sa planète d’origine où il compte réunir une nouvelle armada, au cas où les X-Men échoueraient. Lié télépathiquement au Commandant Rann, Bioship conduit les X-Men sur la planète où il se trouve. A leur arrivée, ils ont la désagréable surprise de constater qu’ils sont minuscules, et que l’endroit où se trouve Rann est la réplique exacte de l’école du Professeur Xavier. A l’intérieur les attendent le Professeur X et ses X-Micronautes. Handicapés par leur petite taille, les X-Men sont facilement vaincus. Le Professeur X reprend alors son vrai visage, celui de l’Entité. De son côté, Ariel parvient enfin à prendre le contrôle du corps de Karza.


Commentaire :

Un épisode qui se poursuit sur le même rythme que le précédent. Claremont et Mantlo ont néanmoins davantage d’espace pour donner de l’épaisseur à leurs personnages, en particulier les Micronautes, dont chaque membre se voit contraint d’affronter ses pires terreurs. Et l'idée d'inverser les rôles entre les deux équipes (des micro-X-Men contre des Micronautes en costumes de mutants) est plutôt amusante.

De son côté Butch Guice continue d’offrir de très belles planches, son trait évoquant même par moments celui de Michael Golden, le co-créateur des Micronautes.


A noter :

Diablo est le seul X-Men à avoir déjà rencontré les Micronautes, dans Micronauts #37 (janvier 1982, non traduit).


Casting :

Les X-Men : Serval (Wolverine), Tornade (Storm), Colossus, Ariel, Diablo (Nightcrawler), Professeur X.

Les Micronautes : Commandant Arcturus Rann, Marionnette, Acroyear, Carabe (Bug), Luciole (Fireflyte), Huntarr, le Bioship.

Les Nouveaux Mutants (New Mutants) : Rocket (Cannonball), Félina (Wolfsbane), Psyché, Solar (Sunspot).

Baron Karza, Degrayde.

L’Entité.




LES X-MEN ET LES MICRONAUTES : Confrontation intime (23 pages)
(Mine Eyes have seen the Gory !, in X-Men and the Micronauts #3, mars 1984)

Scénario : Chris Claremont & Bill Mantlo.
dessin : Butch Guice.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : Butch Guice.

Résumé :

Contrôlés mentalement par l’Entité, les X-Men et les Micronautes attaquent une base militaire du Baron Karza. Ils se montrent impitoyables avec leurs adversaires, en particulier Ariel, dont Karza occupe toujours le corps.

Depuis la Terre, le Professeur X assiste en rêve à ces évènements. Mais il découvre bientôt qu’il ne parvient pas à se réveiller. Après de nombreux efforts et l’aide involontaire de Psyché, il arrive à libérer sa projection astrale et part à la recherche de l’Entité. Comme il s’y attendait, son esprit ne se trouve pas dans le Micro-Univers mais bien sur Terre. Ce à quoi il ne s’attendait pas, c’est l’identité réelle de l’Entité : il s’agit de lui-même, ou plus exactement de sa part maléfique. Sous l’effet de surprise, Xavier permet à l’Entité de prendre le contrôle de son corps. Un corps dont il aura d’autant plus besoin que, dans le Micro-Univers, Ariel l'a poignardé.

Ayant partiellement retrouvé leur libre-arbitre, X-Men et Micronautes tentent de s’évader de la prison où l’Entité les a enfermés.


Commentaire :

Où il se confirme que l’Entité n’est autre que la part maléfique de Charles Xavier. Une idée qui sera reprise bien plus tard, lors du méga-event Onslaught, mais qui n’explique pas vraiment d’où proviennent les pouvoirs apparemment illimités de l’Entité.

Reste que cette mini-série continue d’être fort plaisante à suivre, tant niveau scénario que dessin. Les héros apparaissent particulièrement impuissants face à leur adversaire dans cet épisode, le résultat ne manque pas d’intérêt.


Casting :


Les X-Men : Serval (Wolverine), Tornade (Storm), Colossus, Ariel, Diablo (Nightcrawler), Professeur X.

Les Micronautes : Commandant Arcturus Rann, Marionnette, Acroyear, Carabe (Bug), Luciole (Fireflyte), Huntarr.

Les Nouveaux Mutants (New Mutants) : Rocket (Cannonball), Félina (Wolfsbane), Psyché, Solar (Sunspot), Magma.

Baron Karza, Degrayde.

L’Entité.




LES X-MEN ET LES MICRONAUTES : Double Jeu (23 pages)
(Doppelganger !, in X-Men and the Micronauts #4, avril 1984)

Scénario : Chris Claremont & Bill Mantlo.
dessin : Butch Guice.
Encrage : Bob Wiacek.
Couverture : Butch Guice & Bob Wiacek.

Résumé :

Ariel, qui occupe toujours le corps du Baron Karza, se rend sur la planète où sont détenus les X-Men et les Micronautes. Elle trouve Karza/Ariel et le corps de l’Entité. Les X-Men et les Micronautes arrivent à leur tour et, croyant Ariel en danger, menacent d’attaquer Ariel/Karza. Mais le Professeur X, prisonnier du corps mourant de l’Entité, s’interpose. C’est alors que Degrayde, voyant une opportunité de se débarrasser du Baron Karza, lance une attaque contre la planète. X-Men et Micronautes sont sauvés par l’arrivée in extremis du Bioship. La flotte dirigée par Degrayde est détruite par l’Entité, qui contrôle la Force Enigma (qui assure l’intégrité du Micro-Univers). Le Bioship parvient de justesse à franchir le mur de l’espace séparant le Micro-Univers de la Terre.

A leur arrivée, les Micronautes et les X-Men, auxquels Bioship, gravement endommagé, n’a pu rendre leur taille normale, sont attaqués par les Nouveaux Mutants, contrôlés par l’Entité. Alors que le combat s’engage, l’esprit du Professeur X regagne son corps et y affronte celui de l’Entité. Ce dernier semble plus puissant, mais Xavier menace de se suicider en provoquant une hémorragie cérébrale. L’Entité fuit aussitôt le corps de Xavier, mais son propre corps ayant succombé à ses blessures, il cesse d’exister.

Avant de mourir, le Bioship rend leur taille normale aux X-Men.


Commentaire :

La mini-série s’achève comme elle a commencé, sur un rythme effréné. Ce qui évite que l’on s’attarde trop sur les quelques incohérences de cette histoire, mais ce qui empêche également les scénaristes de tirer les conséquences pour Xavier de ce qu'implique l'existence d'un être tel que l'Entité (en dehors du sempiternel "le mal existe en chacun de nous" qui conclut le récit).

Néanmoins, Point de vue distraction, Claremont et Mantlo nous en donnent pour notre argent, et Guice fournit une prestation sans faute, énergique à souhait et assez belle. Une réussite donc.


Casting :

Les X-Men : Serval (Wolverine), Tornade (Storm), Colossus, Ariel, Diablo (Nightcrawler), Professeur X.

Les Micronautes : Commandant Arcturus Rann, Marionnette, Acroyear, Carabe (Bug), Luciole (Fireflyte), Huntarr.

Les Nouveaux Mutants (New Mutants) : Rocket (Cannonball), Félina (Wolfsbane), Psyché, Solar (Sunspot), Magma.

Baron Karza, Bioship, Degrayde, Lockheed, Illyana Raspoutine.

L’Entité.
  #4  
Vieux 22/04/2006, 01h36
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LE VALET DE CŒUR
UN RECIT COMPLET MARVEL N°8
Lug, octobre 1985.



LE VALET DE CŒUR : Battement de Cœur (23 pages)
(Murmer of the Heart..!, in Jack of Hearts #1, janvier 1984)

Scénario : Bill Mantlo.
Dessin & encrage : George Freeman.
Couverture : George Freeman.

Résumé :

Alors que le fluide zéro à l’origine de ses pouvoirs le tue à petit feu, Le Valet de Cœur ne songe plus qu’à une chose : mourir. Il tente de se décharger de toute l’énergie qu’il a emmagasiné, sans succès. Il est retrouvé par une équipe du S.H.I.E.L.D., qui le reconduit dans le manoir spécialement équipé pour l’accueillir, à l’intérieur d’une bulle ayant la capacité de drainer l’excédent d’énergie qu’il produit sans cesse.

Marcy Kane, son ancien amour, le rejoint au manoir, où elle a demandé à être affectée, maintenant qu’elle a achevé ses études et obtenu un feu vert du S.H.I.E.L.D. Le Valet de Cœur la rejette violemment, pensant qu’elle agit par pitié pour lui. Elle décide de rester malgré tout. Elle croise rapidement Nick Fury et Smythe, l’administrateur des biens de Philip Cœur. Martins, le directeur scientifique du projet, lui remet la biographie de Jack et de sa famille. Sa mère, Marie, est morte dans un accident d’avion. Son père Philip s’est alors coupé du reste du monde pour mener à bien ses recherches scientifiques. Il développa ainsi le fluide zéro, une source d’énergie illimitée. Mais son invention attisa la convoitise d’un groupe baptisé la Corporation, qui fit assassiner Philip Cœur. Suite à ce meurtre, Jack tomba accidentellement dans une cuve remplie de fluide zéro, et en sortit radicalement transformé.

Le lendemain, le manoir est la cible d’une attaque. Marcy libère Jack de la bulle où il est enfermé. Jack combat des soucoupes volantes – qui, selon Marcy, ont un lien avec sa mère, sans qu’elle n’en dise davantage à Jack. La menace écartée, Jack ne veut pas retomber entre les mains du S.H.I.E.L.D. Il emporte Marcy avec lui et part se cacher dans la forêt, évitant les patrouilles lancées à sa recherche.


Commentaire :

Après une petite dizaine d’années d’existence, le Valet de Cœur se voit finalement honoré d’une mini-série. Le personnage a finalement été assez peu utilisé durant cette période, si ce n’est par son créateur, Bill Mantlo : il a donné naissance au Valet de Cœur dans Deadly Hands of Kung Fu #22 (mars 1976, non traduit), en a fait le side-kick d’Iron Man (in Iron Man #102 à 113, septembre 1977 à août 1978, trad. in Strange n°104 à 115, août 1978 à juillet 1979) l’a opposé à Hulk (Incredible Hulk #278-279, décembre 1982 à janvier 1983, non traduit).

C’est un Valet de Cœur dépressif et même carrément suicidaire que nous donne à voir le scénariste ici. Ce premier épisode pose de manière efficace la situation et les enjeux pour notre héros, en même temps qu’il resitue le personnage pour les lecteurs qui ne seraient pas familiers de son histoire.

L’autre très bonne surprise de ce premier numéro, c’est le travail de George Freeman. Dessinateur discret et peu prolifique, il a débuté dans la seconde moitié des années 70 sur la série Captain Canuck, chez l’éditeur indépendant Comely Comix. Parmi ses œuvres les plus notables, outre cette mini-série, on signalera plus particulièrement son Batman Annual #11, scénarisé par Alan Moore. Son style ici n’est pas sans évoquer assez fortement celui de Rick Leonardi.


A noter :

Cet épisode fait suite à Marvel Team-Up#134 (octobre 1983, non traduit), dans lequel Bill Mantlo établissait la relation entre Jack et Marcy Kane.

En couverture d’un journal que lit Marcy Kane, il est dit que la mère de Jack Cœur est morte dans un accident d’avion. Dans l’épisode suivant, on apprend qu’il s’agit en fait d’un accident de voiture. Retrouve-t-on la même erreur dans la vo ?


Casting :

Le Valet de Coeur (Jack of Hearts).

Marcy Kane, Nick Fury, Martins, Smythe




LE VALET DE CŒUR : Cœur à cœur (23 pages)
(Heart to Heart, in Jack of Hearts #2, février 1984)

Scénario : Bill Mantlo.
Dessin & encrage : George Freeman.
Couverture : George Freeman.

Résumé :

Ayant échappé aux patrouilles du S.H.I.E.L.D. parties à sa recherche, le Valet de Cœur demande à Marcy Kane de lui dire tout ce qu’elle sait de sa mère. Marcy lui révèle alors qu’elle est une extraterrestre, tout comme l’était sa mère. Elles sont originaires de la planète Contraxia, une matriarchie paisible située à des années-lumière de là. Mais les scientifiques de ce monde ont découvert que le soleil autour duquel orbite la planète est en train de mourir. Un homme, le commandant Varga, propose de s’installer sur d’autres planètes habitables. Mais toutes celles recensées sont déjà occupées, et sont projet, contraire à la philosophie contraxienne, est rejeté. Il est décidé d’envoyer des émissaires dans toute la galaxie, à la recherche d’une source d’énergie capable de revitaliser le soleil. L’une de ces émissaires fut envoyée sur Terre, où elle rencontra Philip Cœur, étudia ses recherches, l’épousa et eut un enfant de lui, avant de mourir accidentellement.

Lorsque le Valet de Cœur revit mentalement l’accident qui a coûté la vie à sa mère, il déclenche involontairement son pouvoir. Le pic d’énergie est capté par les agents du S.H.I.E.L.D., mais également par le commandant Varga, lui aussi à la recherche du Valet. Varga envoie ses troupes à l’attaque. Le combat se déroule dans la ville de Portsmouth. Nick Fury et ses agents prêtent main forte au Valet de Cœur, et les extraterrestres doivent se replier. En découvrant les dégâts causés à la ville par cette bataille, le Valet de Cœur, fou de rage, se lance à la poursuite des vaisseaux contraxiens et les détruit d’une seule rafale d’énergie. Seul un vaisseau échappe à la destruction et regagne le vaisseau amiral contraxien. Le Valet de Cœur le suit, et découvre que Marcy Kane se trouve déjà à son bord. Elle l’invite à l’accompagner sur Contraxia afin qu’il utilise ses pouvoirs pour donner une nouvelle vie au soleil de la planète. Le Valet de Cœur accepte.


Commentaire :

Dans ce deuxième épisode, la série prend un tour radicalement différent, et son héros par la même occasion. Ainsi donc Bill Mantlo donne une origine extraterrestre au Valet de Cœur. Idée surprenante, mais qui finalement n’apporte pas grand chose au personnage. Et l’on est encore moins convaincu par l’idée de faire de Marcy Kane une extraterrestre, pour qui connaît le personnage depuis ses apparitions régulières dans Spectacular Spider-Man, on frise même ici le ridicule. Heureusement, les planches de George Freeman sont toujours aussi réussies, et font que cet épisode se lit malgré tout sans déplaisir.


Casting :

Le Valet de Coeur (Jack of Hearts).

Marcy Kane, Nick Fury, Dum Dum Dugan, Martins, Smythe.

Commandant Varga.




LE VALET DE CŒUR : Crève-Cœur (23 pages)
(Heartbreak, in Jack of Hearts #3, mars 1984)

Scénario : Bill Mantlo.
Dessin & encrage : George Freeman.
Couverture : George Freeman.

Résumé :

Le Valet de Cœur arrive sur Contraxia, où il est accueilli par les prêtresses du soleil qui gouvernent la planète. Le commandant Varga prétend l’avoir capturé, mais Marcy Kane – dont le véritable nom est Kaina – rétablit rapidement la vérité. Varga veut sacrifier le Valet de Cœur pour rallumer le soleil, ce à quoi s’opposent les prêtresses. Elles organisent un vote, et il est décidé à la majorité de laisser le Valet de Cœur choisir. Une batterie de tests est pratiqué sur lui, et il s’avère que sauver le soleil ne pourra se faire qu’au prix de sa vie. Varga est persuadé que le Valet n’acceptera pas de se sacrifier et, conseillé par Smythe – qui s’avère donc lui aussi être un Contraxien – décide de passer à l’action. En compagnie de quelques hommes, il attaque le Valet de Cœur. Celui-ci a beau affirmer qu’il est prêt à accepter de mourir pour que Contraxia vive, Varga ne le croit pas. Plus rusé, Smythe réalise que le sacrifice du Valet ne profiterait pas aux Survivalistes dont Varga est le leader. Smythe utilise le neutro-brouillard qu’il a volé au S.H.I.E.L.D. pour neutraliser les pouvoirs du Valet de Cœur et le capturer. Puis il exécute les prêtresses du soleil, et accuse publiquement le Valet de ces meurtres. La population vote alors pour l’exécution du Valet de Cœur, qui est enfermé à l’intérieur d’une fusée, lancée en direction du soleil.


Commentaire :

Si la pilule des origines extraterrestres du Valet et de Marcy Kane passe toujours aussi mal, force est de constaté que Mantlo développe ici une intrigue tout à fait intéressante. Le Valet acceptant d’emblée de se sacrifier, il ne semble pas y avoir matière à s’étendre. Mais le rôle que fait jouer le scénariste à Varga et ses Survivalistes pimente les enjeux et aboutit à une histoire prenante et dramatique à souhait.

De son côté, George Freeman s’avère être encore plus à l’aise sur Contraxia que sur Terre. Il prend visiblement un grand plaisir à imaginer décors et costumes aliens, et en fait profiter le lecteur. Vraiment du très beau boulot.


Casting :

Le Valet de Coeur (Jack of Hearts).

Marcy Kane/Kaina, les prêtresses du Soleil.

Commandant Varga, Smythe.




LE VALET DE CŒUR : Cœur brisé (23 pages)
(Heart Attack, in Jack of Hearts #4, avril 1984)

Scénario : Bill Mantlo.
dessin : George Freeman.
Encrage : George Freeman, Hilary Barta & Eduardo Barreto.
Couverture : George Freeman.

Résumé :

Enfermé à bord d’une fusée fonçant droit vers le soleil, le Valet de Cœur découvre qu’il n’est pas seul : Kaina est également là, Smythe ayant ainsi trouvé le moyen le plus sûr moyen de se débarrasser de l’unique témoin de l’assassinat des prêtresses du soleil. Ils vont tous deux recevoir l’aide inattendue de Varga qui, en apprenant le sort réservé à Kaina, a décidé de la sauver. Lui, comme beaucoup d’autres, a des remords à sacrifier le Valet de Cœur pour assurer la survie de la planète, et le comportement de Smythe va à l’encontre de tous les principes contraxiens. Varga conduit donc la flotte contraxienne aux abords du soleil, et gagne le vaisseau du Valet de Cœur à bord d’une navette. Celui-ci fait monter Kaina à bord de la navette, mais refuse de la suivre : il est décidé à se sacrifier pour redonner vie au soleil de Contraxia. Le vaisseau plonge au cœur du soleil, Varga est presque instantanément carbonisé, mais le Valet ne meurt pas : l’énergie qu’il libère ranime le soleil, et lui-même en sort plus puissant que jamais. Il détruit la flotte contraxienne simplement en passant à proximité et, lorsqu’il retourne sur la planète, crée toute une série de cataclysmes (incendies, fonte des glaces, etc.). Lorsqu’il parvient enfin à catalyser toute cette énergie, les Contraxiens, menés par Kaina, peuvent l’approcher. Le Valet de Cœur pardonne à la population de l’avoir condamné à mort, et fait ses adieux à Kaina. Toute l’énergie qu’il renferme fait de lui un danger pour quiconque l’approche, et il n’a d’autre choix que de partir dans l’espace, loin de toute forme de vie.


Commentaire :

Démarrée sur un ton grave (la volonté de mourir du Valet de Cœur), la mini-série s’achève sur une conclusion encore plus amère : non seulement il ne peut mourir, mais il est désormais condamné à vivre seul, loin de la femme qu’il aime. Une manière pour Bill Mantlo de conclure la saga de son personnage de manière particulièrement tragique (conclusion temporaire évidemment, nous sommes dans l’univers des comics). On peut certes regretter l’origine extraterrestre introduite dans ces épisodes, qui n’apporte finalement rien ni à l’histoire ni au personnage, mais dans l’ensemble le résultat constitue une lecture fort plaisante, en particulier dans sa seconde moitié. Et il s’agit surtout de l’une des trop rares occasions de profiter du talent de George Freeman, impeccable jusqu’au bout, même lorsque, comme dans ce dernier épisode, il n’encre pas lui-même toutes ses planches.


A noter :

Le Valet de Coeur fera son retour dans Quasar #15 (octobre 1990, non traduit).


Casting :

Le Valet de Coeur (Jack of Hearts).

Marcy Kane/Kaina.

Commandant Varga, Smythe.
  #5  
Vieux 02/12/2006, 09h51
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HERCULE L’OLYMPIEN II
UN RECIT COMPLET MARVEL N°9
Lug, février 1986.



Verte est la Couleur de l’Amour ! (23 pages)
(My Love is… green ?, in Hercules v.2 #1, mars 1984)

Scénario, dessin & encrage : Bob Layton.
Couverture : Bob Layton.

Résumé :

En 2385, Hercule, toujours accompagné de Robby l’Enregistreur, prête main forte aux autorités locales pour mater une révolte sur une colonie minière. A lui seul, il parvient à percer les défenses des rebelles et à pénétrer dans leur forteresse. Face à sa force, les hommes de main du commandant Starb, le leader de la rébellion, préfèrent déclarer forfait. Lorsqu’il arrive sur place, Robby informe Hercule que Starb est en réalité un Skrull. Celui-ci avait reçu pour mission de déclencher une guerre civile qui aurait permis aux Skrulls de prendre ensuite sans mal le contrôle de la planète.

Les combats ont fait des victimes, parmi lesquelles Amayd Malin, l’ami d’Hercule, qui meurt dans ses bras. Hercule ne peut que se remémorer leurs souvenirs communs et s’attrister que la vie des hommes soit si courte.

Le char de feu d’Apollon conduit ensuite Hercule et Robby dans la galaxie d’Orion, sur la planète Denicière. A l’astroport, ils sont accueillis par une jeune femme, Tyne Printess, chargée de s’occuper des formalités de douanes. Empathe, elle se révèle capable de caresser l’attelage du char sans que les chevaux ne l’attaquent. Hercule est autorisé à circuler librement, mais Robby doit passer la nuit au poste, le temps de régler quelques formalités.

En se rendant à son hôtel, Hercule croise une superbe rousse, laquelle reste totalement insensible à ses avances. La nuit venue, dans sa chambre, il reçoit la visite de Tyne Printess, venue ramener Robby. La jeune femme apprécierait assez de lier davantage connaissance avec Hercule, mais celui-ci a aperçu par la fenêtre la rousse rencontrée précédemment, et s’élance à sa poursuite. La jeune femme disparaît dans une impasse. Lorsque Hercule arrive, il ne trouve sur place qu’un vieux mendiant. De retour dans sa chambre, il est fraîchement accueilli par Tyne, qui le laisse en plant.

Le lendemain, Hercule va retrouver la beauté rousse à un défilé de mode dont elle est la vedette. Shasha (puisque tel est son nom) y apparaît en maillot de bain. Hercule monte sur scène pour lui déclarer sa flamme. Robby lui fait alors remarquer que la jeune femme dont il s’est épris est en réalité un Skrull. Celui-ci reprend alors son apparence normale et raconte son histoire à Hercule. Agé de deux cent ans, Skyppi a fui l’Empire skrull pour échapper à la mort (les vieillards, considérés comme des bouches inutiles, sont euthanasiés) et s’est inventé l’identité de Shasha pour éviter que les Skrulls ne le retrouvent. Touché par son histoire, Hercule décide de lui pardonner. Mais le public qui assistait au défilé n’est pas aussi magnanime et décide de lyncher Skippy. Hercule, Robby et Skyppi prennent la fuite jusqu’au hangar où se trouve leur char. Là, Hercule convainc Tyne de les laisser partir précipitamment. Elle accepte, non sans avoir obtenu d’Hercule la promesse qu’ils se revoient bientôt.

Sur le Mont Olympe, les dieux n’ont plus guère d’autre occupation que d’observer les Terriens et d’admirer les prouesses scientifiques et technologiques dont ils se sont rendus capables. Ce n’est pas du goût d’Arès, qui s’offusque de l’amollissement de ses frères. Il en fait la remarque vertement à Zeus qui, sans avertissement, va le réduire en cendres.


Commentaire :

Bob Layton donne ici une suite à sa première mini-série. Quelques siècles ont passé, mais on retrouve notre même duo comico-intrépide, qui devient ici trio avec l’introduction de Skyppi, le vieux Skrull le plus sexy de la galaxie. Comme précédemment le ton est à la comédie, mais le meurtre d’Arès par Zeus laisse présager une tournure plus dramatique pour les épisodes à venir.


Casting :

Hercule (Hercules).

Robby, Skyppi, Amayd Malin, Tyne Printess.

Zeus, Arès, Héphaïstos, Dionysos.

Commandant Starb.




Qui a Peur du Loup Rouge ? (23 pages)
(Red Wolf stalks the Stars !, in Hercules v.2 #2, avril 1984)

Scénario, dessin & encrage : Bob Layton.
Couverture : Bob Layton.

Résumé :

Alors que Hercule, Robby et Skyppi tentent de quitter précipitamment Denicière, le char de feu d’Apollon est pris en chasse par deux vaisseaux de la police. Hercule saute du char pour atterrir sur l’un de ses poursuivants. Dans le même temps, ni Robby ni Skyppi ne sachant piloter le char de feu, celui-ci finit sa course dans un immeuble. Les gyroscopes de Robby sont endommagés dans le choc. Par chance, Skyppi sait où le faire réparer : la base orbitale de Philord.

Avant qu’ils n’arrivent là, une réunion syndicale est organisée, durant laquelle le leader du syndicat, Parnal Banak, prend la parole. Soudain, dans la foule, un homme se faisant appeler le Loup Rouge surgit, accuse Banak d’être un Skrull, et le tue d’une rafale énergétique. Il est rapidement maîtrisé par la sécurité et redevient un simple humain. En voyant le corps de Banak, les témoins découvrent qu’il s’agissait effectivement d’un Skrull.

Hercule, accompagné par Skyppi déguisé en petite fille, conduit Robby à un atelier de réparation. En sortant, il est arrêté par les autorités de Philord qui ont été informés de ses exploits sur Denicière. Hercule se retient de se battre et accepte d’être conduit en prison. Quant à Skyppi, il se change en insecte pour suivre discrètement Hercule. La nuit tombée, dans sa cellule, Hercule a un cauchemar : il voit son père tuer tous les dieux de l’Olympe, les uns après les autres. Seul Apollon parvient à lui échapper et à s’enfuir.

A son réveil, Hercule, très secoué par son rêve, découvre dans un miroir qu’il a des cheveux blancs. Il n’est pas seul dans sa cellule. Son co-détenu, RoJohn Smythe, lui raconte son histoire. Archéologue, Smythe s’est rendu sur une planète, Talbos, dont la civilisation fut détruite par une guerre des millénaires plus tôt. Il trouva un temple parfaitement conservé et y pénétra. A l’intérieur, il eu la vision d’une créature se faisant appeler Loup Rouge, qui le chargea de venger la destruction de son peuple en détruisant la race skrull. Smythe perdit connaissance et, à son réveil, quitta immédiatement Talbos. Mais depuis, à chaque fois qu’il se trouve à proximité d’un Skrull, il devient le Loup Rouge.

A peine Smythe a-t-il terminé son récit que Skyppi arrive, déguisé en garde. Instantanément, Smythe devient le Loup Rouge et se jette sur le Skrull. Hercule s’interpose et le combat s’engage entre les deux héros. Durant leur lutte, Loup Rouge perce accidentellement un mur, et lui et Hercule sont violemment propulsés dans l’espace. Hercule parvient à s’accrocher et empêche Loup Rouge d’être happé par le vide. En échange de son sauvetage, Hercule demande au Loup Rouge d’épargner Skyppi. Loup Rouge accepte et va même aider Hercule et ses compagnons à quitter la station orbitale en créant une diversion. Hercule, toujours troublé par le rêve qu’il a fait, décide de mettre le cap sur l’Olympe.


Commentaire :

Passée la première scène, on s’amuse nettement moins dans ce second épisode. Le personnage de Loup Rouge n’est guère passionnant, et Robby est absent des trois-quart du récit. En outre, il se confirme que les évènements qui se déroulent au même moment sur le Mont Olympe donnent une tonalité beaucoup plus noire à cette histoire.


Casting :

Hercule (Hercules).

Robby, Skyppi.

Zeus, Dionysos, Apollon, Athéna.

Loup Rouge (Red Wolf)




L’Héritage maudit (23 pages)
(Deadly Legacy, in Hercules v.2 #3, mai 1984)

Scénario, dessin & encrage : Bob Layton.
Couverture : Bob Layton.

Résumé :

Sur un astéroïde en orbite autour de Titan, un groupe de pillards s’introduit dans une tombe. Plusieurs autres avant eux y ont pénétré et ont connu un sort fatal. Les trois pillards ne survivront pas non plus au système de sécurité de la tombe. A l’extérieur, ayant assisté à la mort de ses comparses par radio, leur chef, Shreck, dernier des adeptes de Thanos, décide de prendre les choses en main.

Le char de feu d’Apollon sort de l’hyper-espace pour se retrouver dans le système solaire. Avant d’avoir pu mettre le cap sur le Mont Olympe, Hercule reçoit un appel télépathique de Mentor, qui lui demande de venir de toute urgence sur Titan. Hercule et ses amis sont accueillis par Mentor et son fils, Eros. Ils n’ont pas de bonnes nouvelles pour lui et le conduisent auprès d’Apollon, arrivé deux jours plus tôt, et aux portes de la mort. Le dieu de l’Olympe n’est plus qu’un vieillard. Il annonce à Hercule qu’il est le dernier des enfants de l’Olympe, et lui demande de se méfier de son père. Puis il meurt.

Hercule est plus que jamais pressé de se rendre sur le Mont Olympe, mais Mentor lui propose d’abord d’utiliser les ressources d’Isaac, l’ordinateur vivant de Titan, pour découvrir ce qui s’y est passé exactement. Hercule accepte.

Afin de découvrir ce qui s’est passé sur le Mont Olympe, Isaac a besoin d’une énorme quantité d’énergie, et doit interrompre le fonctionnement de tous les systèmes non-essentiels à la vie sur Titan. C’est ainsi que le système de surveillance de la tombe dans laquelle s’est introduit Shreck est coupé, permettant à celui-ci d’arriver sans encombres jusqu’à son but : le tombeau de Captain Marvel, dans lequel il récupère les néga-bracelets du héros.

Son analyse terminée, Isaac informe Hercule que l’Olympe n’est plus qu’un champ de ruines. Un seul être vivant s’y trouve encore. Alors que Hercule s’apprête à partir, Shreck passe à l’attaque. Les bracelets de Mar-Vel lui donnent une force considérable, qui lui permet de mettre rapidement Eros, Mentor puis Hercule hors-combat. Il s’attaque ensuite aux infrastructures de Titan, qu’il va méthodiquement détruire.

Robby parvient à réveiller Hercule. Après avoir consulté Isaac, il pense avoir découvert comment vaincre Shreck. Les pouvoirs des néga-bracelets étant d’origine solaire, il conseille à Hercule d’attirer son adversaire vers un générateur solaire. Effectivement, plongé au cœur du générateur, Shreck va dans un premier temps sentir ses pouvoirs s’accroître. Mais bientôt, le flux est si fort que Shreck se trouve en surcharge et explose littéralement. Titan sauvée, Hercule peut enfin regagner l’Olympe.


Commentaire :

Comme dans l’épisode précédent, plus d’action que de comédie ici. Par rapport à la première mini-série, Bob Layton semble avoir du mal à se renouveler et à retrouver toute la fantaisie qui lui avait valu un succès mérité. Le résultat reste néanmoins plaisant dans l’ensemble.


Casting :

Hercule (Hercules).

Robby, Skyppi, Mentor, Eros, Isaac.

Zeus, Apollon.

Shreck.




Une Perle rare (23 pages)
(A Pearl of great Price !, in Hercules v.2 #4, juin 1984)

Scénario, dessin & encrage : Bob Layton.
Couverture : Bob Layton.

Résumé :

Arrivé sur le Mont Olympe, Hercule ne découvre qu’un vaste champ de ruines. Robby détecte une seule forme de vie, à l’intérieur du palais de Zeus. Celui-ci est assis sur son trône, une hache ensanglantée à la main, une lueur de démence dans les yeux. Il confirme à son fils qu’il a bien tué de ses propres mains tous les dieux de l’Olympe. Hercule est le prochain sur sa liste.

Pour se débarrasser de Robby et Skyppi, Zeus transforme une colonne en une créature de pierre qui va les pourchasser. Puis il enferme l’immortalité d’Hercule dans une perle et la jette dans un brasier. Dans une heure, la perle sera consumée et Hercule deviendra un simple mortel. Zeus le met au défi de récupérer la perle avant.

Poursuivis par la créature de pierre, Skyppi et Robby mettent au point un stratagème pour se débarrasser de lui : Skyppi se transforme en un sosie du monstre et, alors que celui-ci est surpris par cette apparition, le pousse et le fait tomber dans un puits.

Hercule a le plus grand mal à résister aux assauts de son père. Il est gravement blessé au bras et à l’œil. Il essaie malgré tout de raisonner Zeus, sans succès. Il tente alors de lui échapper en faisant s’effondrer son palais sur lui. C’est ensuite Skyppi qui va créer une diversion en prenant l’apparence d’Hercule. Mais Zeus ne se laisse pas berner et oblige le Skrull à reprendre son vrai visage. Hercule conjure son père de laisser la vie sauve à Skyppi, mais Zeus lui annonce qu’il est déjà mort. C’en est trop pour Hercule, qui lance ses dernières forces dans la bataille et parvient à vaincre Zeus. Il s’empare ensuite de la hache de ce dernier et s’apprête à porter le coup de grâce, lorsque soudain toute colère l’abandonne et il s’effondre. C’est Zeus qui l’aide à se relever. La folie qui l’habitait jusqu’alors a disparu. Zeus explique à Hercule que tout ceci, depuis son exil quatre siècles plus tôt, était une épreuve. Le temps des dieux est révolu, mais il incombe à Hercule de donner naissance à une race nouvelle. A travers son exil, il a appris l’humilité et la compassion, et s’est ainsi montré à la hauteur de la tâche qui l’attend. Zeus fait une dernière fois ses adieux à son fils, avant de partir rejoindre les autres dieux de l’Olympe. Hercule va hésiter un long moment à suivre son père ou à retrouver son immortalité pour mener à bien la mission confiée par Zeus. Il choisit finalement la seconde option. Puis, en compagnie de Robby et de Skyppi (qui n’était finalement pas mort, seulement évanoui) il quitte l’Olympe, en route vers de nouvelles aventures.


Commentaire :

Cette dernière partie de la mini-série prend une tournure beaucoup plus dramatique. Bob Layton donne ainsi, dans le sang et les larmes, un sens et une conclusion aux périples d’Hercule à travers la galaxie. On peut préférer la légèreté et l’inventivité de la première mini-série, néanmoins l’auteur parvient à boucler son récit sur un moment assez fort et mémorable.


Casting :

Hercule (Hercules).

Robby, Skyppi.

Zeus.
  #6  
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MAGIE
UN RECIT COMPLET MARVEL N°10
Lug, mai 1986.



L’Enfant Perdue (23 pages)
(Little Girl lost, in Magik #1, décembre 1983)

Scénario : Chris Claremont.
Dessin : John Buscema.
Encrage : Tom Palmer.
Couverture : John Buscema & Tom Palmer.

Résumé :

Cette mini-série se déroule entre les pages 20 et 21 d’Uncanny X-Men #160 (trad. in Belasco, Les Etranges X-Men n°6, octobre 1985), alors que les X-Men s’apprêtent à quitter les limbes et que Belasco retient Illyana. Lorsque Kitty parvient enfin à l’attirer vers son monde, quelques secondes se sont écoulées pour les X-Men, mais pour Illyana, sept années ont passé. Ce sont ces années passées dans les limbes que conte cette mini-série.

Voyant qu’Illyana n’a pas réussi à s’échapper avec ses amis, Ororo conjure Belasco de ne pas lui faire de mal. Mais elle est impuissante à l’empêcher de faire ce qu’il souhaite. Belasco va alors arracher un morceau de l’âme d’Illyana, le pervertir, puis le convertir en énergie et le réduire à la taille d’une petite pierre précieuse, une sanguine, qu’il place sur l’une des pointes d’un pentacle ornant un médaillon qu’il va passer autour du coup d’Illyana. Lorsqu’il aura réuni cinq sanguines, Belasco sera libre de voyager d’une dimension à l’autre, Illyana devenant alors pour lui une sorte de porte inter-dimensionnelle.

Son objectif accompli, Belasco décide de s’en prendre à Ororo. Mais celle-ci reçoit le soutien de Pakhit, une guerrière qui n’est autre que Kitty Pryde, l’une des X-Men qui a survécu dans les limbes. Belasco préfère disparaître que d’affronter la nouvelle arrivante, qui va aider Ororo à regagner son sanctuaire, emmenant avec elle une Illyana inconsciente.

Ororo est décidée à trouver un moyen de rompre le lien unissant Illyana à Belasco. Pakhit est partisan d’une méthode plus expéditive. Ororo libère son corps astral pour pénétrer dans l’esprit de l’enfant. Elle découvre très vite que la corruption de Belasco a déjà fait en elle des ravages : à la place de son cœur se trouve une forteresse sinistre, d’où sort une version plus âgée et maléfique d’Illyana. Ororo est rapidement cernée par des démons invoqués par Illyana, et doit pour se libérer créer une tempête, avant de quitter précipitamment l’esprit d’Illyana. Elle fait alors part de son échec à Kitty, qui en retour la prévient qu’elle préfèrera tuer Illyana que de la voir entièrement corrompue par Belasco.

A son réveil, Ororo emmène Illyana se promener dans le jardin que sa magie lui a permis de faire naître dans les limbes. Elles s’assoient sous un grand chêne, et Ororo apprend à l’enfant à invoquer son corps astral et à voir l’aura des gens et des choses qui l’entourent. Elle lui montre également le reflet de Belasco qui apparaît sur l’une comme sur l’autre comme une tâche impure. Lorsque la séance s’achève et qu’Illyana regagne son corps, une année s’est écoulée.

La nuit venue, Pakhit s’introduit dans le sanctuaire d’Ororo, attaque celle-ci par surprise et enlève Illyana. Depuis son trône, Belasco observe ces évènements, un sourire aux lèvres…


Commentaire :

On retrouve ici l’univers de Belasco aperçu dans Uncanny X-Men #160, et surtout ce qui est arrivé à Illyana durant ces quelques secondes d’absence. Outre le double vieilli d’Ororo, Claremont introduit ici une version mi-démoniaque, mi-animale de Kitty Pryde, plus proche de Serval que de la benjamine des X-Men que l’on connaît. John Buscema signe une prestation de qualité, même si ses limbes sont loin d’être aussi impressionnantes que le furent naguère ses enfers, dans les pages de Silver Surfer.


Casting :

Illyana.

Ororo, Pakhit/Kitty Pryde.

Les X-Men : Tornade (Storm), Serval (Wolverine), Diablo (Nightcrawler), Colossus, Kitty Pryde.

Belasco.




Chair, acier ! (23 pages)
(Cold Iron, hot blood !, in Magik #2, janvier 1984)

Scénario : Chris Claremont.
Dessin : John Buscema.
Encrage : Tom Palmer.
Couverture : Ron Frenz & Tom Palmer.

Résumé :

Illyana et Pakhit sont attaquées par un démon. En tentant de lui échapper, la petite fille tombe sur un cercle lumineux et se trouve téléportée instantanément dans une autre partie des limbes où elle se retrouve, seule et terrifiée, plongée dans les ténèbres. Lorsque la lumière jaillit, Illyana plonge davantage encore dans l’horreur en découvrant le corps de son frère, Colossus, crucifié à un mur de la caverne où elle se trouve. C’est alors qu’apparaît S’ym, le bras droit de Belasco, venu la chercher pour la reconduire auprès de Belasco. Mais Pakhit arrive à son tour, arrache Illyana des griffes de S’ym et se jette dans un cercle lumineux pour gagner une autre partie des limbes.

Pakhit et Illyana arrivent dans une région désertique, une jungle préhistorique créée par Belasco. Après avoir mis Illyana à l’abri, Pakhit va partir à la recherche de leur repas du soir et tuer au corps à corps un tigre à dents de sabre. Illyana découvre à cette occasion que celle qui dans une autre vie était son amie n’est plus tout à fait humaine, Belasco ayant fait d’elle une créature mi-femme, mi-animal.

Illyana va passer deux années dans ce désert en compagnie de Pakhit, qui va l’entraîner au combat et développer sa force et sa résistance. Ororo prendra contact avec Pakhit via son corps astral pour la convaincre de ramener Illyana à son sanctuaire, sans succès.

Lorsque Pakhit estime enfin qu’Illyana est prête, elle la conduit à la citadelle de Belasco. Celui-ci est absent, mais elles sont rapidement repérées par Diablo, qui va tenter de les arrêter. Pakhit va utiliser son pouvoir de mutante pour l’emprisonner dans le sol de la forteresse avant de lui porter le coup de grâce.

Pakhit conduit ensuite Illyana à l’endroit où Belasco pratique ses rites maléfiques. C’est là que la frontière entre la Terre et les limbes et la plus fine. Ensemble, elles quittent la forteresse, direction la Terre. Bientôt, Illyana aperçoit de l’autre côté Kitty Pryde qui lui tend la main. Mais alors qu’elle est sur le point de l’atteindre, Belasco l’empoigne et la tire vers elle. A nouveau, Illyana et Pakhit se trouvent dans la salle du trône de Belasco. Pakhit tente de l’attaquer, mais celui-ci l’arrête d’un geste. Puis il transforme la guerrière en une créature féline qui n’a presque plus rien d’humain. Il tend ensuite à Illyana une dague. Celle-ci est tentée d’en frapper Belasco, mais finalement elle se taille le poignet et laisse son sang se verser sur le médaillon que lui a donné Belasco, donnant naissance à une deuxième sanguine.


Commentaire :

Après l’enseignement d’Ororo, c’est autour de Kitty Pryde/Pakhit de se charger de l’éducation d’Illyana. La construction du récit de Claremont est classique mais fonctionne bien. Surtout, l’horreur de la situation pour une petite fille de son âge paraît plus palpable ici que dans le premier épisode, Pakhit ne faisant pas preuve de la moindre indulgence envers sa jeune élève.


Casting :

Illyana.

Pakhit/Kitty Pryde, Ororo.

Les X-Men : Tornade (Storm), Serval (Wolverine), Diablo (Nightcrawler), Colossus, Kitty Pryde.

Belasco, S’ym, Diablo (Nightcrawler).




Ame, mon âme… (23 pages)
(Soulquest, in Magik #3, février 1984)

Scénario : Chris Claremont.
Dessin : Ron Frenz.
Encrage : Tom Palmer.
Couverture : Ron Frenz & Tom Palmer.

Résumé :

Illyana passe les deux années suivantes au côté de Belasco, qui l’initie à la magie noire. Elle est aujourd’hui capable de manipuler des êtres vivants, transformant par exemple une petite créature à sa guise. Lors d’une expérience, l’animal en question, qu’elle a baptisé Squidge, se retourne contre elle et l’attaque avant de s’enfuir. Mais Pakhit attrape la créature et la dévore. Secouée par cette mésaventure, Illyana s’enferme dans sa chambre. Pakhit l’y suit, et tente de communiquer avec elle, ce qu’elle n’a plus fait depuis que Belasco l’a changée en quasi-animal. Mais Illyana, effrayée, utilise son pouvoir magique contre elle et la fait fuir.

Si Illyana a été initiée aux arts magiques de Belasco, elle n’a pas oublié pour autant ce que lui a enseigné Ororo. Elle tente d’utiliser cette magie pour créer la vie, mais son âme au contact de Belasco est devenue si corrompue que l’expérience échoue. C’est à cet instant que la projection astrale d’Ororo lui apparaît et lui conseille de ne pas désespérer. Illyana lui fait part de son projet de tuer Belasco, mais Ororo lui demande d’abandonner cette idée, puis disparaît.

Illyana décide pourtant de mener son plan à terme et de se rendre dans la bibliothèque de Belasco afin d’y trouver un sortilège suffisamment puissant pour le détruire. Elle réussit pour la première fois à invoquer un disque transdimensionnel dans sa chambre et se rematérialise dans des galeries, où elle croise un instant les Nouveaux Mutants, lesquels ne la reconnaissent pas. Lorsqu’elle atteint la bibliothèque, Ororo la contacte une nouvelle fois mentalement, très en colère. Surprise, Illyana trébuche et tombe sur un autre disque, qui l’envoie sur le balcon surplombant la salle du trône de Belasco. De là, elle voit une Ororo beaucoup plus jeune qu’aujourd’hui affronter Belasco et le vaincre impitoyablement. Mais alors que son adversaire s’effondre, Ororo se transforme en un être à l’apparence démoniaque. Pour abattre Belasco, elle a dû sacrifier sa dernière parcelle d’innocence et succomber à la haine. Au final, c’est Belasco le vainqueur de cet affrontement. Il se relève d’ailleurs, indemne, tandis qu’Ororo se convulse à ses pieds.

Lorsqu’Illyana revient dans le présent, elle est attaquée par surprise par S’ym. Elle parvient à lui échapper en le poussant sur un disque transdimensionnel. Elle se précipite alors dans la salle du trône, où Ororo combat Belasco. Avant qu’elle ait pu intervenir, Pakhit attaque Ororo par derrière, avant de se jeter sur Illyana. Mais celle-ci n’a pas oublié les leçons de Pakhit et parvient à lui briser le cou. Il est trop tard pour sauver Ororo, qui s’apprête à accueillir la mort. Mais Belasco ne l’entend pas de cette oreille : il a décidé de se venger de celle qui a échappé à son emprise. Avec l’aide d’Illyana, il veut conjurer la troisième sanguine en offrant l’âme d’Ororo en sacrifice aux dieux des ténèbres.


Commentaire :

Soumise à Belasco, désormais privée des deux seuls êtres qu’elle pouvait considérer comme ses amies, la situation est plus critique que jamais pour la jeune Illyana. Claremont maîtrise bien son sujet et son déroulement. Aux dessins, Buscema cède ses crayons à Ron Frenz, mais l’encrage de Tom Palmer vient gommer les différences de style.


A noter :

L’apparition des Nouveaux Mutants trouve son explication dans New Mutants #14 (avril 1984, trad. in Titans n°72, janvier 1985) : Illyana utilise ses pouvoirs pour les téléporter à ses côtés au moment où elle est attaquée par S’ym à l’école du Professeur Xavier.


Casting :

Illyana.

Pakhit/Kitty Pryde, Ororo.

Les Nouveaux Mutants : Rocket (Cannonball), Solar (Sunspot), Mirage, Félina (Wolfsbane), Magma, Stevie Hunter.

Belasco, S’ym.


Fille des Ténèbres (23 pages)
(Darkchild, in Magik #4, mars 1984)

Scénario : Chris Claremont.
Dessin : Sal Buscema.
Encrage : Tom Palmer.
Couverture : Bret Blevins & Tom Palmer.

Résumé :

Belasco ordonne à Illyana d’arracher l’âme encore vivante d’Ororo afin de conjurer la troisième sanguine. Mais la jeune fille se rebelle et plante la dague que lui tend son maître dans le cœur de son amie, la tuant sur le coup. Aussitôt, les éléments se déchaînent, et une tornade s’abat sur la forteresse de Belasco, semant la panique chez les démons. Illyana en profite pour invoquer son disque transdimensionnel et disparaître, emportant avec elle le corps d’Ororo.

Elle réapparaît dans le jardin d’Ororo, où elle enterre son amie. Celle-ci morte, le jardin se met à pourrir à grande vitesse. Soudain, le cadavre d’Ororo surgit de la tombe fraîchement creusée et se jette sur Illyana. Celle-ci a le réflexe d’invoquer un nouveau disque pour lui échapper. Dans la salle où elle apparaît, c’est son frère, Colossus, qui se jette sur elle. Nouvelle téléportation : elle aboutit sur Terre (elle ignorait jusqu’alors qu’il lui était aussi facile de quitter les limbes), devant la maison de ses parents. Ces derniers sont bien là, mais ils ne reconnaissent pas cet enfant d’une dizaine d’années et lui ferment leur porte. Désespérée, elle s’effondre, lorsque quelqu’un l’appelle. En se retournant, elle découvre les cadavres des X-Men qui lui font face. C’en est trop pour Illyana qui s’évanouit.

A son réveil, elle est une nouvelle fois prisonnière de Belasco. Celui-ci la torture jusqu’à conjurer une troisième sanguine qui vient trouver sa place sur son pendentif. Mais Belasco le lui arrache, la prive de ses pouvoirs sur les disques transdimensionnels, et l’abandonne en plein milieu d’une région désertique et gelée. Illyana va alors marcher jusqu’à aboutir à l’ancien sanctuaire d’Ororo. Le chêne qu’elle avait fait pousser est le dernier vestige de son jardin. Illyana va s’y réfugier. Là, pendant des mois, elle va tenter d’utiliser la magie qu’Ororo lui a enseigné. Mais son âme corrompue par Belasco fait échouer chacune de ses tentatives. Finalement, le chêne meurt, la privant de son seul refuge. Illyana réalise alors que, contrairement à Ororo, elle n’est pas une dispensatrice de vie. Elle décide d’utiliser ses pouvoirs magiques autrement, et concentre toute son énergie pour faire apparaître une épée, produit de son âme corrompue.

Ayant retrouvé toutes ses forces, Illyana se sent désormais de taille à affronter Belasco. Elle se matérialise dans sa salle du trône et passe aussitôt à l’attaque. Même S’ym n’est pas de taille à lui résister. Belasco doit lui aussi battre en retraite. Au fil de la bataille, Belasco reprend progressivement forme humaine, tandis qu’Illyana se change petit à petit en démon. Mais, lorsqu’elle tient enfin Belasco à sa merci, elle réalise qu’elle est en train de commettre la même erreur qu’Ororo autrefois. Elle parvient à contenir sa haine et se retient de lui porter le coup de grâce. Fou de rage, Belasco comprend alors que sa disciple vient d’échapper à son contrôle. Il jure de se venger avant de disparaître. Illyana retrouve son apparence humaine, puis décide de retourner sur Terre. Les X-Men retrouvent une Illyana plus vieille de sept ans.

Un an a passé depuis son retour des limbes, et Illyana n’a rien oublié de ce qu’elle y a vécu. Mais au sein des Nouveaux Mutants, elle sait qu’elle n’est plus seule.


Commentaire :

Conclusion réussie pour cette mini-série. Certes, on ne sort jamais des sentiers battus de la lutte du bien contre le mal, mais le récit est suffisamment habile, et son héroïne suffisamment touchante pour que tout cela fonctionne sans problème. De background character, Illyana gagne ici ses galons de personnage de premier plan. Mission accomplie pour Claremont.


Casting :

Illyana.

Les X-Men : Tornade (Storm), Serval (Wolverine), Diablo (Nightcrawler), Colossus, Kitty Pryde.

Les Nouveaux Mutants : Rocket (Cannonball), Solar (Sunspot), Mirage, Félina (Wolfsbane), Magma.

Belasco, S’ym.
  #7  
Vieux 02/12/2006, 10h42
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LE PRINCE DES MERS
UN RECIT COMPLET MARVEL N°11
Lug, août 1986.


Aurore d’un Nouvel Age ? (23 pages)
(A new Age dawning ?, in Prince Namor, the Sub-Mariner #1, septembre 1984)

Scénario : Bob Budiansky & J.M. DeMatteis.
Dessin : Bob Budiansky.
Encrage : Danny Bulanadi.
Couverture : Bob Budiansky & Danny Bulanadi.

Résumé :

Comme chaque année, Namor participe à une grande fête organisée en l’honneur de Neptune, dieu des mers. Dans l’arène d’Atlantis, où toute la population s’est regroupée, il combat une vingtaine de guerriers avant d’affronter au corps à corps une créature aquatique monstrueuse. Pourtant, malgré les vivats de la foule, Namor n’apprécie pas ce simulacre de combat et souhaiterait plutôt relever de nouveaux défis. Alors qu’il se trouve en compagnie de ses ministres, Lord Dara, son fidèle ami, vient lui annoncer son départ pour la surface, où il doit participer à une conférence avec des représentants de l’O.N.U. Namor décide aussitôt qu’il se rendra à New York à la place de Dara. Ses ministres ont beau lui conseiller de ne pas partir, et lui rappeler que des rumeurs font état d’émeutes dans les colonies extérieures d’Atlantis, rien n’y fait.

Avant de se rendre à New York, Namor fait un détour par le nord, et s’arrête sur le site de l’ancienne Atlantis, où il se recueille sur la tombe de ses parents, Fen l’Atlante et Léonard McKenzie l’humain. Il prie que son voyage aux Etats-Unis puisse enfin permettre de nouer des liens forts et durables entre les deux races dont il est issu.

A New York, l’arrivée annoncée de Namor fait grand bruit. Les journaux télévisés rappellent les relations houleuses entre Namor et les humains. Apparu dans les années quarante, il s’est d’abord montré hostile, avant de s’allier aux Etats-Unis pour lutter contre l’Allemagne. En 1952, il fut question qu’Atlantis fasse son entrée aux Nations Unies. Mais une manifestation hostile à Namor dégénéra. Il y eut un mort, un homme touché par une balle qui avait ricoché sur Namor. L’événement mit fin aux négociations entre Atlantis et les nations de la surface.

Cette fois, lorsque le vaisseau de Namor émerge dans le port de New York et que le Prince des Mers en descend, il est accueilli par une foule en liesse. Les discussions préliminaires s’engagent rapidement entre Namor, Max Lindstrom (délégué par le secrétaire général de l’O.N.U.), Jacqueline Trufaut (océanologue française) et Carl Bernhart (envoyé par les affaires étrangères américaines). Très vite, Namor tombe sous le charme de Jacqueline Trufaut, tandis que Bernhart se montre fort peu affable.

Les discussions achevées sur une note positive, Namor regagne Atlantis. En route, il passe dans une zone volcanique, lorsque le sonar de son vaisseau enregistre des perturbations sismiques. Alors qu’il approche de l’endroit en question, il est brutalement attaqué par un monstrueux dragon des mers, chevauché par une Atlante qui se fait appeler Dragonrider. La force physique de Namor est insuffisante pour lutter contre le dragon. Namor tente alors de s’attaquer à Dragonrider sans plus de succès. Finalement, il réussit à attirer la créature vers un cratère en fusion, et le choc est tel que le monstre s’enfuit, son lien psychique avec Dragonrider rompu. Namor peut enfin s’occuper d’elle. Stupeur, lorsqu’il enlève son masque, il découvre qu’il s’agit d’un membre de sa garde personnelle. Elle refuse de révéler le pourquoi de sa trahison. Namor la conduit alors à Atlantis, mais en arrivant sur place, il découvre une ville en ruine. Dragonrider annonce fièrement être la responsable de ce désastre.


Commentaire :

Privé de série régulière depuis dix ans, Namor se voit offrir cette mini-série, confiée aux bons soins de J.M. DeMatteis et Bob Budiansky. On y retrouve le souverain têtu et impulsif auquel on est habitué, mais dans le même temps, un rapprochement possible entre Atlantes et humains apparaît possible dans cette première partie. Si depuis vingt ans, le personnage est resté foncièrement le même, le fait de côtoyer régulièrement le monde de la surface a su le faire évoluer sur certaines positions.

Ce premier épisode situe assez clairement les enjeux de cette mini-série : un complot se trame contre Namor et Atlantis, laquelle semble souffrir de querelles internes menaçant son intégrité, et dans le même temps on a assiste à la naissance d’une idylle entre Namor et Jacqueline Trufaut. Côté dessin, si le trait de Bob Budiansky ne m’attire guère, il faut lui reconnaître ici un travail de qualité, un souci du détail tout à fait admirable, et en particulier une scène impressionnante, celle de l’attaque du dragon des mers.


Casting :

Namor.

Dara, Vashti, Thakos, Shakkoth.

Max Lindstrom, Jacqueline Trufaut, Carl Bernhart.

Dragonrider.


De Jadis à demain (22 pages)
(The once and future Man, in Prince Namor, the Sub-Mariner #2, octobre 1984)

Scénario : Bob Budiansky & J.M. DeMatteis.
Dessin : Bob Budiansky.
Encrage : Danny Bulanadi.
Couverture : Bob Budiansky & Danny Bulanadi.

Résumé :

En sillonnant le centre-ville d’Atlantis, Namor découvre l’ampleur des dégâts causés par Dragonrider. Il tombe sur Dara, blessé, qui réagit très violemment et lui reproche de ne pas avoir été là au moment de l’attaque, avant de s’évanouir.

Namor interroge Dragonrider sur ses motivations. Elle l’accuse de se soucier uniquement d’Atlantis, pas des colonies extérieures qui vivent dans la misère. Namor est blessé malgré lui par ses paroles. Les propos de Dragonrider seront d’ailleurs confirmés peu après par Jakka, de retour des colonies, qui lui décrit une situation effroyable. Sur le conseil de ses ministres, Namor décide de se rendre sur place.

Avant de partir, Namor reçoit un appel de Jacqueline Trufaut, qui le prévient d’un complot contre lui et soupçonne Carl Bernhart d’en être l’organisateur. Elle demande à Namor de la rejoindre, mais le Prince des Mers décide cette fois de faire passer l’intérêt de son peuple en premier. Il part donc pour les colonies.

Dès son arrivée sur place, Namor découvre la misère qui y règne, les habitations vétustes, les habitants en guenilles. Ceux-ci n’accueillent pas leur prince avec toute la déférence qui lui est due. Ce sont d’abord des huées, puis la foule se jette sur lui, malgré la présence de ses gardes. Namor parvient malgré tout à calmer la population en colère.

Au détour d’une rue, Namor aperçoit un mendiant, et la vue de cet homme lui rappelle la période où lui-même était un clochard, vivant dans les rues de New York. Il se sent responsable du sort qu’endure la population ici.

Jakka conduit Namor à l’endroit où se sont installées ses troupes. Là, Namor découvre, stupéfait, le corps de Jakka, crucifié, et ses troupes enchaînées. Fait prisonnier, Namor est conduit aux arènes, où il va affronter devant toute la population celui qui se faisait passer jusqu’alors pour Jakka, le dénommé Protée, un métamorphe. Protée va prendre différentes apparences durant le combat : il deviendra tour à tour Namor, Neptune, une anguille géante, un triton, une méduse géante, etc. Namor prendra le dessus lorsque Protée empruntera le visage du mendiant aperçu précédemment, faisant naître en Namor une fureur impitoyable qui va décupler ses forces. Protée vaincu, ses guerriers tenteront de le venger, mais Thakos, accompagné d’une troupe de soldats, intervient et permet à Namor de quitter la colonie.

De retour à Atlantis, Namor apprend par Vashti que Jacqueline Trufaut a été enlevée.


Commentaire :

A travers cette histoire, Namor apparaît comme un souverain particulièrement incompétent. Aveugle et sourd aux conseils de ses ministres et à leurs rapports, ce n’est que lorsqu’il est trop tard qu’il prend conscience de la réalité qui l’entoure, réalité qu’il a grandement contribué à créer.


Casting :

Namor.

Dara, Vashti, Thakos, Shakkoth.

Jacqueline Trufaut.

Dragonrider, Protée (Proteus).


Sous le Signe des Gémeaux ! (23 pages)
(The Twain shall meet, in Prince Namor, the Sub-Mariner #3, novembre 1984)

Scénario : Bob Budiansky & J.M. DeMatteis.
Dessin : Bob Budiansky.
Encrage : Danny Bulanadi.
Couverture : Bob Budiansky & Danny Bulanadi.

Résumé :

Namor contacte Max Lindstrom, qui lui confirme l’enlèvement de Jacqueline Trufaut. Un groupe terroriste anti-Atlantes l’a prise en otage et menace de l’abattre si les pourparlers entre Atlantis et les Nations Unies se poursuivent. Lindstrom a du mal à croire Namor lorsque ce dernier accuse Carl Bernhart d’avoir orchestré cette opération. Il fournit à Namor les coordonnées de l’endroit où Jacqueline est retenue.

Vashti, Thakos et Shakkoth conjurent Namor de ne pas partir sauver Jacqueline Trufaut : les Etats-Unis ont envoyé des troupes pour la libérer, et Atlantis a actuellement cruellement besoin de son monarque. Mais Namor refuse de les écouter et part. Les trois ministres décident de prendre les mesures qui s’imposent.

Namor atteint sans encombres l’endroit où Jacqueline Trufaut est retenue, une caverne sous-marine, et la libère. C’est alors que surgissent des eaux deux géants jumeaux à peau bleue. Malgré leur force, Namor rend coup pour coup et parvient à les mettre en fuite. Peu après, le corps expéditionnaire, mené par Bernhart, arrive à son tour. Namor est prêt à régler son compte à ce dernier, mais Jacqueline lui demande de n’en rien faire et de la sortir de cet endroit.

Namor et Jacqueline Trufaut passe les jours suivants au centre d’études sous-marines où travaille la jeune femme. Namor va moins s’intéresser à ses découvertes scientifiques qu’aux charmes de son hôte…

Quelques jours plus tard, Namor prend la parole au Conseil des Nations-Unies. Il demande à ce que les querelles passées entre Atlantis et les nations de la surface soient enterrées, et qu’une ère nouvelle dans leurs relations s’ouvre. Il est interrompu par l’irruption des deux géants qu’il a déjà précédemment rencontrés qui capturent Jacqueline Trufaut avant de s’en aller. Namor se lance à leur poursuite, mais un coup violent de l’un des géants le catapulte au fond d’une ruelle où il s’effondre au milieu des détritus.

Dans le même temps, à Atlantis, un conseil exceptionnel, présidé par Vashti, est réuni pour décider si oui ou non Namor est encore apte à régner. La décision est sans appel : le Prince des Mers est jugé indigne du trône d’Atlantis.


Commentaire :

Les différentes intrigues suivent leur cours logique et prévisible (la relation Namor/Jacqueline, la défiance des ministres atlantes envers leur suzerain, etc.) et la situation à venir ne s’annonce guère positive pour Namor. Tout cela se lit sans déplaisir mais manque quelque peu de surprises.


Casting :

Namor.

Vashti, Thakos, Shakkoth.

Jacqueline Trufaut, Max Lindstrom, Carl Bernhart.


La Route manquée (23 pages)
(The Road not taken, in Prince Namor, the Sub-Mariner #4, décembre 1984)

Scénario : Bob Budiansky & J.M. DeMatteis.
Dessin : Bob Budiansky.
Encrage : Danny Bulanadi.
Couverture : Bob Budiansky & Danny Bulanadi.

Résumé :

Lorsque Namor reprend conscience, il se trouve face à Carl Bernhart, qu’il accuse aussitôt d’être responsable des derniers évènements. Bernhart nie tout en bloc, sans parvenir à convaincre le Prince des Mers. Lorsque ce dernier attaque le fonctionnaire, les policiers qui l’accompagnent interviennent. L’un d’eux ouvre le feu, mais la balle ricoche sur Namor et atteint Bernhart. Namor croit revivre les évènements des années cinquante qui avaient coûté la vie à un passant. Mais Bernhart n’est que blessé, et informe Namor de l’endroit où il a le plus de chances de trouver Jacqueline Trufaut, qui est selon lui celle qui a mis au point ce complot et son propre enlèvement.

Suivant les directives de Bernhart, Namor gagne la haute mer et, sous les flots, découvre un site mythique : la tombe du dieu des mers. Il y retrouve Jacqueline, mais celle-ci n’est plus telle qu’il l’a connue : elle a désormais le corps d’une sirène, et tient à la main un sceptre similaire à celui de Namor. Elle est entourée de Dragonrider, Protée et les deux géants. Namor passe à l’attaque, mais est rapidement abattu par ses adversaires. Namor à terre, Jacqueline retire les objets magiques qui donnaient leurs pouvoirs à ses alliés. Puis elle raconte son histoire à Namor.

Jacqueline Trufaut est la fille de l’homme qui a été tué par la balle qui a ricoché sur Namor, trente ans plus tôt. Petite fille, elle a juré de venger la mort de son père. Après de brillantes études d’océanographe, elle a découvert lors d’une exploration sous-marine la tombe de Neptune, et les pouvoirs qu’elle recelait. Au contact du trident sacré de Neptune, elle est devenue cette créature mi-femme, mi-poisson à laquelle fait à présent face Namor.

A présent, Jacqueline décide d’en finir avec son ennemi juré. Elle lance contre lui toute la faune maritime des environs. Son trident lui donne une puissance supérieure à celle de Namor. Mais ce dernier trouve finalement la parade : il empoigne Jacqueline et l’entraîne hors de la mer. Rapidement les pouvoirs de la jeune femme décroissent, et Namor parvient à lui arracher son sceptre des mains. Jacqueline, inconsciente, redevient aussitôt humaine.

Son combat terminé, Namor regagne Atlantis. Il est accueilli par Dara, qui lui annonce la décision prise par le conseil. Après une brève bouffée de colère, Namor décide d’accepter cette décision, et quitte Atlantis.


Commentaire :

On ne peut pas dire que la trahison de Jacqueline Trufaut soit une surprise. Plus étonnante est sa transformation en sirène dans ces pages, même si sa métamorphose a un côté un peu ridicule. Ni ses motivations, ni ses méthodes ne font d’elle un personnage particulièrement intéressant ou mémorable. Reste qu’au terme de cette mini-série, Namor se voit débarrassé de son rôle de souverain d’Atlantis, DeMatteis et Budiansky offrant ainsi aux futurs scénaristes la possibilité d’axer leurs récits sur le côté plus aventurier du personnage.


Casting :

Namor.

Dara, Vashti, Thakos, Shakkoth.

Jacqueline Trufaut, Carl Bernhart.

Dragonrider, Protée (Proteus).
  #8  
Vieux 02/12/2006, 10h53
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MACHINE MAN
UN RECIT COMPLET MARVEL N°12
Lug, novembre 1986.



Lève-toi et marche ! (25 pages)
(He lives again !, in Machine Man #1, octobre 1984)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Herb Trimpe.
Encrage : Barry Windsor-Smith.
Couverture : Barry Windsor-Smith.

Résumé :

Le 23 septembre 2020, dans les locaux de la Baintronics, un container est par erreur envoyé à la décharge. Sur place, un groupe de récupérateurs de matériaux électroniques, surnommé par les autorités les pilleurs du clair de lune, ouvre la caisse et trouve à l’intérieur un robot en pièces détachées. Les quatre pilleurs (Cervo, Hassle, Swift et Fut-Fut) décident de le récupérer lorsque les robots de sécurité de la Baintronics les repèrent et les attaquent. Mais les pilleurs sont bien préparés et abattent les robots avant de s’enfuir, emportant leur trouvaille avec eux.

Le lendemain, Sunset Bain, actionnaire principale de Baintronics S.A., est informée des évènements de la veille. Elle est d’autant plus en colère et inquiète qu’elle sait ce que recèle le container disparu. Elle ordonne à ses forces de sécurité de faire un exemple avec ces pilleurs et de récupérer leur butin. Sunset Bain fait néanmoins part de son inquiétude à sa fidèle compagne, Jocaste…

Dans le Q.G. des Pilleurs, Cervo parvient à remonter le robot et à recharger ses batteries. Lorsque le robot reprend conscience, il dit s’appeler Machine Man et raconte aux quatre jeunes gens son histoire : sa création par le docteur Abel Stack, sa rencontre avec Peter Spalding et Gears Garvin, les deux seuls amis qu’il a jamais eus, sa rencontre avec Jocaste, l’androïde membre des Vengeurs dont il tomba amoureux, et la menace de ses plus redoutables adversaires, le sénateur Miles Brickman et Madame Menace, alias Sunset Bain.

Les pilleurs informent ensuite Machine Man de ce qui s’est passé durant son long sommeil : Baintronics a commencé la production en série de robots à la fin des années 80, et révolutionné ainsi toute l’industrie, les robots remplaçant très vite la main d’œuvre non qualifiée. En 1996 eut lieu la révolution anti-robots, qui dura jusqu’en 2001, date à laquelle Baintronics se vit offrir le monopole sur la fabrication de robots.

La discussion est interrompue par l’irruption des forces de sécurité de Baintronics, menées par un C-28, un robot tueur. Les pilleurs se chargent du menu fretin pendant que Machine Man affronte le C-28. Celui-ci dispose d’un armement mortel, mais Machine Man en viendra à bout en l’électrocutant. Puis il s’enfuit en compagnie des pilleurs.


Commentaire :

Trois ans après la fin de la série, dont il avait scénarisé les derniers épisodes, Tom DeFalco fait un bond de plus de trente ans dans l’avenir pour donner une suite aux aventures de Machine Man. Un futur aux mains d’une seule superpuissance, la Baintronics S.A., à qui le monopole de la fabrication des robots a donné tous les pouvoirs. Dès son retour, Machine Man va évidemment prendre le parti du petit groupe de rebelles qui l’a ramené à la vie pour affronter son ancienne adversaire, Sunset Bain (personnage apparu pour la première fois lors du run de DeFalco, tout comme le sénateur Brickman, que l’on rencontrera bientôt).

Le futur décrit par le scénariste est des plus classiques, mais DeFalco parvient à le rendre vivant par de petits détails bien trouvés, notamment la novlangue utilisée par ses jeunes héros. Quant aux dessins, s’ils sont signés Herb Trimpe, on aura bien du mal à reconnaître son style ici tant il est étouffé par l’encrage de Barry Windsor-Smith. Et qui s’en plaindrait ? D’autant plus que le style de Windsor-Smith convient à merveille à l’univers futuriste de la série et en fait ressortir tout l’aspect technologique.


Casting :

Machine Man.

Les pilleurs du clair de lune : Cervo, Fut-Fut, Hassle, Swift.

Sunset Bain, Jocaste.




Car cet Asile est sûr ?! (22 pages)
(If this be Sanctuary ?!, in Machine Man #2, novembre 1984)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Herb Trimpe.
Encrage : Barry Windsor-Smith.
Couverture : Barry Windsor-Smith.

Résumé :

Machine Man et les pilleurs parviennent à échapper aux robots de Baintronics lancés à leurs trousses, mais leurs véhicules sont détruits. Ils se trouvent contraints de poursuivre leur fuite en prenant le métro.

Sunset Bain reçoit la visite de l’ambassadeur Brickman, qui a appris le retour de Machine Man. Sunset le rassure en lui affirmant qu’elle a déjà pris toutes les mesures pour se débarrasser de lui, et fait appel à un homme capable de régler la situation.

Machine Man et les pilleurs se rendent dans un salon de jeu vidéo servant de repère à un certain Broadoni, à qui ils ont demandé des les aider à quitter la ville. Ils découvrent très vite qu’ils sont tombés dans un piège : des robots de Baintronics sont déjà sur place pour les arrêter. Alors que le combat s’engage, Broadoni s’enfuit par une porte dérobée. Machine Man et les pilleurs le suivent, à l’exception de Hassle, qui reste pour couvrir leurs arrières. Lorsque Machine Man découvre que Hassle manque à l’appel, il s’apprête à revenir sur ses pas, mais Cervo pose sur lui un interrupteur d’induction électronique qui va le paralyser. Puis ils embarquent à bord du vaisseau que Broadoni réservait pour sa propre fuite, direction : le Sanctuaire.

Capturée, Hassle est interrogée par Sunset Bain et le Docteur Cyclobe. Sunset veut lui faire révéler l’endroit où se trouve le Sanctuaire, le repère de tous les pilleurs qu’elle cherche à localiser depuis des années. Malgré la torture, Hassle reste muette. Un peu plus tard, alors qu’elle est reconduite dans sa cellule, elle parvient s’en mal à s’emparer de l’arme d’un garde et fuir à bord d’un floateur. Sur ses écrans de contrôle, Sunset Bain a observé toute la scène, qui s’est déroulée comme elle l’avait prévu. Elle se rend alors chez Stark Entreprises, où elle s’entretient avec l’homme qui a mis au point ce stratagème : Arno Stark, le nouvel Iron Man.

Les pilleurs arrivent dans la grande forêt canadienne, où ils tombent dans un piège et sont capturés dans un filet.


Commentaire :

Avec l’entrée en scène prévisible de Miles Brickman et celle plus surprenante d’Arno Stark, l’Iron Man du futur, tous les acteurs de ce récit sont désormais en place. Beaucoup d’action dans cet épisode, mais dans le même temps Tom DeFalco continue de donner corps à son univers futuriste, notamment à travers la visite du salon vidéo où le cerveau des joueurs est directement relié aux ordinateurs. Rappelons que ce récit date de 1984, année qui vit la parution aux Etats-Unis du Neuromancien de William Gibson, roman qui donna véritablement naissance au cyberpunk, genre auquel on serait assez tenté de relier cette mini-série.


Casting :

Machine Man.

Les pilleurs du clair de lune : Cervo, Fut-Fut, Hassle, Swift.

Sunset Bain, Jocaste, Miles Brickman, Docteur Cyclobe, Iron Man/Arno Stark.




La Ballade du Vieux Pilleur (23 pages)
(Rime of the Ancient Wrecker !, in Machine Man #3, décembre 1984)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin : Herb Trimpe.
Encrage : Barry Windsor-Smith.
Couverture : Barry Windsor-Smith.

Résumé :

Hassle parvient à se débarrasser des chasseurs de Baintronics qui la poursuivent. Elle se doute que son évasion a été organisée pour qu’elle conduise le forces de Sunset Bain jusqu’au Sanctuaire, mais elle ignore que le Docteur Cyclobe a placé un traceur sur elle, permettant à Sunset Bain de suivre tous ses faits et gestes.

Emprisonnés dans un filet, le reste des pilleurs et Machine Man sont conduits au Sanctuaire, lequel est en fait une base aérienne dissimulée derrière un écran de nuages artificiels. Cervo retire le disrupteur qu’il avait placé sur Machine Man, lequel réagit très mal d’avoir été traité de la sorte. Sa colère retombe lorsqu’il rencontre le Vieux Pillard, le leader mythique des pilleurs : il reconnaît immédiatement Gears Garvin, son vieil ami. Ce dernier lui apprend que son autre ami, Peter Spalding, est mort il y a des années, tué lorsque Sunset Bain a fait capturer Machine Man et Jocaste.

Une fête est organisée en l’honneur de Machine Man et ses compagnons. Ils sont bientôt rejoints par Hassle, mais quelques minutes plus tard, le Sanctuaire est pris d’assaut par Iron Man, accompagné des forces de sécurité de Baintronics. Une bataille aérienne s’engage. Un robot réussit à s’infiltrer jusqu’à la salle des commandes et à endommager les générateurs anti-gravité. Alors que le Sanctuaire menace de s’écraser, Machine Man parvient à immobiliser Iron Man grâce à son bras téléscopique, puis se branche directement sur l’ordinateur principal du Sanctuaire pour réparer les dégâts. Le choc en retour est brutal, et Machine Man met un long moment à s’en remettre. Pendant ce temps, Iron Man et ses troupes se replient. Mais Machine Man est décidé à ne pas attendre leur prochaine attaque : il décide de prendre les choses en main et de s’attaquer directement à Baintronics.


Commentaire :

Un épisode plus calme que les précédents, où Tom DeFalco prend le temps de s’intéresser davantage à ses protagonistes. Amusant aussi de voir Iron Man dans le rôle du vilain de service, et doté d’une armure particulièrement agressive. Jusqu’à présent, Machine Man s’est montré assez passif, réagissant plus ou moins volontairement aux évènements, parfois même manipulé par ses propres amis. La fin de cet épisode le voit enfin prendre les choses en main.


Casting :

Machine Man.

Les pilleurs du clair de lune : Cervo, Fut-Fut, Hassle, Swift.

Gears Garvin.

Sunset Bain, Jocaste, Miles Brickman, Docteur Cyclobe, Iron Man/Arno Stark.




Victoire (23 pages)
(Victory, in Machine Man #4, janvier 1985)

Scénario : Tom DeFalco.
Dessin & encrage : Barry Windsor-Smith.
Couverture : Barry Windsor-Smith.

Résumé :

Gears Garvin et les pilleurs tentent de dissuader Machine Man de s’attaquer directement à Sunset Bain, à l’exception de Hassle, qui soutient sa décision. Elle lui apprend qu’elle a rencontré Jocaste au côté de Sunset, ce qui ne fait que renforcer la décision de Machine Man. Il s’empare d’un cyclo-jet et quitte immédiatement le Sanctuaire. Garvin et les pilleurs décident de le suivre pour l’aider.

Les systèmes de sécurité de Baintronics informent Sunset Bain de l’arrivée prochaine de Machine Man et lui laissent le temps d’organiser sa défense. Lorsque Machine Man se pose sur le toit des locaux de Baintronics, des dizaines de policiers sont déjà en place et ouvrent le feu sur lui. Fut-Fut lance son cyclo-jet sur eux, causant un véritable carnage. Machine Man, souhaitant limiter le plus possible les pertes humaines, enfourche son cyclo-jet et gagne directement le bureau où se trouvent Sunset Bain et Iron Man. Un duel s’engage entre ce dernier et Machine Man. Alors que le robot est sur le point de prendre le dessus sur l’homme, Sunset Bain intervient dans le combat et électrocute Machine Man. Malgré des dégâts considérable, celui-ci se relève et vient à bout d’Iron Man. Seule face à son adversaire, Sunset Bain ordonne le retrait de ses troupes, toujours occupées à lutter contre les pilleurs. Puis elle se déclare vaincue. Dans une pièce voisine, l’ambassadeur Brickman a assisté à toute la scène et, sentant que tout est perdu pour lui, choisit de se suicider.

Machine Man obtient de Sunset Bain qu’elle cesse de les pourchasser, lui et tous les pilleurs. Il retrouve également Jocaste. Il aimerait qu’elle parte avec lui, mais l’androïde choisit de reste au côté de Sunset, et de s’assurer ainsi qu’elle tiendra sa parole. Après avoir fait ses adieux à Jocaste, Machine Man s’en va, en compagnie des pilleurs.


Commentaire :

Conclusion parfaitement réussie pour cette mini-série. Le combat final contre Sunset Bain et surtout Iron Man est particulièrement spectaculaire. Il est à noter que Herb Trimpe ne dessine pas ce dernier épisode, laissant le champ libre à Barry Windsor-Smith qui s’en donne à cœur joie. Un classique.


Casting :

Machine Man.

Les pilleurs du clair de lune : Cervo, Fut-Fut, Hassle, Swift.

Gears Garvin.

Sunset Bain, Jocaste, Miles Brickman, Iron Man/Arno Stark.
  #9  
Vieux 31/07/2007, 10h23
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Niglo change la caisse du Fauve


ICEBERG
UN RECIT COMPLET MARVEL N°13
Lug, février 1987.


ICEBERG : Coup de Foudre ! (23 pages)
(The Fuse !, in Iceman #1, décembre 1984)

Scénario : J.M. DeMatteis.
Dessin : Alan Kupperberg.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Mike Zeck & John Beatty.

Résumé :

A une époque indéterminée, dans un monde constamment en guerre, deux créatures étranges, Fluo-Light et Idiot, se voient confier une mission par leur maître : ramener auprès de lui sa créature qui s’est échappée…

Iceberg a été invité par ses parents à la réception organisée pour le départ à la retraite de son père. En chemin, il aperçoit sa cousine Mary et discute avec elle. Retourner chez ses parents l’angoisse terriblement. Ceux-ci ont vu d’un mauvais œil le fait qu’il ait rejoint les Défenseurs plutôt que de reprendre une vie normale.

Un peu plus loin, Iceberg aperçoit une jeune fille qui marche dans la rue en compagnie de sa famille. Il en tombe instantanément amoureux. Il tente d’attirer son attention en lui faisant une démonstration de ses pouvoirs, mais son pilier de glace se brise et il chute piteusement à ses pieds. La jeune fille s’esquive avec sa famille, et un policier, l’agent Ratchit, vient le sermonner. Iceberg cherche un coin tranquille pour se changer, mais il est surpris par une femme âgée qui le prend pour un exhibitionniste !

Sous son identité civile, Iceberg croise à nouveau le chemin de la jeune femme qui avait attiré son regard. Il découvre qu’elle s’appelle Marge, et que sa famille vit juste à côté de ses parents !

Quelques rues plus loin, Fluo-Light et Idiot se matérialisent sous les yeux de deux policiers, dont l’agent Ratchit. Idiot est prêt à les tuer, mais Fluo-Light l’en dissuade et les hypnotise pour qu’ils oublient cette rencontre. Puis ils partent à la recherche de leur cible.

La réception chez les Drake ne se passe pas très bien. Bobby est sur les nerfs et se dispute avec son cousin Joël. Ses parents le sermonnent et Bobby sort prendre l’air. Il tombe une nouvelle fois sur Marge Smith, avec qui il entame la conversation. Il lui parle de sa relation difficile avec ses parents, lorsqu’ils sont interrompus par l’irruption brutale de Fluo-Light et Idiot. Pendant qu’Iceberg combat les deux créatures, Marge se réfugie à l’intérieur de sa maison et disparaît à travers une sorte de portail d’énergie. Quelques instants plus tard, la maison s’effondre. Iceberg a réussi à enfermer ses deux agresseurs dans une gangue de glace, mais ils disparaissent sous ses yeux.



Commentaire :

Vingt ans après sa création, Iceberg a pour la première fois les honneurs d’une mini-série. La faute à J.M. DeMatteis, qui l’a déjà mis en scène dans ses New Defenders. Il s’intéresse moins ici au mutant Iceberg qu’au jeune homme Bobby Drake et à ses relations avec sa famille. Le récit ne fonctionne pas vraiment, Marge Smith sort littéralement de nulle part, tout comme ses agresseurs. Et la prestation d’Alan Kupperberg est tout à fait médiocre.


A noter :

Cette mini-série se situe entre New Defenders #139 et 140 (janvier-février 1985, non traduits).


Casting :

Iceberg (Iceman).

William Drake, Madeline Drake, Marge Smith, Ralph Ratchit.

Fluo-Light (White Light), Idiot.




ICEBERG : Karma instantané ! (23 pages)
(Instant Karma !, in Iceman #2, février 1985)

Scénario : J.M. DeMatteis.
Dessin : Alan Kupperberg.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Mike Zeck & Bob McLeod.

Résumé :

Fluo-Light et Idiot ayant échoué dans leur mission, leur maître se débarrasse d’eux et fait appel à un autre de ses sbires : Kali.

Conduit au poste de police, Iceberg justifie la destruction de la maison des Smith en racontant une histoire d’espions russes contre qui il a du se battre. Il quitte le commissariat libre, ce que n’apprécie guère l’agent Ratchit. Il retourne alors fouiller les ruines de la maison. Les Smith ont disparu, mais il découvre un étrange appareil qu’il emporte avec lui pour l’étudier.

De retour chez ses parents, ces derniers lui reprochent vivement les évènements qui viennent d’avoir lieu. Ils lui en veulent de ne pas être capable de mener une vie normale, en particulier son père, très en colère. Une fois seul, Iceberg s’interroge une nouvelle fois sur ses relations avec ses parents, lorsque subitement il disparaît.

Un siècle plus tôt, dans la campagne anglaise, les Smith observent sur un moniteur de contrôle Iceberg qui dérive dans le flux temporel. Sa famille demande à Marge de lui venir en aide, mais celle-ci refuse fermement.

Sans comprendre comment, Iceberg se retrouve dans le New York de 1942. Il tient sous le bras l’appareil qu’il a trouvé chez les Smith. Sa tenue peu ordinaire (il est en bottes et en caleçon !) attire l’attention d’un policier qui le prend pour un espion allemand. Il s’enfuit, mais le policier lui tire dessus et le touche au bras. Après s’être réfugié dans une ruelle déserte, Iceberg s’évanouit.

Il se réveille dans une chambre, entouré par son père et sa mère, plus jeunes de quarante ans ! Son père lui est venu en aide à cause de sa ressemblance avec son frère, tué à la guerre. Iceberg est très perturbé par la situation présente. Situation qui va prendre une tournure encore plus inattendue lorsque Kali passe à l’attaque, accompagnée par une horde de créatures aussi étranges qu’elle. Iceberg parvient à attirer ses agresseurs hors de l’appartement des Drake, mais son père décide de le suivre pour lui venir en aide et lui rendre l’appareil qu’il a oublié.

C’est justement cet appareil, un trans-pas’temps, que Kali et ses sbires sont venus chercher. Lorsque William Drake arrive sur les lieux, deux créatures se jettent sur lui et l’attaquent. Drake est mortellement blessé. C’est alors que le visage de Marge Smith apparaît dans l’air et met au défi Kali de venir la retrouver. Un portail s’ouvre, que Kali et ses troupes franchissent.

William Drake meurt dans les bras de son fils. L’émotion passée, celui-ci réalise soudain que si son père meurt avant sa naissance, il ne peut donc pas exister. A cet instant, Iceberg sombre dans les ténèbres…



Commentaire :

Tandis que le mystère s’épaissit autour du personnage de Marge Smith, Iceberg se trouve embringué dans une histoire de paradoxes temporels qui lui permet de rencontrer ses parents jeunes. On ne voit toujours pas ce que ce personnage vient faire dans ce récit, et la réalisation d’Alan Kupperberg ne s’améliore pas.


Casting :

Iceberg (Iceman).

William Drake, Madeline Drake, Marge Smith, Ralph Ratchit.

Kali.




ICEBERG : Sables mouvants (23 pages)
(Quicksand !, in Iceman #3, avril 1987)

Scénario : J.M. DeMatteis.
Dessin : Alan Kupperberg.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Mike Zeck & John Beatty.

Résumé :

Plongé au cœur des ténèbres, Iceberg revit les principaux moments de sa vie : son enfance, entouré de ses parents, ses débuts au sein des X-Men, l’époque où il faisait partie des Champions, et enfin son entrée chez les Défenseurs. Puis tout s’efface à nouveau et il fait alors face à un nouveau venu : le Néant.

Le Néant l’a accueilli en son sein, au cœur du royaume qu’il s’est créé. C’est la mort de son père avant qu’il ne naisse qui permet à Iceberg de se trouver ici. Le Néant lui annonce qu’il a besoin de lui pour retrouver son enfant qui s’est enfui. En échange, il lui promet que sa vie reprendra son cours normal. Stupéfait, Iceberg apprend que la fille du Néant n’est autre que Marge !

Iceberg se trouve soudain matérialisé dans une petite ville américaine, à une date indéterminée, avec pour mission de retrouver Marge. Coup de chance, il tombe sur le petit frère de cette dernière, qui le conduit à la maison familiale. Il y est accueilli chaleureusement par toute la famille. Après le repas, il se retrouve en tête à tête avec Marge et lui parle de ses dernières aventures et de sa rencontre avec le Néant. Marge refuse catégoriquement de retourner dans le royaume de son père. Lorsque sa famille l’encourage à se montrer raisonnable et à suivre Iceberg, elle les fait disparaître ! Elle va faire de même avec toute la ville, qu’elle avait créé et qu’elle peut tout aussi facilement effacer. Enfin, elle s’en prend à Iceberg et laisse apparaître son vrai visage : celui de Mirage, fille du Néant. Iceberg utilise ses pouvoirs pour se protéger des attaques de Mirage, tout en continuant à essayer de la raisonner. Mais la colère de Mirage ne cesse de croître, et ses assauts se font de plus en plus violents, jusqu’à ce que l’une de ses rafales frappe Iceberg de plein fouet. Réalisant ce qu’elle vient de faire, elle reprend l’apparence de Marge pour venir en aide à celui qu’elle aime. Se sentant coupable, elle décide enfin d’affronter son père et regagne son domaine. Le Néant l’y attend de pied ferme…



Commentaire :

Mais qu’est venu faire Iceberg dans cette galère ?!? La petite voisine de ses parents s’avère donc être la fille du Néant, et voici notre mutant embringué dans une aventure qui le dépasse totalement. J.M. DeMatteis se perd dans de pompeux discours pseudo-métaphysiques, et son récit devient de plus en plus pénible à suivre. Seule la première scène de cet épisode, qui voit Iceberg revivre quelques moments clés de sa vie, est plutôt réussie. Le reste est d’un inintérêt absolu.


Casting :

Iceberg (Iceman).

Le Néant (Oblivion), Marge Smith/Mirage, Kali.


ICEBERG : Le Châtiment (23 pages)
(The Price you pay !, in Iceman #4, juin 1985)

Scénario : J.M. DeMatteis.
Dessin : Alan Kupperberg.
Encrage : Mike Gustovich.
Couverture : Mike Zeck & John Beatty.

Résumé :

A présent qu’elle est revenue dans son domaine, le Néant veut accueillir en son sein sa fille. Celle-ci le rejette et demande à ce qu’il la laisse mener sa vie comme bon lui semble. Iceberg réalise que la relation entre Mirage et le Néant n’est pas très différente des relations qu’il entretient avec ses parents. Il décide de se ranger du côté de Mirage et attaque le Néant. Ses pouvoirs ne sont guère efficaces face à un tel être, qui ressort des limbes Fluo-Light, l’Idiot et Kali pour s’occuper d’Iceberg.

Lorsque le Néant se lance dans un long discours dans lequel il affirme que toute chose finit par rejoindre le néant, Iceberg réagit violemment, refusant d’admettre ce point de vue. Pour lui, la vie a un sens. Sa colère accroît ses pouvoirs et lui permet de vaincre le Néant.

Son père vaincu, Mirage réalise à quel point elle et lui sont semblables. Elle l’aide à se relever et reconnaît qu’elle et lui ne font qu’un. Iceberg ne peut admettre que Mirage abandonne ainsi son humanité et son amour pour lui, mais le Néant accueille le mutant en son sein, le condamnant à la non-existence. Mais Iceberg s’accroche à la vie, à ses rêves, et à la promesse que le Néant lui a fait de le rendre à une vie normale. Face à cet afflux d’émotions, le Néant expulse Iceberg de son sein et le renvoie dans une ligne temporelle dans laquelle son père n’est pas mort en 1942. Puis le Néant et Mirage retournent au vide.

Iceberg se retrouve soudain dans sa chambre, chez ses parents. Il se précipite au salon et constate que son père se porte comme un charme. Il ne peut s’empêcher de leur sauter au cou et de leur dire combien il les aime. Il leur demande également de l’accepter tel qu’il est, c’est-à-dire comme un mutant et comme un super-héros. Les effusions sont interrompues par l’arrivée d’Angel et du Fauve, venus chercher Iceberg pour qu’il rejoigne les Défenseurs de toute urgence.



Commentaire :

Cette mini-série est une véritable purge ! Ce dernier épisode en particulier, dans lequel DeMatteis se lance dans un interminable et pénible soliloque sur la vie, la mort, l’amour. Tout cela est pénible au possible, prétentieux et risible. Jusque dans l’analogie entre la relation Mirage/Néant et celle liant Iceberg à ses parents. En outre, la prestation d’Alan Kupperberg étant en dessous de tout, on conseillera à tout le monde de n’approcher cette mini-série et ce RCM sous aucun prétexte.


Casting :

Iceberg (Iceman).

Mirage, le Néant (Oblivion), Fluo-Light (White Light), Idiot, Kali.

William Drake, Madeline Drake, Angel, le Fauve (Beast).
  #10  
Vieux 28/04/2008, 01h41
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Résumé rédigé par NIGLO



LES VENGEURS DE LA COTE OUEST
UN RECIT COMPLET MARVEL N°14
Lug, mai 1987.



LES VENGEURS DE LA COTE OUEST : Vengeurs… Rassemblement ! (23 pages)
(Avengers assemble !, in West Coast Avengers #1, septembre 1984)

Scénario : Roger Stern.
Dessin : Bob Hall.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Bob Hall & Brett Breeding.

Résumé :

Œil de Faucon et Oiseau-Moqueur ont pris possession des locaux du futur Q.G. des Vengeurs de la Côte Ouest. Ils contactent Vision à New York, qui leur suggère la liste des futurs membres de l’équipe à contacter.

A San Francisco, Tigra se trouve au bureau de son amie Jessica Drew, l’ancienne Spider-Woman, lorsqu’elle reçoit l’appel d’Œil de Faucon. Elle part aussitôt, sans informer Jessica de la teneur du coup du fil. Celle-ci, un peu inquiète, décide de contacter quelqu’un au Cat’s Jazz Club de Los Angeles…

Wonder Man est contacté alors qu’il vient de terminer le tournage d’une scène du film où il travaille comme cascadeur. Il part aussitôt.

La dernière personne contactée est Iron Man, récemment installé sur la Côte Ouest. Il répond lui aussi à l’appel.

Iron Man et Tigra sont les premiers à arriver sur les lieux. Œil de Faucon leur propose de rejoindre l’équipe. Tigra est plus que réticente : sa précédente expérience avec les Vengeurs ne s’est pas bien terminée. Quant à Iron Man, personne ne sait que ce n’est plus Tony Stark sous l’armure mais son ami Rhodey.

La discussion est interrompue lorsque les alarmes de la propriété se déclenchent. Le dispositif de sécurité se met en marche, mais l’inconnu qui s’est introduit dans le bâtiment réussit à leur échapper. Les quatre héros se lancent alors à ses trousses.

L’intrus, qui n’est autre que le Suaire, échappe à Oiseau-Moqueur et à Œil de Faucon, mais pas à Iron Man. Alors qu’il tente de s’échapper, Wonder Man arrive sur les lieux et l’attaque aussitôt. Il est arrêté par Tigra, qui connaît le Suaire et sait qu’il n’est pas criminel. La situation revenue à la normale, le Suaire leur explique être venu à la demande de Jessica Drew, qui s’inquiétait pour Tigra. Œil de Faucon lui propose alors de rejoindre l’équipe, mais le Suaire décline son offre. Il s’est fait une réputation de criminel afin d’infiltrer plus facilement les gangs californiens, et rejoindre les Vengeurs détruirait sa couverture.



Commentaire :

Vingt ans après la création des Vengeurs (le groupe et la série), Marvel décide de lancer un deuxième titre avec cette mini-série qui sera suivie par une série régulière.

Ce premier épisode permet d’introduire les différents membres de l’équipe. Œil de Faucon et Oiseau-Moqueur étaient connus à l’avance, les autres sont plus ou moins une surprise. Pas vraiment des pointures, plutôt des héros débutants ou qui hésitent sur leur carrière : Tony Stark a cédé depuis quelques temps déjà son armure à Rhodey, qui apprend seulement à la maîtriser ; Tigra a déjà eu une expérience malheureuse avec les Vengeurs, et se demande si sa place est ici. Quant à Wonder Man, il semblait avoir ces derniers temps privilégié sa carrière hollywoodienne.

Même le couple à la tête de l’équipe a quelques doutes quant à leurs capacités à gérer cette nouvelle situation. Oiseau-Moqueur a assez peu d’expérience, et Œil de Faucon n’a jamais été jusqu’alors à la tête d’une équipe.

On reconnaît ici la patte Roger Stern, qui privilégie les relations – souvent tendues – entre les différents protagonistes, plutôt que le côté spectaculaire (ici c’est le Suaire qui vient faire un tour, histoire de fournir à cet épisode son quota d’action).

Un début prometteur donc, étant donné le côté atypique et inattendu des membres de ces Vengeurs de la Côte Ouest. Notons également que le duo Hall/Breeding, sans faire d’étincelles, signe des planches dans l’ensemble tout à fait plaisantes.


A noter :

C’est dans Avengers #243 (mai 1984, trad. in Ombrax-Saga n°258, juillet 1987), qu’il a été décidé la création d’une seconde équipe de Vengeurs, dont le commandement a été confié à Œil de Faucon.




LES VENGEURS DE LA COTE OUEST : Espace en Blanc ! (23 pages)
(Blanking out, in West Coast Avengers #2, octobre 1984)

Scénario : Roger Stern.
Dessin : Bob Hall.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Bob Hall & Brett Breeding.

Résumé :

Les Vengeurs commencent à s’entraîner ensemble. Œil de Faucon, Oiseau-Moqueur et Tigra tentent de tenir tête à Iron Man. Malgré l’avantage que lui procure son armure, ils réussissent à travailler ensemble et à le mettre à terre. Pourtant, Tigra ne se sent pas à sa place et doute que ses pouvoirs soient suffisants pour lui permettre de tenir sa place au sein de l’équipe.

Pendant ce temps, Wonder Man est occupé à préparer son déménagement pour s’installer au Q.G. des Vengeurs. Peu après, alors qu’il se rend en ville, il est témoin d’une attaque de banque. Le braqueur se fait appeler le Blanc, et est protégé par une sorte de champ de force. Wonder Man intervient, mais le Blanc réussit à disparaître (il a débranché son champ de force et, sous son identité civile, a pu passer inaperçu parmi la foule).

Le Blanc a eu la chance quelques temps plus tôt de croiser le chemin d’un scientifique travaillant chez Stark International. Lorsque Stane a racheté la société, l’homme a décidé de démissionner et de partir avec sa dernière invention en date, un générateur de champ de force. Mais l’homme s’est fait renversé par une voiture sous les yeux du Blanc, qui a récupéré l’appareil et disparu dans la nature. Il ignore qu’en utilisant le générateur pour recharger son champ de force, il a également donné naissance à quelque chose d’autre…

Wonder Man est particulièrement vexé d’avoir laissé le Blanc s’échapper. Les autres membres des Vengeurs réussissent néanmoins à le convaincre de les laisser l’aider à le retrouver. Le Blanc ne tarde pas à faire parler de lui en s’attaquant à un fourgon. Il est bientôt pris en chasse par Oiseau-Moqueur, puis cerné par le reste de l’équipe. Pour lui permettre de s’échapper, le Blanc va faire exploser une station essence. Pendant que les Vengeurs sont occupés à limiter les dégâts, le Blanc en profite pour s’éclipser.

De retour chez lui, le Blanc recharge une nouvelle fois son champ de force. Mais cette fois, une explosion retentit et une silhouette sort du générateur et prend rapidement forme humaine. Il s’agit de Graviton, l’un des anciens adversaires des Vengeurs…



Commentaire :

Comme souvent chez Roger Stern, l’intérêt de cet épisode n’est pas dans l’adversaire que les Vengeurs affrontent, un vilain sans grand intérêt, mais dans les relations qu’entretiennent les différents membres de l’équipe entre eux. Tigra doute de plus en plus, Wonder Man a beaucoup de mal à travailler en équipe, Iron Man se demande s’il doit ou non révéler à ses collègues qu’il n’est pas Tony Stark, et Œil de Faucon se demande sans cesse s’il est à la hauteur de la tache. Tout l’intérêt de la série repose sur le soin que met Roger Stern à faire vivre ses héros, et le résultat est convainquant. De plus, le retour dans les dernières pages de Graviton promet pour les épisodes suivants un vilain un peu plus intéressant que le Blanc…


A noter :

Première apparition du Blanc (Blank)

La dernière apparition de Graviton avait eu lieu dans Thor #324 (octobre 1982, non traduit).




LES VENGEURS DE LA COTE OUEST : Du Pain sur la Planche ! (23 pages)
(Taking Care of Business, in West Coast Avengers #3, novembre 1984)

Scénario : Roger Stern.
Dessin : Bob Hall.
Encrage : Brett Breeding.
Couverture : Bob Hall & Brett Breeding.

Résumé :

Alors qu’une tempête de neige a mystérieusement frappé la Californie en plein été, les Vengeurs de la Côte Ouest aide les secours afin que la situation revienne le plus vite possible à la normale. Leur intervention achevée, Œil de Faucon propose d’organiser un barbecue le soir même, histoire de célébrer les débuts officiels de l’équipe.

De son côté, Graviton se réhabitue au monde dans lequel il est revenu. Exilé dans le vide inter-dimensionnel, C’est au Beyonder qu’il doit sans le savoir d’être revenu à la vie : l’énergie qu’il a utilisé pour créer le monde où se sont affrontés héros et vilains lui a rendu conscience, et les courants d’énergie émis par le générateur du Blanc lui ont permis de regagner la Terre. A présent, il compte bâtir un empire du crime sur toute la côte ouest, avec l’aide du Blanc.

Chacun de leur côté, Iron Man, Tigra et Wonder Man continuent de se demander s’ils ont leur place au sein des Vengeurs de la Côte Ouest. Après une discussion entre Wonder Man et Tigra, celle-ci décide qu’il est temps qu’elle prenne son destin en main, et est décidée à retenter sa chance au sein de l’équipe. Elle fait également la démonstration d’un petit appareil que lui a donné le peuple chat et qui lui permet de donner l’illusion d’avoir une apparence humaine.

Wonder Man et Tigra se rendent ensuite au Cat’s Jazz Club, afin de voir si le Suaire a des informations sur le Blanc. Sur place, ils découvrent que le bar a été mis à sac. Des truands sont venus et ont annoncé qu’un nouveau chef de gang allait désormais faire régner sa loi dans la région.

Le Suaire, accompagné de Wonder Man déguisé et de Tigra en renfort, se rend chez ‘Lucky Max’ Galeno, l’un des anciens boss de la mafia de la côte ouest. Ils sont reçus par le Blanc, pour qui Galeno travaille désormais. Le Suaire menace le Blanc, et rapidement la situation dégénère. Wonder Man est démasqué et Tigra doit intervenir. C’est alors que Graviton fait son entrée. Ses pouvoirs sur la gravité lui donnent rapidement l’avantage. Il projette le Suaire, Tigra et le Blanc en plein Pacifique, à trente kilomètres des côtes. Quant à Wonder Man, il l’immobilise au fond de la piscine, où il le maintient suffisamment longtemps pour qu’il se noie…



Commentaire :

Dans la continuité des épisodes précédents, on s’intéresse avant tout aux interrogations et aux doutes de nos cinq héros. A côté de cela, les plans de Graviton pour dominer le crime dans toute la Californie n’ont pas grand intérêt, mais permettent d’assurer le spectacle.




LES VENGEURS DE LA COTE OUEST : Finale (23 pages)
(Finale, in West Coast Avengers #4, décembre 1984)

Scénario : Roger Stern.
Dessin : Bob Hall.
Encrage : Brett Breeding & Peter Berardi.
Couverture : Bob Hall & Brett Breeding.

Résumé :

A trente kilomètres des côtes, Tigra sauve le Suaire de la noyade. Elle ne trouve en revanche nulle trace du Blanc. Le tir d’une fusée de détresse lui permet d’avertir le reste de l’équipe de la situation, et Iron Man vient bientôt les repêcher.

Toute l’équipe, à l’exception de Wonder Man, se retrouve à leur Q.G. où Tigra fait le point sur la situation. C’est le moment que choisit Iron Man pour révéler à ses coéquipiers qu’il n’est pas Tony Stark. Bien qu’inquiet d’avoir affaire à un quasi-débutant, Œil de Faucon décide néanmoins de lui faire confiance.

Dans sa villa, Graviton reçoit la visite d’une des plus grosses pointures de la pègre américaine : Madame Masque, accompagnée d’un homme de main. Elle est venue voir qui est ce nouveau venu sur la scène du crime californien. Après quelques politesses d’usage, Graviton lui fait voir le corps de Wonder Man, immobile au fond de sa piscine. Leur conversation est interrompue par l’attaque d’Iron Man, qui reçoit bientôt le renfort d’Oiseau-Moqueur (qui s’était fait passer pour l’une des serveuses de la villa), puis de Wonder Man, qui a force d’effort à réussi à surmonter l’énorme pesanteur qui l’immobilisait jusqu’à présent. Graviton est rapidement contraint de se replier, en particulier lorsqu’Iron Man se branche directement sur une centrale électrique pour augmenter son pouvoir. Graviton pense pouvoir obtenir l’aide de Madame Masque, mais celle-ci révèle alors son vrai visage : il s’agit de Tigra. Quant à son homme de main, ce n’est autre qu’Œil de Faucon, qui va finir par venir à bout de Graviton grâce à quelques flèches contenant un gaz tranquillisant. Graviton s’effondre, inconscient.

Le cas Graviton réglé, les Vengeurs peuvent enfin faire le barbecue qu’ils avaient prévu. Œil de Faucon profite de l’occasion pour diffuser un message de Vision, qui les félicite pour leur victoire. Tous réalisent que l’équipe a parfaitement fonctionné, et que chacun a gagné sa place au sein de l’équipe.



Commentaire :

Conclusion plus classique pour cette mini-série. La victoire contre Graviton va resserrer les liens au sein de l’équipe et leur faire prendre conscience du rôle qu’ils ont à jouer. Une conclusion logique pour une mini-série réussie.
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