MARVEL SAGA (Panini Comics)

[Adinaieros]

Il a été blessé à l'oeil. S'est soigné. A guéri.
ça arrive non ?

[Jean-Moul]

Déçu par Punisher War Zone. J'ai trouvé Rucka moins inspiré que sur la première série. Il a densifié son écriture, mais il a eu du mal avec les Avengers. Wolvie et Black Widow s'en sortent très bien, mais Iron Man, Thor, Spidey et Cap sont inintéressants. Cole-Alves est assez transparente elle aussi. Finalement c'est quand Rucka se focalise vraiment sur le Punisher qu'il semble moins à l'aise.
La conclusion était attendue, et c'est une progression logique. Dommage que Marvel soit passé à autre chose sans en tenir compte (pour l'instant du moins).

[Cary-4]

Hop, je viens de choper le nouveau Marvel Saga sur Deadpool (pour cette nuit, miam!)
Petite nouvelle pour moi dans l'édito, c'est Alan Moore qui a donné le nom de Dimension 616 à Marvel, je ne savais pas.

[Adinaieros]

[QUOTE=Cary-4;1496384]Hop, je viens de choper le nouveau Marvel Saga sur Deadpool (pour cette nuit, miam!)
Petite nouvelle pour moi dans l'édito, c'est Alan Moore qui a donné le nom de Dimension 616 à Marvel, je ne savais pas.[/QUOTE]

Précision bonus stage : c'est dans Captain Britain. :)

[Cary-4]

Qui est hautement recommandé au passage, décidément l'empreinte de Moore sur les Super Héros est bien profonde ( car à l'époque c'était "juste" pour Marvel UK son C.B.)

[JB]

Marvel Saga 3: Le procès du Punisher et Bullseye: Perfect Game

A mon avis, à éviter.
Le Procès du Punisher est très dispensable : le procès porte sur la torture et le meurtre d'un assistant du procureur par Castle, et sur son état mental. Le problème, c'est que le personnage, et par extension le lecteur se contrefiche du procès, n'intervenant que quand ça l'arrange. De plus, les témoignages portent sur des scènes que l'on n'a jamais vues au lieu d'extraits d'autres numéros (par exemple, le fait que Castle ait causé la mort de deux flics corrompus dans Marvel Knights). Bref, on a déjà vu mieux lors du premier procès de Castle dans Spider-Man, cette mini ne répond à aucune des questions posées, et n'apporte aucune caractérisation au personnage.

L'histoire de Bullseye est bien pire : il s'agit d'un de ces épisodes "base-ball" que savent si bien faire les ricains, qui empoisonnent toutes les séries TV de Ally McBeal jusqu'à Star Trek DS9 en passant par NCIS ou X-Files. L'agent de Bullseye, qui se déguise en supporter pour une raison inconnue, compare subtilement Bullseye à un champion de Base-Ball en indiquant qu'il a des fans qui mesurent ses performances avec des statistiques. L'histoire : le Tireur, qui s'ennuie, refuse des contrats sur des aliens ou le président des US pour choisir d'effectuer un meurtre ô combien plus intéressant sur la personne d'un joueur de base-ball à la ramasse. Fascinant. Je ne suis pas sûr qu'un lecteur qui ne soit pas américain trouve le moindre intérêt dans cette histoire.

[Fletcher Arrowsmith]

[B][SIZE="3"][CENTER]MARVEL SAGA 4 : PUNISHER 1 MEMENTO MORI[/CENTER][/SIZE][/B]

[CENTER][IMG]http://www.paninicomics.fr/image/image_gallery?img_id=7407849&t=1416216101810[/IMG][/CENTER]

[QUOTE]Le Punisher entre dans l’ère All-New Marvel NOW! et déménage à Los Angeles. Aux commandes de cette nouvelle série : Nathan Edmonson (Black Widow, Qui est Jake Ellis ?) et Mitch Gerads (The Activity) qui opposent Frank Castle à un puissant adversaire de Spider-Man : Electro ! (Contient les épisodes US Punisher (2014) 1-6)[/QUOTE]


Lu et apprécié à sa juste valeur. Le principal objectif de [B]Nathan EDMONSON[/B] devait surement être de rendre plus accessible le Punisher et il y arrive très bien. Frank Castle a subit une cure de rajeunissement et sans faire une version de type ultimate on a l'impression de lire les aventures d'un nouveau personnage.

J'ai apprécié le fait d'avoir déplacé l'action à Los Angeles car graphiquement on sent un renouvellement dans l'expression graphique de la guerre urbaine du Punisher. Cela permet aussi à Edmonson de nous faire voyager de l'autre côté de la frontière, au Mexique. Palmiers et cactus, Builiding, large avenue, belle villa, plages et océan, cela bouge dans cette série.

Côté casting c'est également intéressant avec une nouvelle équipe des Howling Commando, le mafieux habituel mais pas que et deux super slip Marvel qui crédibilisent la série (bien que la seconde fait plutôt de la figuration pour l'instant). Comme toute bonne série sur le Punisher qui se respecte on a droit à un équipier, ici c'est un militaire qui va fournir notre gros dur en armes et à l'occasion faire nounou. La belle officier Stone possède de sérieux atout pour faire parti de l'univers proche du Punisher. Enfin Frank recrute un nouveau compagnon, Loot.
C'est très rafraichissant ce renouvellement du suport cast car cela humanise le Punisher qui en avait bien besoin. C'est ce bon équilibre entre guérilla urbaine et passage plus humain qui fait que le récit marche. Frank a le temps de prendre une bière dans un bouiboui au patron bien sympa. Les membres du Howling Commando existent bel et bien sous la plume de Edmonson et la belle Stone officie et on la voie en action. Oui cette légèreté apparente fait du bien au Punisher. Edmonson démontre que l'on peut l'écrire sans tomber dans un récit noire et uniquement désespéré. De la même manière l'équipement du Punisher contribue à ce sentiment général avec son masque ou son gilet pare balle portant le célèbre crane.

Graphiquement je découvre [B]Mitch GERALDS[/B] qui tout (dessin, encrage et couleur). C'est beau, efficace, sans fioriture même si il y a parfois un côté statique dans certaines cases. Il s'adapte à tout les environnements et sa mise en couleur évolue en fonction de l'effet souhaité et du décor. En tout cas son graphisme sied parfaitement à la cure de rajeunissement voulu par Edmonson et les deux font la paire. Au passage j'ai aimé le clin d'oeil au Hawkeye de Fraction et Aja au détour d'un tee shirt.

Maintenant je mettrais un bémol qui me fait dire que ce volume n'est pas non plus le nec plus ultra : c'est décompressé. Cela se lit tellement bien, les planches s'enchainent avec une telle fluidité que l'on ne s'en rend pas forcément compte au départ, mais il y a quelques années cette histoire aurait été proposée en 3 voire 2 épisodes. C'est dommage de toujours tomber dans cette mode d'écrire si décompressé pour une future publication en TP. En plus même si j'ai trouvé le suport cast très intéressant en 6 épisodes il aurait pu être plus approfondi. Un exemple : l'officier Stone qui disparait de la narration dans certains épisodes alors que l'on envie de plus la voir. En clair c'est la même critique que dans le Who is Jack Ellis du même Nathan Edmonson.

Un bon HS. A ce prix là il serait dommage de passer à côté de ce récit efficace et bien écrit. Beaucoup de plaisir à la lecture. C'est moins profond que le Punisher de Rucka, mais ceux qui n'ont pas apprécié cette version devait trouver leur compte dans celle là. Je recommande chaudement.

PS : Dommage que Panini ait choisi une couverture dessinée par Salvador Larroca. Il y en avait de meilleur.

[Fletcher Arrowsmith]

[B][SIZE="3"][CENTER]MARVEL SAGA 7 : PUNISHER 2 RETOUR EN VILLE[/CENTER][/SIZE][/B]

[CENTER][IMG]http://www.paninicomics.fr/image/image_gallery?img_id=7943417&t=1433187022817[/IMG][/CENTER]

[QUOTE]Frank Castle poursuit ses aventures en solo et tente de retrouver des soldats américains détenus au Costa Rica. Une mission périlleuse où le Punisher va affronter de redoutables mercenaires, dont Crossbones. Et, après avoir croisé la route de Black Widow, il doit se mesurer à un nouveau seigneur du crime de Los Angeles… Par Edmondson, Maurer, Carnero et Gerads. (Contient les épisodes US Punisher (2014) 7-12) [/QUOTE]

Ce deuxième volume des aventures du Punisher par [B]Nathan Edmonson[/B] commence par deux épisodes assez brouillon bien que non dénué de charme et d'action. Frank, blessé, va se retrouver comme monnaie d'échange de différents trafiquants tout en étant au centre d'une mini guérilla où des agents des forces spéciales américaine sont impliqués. Le rythme est assez bancal et surtout les dessins de [B]Carmen Carnero[/B] sont fouillis. On a du mal à différencier certains visages et dans la jungle c'est encore pire. La drôle d'impression que l'on a à la lecture de ces deux numéros c'est l'effet compressé dont on n'avait plus l'habitude car cela se tient très bien au final. En plus Edmonson convie Crossbones ce qui ancre le Punisher dans l'univers Marvel. La fin reste ouverte permettant d'enchainer rapidement et le scénariste se permet un ajout intéressant à la mythologie du Punisher qui selon ses aventures n'est pas forcément perçu comme un criminel mais plutôt comme une source d'inspiration (je pense que l'on peut y voir un clin d'oeil au fil de Clint Eastwood American Sniper avec une mise en scène assez similaire si je me souviens bien). D'ailleurs Edmonson est secondé au scénario par [B]Kevin Maurer[/B], qui écrit sur les commandos, la guerre et les forces spéciales sur ces deux épisodes (oui il faut le savoir car ce n'est pas Panini qui va nous le dire)

Les 4 autres épisodes (#9 à #12) sont sur deux intrigues. La plus importante va suivre le voyage retour de Frank vers Los Angeles tandis qu'en parallèle le lecteur peut lire l'évolution de la situation dans la cité des anges suite aux évènements du #6.
Forcément beaucoup d'embuches pour le Punisher qui va se battre sur un bateau, faire une drôle de rencontre avec la Veuve Noire, se retrouver dans une cellule d'une prison mexicaine pour finalement arriver à Los Angeles où il va tenter de faire le point sur la situation.
Le scénariste applique toujours cette fausse décompression avec d'un côté un Punisher qui vit pas mal d'aventures et de l'autre on peut se demander l'intérêt d'aboutir à encore une nouvelle guérilla urbaine à Los Angeles qui va surement occuper une bonne partie de l'arc suivant. Retour au point de départ et impression de tourner en rond. Maintenant je reconnais que cette narration est efficace dans le sens où volontairement elle ne chasse pas sur les terres du Punisher de Ennis, Aaron ou encore Rucka (qui n'est pas oublié avec un retour qui fait plaisir). Ici c'est du comics dit "pop corn". Cela ferait un bon blockbuster pour l'été.
Comme pour son premier arc Edmonson a de bonnes idées avec le suport cast mais c'est poussivement qu'il les applique. Par exemple Stone et les Howling Commando ne sont pas assez présent pour que l'on ressente une réelle empathie. De même pour Loot qui revient comme par enchantement au #12.

Je reste sur ma précédente appréciation vis à vis de [B]Mitch Gerald[/B] :
[I]C'est beau, efficace, sans fioriture même si il y a parfois un côté statique dans certaines cases. Il s'adapte à tout les environnements et sa mise en couleur évolue en fonction de l'effet souhaité et du décor[/I]

Par contre quel dommage que ce recueil ne propose pas Black Widow #9 du même Edmonson qui est un mini cross over avec Punisher #9. Il n'y a même pas une ligne dans l'éditorial. Carton rouge sur ce coup là (le rédactionnel étant peu passionnant encore une fois, les crédits auraient également du être plus précis sur qui fait quoi).

[B]Une bonne et agréable lecture au final qui renoue avec les comics funs et efficaces.[/B]

[Eddy Vanleffe]

Le Punisher est un personnage vraiment à part dans le paysage éditorial Marvel. Il a toujours droit à une série mais jamais la même. On arrive je crois au volume dix. Perpetuellement relancé par des scénaristes très typés parmi lesquels Steven grant (circle of blood), Chuck Dixon (ce putain d'arc avec Romita jr au dessin) Garth Ennis (le mètre étalon), Remender et son Franken-castle déjanté et Rucka qui a su en faire un guest très interressant dans série Rachel Alves.
Que raconter à ce stade sur le Punisher après ça? Parce que voilà dans un univers ou le Punisher existe, on n'ose même plus jeter de papier par terre normalement. Edmonson du coup s'interresse à Castle, son coté flic, lui donne des potes, des faiblesses, des doutes, il souffle, est moins endurant (c'est relatif parce qu'est ce qu'il mange le pauvre). Pour une raison inconnue il se fait courser par une bande de mercenaires assez bas du front pendant qu'il tente de coincer un cartel assez lambda.
C'est le principal problème de la série qui a du mal à renouveler la thématique: Cartels à exterminer, le coté hors la loi, une petite incursion de l'univers Marvel (Black Widow, Electro), passage en taule, évasion spectaculaire, Vengeance +++, les vilains qui douillent un max etc...
Certains passages sont brouillons commes les transitions entre les différents chapitres de la saga.
Edmonson tient quand même un certain rythme et conserve certains personnages antérieurs assez bienvenus (même si un peu là comme un cheveu das la soupe).
Mitch Gerads est un artiste complet jusqu'à la couleur très infromatisée (les explosions m'ont piquées les yeux) et si les premiers épisodes sont super beaux les derniers du second volume ressemblent d'avantage à des crayonnés colorisés.
En résumé voilà une itération du Punisher synthétique et plus humain qui parvient à relancer un certain intérêt pour le personnage malgré un cahier des charge assez imposant. Et puis c'est le Punisher quoi, il débarque tue, tue tue, se prend des balles, se relève et tue. Ici il prend parfois un caoua.
Deux idées sont prometteuses, l'idée d'une certaine relève de Castle qui se profile à l'horizon et l'autre étant : reste t-il encore de la famille à Castle?
cette dernière piste pouvant donner une intrigue fort savoureuse pourvu qu'elle puisse se developper...
;)

[Remy Lebeau]

Arrow, c'est un marvel saga normal, pas un hs ;)

[Fletcher Arrowsmith]

C'est déplacé. Merci Remy :merci: (et Michel ;) )

[anteus]

je suis entièrement d'accord avec Arrowsnif, un vrai plaisir de lecture qui m'a agréablement surpris (certes je n'attendais rien d'extravaguant) et les persos secondaires sont intéressants, même si un poil plus exploités serait encore mieux oh et je veux plus de Loot! et la suite, bien évidemment...

[Remy Lebeau]

C'est vrai qu'il était bien sympathique cette lecture de Punisher. J'ai largement préféré ce premier arc à celui de Rucka. Mais il faut dire que le scénariste Nathan Edmonson m'avait déjà séduit avec son Who is Jake Ellis?. Maintenant, ça va me donner envie de lire son Black Widow. Côté dessin, le style graphique de Mitch Geralds correspond bien à la série. Et le mélange des menaces à la fois pègre et super vilain est une chouette idée.
Le plus long sera d'attendre le prochain numéro qui sera dans 6 mois vu l'édito de Grasse.

[mellencamp]

J'ai plutôt bien apprécié. C'est une nouvelle version plutôt classique, l'originalité vient comme dit arrowsmith du cadre, et des dessins de Mitch Gerads. Puisque ces temps-ci on parle de décompression, j'ai trouvé que la narration était efficace et fluide et correspond bien à ce dessinateur. Par contre il y a de temps à autre des cases peu lisibles, mais c'est quand même bien agréable d'avoir un dessinateur de cette qualité sur plusieurs épisodes.
Un truc avec lequel j'ai beaucoup de mal: le Punisher à visage découvert qui taille le bout de gras avec une flic dans un bar sans qu'elle le reconnaisse. Si c'était une version New 52 qui débutait, pourquoi pas, mais en parallèle il a des Howling Commandos aux fesses.

[Remy Lebeau]

[QUOTE=mellencamp;1538309]Un truc avec lequel j'ai beaucoup de mal: le Punisher à visage découvert qui taille le bout de gras avec une flic dans un bar sans qu'elle le reconnaisse. Si c'était une version New 52 qui débutait, pourquoi pas, mais en parallèle il a des Howling Commandos aux fesses.[/QUOTE]
Moi cela ne m'a pas gêné dans le sens où Castle est quelqu'un de connu à New York. Ici, l'action se situe à Los Angeles. Donc rien d'improbable à ce qu'il ne soit pas connu.
Et c'est en ça que plus tard l'utilisation du masque ne m'a pas gêné. Frank a réussi à se faire une petite vie tranquille à L.A donc il veut garder l'anonymat.