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Vieux 23/10/2005, 18h37
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Episode #8 : Le Calme après la Tempête


Quelques heures plus tard.
Le jour était levé depuis environ une trentaine de minutes, et déjà les pompiers et équipes de secours étaient sur place pour tenter de sauver ce qu’ils pouvaient du British Museum. Enfin, de ce qui restait du British Museum : seules des ruines fumantes et encore chaudes prouvaient aux rares passants apeurés par un tel spectacle de destruction que, la veille, se dressait encore là le plus grand musée au monde en cette fin de XIXe siècle.

Des morceaux de sculptures, de tableaux, de chefs d’œuvres magnifiques et vénérés par chaque visiteur qui avait eu la chance de venir dans ce bâtiment jonchaient le sol tandis que des employés de la ville cherchaient vainement des traces de survivants ou d’indices pour la police.
Car la Reine, en apprenant cette destruction, était entrée dans une rage folle que tous les Bobys d’Angleterre avaient eus pour ordre de tout faire pour retrouver les coupables, sous peine d’atroces punitions Royales…

« Quelle horreur… »

Walter Queen regardait de loin la destruction de son musée. Vêtu d’un smoking encore plein de poussière et de quelques rares débris, l’homme n’avait eu ni l’envie ni le temps de se changer, trop choqué et troublé par la destruction de ce qui était alors son chez lui et son lieu de travail. Une part importante de sa vie avait été piétinée sauvagement, et il n’avait rien pu faire…

« Oui. Cela est indescriptible… »

Timothy Wayne se trouvait à côté de lui, habillé d’un costume assez classique, chemise blanche et redingote noire, avec gants blancs et canne à la main droite. Il n’était pas encore rasé, et semblait quelque peu fatigué.
Officiellement, la Reine avait chargée d’aller réveiller le médecin pour le charger de venir soigner d’éventuels blessés ou de constater la mort des pauvres êtres qui auraient pu se trouver là. Officieusement, Timothy était rentré juste à temps pour se glisser dans son lit avant qu’un de ses valets ne vienne le « réveiller » pour recevoir l’ordre de la Reine. Cela n’avait été qu’une affaire de secondes pour que l’intégrité du médecin reste compléte…

« Je n’arrive toujours point à croire cela possible…tous ces trésors…toutes ces merveilles…toutes ces heures que j’ai passées à répertorier, à comprendre cela…détruites…c’est…c’est horrible…
- Oui, en effet. Catastrophique, même. Mais ce qui est encore plus horrible et intéressant, c’est que quelqu’un ou quelque chose ait pu s’introduire chez nous pour nous tuer. »

Walter tourna la tête vers Timothy. Alors que le premier pleurait les trésors perdus du British Museum, le second échafaudait déjà des théories sur le pourquoi et le comment de cette destruction affreuse. N’avait-il aucune peine devant un tel spectacle ? N’avait-il pas de cœur pour pleurer les merveilles détruites ? Queen se demanda alors si Wayne était vraiment humain, au fond…

« Que dis-tu ?
- Il est triste de voir tout cela être détruit, Walter, mais ne nous voilons point la face : l’on a voulu nous tuer et l’on s’est introduit dans le Museum malgré nos protocoles de sécurité. Cela est inquiétant.
- Tu…tu penses réellement que nous étions la cible de cet attentat ? Peut-être était-ce simplement un acte anarchiste contre le Museum et ce qu’il représente, ou une attaque de l’All…
- Ne dis pas des choses que tu ne crois même pas, Walter. Tu le sais comme moi : pourquoi aurait-on détruit ce qui représente l’Art dans le monde ? Pourquoi le Museum, alors que si on arrive à percer sa sécurité, l’on peut aller tuer la Reine ? Cela n’a point de sens. Non, il est clair que l’on a voulu détruire la Confrérie en nous tuant. C’est une bonne chose, en fait, quand on y réfléchit. »

Queen ne savait plus du tout quoi penser de Timothy. Que disait-il donc ?! Quelques secondes auparavant, il disait que la destruction du Museum, et donc l’attentat, était une chose horrible, et là il annonçait calmement que la tentative de meurtre sur lui et leurs amis était en fait une bonne nouvelle !
Walter se demandait si son ami avait encore sa santé mentale, et si il ne devait pas le faire interner dans les heures qui venaient…

« Quoi ? Timothy, je ne te suis plus, là…
- Mmh ? Qu’y a-t-il, Walter ?
- Tu dis que l’explosion fut une chose horrible, mais tu dis aussi que la tentative d’assassinat est une bonne chose ! Quel est donc cet illogisme, mon ami ? Deviendrais-tu fou ?
- Ah ! Excuse-moi, j’ai pensé trop haut et cela a dû être trop rapide pour toi…pardon. Je t’explique : je suis désolé, triste et outré de voir que le British Museum a été détruit, car j’aimais cet endroit et j’aimais la pièce spéciale pour notre petit groupuscule. Néanmoins, que l’on veuille nous tuer est une bonne chose et me permet de dire que nous tenons quelque chose. En effet : vu qu’on a tenté de nous supprimer et donc de nous arrêter, cela veut dire que nous sommes sur une piste sérieuse, sur quelque chose d’important. Après, il faut voir aussi qui a tenté de nous tuer, vu que nous avons plusieurs ennemis.
- Ah bon ? »

Walter était un peu perdu par l’argumentaire de Timothy. Après tout, il n’était qu’un aventurier habile dans la visée et dans le maniement des armes : il savait très bien que son ami était un grand combattant, mais un être encore plus intelligent et doué pour la résolution d’intrigues que la plupart des habitants de leur île chérie. C’était d’ailleurs pour cela qu’il n’avait jamais vraiment pu faire pleinement confiance à Batman : un être si intelligent, si fort, si doué ne pouvait vraiment être toujours au service du Bien le plus pur…

« Bien sûr, Walter. D’une part il y a le tueur de Madame Hall, qui devrait refaire une victime dans les jours qui viennent, je pense. Il faut l’arrêter, sinon Carter deviendra fou et tenterait de faire du mal à Richard Scott. D’ailleurs, il faut que nous parlions à celui-ci dès qu’il se réveillera. Ce qu’il a fait il y a quelques heures, avec la lampe…cela n’est point naturel, tu le sais. Cela peut être un danger, et quand les puissances européennes l’apprendront, et elles l’apprendront crois-moi, il sera jalousé et envié. Il sera bientôt constamment en danger tant que nous n’aurons pas compris le fonctionnement des phénomènes qu’il créé.
Nous avons du pain sur la planche, Walter. Pressons-nous, donc. »

Queen ne dit rien : Timothy avait entièrement raison. Il fallait que leur groupe arrête le tueur qui rôdait dans Londres et faisait des victimes. Il fallait aussi qu’ils protègent Richard Scott de lui-même, mais aussi de ceux qui feraient bientôt de lui leur but numéro un.
Wayne était dans le vrai, pensa l’aventurier : ils avaient du travail, et il fallait qu’ils commencent dès maintenant en allant voir leurs amis chez Walter Queen…








Interlude.
Encore une fois, je l’observe. Lui, dans son château ancien et reculé dans des régions inconnues de la plupart en Europe. Lui, qui pactise avec quelque chose…un être qui me donne ce que les humains appellent la « chaire de poule ». Lui qui fait un accord avec un être dont le nom est murmuré dans l’univers avec crainte et respect.
Est-il fou ? Ne comprend-il pas qu’il condamne ainsi sa race et le reste de la Création, comme disent ceux d’ici ? Ne voit-il pas qu’il se fait piéger par plus intelligent et cruel que lui ? La folie habite ces vieilles pierres, je le sens, et cette folie vit et est née avec les générations de parents dont est issu l’homme qui parle à cette…chose dans le miroir.
Cette chose aux yeux rouge terrifiants. Cette chose qui me connaît, à qui j’ai déjà eu affaire. La seule chose au monde que je n’ose défier…par tous les Dieux de cette planète et des autres…qu’ils viennent en aide à ce peuple, voila ma seule prière…
Fin de l’interlude.








La maison de Walter Queen était une des plus belles maisons de celles proches de Buckingham Palace. Dotée de dizaines de chambres, de domestiques fidèles et qui étaient parmi les meilleurs du Royaume, il était dit partout que l’aventurier favori de la Reine avait bien de la chance de vivre dans cette bâtisse luxueuse et merveilleuse.
Mais en fait, Walter Queen n’y avait mit les pieds que deux fois : la première quand la Reine lui avait montrée la maison qu’elle lui offrait, et la deuxième pour prendre les affaires qu’il avait besoin pour déménager dans un endroit de sa connaissance où il pourrait vivre comme il le voudrait, caché bien sûr. Officiellement, il vivait dans la maison proche du lieu de vie de la Reine. Mais pour ses amis et ceux qui le cherchaient vraiment, l’aventurier vivait dans une petite maison où il se sentait vraiment chez lui.
C’est dans ce lieu que se trouvaient maintenant les membres de la Confrérie.

Ayant trouvé une petite bâtisse plaisante sur les docks, Queen y avait fait diverses améliorations : la dotant d’un sous sol en bois qui préservait les personnes qui y étaient de l’eau par un ingénieux système inventé par le créateur de la pièce secrète de Batman, l’aventurier avait aussi créé diverses pièces cachées où il pouvait laisser ses armes, ses triomphes et ses ennemis au cas où le besoin s’en faisait sentir.
En fait, si l’on ne connaissait point les mystères de la maison, on pouvait facilement entrer dans ce bâtiment où il n’y avait, apparemment, qu’une seule pièce servant de cuisine, salle à manger et chambre. Une maison de pauvre pêcher, en clair.
Mais, pour les autres, la maison de Walter était une des plus intéressantes de Londres, et elle réservait mille trésors et surprises à ceux qui avaient la curiosité de chercher au-delà des apparences.

Après la destruction du British Museum et leur spectaculaire sauvetage, les membres encore debout de la Confrérie avaient ramenés ceux qui étaient blessés ici : cela était plus sûr et plus calme que la maison de Wayne, et cela était proche de l’ancien musée, ce qui était bien sûr un atout pour transférer quelques excentriques au petit jour de Londres vers le lieu où ils se reposeraient et seraient soignés.

« Comment vont-ils ? »

Timothy avait posé ses gants et sa canne à l’entrée et était penché sur les corps inconscients de Dan et de Maximilien, tâtant leurs pouls et regardant leurs pupilles pour connaître leur état de santé tandis que Walter était derrière lui, légèrement inquiet.

« Plutôt bien. Dan semble très las et fatigué, il devrait prendre plus de repos, selon moi…il faudra que l’on lui demande ce qu’il fait pour être tant à bouts de forces. Je n’aime point qu’un de nos collègues soit si exténué.
Maximilien va bien, lui. Grâce à Dieu, il a réussi à nous sortir de ce pièce mortel, mais apparemment il est allé au bout de ses limites : c’est pour cela qu’il est tombé inanimé lorsqu’il a ramené Dan des décombres avant la destruction totale du Museum. »

Le médecin royal se releva et sourit à son ami.

« Mais ils sont hors de danger. Passons aux autres. »

Wayne s’approcha alors de Richard Scott et de Carter Hall. Ils étaient couchés l’un à côté de l’autre, le visage de l’un en face du visage de l’autre. Timothy ne pu s’empêcher de sourire en voyant cette scène : dire que l’un avait forniqué avec la femme de l’autre, et que quelques heures après le cocu avait faillit tuer l’amant. Et maintenant, ils dormaient ensemble comme deux bébés, comme deux amis…

« Mmh…
- Un problème ?
- Je ne sais point. Carter va bien, oui, mais Richard Scott a un pouls très faible et irrégulier, cela n’est point bon signe…on a retrouvé la lampe, au fait ?
- Pas encore. J’ai mis les meilleurs hommes que la Reine m’a donnés, mais ils n’ont encore eu aucun résultat. Je crains que l’on ne retrouve jamais cette chose qui nous a tous sauvés…
- Mmh…espérons qu’il se réveillera et nous expliquera comment il a pu créer ces…phénomènes… »

Timothy se releva et regarda Queen. Pour la première fois, ce dernier pu voir de la fatigue et de la lassitude dans les yeux de son ami : les événements de ces derniers jours, la nuit agitée qu’ils venaient de vivre et le manque cruel de sommeil pesaient désormais sur les épaules de Batman, et il semblait ne plus vraiment pouvoir lutter contre cela.

« Va dormir, Timothy.
- Non…il faut que j’analyse encore les prélèvements faits sur le Museum, et que je…
- Rien du tout. Tu vas aller dans mon lit et tu vas te reposer quelques heures. Et ne discute pas : nous savons tous deux qu’un homme est plus apte à sauver le monde et ses amis quand il a quelques heures de sommeil derrière lui. »

Wayne voulut discuter, voulut argumenter encore, mais il abandonna et se rendit à l’évidence : son ami avait raison, il devait aller se coucher sinon il ne tiendrait pas.

« Très bien…
- A plus tard, mon ami.
- A plus tard, Walter. »

Timothy partit alors vers la chambre de Queen. Il se coucha à peine sur le lit qu’il s’endormait directement, vers un pays de rêves étranges, qui se transformaient vite en cauchemars sanglants, comme ceux qu’il faisait chaque nuit…








Plus loin. Un être, seul, regardait Londres d’un point de vue que peu, très peu d’être sur Terre avaient déjà partagés : la capitale de la Grande Bretagne vue du ciel était vraiment magnifique dangereuse et éblouissante.
Le visiteur se demandait quoi faire maintenant, ne sachant si il devait parler à ses supérieurs de la découverte de terriens dotés de capacités intéressantes et qui auraient pu empêcher le plan de ceux qui l’avaient envoyés là. Normalement, ses ordres auraient déjà dû lui faire appeler les chefs de sa compagnie, mais est-ce que l’étranger devait trahir ceux qui ne lui avaient rien fais ? Après tout, si le combat avait débuté, c’est parce qu’il était allé s’occuper d’affaires d’autrui…

Soudain, son appareil de communication fit un petit bruit sourd et distinct dans sa poche. Ses supérieurs voulaient parler avec lui et connaître l’étendue de sa mission. Que devait-il faire ? De multiples pensées rebondissaient dans son cerveau mystérieux tandis que le bruit continuait de sonner dans le ciel nuageux de Londres au petit matin…
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  #32  
Vieux 23/10/2005, 19h00
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  #33  
Vieux 23/10/2005, 19h03
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merci.
ça fait plaisir de voir que je suis lu...j'espère juste réussir la chute de cette histoire, mais c'est pas pour tout de suite de toutes façons.^^
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  #34  
Vieux 23/10/2005, 19h37
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c'est vachement bien raconter en tous les cas bravo ben!!
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  #35  
Vieux 23/10/2005, 22h09
Avatar de Ben Wawe
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oh mince j'ai des lecteurs...
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  #36  
Vieux 30/10/2005, 17h18
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oui ,tu as des lecteurs
vraiment sympa à lire ,on est pris ds l'histoire et on a qu'une envie connaitre la suite ... d'ailleurs ,elle arrive qd ???
au fait ,c'est normal que christopher Hall devienne Carter Hall entre l'episode 2 & 4
au fait ,as tu reçu mon pm ?
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  #37  
Vieux 30/10/2005, 17h47
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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la suite euuuuh...ben normalement le mois prochain.

pour Hall...je vais éditer...

ton MP ? je t'en ai envoyé un il y a longtemps après un point de réput', mais je n'ai rien eu en réponse...
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  #38  
Vieux 30/10/2005, 17h50
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yep ,c'etait justement la réponse (assez tardive ) à ce mp
je te l'ai envoyé en debut d'aprem ... y a donc un probleme avec les mp
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  #39  
Vieux 30/10/2005, 17h52
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certainement. :s

au pire, tu m'envois un mail.
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  #40  
Vieux 08/11/2005, 17h09
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Episode #9 : Le White Man.

Walter Queen marchait assez rapidement dans le frais matinal de Londres. Il devait aller voir certains amis, à lui et à Timothy, pour obtenir des informations quand aux différents événements de ces derniers jours. Trop de choses leur échappaient. Ils avaient trop subis les événements. C’en était trop. Maintenant, c’étaient eux qui allaient mener la danse, et cela allait rapidement être réglé.

Ses pas conduisirent l’aventurier dans un des quartiers les plus malfamés de Londres, à savoir l’East End, où la pire racaille de la Grande Bretagne s’était massée pour former un peuple hétéroclite et dangereux, bien que doux comme un agneau si on lui laissait un peu de liberté. Batman leur laissait faire quelques petits arrangements de façon à ne pas mettre le feu aux poudres, Walter et les autres aussi donc.

Queen arriva finalement en bas d’un petit immeuble en briques rouges, là où on avait retrouvé le corps d’une des victimes. Celle qui avait mit Timothy sur l’affaire et avait peut-être créé tout ce qui s’était passé après.
C’était là qu’il devait rencontrer ses informateurs, ceux qui pouvaient tout découvrir en Londres en un temps minimal. Pour preuve, il leur avait demandé la veille dans l’après-midi des informations sur Richard Scott, son ami Jordan et les meurtres, et ce matin il avait retrouvé devant chez lui un petit billet lui indiquant un lieu et une heure approximative. Ils étaient forts, très forts. Trop, peut-être, mais il n’avait pas le temps de penser à cela pour le moment.

« On peut pas dire que vous vous êtes pressés… »

Une voix. Quelqu’un lui parlait avec une voix assez jeune. Mais où ?
L’aventurier se tourna. Rien derrière lui, rien devant non plus. Mais pourtant, il avait entendu une voix…il en était sûr ! Mais il n’y avait rien, là où il était…pas âme qui vive dans cette ruelle sordide et endormie depuis peu, depuis que la lumière du jour avait chassée les prostituées, leurs clients et les voleurs…mais eux prenaient seulement une pause…
Non, il n’y avait rien, et Walter se demandait un peu si il ne devenait pas fou…avait-il inventé cette voix ? Non, certes, mais il n’y avait rien d’autre là où il se trouvait hormis quelques ordures et un vieil immeuble en briques rouges…

« Alalala…les adultes ne sont point très doués, parfois… »

Toujours la même voix. Mais Queen ne savait pas où se trouvait son interlocuteur…à quels jeux jouaient-ils ? Bien sûr, il ne les avait que peu rencontrés, mais ils les connaissaient quand même un peu…du moins, surtout un avec qui il avait sympathisé…mais ces diables étaient totalement différents quand ils étaient en groupe…

« Bon, finis de jouer. Dites-moi où vous êtes, je n’ai point de temps pour ces amusements d’un autre âge.
- Pfff…coupe… »

Soudain, l’aventurier leva la tête pour voir un adolescent, ou plutôt un enfant qui allait bientôt devenir adolescent. Il était attaché aux pieds par une corde qui était rattachée apparemment à quelque chose sur le toit de l’immeuble. Ses cheveux étaient d’un noir très prononcé, et ses yeux semblaient refléter la malice et l’intelligence tandis qu’un autre gamin, roux celui-là, coupait la corde.

Walter se demanda alors si l’enfant était fou : il allait tomber trop vite et l’aventurier ne pourrait pas le rattraper…une énorme flaque de sang allait apparaître sur l’endroit même où, naguère, un meurtre immonde avait été commit…il aurait voulu éviter cela, mais il ne le pouvait…
Mais, alors que Queen pensait que l’enfant allait mourir, celui-ci fit une sorte de pirouette en l’air et se réceptionna parfaitement sur le sol, sur ses deux pieds et sur une main. Il se releva et sourit à l’homme blond et un peu barbu qui se tenait devant lui.

« Walter Queen ?
- Lui-même. Et vous êtes ?
- Robin. »

Soudain, l’enfant mit deux doigts dans sa bouche et siffla quelques notes très aigues. D’abord, rien ne se passa, puis soudain une fillette assez jolie mais farouche à son regard sortit des ordures, tandis qu’un autre enfant, au regard sombre et inquiétant, sortait de l’immeuble en compagnie du rouquin vu naguère en haut et qu était devenu ami avec Walter lors de précédentes rencontres. Enfin, un autre enfant, aux cheveux roux aussi mais plus rouges, en fait, arrivait tranquillement en courrant assez vite.
Tous les cinq se mirent en cercle autour de Queen, qui se sentit soudain légèrement menacé par ces cinq marmots…

« Euh…
- Bonjour, Mister Queen. »

Les enfants avaient tous dis cela en même temps, ce qui rajoutait de la tension à une situation qui en était déjà pourvue.

« Bonjour…
- N’ayez pas peur, Sir : nous ne vous ferons aucun mal si vous avez ce que nous avons demandé contre ce que vous, vous avez demandé. Est-ce que nos attentes ont été prises en compte ? »

Walter acquiesça aux paroles du dénommé « Robin » et sortit de sa poche cinq papiers d’adoption qu’il avait réussit à prendre chez son ami, le juge Chase. Il n’avait pas comprit à quoi cela allait servir et avait été tenté de ne pas les emmener avec lui, craignant quelques perversions de la part de ses informateurs, mais apparemment, ils désiraient juste être adoptés légalement…quel mal à cela ? Aucun, selon l’aventurier qui donna les précieux papiers au « Robin », qui se dépêcha de les fourrer dans son veston quelque peu sale, sous le regard émerveillé de ses camarades. Lui, restait sérieux et concentré : aucune émotion ne transparaissait de lui.

« Très bien. Nous avons les informations que vous désiriez. Vous pouvez poser cinq questions, pas plus.
- Pourquoi si peu ?
- Parce que il y avait cinq papiers. Plus que quatre, Mister Queen. »

L’aventurier comprit alors que le gamin tentait de le berner. Il n’aurait pas du tout été contre lui donner quelque punition corporelle bien méritée, mais cela brusquerait les enfants et il n’aurait point d’informations…
Queen dû alors réprimer sa colère et son indignation pour se calmer et se reprendre.

« Bien. Que savez-vous de Richard Scott et de Joshua Jordan ?
- Ce sont deux archéologues arrivés il y a moins d’une semaine d’Amérique. Ils ont fais quelques découvertes et Scott a fauté avec Maria Hall avant que l’on retrouve cette dame morte dans sa chambre d’hôtel. Jordan a depuis disparu, mais cela n’est guère anormal : il a un passé de buveur et de tricheur, et a été renvoyé de plusieurs métiers et a fait plusieurs séjours en prison pour cela. Scott a disparu depuis la mort de Maria Hall, et on ne sait pas où il est. Ah, et Richard Scott a fait un voyage il y a quelques années en Asie, où il est resté une semaine inconscient suite à un traumatisme dans une petite boutique. Trois questions.
- Mmh…sait-on la raison de cette inconscience ?
- Non. La science des hommes ne sait point pourquoi il ne s’est point réveillé durant sept jours et pourquoi il est revenu à lui le huitième. Le marin qui nous a raconté cela ne se souvenait malheureusement plus des paroles du médecin asiatique qui avait prit soin de lui. Deux questions.
- Avez-vous entendu parler d’un éventuel étranger qui serait à Londres en ce moment ?
- Oui. Il ne vient pas de Grande Bretagne, ni d’Europe, ni d’Amérique et n’a point le teint jaune ou nègre. On ne sait pas ce qu’il fait là, mais plusieurs rumeurs courent sur lui. Beaucoup pensent que c’est le tueur qui attaque les femmes de Londres et les ouvrent, comme l’Eventreur à l’époque. Une question.
- Mmh… »

Queen devait réfléchir avant de poser sa dernière question. Les enfants étaient assez doués pour les affaires, même si seul le « Robin » parlait pour le moment. Ils étaient tous serrés autour de lui, les yeux fixés sur sa personne, ce qui leur donnait un air menaçant et rendait nerveux. Et si l’on est nerveux, l’on pose plus facilement de mauvaises questions et ils peuvent garder leurs secrets plus longuement ou faire repayer…
Walter sourit en pensant à l’ingéniosité de ces gamins des rues qui s’en sortaient seuls avec leur raison d’information, et qui représentaient bien l’esprit d’initiative, d’aventure et d’intelligence qui devait caractériser les anglais avant de reprendre calmement.

« Bien, j’ai su tout ce que je voulais. Dernière question : pourquoi t’appelles-tu Robin et quels sont les noms de tes camarades ? »

L’enfant qui n’avait fait que parler sourit alors, de même que les quatre autres.

« Cela fait deux questions, Mister Queen. Mais je vais y répondre quand même. »

Le gamin ouvrit son blouson et l’aventurier pu alors voir que sa gorge était entièrement rougie, et même brûlée par endroit. Pire encore, cela semblait ancien…

« Je m’appelle Richard, dit Robin, car j’ai survécu à l’incident qui tua mes parents, des saltimbanques. Mais cela ne se fit point sans dégât, comme vous pouvez le voir. Lui… »

Richard montra du doigt le rouquin aux cheveux très rouges qui était venu en courant.

« C’est Flash, appelé ainsi par sa vitesse de course rapide et au-delà de nos standards d’enfants. Lui… »

Robin montra l’autre enfant roux.

« C’est Speedy, nommé ainsi par ses réflexes qui nous ont plusieurs fois sauvé la mise face aux patrons de pubs ou de restaurants à qui nous empruntons notre pitance. Lui… »

L’enfant montra le dernier garçon, celui au regard sombre et aux cheveux noirs, bien que moins noirs que celui du narrateur.

« C’est Tempest, du fait qu’il soit né un soir de tempête et que l’on aime à croire qu’il en a hérité un caractère ombrageux et facilement colérique. Et enfin elle… »

Son regard se porta sur la jeune fille au regard farouche.

« Elle, elle aime s’appeler Wonder Girl du fait qu’elle a résisté à quelque malandrin qui avait voulu lui prendre son innocence avant l’heure. Elle se débarrassa de lui et prit la fuite, ce qui est grande inhabitude dans le quartier où ce genre d’événements sont légions.
- Mmh…intéressant… »

Walter était amusé des surnoms que ces enfants s’étaient donnés : la magie de l’enfance mêlée à la malice, l’aventure et l’intelligence qui devait normalement être propre à chaque enfant anglais. L’on aurait dit cinq Titans Anglais, cinq enfants qui symbolisaient tout ce que les enfants d’Angleterre devaient être, mais n’étaient pas car pourris par l’argent et le luxe.

« Très, je vous l’accorde. Sur ce, nous devons partir… »

Robin fit un petit signe de tête et chacun partit de son côté, avant que Walter ne puisse faire quelque chose. Il aurait voulu leur parler encore, mais ils ne lui avaient pas laissés le temps…enfin bon, pensa-t-il, il avait les informations qu’il désirait et pouvait maintenant aller se coucher et se reposer après les horribles événements de ces dernières heures…

Ne réprimant pas un bâillement qui lui fait du bien, lui qui ne se permettait jamais ce genre de choses en société. L’homme sourit en faisant le chemin retour, content d’avoir vu ces enfants dont parlait si souvent Timothy en bien, ce qui était rare chez le médecin de la Reine. Ils allaient avoir du travail, maintenant, mais ils allaient réussir. La Confrérie allait vaincre. Comme toujours.

Le visage souriant, Walter arriva à un carrefour enfermé dans la brume londonienne. Ses pas claquaient sur le sol froid et dur quand, soudain, un cri impressionnant et rauque se fit entendre derrière lui.

« QUEEN !!! »

On l’appelait…quelqu’un l’appelait…mais qui ? Personne ne le savait ici, et aucune de ses connaissances ne se levait si tôt ou se couchait si tard…et la Confrérie était chez lui…qui était-ce ?
Walter comprit rapidement, en voyant que personne ne venait et que la personne qui avait criée semblait se cacher dans la brume de la capitale anglaise, ce qui se passait. Il l’avait trop subit et trop fait pour passer à côté. Un piège. On voulait l’attaquer. Voir plus.

« Très bien…vous désirez un combat ? Venez… »

L’aventurier sortit une mince arbalète d’une poche interne à son blouson, et la prit dans sa main droite, au cas où. Il avait toujours aimé cette arme, qu’il trouvait très maniable et surtout très intéressante à prendre sur soi en cas de possible problème.

Personne ne répondait à ses dires qui avaient quand même été prononcés fortement. Cette manière de combattre était étrange, pensa-t-il…
Soudain, alors que Queen commençait à se déplacer sur la gauche, il vit une forme courir dans la brume puis disparaître…en fait, il l’avait plus entendu que vu, n’ayant eu qu’une légère vision trouble de…quelque chose…

Par tous les Saints, pensa Walter tandis qu’il se tournait dans la direction où l’être semblait être partit. Soudain, il entendit de nouveau des pas claquer sur le sol et vit à nouveau l’être durant quelques seconds, mais cette fois-ci il allait sur sa gauche, direction vers laquelle se tourna l’aventurier favori de la Reine.

Queen commençait légèrement à s’inquiéter de ce petit jeu de piste…Timothy était très doué à cela, mais lui préférait l’affrontement direct…il n’était pas vraiment intéressé par cette forme de combat…d’un coup, Walter sentit quelque chose dans son dos. Avec une rapidité déconcertante, il se retourna et tomba nez à nez avec…quelqu’un…ou…quelque chose d’inhabituel pour lui…

Habillé entièrement en blanc, l’homme qui était à quelques centimètres de l’aventurier portait un pantalon blanc, une chemise blanche, une veste blanche, des gants blancs, des chaussures blanches, un chapeau melon blanc et un masque blanc lui recouvrant tout le visage. Il portait même une canne blanche, dont il pointait le bout sur le ventre de Walter. Celui-ci était tellement surprit qu’il ne pensa même pas à enlever la canne de son ventre ou à mettre en joue l’être devant lui.

« Qui êtes…
- Bouh. »

L’homme avait une voix étrange et rauque, mais néanmoins familière pour Queen…mais il n’eut pas le temps de penser plus à cela, car l’inconnu appuya alors sur un petit bouton sur sa canne, ce qui eut pour effet de faire sortir une mince lame dans le bout de la canne qui rentra directement dans le ventre de Walter.
Une douleur horrible s’empara alors de son corps, et l’aventurier tomba au sol en même temps que son arbalète, geignant et pleurant de douleur tandis qu’un mal vicieux et mauvais passait peu à peu dans tout son corps.

Son agresseur s’accroupit alors devant lui, et approcha son visage de la face grimaçante de Walter.

« Dis-leur…dis à Wayne, Hall, Dan et Max…dis-leur de ne plus me chercher…dis-leur que cela sera bientôt terminé et qu’ils n’auront plus à se soucier de moi…ce n’est qu’un avertissement, Queen…tu auras mal, tu seras inconscient et tu ne pourras plus bouger pendant quelques jours…mais tu pourras parler…alors tu leur diras…tu leurs diras que le White Man fait une mission indispensable sur la Terre impie d’Angleterre…et que si ils continuent à me chercher, je les trouverais et mettre fin à cette chasse qui n’en est point une… »

La White Man avait toujours parlé avec sa voix raque, voix que Walter connaissait mais qu’il n’était plus capable de reconnaître. De toutes façons, Queen sombra alors dans l’inconscience et dans la douleur tandis que son agresseur partait tranquillement dans la brume de Londres, laissant l’aventurier en proie au froid, aux voleurs et à un poison qui pourrissait peu à peu chaque veine de son corps…
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  #41  
Vieux 16/11/2005, 19h28
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Episode #10 : Explications.

Lentement, Walter Queen émergeait des brumes de l’inconscience, accueillit par une transperçante douleur dans tout le corps. Nul muscle ne pouvait bouger, nul mouvement n’était permit à l’aventurier favori de la Reine d’Angleterre. Tout juste pouvait-il sentir les odeurs qui lui étaient accessibles, tout juste pouvait-il entendre les quelques bruits qui venaient à ses oreilles au fil des minutes qui accompagnaient son retour à l’éveil.

Pour ce qui était des odeurs, il y avait une certaine qu’il reconnaissait comme celle de l’eau, de la mer pour être précis, et une autre de sel qui était diffusée dans l’atmosphère de l’endroit où il se trouvait. Une senteur de bois, ancien et travaillé, était aussi présente et entrait lentement dans les narines de Queen. Il y avait aussi l’odeur caractéristique des compresses de médecine et de quelques médicaments. On le soignait, donc.
Pour les bruits, Walter entendait le ressac de l’eau contre les murs de la pièce où il se trouvait. Il y avait aussi de vagues paroles lointaines d’apparent marins ou dockers qui se disputaient ou rigolaient de quelque blague lancée par l’un d’eux.
L’homme blond sourit alors, ou tenta vu qu’aucun de ses muscles ne semblait répondre à ses ordres : il ne connaissait que trop bien ces odeurs et bruits, car il se trouvait chez lui, dans sa petite maison. On l’avait cherché, on l’avait trouvé, et on était en train de le sauver…

Rassuré, Walter Queen retourna alors dans le sommeil et l’inconscience, simplement rassuré et heureux de savoir que ses amis l’avaient retrouvé, et que la vengeance de la Confrérie face à la folie du White Man était en marche…






La pièce principale de la maison de Queen était maintenant remplie des membres de la Confrérie, du moins ceux qui pouvaient être sur pieds. Une lourde atmosphère était présente aussi, du fait des derniers événements et de la tension qui pesait sur la situation de leur ami, le propriétaire de la maison.

Timothy Wayne était, sans costume, au centre de la pièce, simplement habillé d’un pantalon et d’une chemise même pas entièrement reboutonnée. Il semblait encore un peu fatigué et ses cernes étaient grosses, mais l’homme était déjà alerte et dynamique, comme toujours.
Carter Hall était assit sur un lit de camp, torse nu. Ses hanches étaient entourées de pansements faits par le médecin de la Reine, vu que l’archéologue avait été blessé à cet endroit lors de l’explosion de leur quartier général. Il semblait encore un peu faible, mais sa détermination était pleinement visible par son regard.
Dan était accolé à la porte de la petite maison en bois. Ayant changé d’habit, il semblait assez taciturne et fatigué, se caressant longuement le cou par ses fines mains en évitant de trop regarder les autres membres de l’équipe, comme à son habitude.
Maximilien, lui, bougeait tout le temps, incapable de rester en place. L’homme était entièrement revêtu d’un vêtement bleu, et cela donnait à ses courses extraordinaires une teinte bleutée assez agréable à l’œil.
Enfin, Richard Scott était maintenant admit avec eux. Il caressait doucement l’étrange lanterne asiatique qui lui avait permit tant de choses il y a peu…l’américain se demandait comment tout cela avait pu se passer quand il fut tiré de sa rêverie par le début du discours de Wayne.

« Bien…je pense que nous sommes tous assez conscients et réveillés pour pouvoir parler clairement, non ? Il y a tant de choses à dire, je crois qu’il faut que nous commencions dès maintenant pour éviter des problèmes comme ceux que nous avons subis…
- Il faudrait, pour cela, déjà savoir ce qui vient de se passer, Timothy… »

Carter venait de parler sèchement au chef de leur petite troupe, lui lançant un noir regard. Une certaine tension existait dès à présent entre les deux hommes, une tension due à la prise de position anti-violence contre Scott prise par Wayne. Celui-ci parla calmement à Hall en lui lançant un regard autoritaire.

« J’y viens, Carter. Si tu ne m’interromps plus, je vais tout vous expliquer.
- Bien. J’attends.
- Commençons, donc. La dernière fois que nous avons tous été vraiment réunis, ce fut lorsque le British Museum explosa sous le coup d’une bombe, de plusieurs bombes pardon, posées là pour nous tuer, nous, Richard Scott ou l’étranger qui a mystérieusement disparut. Nous croyions tous notre dernière heure venue, mais heureusement, des éléments étranges et complexes étaient apparus dans l’équation pour fausser la donne prévue par nos ennemis. Un de ces éléments, c’est vous, monsieur Scott… »

Timothy se tourna vers l’américain, et tous les regards convergèrent dans la même direction. Richard se sentit légèrement désorienté par cela, et agrippa de manière plus forte la lanterne, ignorant pourquoi mais ayant un grand sentiment de sécurité avec elle.

« Euh…oui…
- Vous avez fais quelque chose lors de la destruction du musée, vous ne pouvez le nier. Vous et Maximilien avez permis de nous sauver : notre confrère évacuait chacun d’entre nous tandis que vous créiez quelque chose…quelque chose de couleur verte pour arrêter les débris, ce qui laissa du temps à notre ami pour terminer sa tâche. Reconnaissez-vous ces faits ? »

Le ton de Wayne était très dur et autoritaire, et Scott se dit qu’il aurait très bien pu être avocat à la place de médecin…l’homme tenta alors de se rappeler ce qu’il s’était passé quelques heures auparavant…du moins, si son cerveau et son intellect lui permettaient d’accepter ces choses qu’il avait vues et faites alors que cela était normalement impossible.

C’était allé si rapidement…il était interrogé par la Confrérie, sur sa culpabilité ou non dans l’horrible meurtre de la femme de Carter, qui le regardait toujours avec un air mauvais…et puis, tout avait explosé…tout était alors aller si vite…il avait à nouveau entendu la voix qui lui avait ordonnée d’aller chercher la lanterne…la voix lui avait dit de prendre la lanterne dans ses bras, et de penser fortement à une sorte de bâche pour arrêter les débris…et…et la bâche s’était formée…

Richard n’avait rien comprit, et ne comprenait toujours pas…comment cela était-il possible ? Les êtres devant lui n’avaient pas non plus de réponse, mais en voulaient…Scott pensa alors qu’il devait être honnête avec eux, qu’ils le méritaient, après tout…

« Oui, je les reconnais…et…et j’ai des choses à dire…
- Ah ? Très bien, allez-y. Nous vous écoutons. »

Et alors, l’américain leur dit tout…le rêve étrange dans le désert…la voix dans sa tête qui lui ordonnait toutes ces choses…comment il s’était concentré pour créer la bâche verte…comment la voix avait sourit, du moins il pensait qu’elle avait sourit, et lui avait dit que cela était bien, et qu’ils allaient faire de grandes choses…l’archéologue leur dit tout, conscient que maintenant une certaine relation de confiance allait s’instaurer entre eux, ce qui n’était pas pour lui déplaire.

« Mmh… »

Timothy était assez troublé, comme les autres, par ce qu’il venait d’entendre. Richard Scott semblait honnête et n’avait strictement aucun intérêt à mentir à la Confrérie : il était seul, dans Londres, recherché par toute la police de la Reine et serait certainement tué pour son crime supposé, le pays étant trop content de liquider rapidement son second Jack.

Jack…rien que ce nom, rien que l’idée de repenser à cet être…cela mettait Wayne dans une sorte de transe, de folie purement animale…rien que de repenser à cet être qui lui avait volé la femme qu’il aimait, qui avait tué abominablement la femme qui serait à jamais Reine en son cœur…le médecin sentait ses mains trembler et sa rage se décupler…
Mais heureusement, Batman se reprit vite et respira calmement, réfléchissant toujours aux mots prononcés par Richard Scott.

« C’est une arme mystique. »

De sa voix douce et fluide, Dan venait de prononcer ces quelques mots. Tous se tournèrent vers lui alors, surpris de l’entendre : les occasions d’être témoin de quelques paroles de cet être étaient extrêmement rares et toujours riches en informations utiles.

« Comment ?
- C’est simple, Carter : la lanterne est une arme mystique qui recèle un pouvoir hors normes. De nombreux artefacts comme celui-ci existent dans notre monde, mes amis, et celui-ci a apparemment choisit Monsieur Scott comme dépositaire de son pouvoir durant un laps de temps, temporaire ou illimité.
- Maispourquoiluietpasquelqu’undepluspur ?
- Maximilien…
- Ah…désolé, Timothy. Je demandais : mais pourquoi lui et pas quelqu’un de plus pur ?
- Mmh…je ne sais point, Maximilien. Apparemment, cette lanterne sent une menace et a besoin de quelqu’un pour s’occuper aux mieux de ses intérêts, et elle a choisie Monsieur Scott.
- Ses intérêts ?
- En effet. Les artefacts ont une sorte de vie, mais pas comme nous l’entendons : à leur création, ils ont une mission à remplir, une mission bien précise, et ils l’attendent durant des siècles, voir des millénaires. Mais, si avant que la mission ne soit accomplie, le monde est en danger ou si quelque chose peut gêner la mission avant qu’elle ne s’effectue, l’artefact prend vie et cherche quelqu’un à qui donner son pouvoir pour régler la situation, avant de revenir à l’état morne et inutile qui était le sien.
- Mmh… »

Les explications de Dan étaient assez étranges pour Wayne. Malgré toutes ses aventures, en solitaire ou avec la Confrérie, il ne connaissait que trop peu le mystique et l’extraordinaire pour pouvoir pleinement croire ce que son collègue disait.
Mais, après tout, celui-ci disait être aussi un être mystique, et ses capacités surhumaines n’avaient point encore été expliquées par la science auquel tenait tant Timothy…ce que disait le jeune homme était certainement vrai, alors…

« Il faut donc savoir maintenant si la lanterne a été activée parce que la mission qu’elle doit remplir est arrivée, ou si c’est un empêchement à cette mission qui a amené ce fait. Monsieur Scott, pouvez-vous nous éclairer ? »

Richard Scott était totalement perdu…il ne comprenait rien aux paroles de cet être assez efféminé et d’allure faible, ni aux paroles de Timothy Wayne qui, lui, semblait comprendre…d’une voix fatiguée par la tension et les blessures, l’américain bredouilla quelques mots en tenant toujours la lanterne dans ses mais.

« N…non…je…je ne sais…pas…
- Bien… »

Wayne réfléchit alors. Les perspectives n’étaient guère alléchantes : un tueur sur les bras qui leur avait clairement affirmé recourir à la violence contre eux si ils continuaient à vouloir l’arrêter (donc il n’était pas celui qui avait détruit le Museum si il avait fait ce message), des êtres adroits et habiles qui voulaient leur mort avec l’attaque contre le musée, Walter blessé, un mystère sur les bras avec la lanterne, et un possible danger pour le monde…
Au fond de lui, Timothy souriait quand même : il aimait ces moments d’adrénaline et de responsabilités, il était clairement dans son élément durant ces périodes, même si il ne l’avouerait jamais à quiconque.

D’une voix calme, mais néanmoins fatiguée, le médecin parla à l’assemblée qui était prête au moindre geste dès qu’un de ses ordres serait donné.

« Avec Carter et Walter blessé, Maximilien, Dan, Monsieur Scott et moi même ne suffiront jamais vu l’ampleur de la tâche qui se présente devant nous. Je ne vois donc qu’une solution : Maximilien, va chercher tous les membres de réserve de la Confrérie. Que dans tout Londres…que dans toute l’Angleterre…nos amis…nos collègues…nos frères, nos sœurs…que tous sachent que nous avons besoin d’eux…que la Confrérie s’élève comme un seul Homme…et que pour maintenant et à jamais…sa Justice soit donnée contre ceux qui osent la braver ! »






Lentement, je m’approche de lui. Il est seul, assit sur ce versant de montagne, à regarder l’immensité de neige qui est dans ce qu’on appelle ou ce qu’on appellera plus tard l’Himalaya. Il est perdu dans ses pensées, ses doutes, ses peurs, ses angoisses d’une langue que je ne peux comprendre que difficilement…il recherche le calme, et semble l’avoir trouvé dans ce lieu désertique, loin du fracas du monde, si petit mais annonciateur de tant de folie…il est dépassé par cela, il ne comprend pas cette planète…il semble si faible, si fatigué…j’ai peine à aller le voir…mais je le dois, je ne puis faire autrement…

Mais dès qu’il entend, enfin dès que je lui permets d’entendre, mes pas dans la neige, mes doutes s’envolent. D’un geste, il est debout, et en position de combat. La force, la puissance incarnée…il est cela, et bien plus encore. Je ne pensais point avoir cette impression en le voyant, mais je suis heureux de ne point être son ennemi…
Ses habits d’humain sont balayés par le vent frais et par la neige dense qui tombe, mais je vois déjà qu’il ne veut pas se battre, même si il le fera quand même si il y a une quelconque nécessité. C’est cela, l’apanage des grands : il pourrait m’attaquer en un clin d’œil, mais refuse la facilité et veut prôner le dialogue, même si nous ne partageons point la même langue.

Une grande noblesse est palpable chez cet être d’un autre monde, même si je sens qu’il est un des rares de sa race à être ainsi. Comment un peuple qui a pu créer un tel être peut-il faire ce qu’il fait ? Comment cet être peut-il être frère d’autres aussi barbares et monstrueux ?
Je ne comprendrais jamais les hommes de la Terre, mais je crois que je ne comprendrais jamais non plus les peuples de l’univers…

« N’ais point peur, Etranger. Je ne viens point en ennemi, je ne viens point en menace…je viens en allié, et potentiellement en ami… »

De par mes capacités, ce que je dis lui est traduit en sa langue, chose qu’il ne comprend que trop peu, n’étant point informé de cette possibilité. Heureusement, son cerveau est rapide et sait que j’ai, comme lui, des pouvoirs qui me mettent au-dessus du commun des mortels. Nous sommes presque semblables…cousins éloignés, presque. Un lien est créé. Bien. J’en aurais besoin pour lui faire comprendre que nous devons détruire la Confrérie…
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  #42  
Vieux 16/11/2005, 19h51
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Diablo change la caisse du Fauve
je pense qu'il faut le dire, mais cette serie est tout bonnement excellente! la trame est bien fait, les persos très bien traité, et j'ai hate de voir la suite.
cet épisode est bien mené, avec les explications, les mystere etc... et bien sur la fin est a tombé! que du bonheur...

Ah mais qui est Dane? j'arrive pas à voir? mystere...
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  #43  
Vieux 16/11/2005, 20h40
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merci...

merci à vous de me lire et de me soutenir, c'est ce qui fait que je me motive pour continuer à écrire^^ (noter quand même que ça fait une semaine ou un peu plus que le dernier avait été fait ).

j'espère que votre plaisir continuera en parallèle avec le mien au fil de l'histoire.

PS : si tu veux me faire chier, mon vieux (Diablo est un grand ami), écris au moins correctement les noms : c'est Dan, pas Dane.
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  #44  
Vieux 16/11/2005, 20h43
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Tyler Durden change la caisse du Fauve
Whaou vieux ! Chuis en train de voir la masse de boulot abattue et jme dis qu'il faut vraiment que je reprenne l'histoire depuis le début ! Un grand bravo !
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  #45  
Vieux 16/11/2005, 20h49
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et dire qu'on est à la moitié et qu'ils se sont même pas encore tapés dessus, et qu'on sait même pas encore qui c'est les méchants.
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