#226
|
||||
|
||||
Je viens juste de récupérer (en jouant des coudes) le fameux exemplaire de Spirou 51 réservé à la presse et aux libraires... Et bon dieu... Déjà l'objet est superbe, mais en plus on est gâté à l'intérieur: avec des planches en crayonné, d'autres à l'état de storyboard et les dernières planches sous forme de scénario. Sans en dire plus, je peux simplement vous dire que ce nouveau tome promet d'être excellent. Spirou et Fantasio ont trouvé là deux auteurs très inspirés et j'espère qu'ils vont rester un bon bout de temps !
__________________
Mon site (qui date ) |
#227
|
|||
|
|||
Je te hais !!!!!
|
#228
|
||||
|
||||
Et en plus , ils seront en dédicaces chez mon libraire quand l'album sortira , je suis gravvvvveeeuuuuuhh impatient
__________________
Mon blog http://morpheusmutant.blogspot.com/ Ma page Facebook https://www.facebook.com/stephanehobgallais Motstordusetbullescarrés Chronique littérature jeunesse Le Blog Dernière modification par Hob ; 30/06/2010 à 12h55. |
#229
|
|||
|
|||
Ouiiiiiiiiiin !!!!! Ernest et Rebecca... C'est le dernier episode dans le Spirou de cette semaine... Pourquoiiiiiiiiii ???
En revanche, je reste dubitatif sur la nouvelle aventure de Spirou. J'espere que l'histoire ne va pas etre torchee vite fait dans un 44 pages. Il y a de l'idee, c'est amusant, aventureux, mais le rythme adopte depuis le debut me fait un peu peur, la... J'ai pas envie de revivre un episode de "Une aventure de Spirou par..." qui avait ete torche de cette facon... |
#230
|
||||
|
||||
Petit partage, car I'm wondering:
je me délectais de la perspective de voir Y&V aux commandes, mais je suis profondément déçu de ce que j'ai lu pour le moment. Nous sommes quasi à la fin de la prépub', et que dire? Cet album ne serait-il qu'une grosse course poursuite, avec assez peu d'enjeu? J'attendais une narration qui se serait rapproché du Marquis d'Anaon, millimétrée et surtout self-contained, et j'ai l'impression de lire du Bendis, maître es décompression! Point commun avec Bendis, d'ailleurs: des dialogues aui sonnent juste! Aveu également: Bien que grand admirateur du style de Yoann, je doute, au vu des planches, qu'il soit adapté à la série mère: non pas que le dessin de Yoann soit mauvais en soi, mais ni dans la narration, ni dans la composition des cases, cela ne ressemble à du Spirou. Je ne suis pas spécialiste, je ne saurais donc l'expliquer, mais c'est mon ressenti. Cela me déçoit d'autant plus que ce 51 me semble moins maîtrisé que Les Géants Pétrifiés, album que j'avais beaucoup aimé! Suis-je le seul dans ce cas? |
#231
|
||||
|
||||
Non.
Déçu aussi. Qu'on foute Émile Bravo dessus et qu'on en finisse.
__________________
La liste des comics sur lesquels j'ai bossé chez MARVEL. |
#232
|
||||
|
||||
Ben moi ca me plait bien, c'est sur que ca ne va pas super loin, mais il y a pas mal de choses qui font que j'aime bien cet album pour l'instant ! C'est frais, bien enlevé, et pour ce côté "décompressé", je pense qu'après l'album Tokyo, même si ils mettaient un dialogue sur 17 pages ca ferait encore scène d'action à côté ))))
Bref, pas déçu du tout...
__________________
Mon site (qui date ) |
#234
|
||||
|
||||
Fichtre, mais c'est plutôt une bonne surprise, ce 51... (hic!)
Avec en plus une belle fin ouverte, assez rare en narration.. |
#235
|
||||
|
||||
Hein ils sont bannis Daredeflo et le Marshal ?
__________________
Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
#236
|
||||
|
||||
A leur demande : Daredeflo n'ayant plus le tps de poster et Marshall "pour le bien de tous"
__________________
Daenerys à Tyrion: Je suis venue ici pour boire du Cacolac et casser des gueules. Et je viens de finir mon Cacolac ! Les recap' rigolotes |
#237
|
||||
|
||||
Gamin, lorsque j'ai commencé à lire des bandes dessinées, je n'ai pas été partagé par le débat "Tintin ou Spirou ?" qui est au 9ème Art ce qu'est "Beatles ou Rolling Stones ?" à la musique. En effet, mon idôle était le "poor lonesome cowboy", Lucky Luke, et Morris supplantait Hergé ou Franquin.
Ensuite, l'âge et la curiosité venant, j'ai découvert et Tintin et Spirou. Ma préférence alla à ce dernier car j'aimai davantage Franquin, dont la lecture de Gaston Lagaffe m'avait fasciné. Il y avait (et il y a toujours) chez Franquin un génie stupéfiant : sans avoir créé Spirou, il en a considérablement enrichi l'univers et a déposé son empreinte sur le titre au point qu'aucun de ses successeurs n'est parvenu à le faire oublier. Après avoir animé la série, il a su produire d'autres chefs-d'oeuvres définitifs comme Gaston, Modeste et Pompon ou Idées Noires, qui forment autant d'étapes incontournables pour les fans de BD. Depuis, j'ai reconsidéré le cas Hergé et j'ai admis son grand talent et apprécié la lecture de Tintin, dont certains tomes (particulièrement les dyptiques comme Objectif Lune/On a marché sur la Lune ; Le secret de la Licorne/Le trésor de Rackham le rouge ou Les 7 boules de cristal/Le temple du soleil) sont magnifiquement écrits et dessinés. Mais j'ai conservé une tendresse spéciale pour Spirou. Récemment, j'ai replongé dans la série avec ces deux derniers tomes parus, pilotés par deux équipes créatives différentes, sources de réflexions contrastées... Aux sources du Z est le 50ème tome de la série (sans compter des HS, comme ceux de Frank Le Gall ou Emile Bravo) et le dernier réalisé par le tandem formé par Morvan et Munuera, à l'origine de critiques féroces de la part des fans. Yann, le créateur de la superbe série Pin-Up (avec Berthet), s'est joint à l'aventure pour l'occasion, sans que cela calme personne... * Le problème de cet album est qu'il repose sur une fausse promesse : la némésis des héros, Zorglub, a beau figurer au premier plan sur la couverture et être un des acteurs principaux de l'histoire, il n'y est que pauvrement traîté, à contre-emploi. Non, au lieu de ça, les auteurs ont voulu, au lieu d'un album classique mais efficace, humble mais solide, marquer le coup en proposant un récit dont l'ambition est déplacée, citant sans finesse ni éloquence le passé glorieux et se voulant audacieux mais n'étant qu'artificiel. Il n'est pas compliqué de comprendre ce qui a tant déplu dans cet opus prétendant tout réinventer et n'aboutissant qu'à une entreprise révisionniste arrogante, au dénouement miné pour la suite. Voir Spirou frapper son double, Fantasio sombrer dans l'inconséquence ou le duo être carrèment haineux envers Zorglub (qui est plus ridicule que dangereux et qui a toujours été dominé par les héros), c'est vraiment dérangeant. Et ne mentionnons pas le fait que Spirou gifle les femmes uniquement quand il en tombe amoureux : carrèment douteux... * L'histoire s'articule autour de voyages dans le passé, qui doivent permettre d'éviter un accident dont les conséquences coûteront la vie à Miss Flanner, amour de jeunesse et collègue de Zorglub et Champignac. Ce prétexte en vaut bien d'autres et il est l'occasion de revivre des scènes mémorables de la série. La mission est menée sur un rythme alerte, à défaut d'être souvent drôle et inspiré, et le dénouement approchant, l'on se dit que, sans être fameux, le contrat est rempli. Hélas ! In fine, les scénaristes imposent un twist stupide qui entraîne les héros dans une direction incongruë et surtout réécrit toute la continuité du personnage de Spirou et sa relation avec Fantasio. Une astuce pire que grossière (de la part d'auteurs sachant qu'ils vont être remplacés et piègent leurs successeurs) mais vulgaire et racoleuse (concluant des trames précédemment tissées par Morvan et voulant "moderniser" la mythologie de la série). Faire table rase du passé en s'embarquant dans la création de réalités parallèles aboutit rarement à des chefs-d'oeuvres dans les comics super-héroïques, où cette solution ne fait qu'embrouiller des franchises déjà fort complexes. Importer ce procédé et le greffer à un titre comme Spirou n'est pas plus heureux et témoigne d'un orgueil pathétique de la part de Morvan. Car il s'agit bien de la confrontation entre deux visions de deux scénaristes : d'un côté, Yann a certes voulu dynamiser le groom mais tient à une interprétation "canonique" du personnage, aveec son costume, son caractère à la fois sympathique et intrépide ; de l'autre, Morvan a voulu faire évoluer le personnage hors de son cadre (quitte à l'entraîner vers le manga) et n'a fait que l'abîmer, le banaliser, en effaçant son histoire cavalièrement. * Reste les dessins de José Luis Munuera : son travail n'a pas non plus fait l'unanimité durant son passage sur le titre. Pourtant il reste ce qu'il y a de meilleur dans cet album : son trait vif et élégant, tout en rondeur et en souplesse, ne singe personne et se révèle très agrèable (même si la colorisation est assez fade). C'est peu et l'artiste a fait les frais de ce gâchis puisqu'il a également été remplacé. * 50ème tome qui devait à la fois être une célébration et un renouveau, Aux sources du Z est en fait une bande dessinée où, à la fin, tout doit être vigoureusement et rigoureusement repris en main. Alerte aux Zorkons par Vehlmann et Yoann réussira-t-il à sauver Spirou ? Alerte aux Zorkons voit donc l'arrivée d'une nouvelle équipe créative aux commandes de la série. Nouvelle ? Pas vraiment en fait car Vehlmann et Yoann avaient signé un hors-série de la collection Une histoire de Spirou par... intitulé Les géants pétrifiés. Cet album avait suscité des réactions mitigées puisqu'il mettait en scène les deux héros comme des rivaux et le graphisme s'inspirait de ce que Jamie Hewlett avait fait pour Gorillaz. * Cette aventure renoue clairement avec les classiques de la série : Spirou y revêt son costume de groom, l'action se déroule à Champignac et mixe action et humour, et les références à Franquin abondent. Zorglub est à nouveau convoqué mais apparaît finalement peu : il déclenche une catastrophe écologique qui vaut à Champignac d'être mis en quarantaine et transformé en jungle à la faune et à la flore monstrueuses. Spirou, Fantasio et Spip mènent l'enquête alors que l'armée s'apprête à détruire la zone. * Vehlman a reconnu sur son blog avoir écrit en pensant à Franquin, pour dynamiser son récit, et à Tome, pour l'humour potache. Conteur habile, il a abordé le titre avec décontraction mais avec le souci de s'amuser et d'amuser les lecteurs. On peut le remercier pour cela tout en regrettant deux points : d'abord, qu'il n'ait pas proposé un pitch plus développé (l'argument tient sur un timbre poste), et ensuite, qu'il conclut l'ouvrage un peu hâtivement en suggérant que la suite sera plus soignée. Néanmoins, on ne s'ennuie pas une seconde durant ces 52 planches et on rit assez souvent grâce à des dialogues alertes et acides. C'est bon enfant, exotique, spectaculaire, très distrayant... A défaut donc d'être très consistant. * Yoann a modifié son trait : l'influence de Hewlett a disparu pour renouer avec la vigueur de Franquin (sans la virtuosité du découpage) et de Janry. Il donne du caractère à ses personnages, soignant particulièrement les expressions, rajeunissant un peu le Comte et insufflant de l'élégance à Zorglub (qui finit d'ailleurs par emballer les deux jolies suédoises rencontrées en chemin). Le design des monstres et les décors ont fait visiblement l'objet d'une attention particulière et Yoann a collaboré avec Fred Blanchard pour cela. * Sans être un album ébouriffant digne des grandes heures de la série, Alerte aux Zorkons est bel et bien le véritable album de la réconciliation : souhaitons à Vehlmann et Yoann de rester assez longtemps sur le titre pour nous continuer à nous régaler. Dernière modification par wildcard ; 03/11/2010 à 18h45. |
#238
|
||||
|
||||
Ca faisait quand même deux fois de suite qu'une équipe créative sur le titre manquait de planter la série, entre le virage réaliste de la machine qui rêve (de Tome et Janry) puis ce très "Z" 50ème album, à ranger précieusement dans sa bibliothèque, classement grosse foirade, à côté du dernier Astérix sur qui le ciel lui était tombé sur la tête.
Là, ces Zorkons sont une prise de risque minimale mais très bien réalisée (qui se lit néanmoins un peu trop vite), un retour aux classiques pour une série qui en avait rudement besoin.
__________________
La boutique de Louis la Brocante : http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=30218 |
#239
|
||||
|
||||
Bon en plus de Trondheim dans le magazine, le numéro de Noël dispose de deux pages spirouesques très agréables, mais surtout de 6 pages magnifiques.
Six pages sur "maman Noël" par Zidrou et Oriol, c'est aussi beau que la chanson Saturne de Brassens.
__________________
Ça resitue les merguez dans un contexte littéraire et intellectuel qui est le bienvenu. Viens découvrir la saison des animes qui fleurissent. |
#240
|
||||
|
||||
Ah oui, un superbe Spécial! Adorable.
|
|
|