Critiques Doopiennes 199: northlanders, deathmatch, the wake, spider-man

[doop]

CRITIQUES DOOPIENNES N°199

	Citation:
	Quelques précisions : ces critiques sont la plupart du temps des critiques "à chaud". Aussitôt lu, aussitôt critiqué, ce qui peut expliquer un certain manque de recul ou des réactions parfois un peu trop passionnées. Je vais essayer néanmoins de rester le plus impartial possible et surtout, expliquer au maximum mes idées et mes impressions. Je ne détiens pas, loin de là, la vérité sur les comics que je critique. C'est juste une impression de quelqu'un qui lit des comics depuis…pfiouuu….plus de trente cinq ans ! Ce n'est pas parce que je trouve un truc génial ou mauvais qu'il faut absolument le croire sur parole. Le mieux c'est encore de le lire si on a envie, ou de le défendre si on trouve l'avis trop négatif. Le but premier est toujours le même: proposer un échange et un débat sur les séries chroniquées. Dans un souci de bien faire, j'essaye toujours autant que faire se peut d'éviter les spoilers, ce qui fait que des gens qui sont en retard, ou qui suivent en VF peuvent tout à fait lire ces critiques sans aucune hésitation. Certifié forumer aux goûts comics les plus aberrants lors du buzzawards 2013 !!

DEATHMATCH vol 2 : A THOUSAND CUTS



(Paul Jenkins / Carlos Magno)

Suite de DEATHMATCH, la série BOOM dont le concept semble calqué sur celui de BATTLE ROYALE ou AVENGERS ARENA, mais finalement non.
Le pitch :
Les plus grand super héros et super vilains de la Terre sont rassemblés par un ennemi inconnu dans un endroit mystérieux où ils doivent s'affronter à mort dans un tournoi. Impossible pour eux de résister, ils en profitent quand même pour essayer de faire tout leur possible pour s'échapper avant de mourir.

Comme je le disais au dessus, si le concept semble être une nième variation sur un combat à mort entre des personnages, Paul Jenkins (qui peut réaliser de très bonnes comme de très mauvaises choses) en profite pour nous faire un hommage à tous les stéréotypes du super-héros classique. En fait, cette série se rapproche plus d'Astro City que d'Avengers Arena avec son lot de super-héros qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à leurs équivalents DC ou Marvel. En fait, DEATHMATCH et le combat à mort entre les héros version tournoi de Roland Garros (là aussi c'est une nouveauté, ils doivent se battre selon un tableau bien défini, ce qui fait qu'ils savent qui ils vont potentiellement affronter au prochain tour) n'est finalement qu'un prétexte pour développer ce que Jenkins pense des super-héros classiques, mais qu'il n'aurait pas pu utiliser dans ce cadre là. Imaginez deux secondes ce DEATHMATCH chez MARVEL ou DC avec les super-héros de la firme, ca aurait quand même eu du cran ! Bon, il y a en revanche un peu plus de passages gore que dans le numéro précédent, ce qui me gêne un petit peu mais ce n'est toujours pas le centre du bouquin, qui se veut être une histoire de complot, d'alliances et de trahisons pour arriver à s'échapper d'une prison mortelle.
J'ai vraiment bien aimé et ce deuxième tome me confirme que cette mini série prévue en douze est vraiment bien réussie.
Réussis aussi les dessins de Carlos Magno, qui mériterait carrément de passer chez les plus grands dans la mesure où il est non seulement capable d'assurer des planches mensuellement mais en plus de dessiner des dizaines de personnages différents par numéro. On le sent quand même tirer la langue de temps en temps avec des compositions un peu moins réussies, mais globalement c'est d'un très bon niveau.
Seul reproche, avoir fait un découpage de cette mini série en douze épisodes en trois TPB de quatre numéros chacun. Deux TPB (voire un seul) auraient largement suffi dans la mesure où il s'agit d'une seule et même aventure et où il n'y a pas de coupure entre les numéros. Le mystère et le suspens sont à leur apogée avant d'attaquer un troisième volume qui , je l'espère, comblera vraiment mes attentes.




J'avais mis trois brocolis pour le premier volume et je reste toujours sur ma position, car même si c'est pour le moment réussi, c'est avant tout une histoire dont la réussite dépendra grandement de son final !

ULTIMATE SPIDER-MAN ULTIMATE EDITION vol 4



(Bendis/Bagley)

Tout comme le Savage Dragon, cette quatrième intégrale des aventures du Peter Parker Ultimate s'est fait attendre (au moins trois ans). Les Ultimate Collections sont de gros TPB reprenant environ une grosse quinzaine d'épisodes. Et j'avais trouvé les deux premiers à vraiment pas cher, je crois que c'était au comic-con de 2010 ou 2011. Pourtant j'avais acheté la série en Vf au début et je l'avais revendue, n'arrivant pas à rentrer dans l'histoire. À la relecture j'ai pourtant eu une révélation-. Non seulement Bendis proposait de très bonnes choses sur cette série, mais Bagley étant au diapason, ce Ultimate Spider-Man, que j'avais véritablement ignoré durant quelques années, s'avérait une excellente lecture… voir même un des meilleurs trucs de Bendis.
J'avais déjà fait une croix sur la suite des aventures d'Ultimate Peter Parker mais voilà que Marvel nous propose donc ce quatrième volume, contenant les épisodes 40 à 53.


Le pitch :
Ultimate Peter est au fond du trou, non seulement Mary Jane l'a quitté, mais désormais Gwen habite à la maison avec lui. IL va ensuite devoir faire face à un mutant qui peut faire exploser des voitures, aux X-Men , au retour du Caïd ainsi qu'à l'arrivée d'une nouvelle femme dans sa vie : Ultimate Black cat.

J'ai relu le troisième volume avant d'enchaîner sur ce tome et, alors que je me régalais d'avance, j'ai été un peu cueilli à froid. En effet, le premier arc du volume 4, avec un "mutant" nommé Geldoff et les Ultimate X-Men tombe vraiment à plat. En effet, si les relations amoureuses et personnelles de Peter sont toujours aussi bien traitées, le méchant cette fois-ci ne tient pas la route et est assez banal. De même que la rencontre Spidey/X-Men pas très intéressante. J'ai été assez déçu et me suis demandé si ce n'était pas le début de la fin.
Bendis m'a quand même bien rassuré avec le deuxième arc qui voit Peter se faire virer de partout et surtout, voir revenir le Caïd qu'il avait affronté au début de sa carrière. ET là on retrouve tout ce qui fait de Ultimate Spider-Man une série assez exceptionnelle. Bendis fait non seulement mouche à chaque fois dans les relations entre Peter et ses proches, mais en plus de ça il propose des développements intéressants qui font évoluer le personnage, mais aussi un méchant crédible et bien fichu. Tout ca avec beaucoup d'humour. C'est grandement réussi et c'est un très très bon arc.
Arrive ensuite la troisième et dernière partie du volume, avec Ultimate Black cat et Elektra. C'est un peu moins bon, un petit peu plus décompressé, l'histoire est plus superficielle (avec une tablette antique qui fait penser à celle du run de Lee/Romita Sr sur le non-Ultimate Spider-Man) mais ça continue de fonctionner, avec clairement une évolution entre Peter, MJ et la famille de cette dernière. Les dialogues sont vraiment très bons, et vraiment Bendis réussit à s'effacer complètement derrière ses personnages, qui prennent réellement vie sous nos yeux. C'est fort.
Un autre qui est fort, c'est quand même Mark Bagley, dont les dessins sont d'une qualité 210000016 fois supérieure à ce qu'il produit actuellement. L'encrage de Art Thibert y est-il pour quelque chose ? En tout cas ses planches conviennent parfaitement au récit de Bendis.
et demi
Si ce volume 4 est certainement le moins bon, il propose en revanche de solides histoires et conserve un niveau tout à fait convenable. Verra-t-on un jour le volume cinq ?

THE WAKE COLLECTED ISSUES part 1



Contient les épisodes #1 à #5 de la série THE WAKE, une mini série en 10 épisodes.
(Snyder / Murphy)

Bon, alors vous savez ce que je pense de Scott Snyder (un scénariste qui en gros n'a qu'un seul type d'histoire à raconter) mais l'idée de le retrouver dans un comics VERTIGO (où il pourra un peu plus se lâcher) associé à Sean Murphy donnait bien envie. Le fait de ressortir les cinq premiers épisodes dans une sorte de gros single à pas très cher (9.99$) m'a aussi fait franchir le pas.

Le pitch :
La gouvernement a découvert dans une base située au fond des mers une race vraisemblablement très ancienne de monstres sous-marins. Il dépêche donc au fond de l'eau des scientifiques afin de mieux étudier la créature. Malheureusement, rien ne va se passer comme il faut.

Globalement, The Wake est un comics de science fiction assez classique, dont la trame pourrait faire penser à un épisode des X-Files où aux films du genre Abyss. En effet, après une mise en place qui dure environ deux épisodes, on se retrouve avec une course poursuite entre de monstres marins et une équipe de scientifiques la plupart du temps coincés entre deux sas durant près de la moitié du livre. La fin est quand même assez rocambolesque, avec l'apparition de la "maman" des créatures.
Donc c'est très très classique, avec des dessins de Sean Murphy assez jolis, mais pas non plus exceptionnels. On a parfois un peu de mal à reconnaître les protagonistes par exemple, et je ne le trouve pas exceptionnel dans sa gestion des combats sous marins. Il n'arrive pas à rendre cette impression de claustrophobie même si cela reste un excellent graphiste.
Du coup, on pourrait penser que THE WAKE est une série d'horreur/science fiction plus que classique, traitée de manière classique avec des dessins corrects, ce qui serait déjà pas mal mais très très loin de ce qu'on pourrait attendre d'une série publiée sous l'étendard VERTIGO (d'ailleurs, soyons lucides, certaines séries du New 52 sont à peu près dix fois plus gores et crado que THE WAKE).
Sauf que Snyder a vraisemblablement plus d'idées que cela, puisqu'il agrémente son récit de "flash backs" et de "flash forwards" assez cryptiques, à tel point qu'on se demande si l'on n'est pas en train de lire un comics de Jonathan Hickman. Vraiment.
Après, je ne sais pas ce qu'il compte faire de la série, mais vraisemblablement, on risque de ne plus revoir les personnages des cinq premiers épisodes, ce qui serait à mon sens gênant, car si cette première partie est simplement introductive, c'est véritablement un gâchis de place.
En attendant, ma curiosité est assez piquée pour acheter un deuxième single qui , je l'espère, contiendra les numéros 6 à 10.


pour le moment car on ne sait pas vraiment ce que compte faire SNYDER et MURPHY dans la deuxième partie de la série, censée se passer 200 ans plus tard. SI c'est réutilisé, ce sera beaucoup mieux, si c'était simplement pour introduire des personnages qu'on ne reverra plus, ce sera sans intérêt.

NORTHLANDERS T1 : LE LIVRE ANGLO-SAXON



(Brian Wood / Davide Gianfelice-Dean Ormston-Daniel Zezelj- Ryan Kelly-Marian Churchland)

Bon, ce que je vais dire est plutôt rare mais c'est l'une des rares fois où l'édition VF est clairement au dessus de celle de la VO. En effet, sur cette série (composée d'arcs tous indépendants et chronologiquement dispersés), Urban a fait un travail de dingue, ne se contentant pas simplement de proposer les épisodes dans l'ordre de leur publication, mais de les réunir chronologiquement et graphiquement. On aura donc d'abord droit à un album situé intégralement en Angleterre et consorts; un autre situé en Europe et un troisième en Islande. C'est un travail absolument remarquable qui mérite d'être souligné.
En plus, URBAN a eu l'excellente idée de demander au spécialiste des Wikings Patrick WEBER (qui avait d'ailleurs travaillé avec notre ami Laurent Sieurac alias AEGNOR sur Hrolf le marcheur alias Rollon dans la superbe série VIKINGS) de produire deux petits articles encadrant le volume. C'est une véritable valeur ajoutée et ça rajoute immédiatement un intérêt au bouquin.
D'ailleurs, pour être honnête, j'avais lu le premier TPB de Northlanders ici http://www.buzzcomics.net/showthread...t=northlanders
et j'avais plutôt cassé la série, complètement mis en dehors par des jurons que j'estimais inappropriés. De plus, Wood ne semblait pas très au point avec l'histoire.
Si pour le langage je reste sur mes positions, pour la véracité historique je dois en revanche admettre que j'avais plutôt tort. Mais effectivement, quand on a un spécialiste comme Patrick WEBER pour expliquer, cela marche plutôt mieux. De plus, l'idée de ne pas commencer par le premier arc (pas le plus réussi) est une excellente idée.
Avec en plus des dessinateurs pas si pourris !


Le pitch :
Nous voici dans les îles Britanniques où l'on suit cinq histoires de Vikings à travers le temps.

La première histoire, nommée LINDISFARNE correspond aux numéros 9-10 de la série et est dessinée par Dean Ormston. Et elle est excellente !
Elle raconte l'histoire d'un jeune garçon brimé qui va pactiser avec un groupe ennemi qui va finalement mettre à sac son village. Enfin, mon résumé n'est pas vraiment très précis car comme encore une fois avec Brian Wood, on est plus dans l'introspection et les sentiments qu'une véritable intrigue avec des batailles etc…
Cela fonctionne donc très bien et en deux épisodes, tout est dit.
Au niveau dessins, Dean Ormston, que j'avais dû voir quelque part mais dont je n'ai plus aucun souvenir livre une très très bonne prestation, avec une ligne des claire et des planches véritablement très lisibles.
et demi

On enchaîne ensuite avec SKJALDMOS (Northlander 18-19) qui est tout simplement la meilleure histoire du bouquin.
Elle nous raconte l'histoire de trois femmes isolées, seules survivante d'une bataille qui a opposé leur village aux envahisseurs saxons. Le sujet est juste énorme. Non seulement il traite du statut de la femme à cette époque, mais aussi du statut de la femme dans la religion chrétienne, en opposant à des guerriers et des moines trois furies païennes qui vont leur mettre une misère d'anthologie ! En gros, voici les Pussy riot version 868 après Jesus Christ.
C'est exceptionnel !!!!
J'ai rarement lu un truc aussi bien, tout simplement……
Et cerise sur la gâteau, la partie graphique est au diapason, avec un Daniel Zezelj plus qu'inspiré et qui livre des planches sombres et magnifiques dans un style encore plus réussi qu'à l'accoutumée, ce qui n'est pas peu dire !

Du coup, on a droit à une histoire réellement exceptionnelle qui justifie à elle seule l'achat du livre.



J'ai pas dû en mettre beaucoup des 5 brocolis, mais cette histoire le mérite vraiment. Un sujet assez inédit, un traitement franchement réussi et des dessins clairement au-dessus…

La troisième partie, dessinée par Davide Gianfelice correspond donc au premier TPB que j'avais pu lire (Northlanders 1-8) et du coup, c'est clairement mieux passé. Les dialogues Français, contrairement à ceux de la VO ne m'ont pas sorti de ma lecture et effectivement, une fois qu'on a saisi le concept de la série, on els apprécie beaucoup plus. C'est d'ailleurs un véritable coup de maître de la part d'Urban de le proposer en milieu de volume, car il est clairement en dessous du niveau des deux autres. Même s'il reste tout à fait correct.
Je ne vais pas trop revenir dessus mais il raconte l'histoire d'un Viking, SVEN qui revient après des années d'exil dans son village natal. Il faut dire que son père n'était autre que le chef du village et qu'il a été honteusement assassiné par un membre de son clan qui a pris la place. C'est donc une histoire de vengeance, Sven utilisant ce qu'il a appris dans les contrées lointaines pour faire mourir de peur le nouveau chef du village, et zigouiller ses soldats un par un.
La résolution est toujours un peu trop facile et l'histoire un peu trop longue à mon goût. On reconnaît quand même bien la patte de Wood, mais cela aurait mérité deux ou trois numéros de moins, car on s'étale un peu et on s'ennuie aussi un peu. De plus, les dessins de Davide Gianfelice ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Alors oui il y a du style, mais on sent clairement que le dessinateur a du mal à gérer les huit numéros d'affilée et qu'il bâcle un peu sur la fin.


On a ensuite un épisode solo (le #41) dessiné par Marian Churchland, que j'ai aussi dû croiser quelque part….
C'est une histoire d'héritage et de filiation qui nous raconte la volonté de BURNA , une jeune fille désireuse de reprendre le statut de chef après la mort de son père. Encore une fois c'est très introspectif, mais superbement dessiné et plutôt agréable, même si clairement, il ne se passe pas grand-chose. Une mention spéciale à Marian Churchland qui livre de splendides planches.
et demi

Le volume s'achève avec un autre grand arc (six numéros qui vont du #11 au 16) dessiné par un habitué des histoires de Wood : Ryan Kelly !

Et ce ne fonctionne pas beaucoup. Clairement; les deux arcs les plus longs sont les moins bons car l'histoire que nous propose ici Wood m'a plutôt ennuyé. On suit les pas d'un Punisher-like qui a décidé de faire la peau à tous les occupants de son territoire aidé par sa fille et qui est poursuivi par un "flic" de l'époque. Les massacres s'enchaînent, la poursuite semble un peu interminable, mais si le récit nous livre vers la fin un retournement de situation plutôt surprenant et inattendu, l'histoire n'est pas assez claire ! Ce manque de clarté est renforcé par les dessins de Ryan Kelly qui a visiblement changé de style par rapport à ce que j'avais pu lire de lui dans LOCAL ou NEW YORK 4 et c'est bien dommage. Le dessinateur a vraiment perdu tout son style et livre une prestation correcte, mais à dix mille lieues de se qu'on aurait pu imaginer. Et ca tombe donc un peu à plat. (D'ailleurs, il récidivera avec SAUCER COUNTRY où il aura encore une fois gommé toutes ses aspérités qui le rendaient, à mon sens, intéressant).
Un peu moins bon, ca n'a pas fonctionné avec moi.
pour le retournement de situation inattendu mais c'est le plus faible du volume.


Bref, un volume d'anthologie qui contient des histoires au minimum convenables, mais aussi deux ou trois petits bijoux et dont le contenu est magnifié par le superbe travail d'URBAN, qui mérite clairement des éloges sur ce coup là ! Très très très très conseillé !

	Citation:			Posté par "prochainement
	Peut être pas la semaine prochaine (je n'aurai certainement pas le temps au vu du volume de lecture), mais la semaine d'après mise en place des critiques doopiennes 200 . Avec les comics que vous avez choisis.

[Al Pennyworth]

Je suis en train de lire le 3e volume VO de Northlanders et c'est vrai que pour le moment, c'est le plus prenant. Par contre, je serais moins sévère que toi sur l'histoire de Wood/Gianfelice. Bien qu'un peu longue, l'aventure de ce revanchard m'a bien intéressé.

[Fletcher Arrowsmith]

Pour tes 199eme critiques c'est du lourd que tu envoies, je n'ose même pas imaginer la suivante. Tiens une idée : tu pourrais nous proposer une liste et on choisirait nous même

J'aurais mis 4 brocolis au deuxième TP de Deathmatch qui est largement au dessus du premier. L'idée c'est de faire avec des persos emblématique tout ce que les big two n'oseront jamais faire et cela marche très bien. J'ai aimé l'idée d'aller chercher qui est qui. Et puis on a le droit à l'avis de Jenkins sur le perso de Sentry (qu'il a crée). Comme toi j'attends le dernier tome avec impatience (en Juin ou Juillet si je ne m'abuse).

The Wake est a sa place par contre. Je suis également resté un petit peu sur ma faim mais non Snyder ce n'est pas Hickman. Au final c'est une bonne histoire, bien racontée et j'ai bien ressenti l'aspect claustrophobe pour ma part (très bon travail de Matt Hollingworth à la couleur). Snyder est un bon faiseur, dans le bon sens du terme, il m'a donné du plaisir avec son récit de science fiction et il sait comment conserver son lecteur. Le cliff de fin de cette première partie trouve écho dans la seconde que les lecteurs en single sont en train de dévorer. Cela manque un peu d'ambition surtout dans les personnages qui sont un peu caricaturaux. Par contre je pense que c'est voulu le fait de ne pas ressentir d'empathie pour eux (sauf la scientifique) car Snyder, à priori, n'a pas souhaité les développer plus que cela.

Et pour Northlanders je sais ce qui me reste à faire en fin de semaine.

[Mil K]

Merci pour ces critiques !
Tu as parfaitement bien vendu Northlanders, je vais le mettre dans ma liste d'achats !

[cyclopebox]

Deathmatch me tente bien, c'est sorti en VF ou pas ?

[doop]

nope

[pietro]

Le problème avec tes critiques, Doop, c'est qu'elles donnent envie de lire plein de trucs

[gillesC]

Lisez Northlanders!


(Ceci n'est pas un poisson. ^^)

[JB]

J'espère vaille que vaille une sortie de Deathmatch chez un éditeur du type Glénat ou Delcourt, mais c'est clair que ça donne envie. Même chose pour Northlanders : après une parution Panini qui m'avait laissé froid, je sens que je vais me replonger dans cette série.

Je ne suis pas sûr de te suivre sur la qualité des dessins de Bagley ici : dans la page que tu propose, j'ai l'impression que les yeux de MJ grandissent de case en case.

Dans tous les cas, merci encore pour ces lectures

[doop]

Oh, BAGLEY il est quand même vachement bon là dessus.

[Mil K]

Je me suis acheté Northlanders et j'en suis actuellement à la moitié.
J'ai eu un peu de mal avec le premier récit, que j'ai trouvé un peu trop classique et prévisible.
Par contre, le second est effectivement une excellente surprise, on est vraiment happé par l'histoire, somme toute simple, mais vraiment efficace ! (comme quoi, dès qu'on place dans une situation donnée des personnages bien écrits qui ne sont pas à l'aise avec cette situation, c'est immédiatement plus intéressant ! )
La troisième histoire est pour le moment une bonne lecture, j'ai eu un peu de mal avec le personnage principal au début du récit, mais plus ça avance plus il devient sympathique. Ça reste quand même effectivement un poil décompressé.

Concernant l'ordre de lecture, j'avoue que l'ordre chronologique me fait ni chaud ni froid, ils auraient gardé ça dans l'ordre de parution je n'aurais pas vu la différence je pense.
Par contre, l'édito est vraiment une bonne surprise, ça fait plaisir de lire autre chose que du "ce bouquin est le meilleur bouquin du monde et l'auteur est un génie", et en plus on apprend des choses !

Merci d'avoir bien vendu cette série que je n'aurais surement pas acheté sans cette critique !