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Pan dans l'oeil
L'épatant premier numéro de My inner bimbo de Sam Kieth chez Oni Press m'a fait me pencher sur la série qui l'avait précédée chez le même éditeur : OJO.
Parus en 2004, les cinq numéros de cette mini série sont collés bout à bout pour faire un livre dans un TPB sorti en avril 2005. J'avoue d'ailleurs être passé complètement à travers à l'époque ! ça coûte 14,95$ pour 124 pages en noir et blanc. C'est plus cher qu'une auto-lobotomie mais moins cher qu'un lifting des genoux. J'ai eu la bonne surprise de découvrir que derrière ces deux histoires se cachent un machiavélique master plan. Ojo et My inner bimbo sont les deux premières parties d'une série de 8 liées entre elles entre autre par la visite de la truite mystérieuse et de sa boîte magique (je vous jure que je n'invente pas). Le projet est ambitieux. 8 récits avec des personnages qui se croisent, se rencontrent ou pas et qui en fait ne forment qu'un seul et long récit. En dernière page on trouve une liste exhaustive de ces séries avec des pitchs variant entre modérés à franchement barrés. Je ne peux résister à l'envie de vous citer les titres : Il y a du sobre : - Round - Cute de l'intrigant : - Rio Linda blues - lust police Du vraiment bizarre : - Confessions of a dyslexic sex slave Et le plus beau : - My favourite lie Mais je diverge et c'est beaucoup trop donc revenons à Ojo. Le récit se focalise sur une petite fille nommée Annie. Elle vient de perdre sa mère et vit donc temporairement chez son grand père (le héros de My inner Bimbo) en compagnie de sa peste de grande soeur. Annie a un petit souci avec les animaux domestiques, elle n'arrive pas à en garder un vivant ! Sa dernière acquisition Ojo, une étrange bestiole tentaculaire et mono-oculaire trouvée dans les égouts va-t-elle résister à la malédiction ? Cette série a tout pour plaire mais qu'est ce qu'il fait que finalement j'en ressors largement insatisfait. Premier souci elle n'est pas entièrement dessinée par sa magnificence Kieth. Alex Pardee et Chris Wisnia viennent à la rescousse et la différence de niveau est telle que le mélange à du mal à prendre. En effet leurs dessins sont intégrés dans le récit et étrangement ce n'est pas sur les personnages que c'est le plus gênant. Perso, ce sont les décors qui m'ont le plus choqués. Quand les deux outsiders dessinent un mobil home, ça ne ressemble à rien. Quand c'est Kieth ... ça se lit mais les baisses de régimes à répétition gâchent quand même bien le plaisir et après la lecture de My inner bimbo, je trouve quand même le découpage largement plus pauvre. Second problème si l'histoire commence vraiment bien (en gros les deux premiers numéros) avec une formidable introduction des personnages et les morts successives des bestioles, la suite et notamment la fin sont beaucoup moins inspirées. Pour du kieth, c'est étonnamment transparent et finalement prévisible. Attention, cette BD contient tout de même suffisamment de bonnes idées et de dessins somptueux pour valoir la lecture mais c'est une déception par rapport au potentiel du bidule. Espérons que My inner bimbo et ces suites confirmeront la montée en puissance de l'oeuvre.
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L'opportuniste reboot de la revue de pile : février Dark Horse, Menu des chroniques Les aventures spacialo-copocléphiliques du Captain Zenzible : Ep 7
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#2
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tu sais vendre la chose alors que tu n'en ressors pas totalement content
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Alan Moore : "I should just keep me mouth shut, I just upset people." Ma galerie sur Comic Art Fans
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#3
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ça et les résumés totalement frappadingues en fin de bouquin.
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