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Bon j'ai trouvé le meilleur disque du moment.
Vous pouvez arreter les autres disques : Pochette affreuse? La réponse est oui. Mauvais disque? La réponse est bien évidemment non. Un disque qui pourra plaire à Monsieur Gumby, Wildcard ou Hips et à ceux qui aiment la pop sautillante. |
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Mes ventes de Comics VO ! |
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Morcheeba a eu son heure de gloire, parmi d'autres groupes, à l'époque du trip-hop, cette musique légèrement déprimante, électronique et branchouille qui plaisait tant aux Inrocks. Les frères Godfrey alignaient les chansons planantes, vaguement inspirées par Ry Cooder, quand leur chanteuse les a quittés (avant de revenir l'album suivant celui-ci) pour cause de maternité. C'est ainsi qu'ils recutèrent une remplaçante et dénichèrent Daisy Martey... Et que leur musique toute entière s'en trouva ravigotée. Une voix puissante, soul, qui a comme dopé les compositions du groupe et a abouti à leur meilleur album (de très loin) : The antidote (également le titre d'une chanson énergique). Tout ça date de 2005 et ça a fort bien vieilli comme j'ai pu le constater en le réécoutant dernièrement, porté par un single ravageur ("Wonders never cease"). Difficile de ne pas taper du pied et de ne pas être subjugué par la voix de leur chanteuse. Qu'est devenu Morcheeba ? Et surtout Daisy Martey ? Je ne le sais pas, mais leur union a produit un beau disque. |
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Dimanche dernier, j'ai commencé à regarder le doc When you're strange de Tom Di Cillo consacré aux Doors. J'ai tenu 1/2 heure car j'étais crevé et que ce n'était pas terrible (quand je pense à ce pauvre Di Cillo qui, au début de sa carrière de réal' s'en prenait régulièrement à Tarantino en le traitant de naze, il aurait mieux fait de fermer sa gueule et d'apprendre à filmer et monter ses propres films plutôt que de sombrer avec des docs ratés). MAIS ça m'a donné envie de réécouter les Doors, et, comme je le fais parfois avec certains chanteurs/groupes, je me passe la totale en quelques jours, ce qui, si tout se déroule bien, constitue un bon test pour juger la qualité globale d'une oeuvre. Cela m'a aussi permis de vérifier que, contrairement à ce qu'affirmait Di Cillo, les Doors, ce n'étaient pas Jim Morrison d'un côté et les trois autres (Manzarek, Krieger, Densmore) de l'autre. En tout cas, pas dans leurs enregistrements. Car tous les bons groupes le sont quand la somme de leurs éléments est meilleure que chacun de ses membres séparèment. Et si Morrison était un interprète-auteur exceptionnel (une voix de bluesman, un grand vivant, un cabotin), la musique des Doors est aussi remarquable, envoûtante, puissante, intense, entre le jazz et la pop, le blues-rock et le psychédélisme. L'orgue de Manzarek a marqué le répertoire du groupe, mais la guitare de Krieger et les percussions de Densmore formaient une colonne vertébrale aux mélodies. Quand on écoute une chanson comme "You're lost, little girl", la construction est magnifique : chaque instrument arrive à la suite de l'autre à partir d'une ligne de basse, avec un chant sobre, séducteur - c'est une vraie pépite pop. Et puis il y a les morceaux de bravoure comme "The end" (où, en vérité, Morrison ne prononce jamais le "fuck" qui lui a valu tant de problèmes), "When the music's over" (une vraie épopée), "Riders on the storm" (classique parmi les classiques). Je me rappelle que j'ai découvert les Doors en allant voir le film d'Oliver Stone (un film assez mauvais d'ailleurs, mais le rôle de sa vie pour Val Kilmer), et ces météores des 60's restent depuis des compagnons de route. |
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Je n'ai plus trop en mémoire le documentaire de Di Cillo, mais où et dans quel contexte celui ci dit que The doors, c'est Morrison d'un côté et les 3 autres de l'autre ?
En dehors de la création musicale, c'est certainement vrai. Mais on peut interpréter les choses différemment : Les doors, c'est vraiment la symbiose des 4, mais c'est clairement Morrison le liant. Pour preuve les albums post Morrisson, où l'on reconnait bien la patte artistique des zicos, mais ca reste merdique (je mets de côté une prière américaine). La mayonnaise ne prend pas. Concernant The End, le vilain mot a été initialement prononcé lors d'une représentation au whisky à gogo, avant leur premier enregistrement studio chez Elektra. On l'entend clairement dans plusieurs live bootlegs.
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Sinon, les Doors, j'en ai toujours un peu rien eu à foutre. A part une poignée de morceaux qui, musicalement, doivent tout à Krieger à mon avis, j'ai toujours pensé que si Morrison avait ressemblé à Paul Préboist, le groupe n'aurait jamais atteint cette audience et cette aura, mais bon, c'est le jeu du sex appeal, c'est le rock. J'ai regardé le doc parce que c'est toujours intéressant les docs musicaux quand on aime La Musique même si on n'est pas fan de la musique consacrée et un truc qui m'a halluciné c'est la beauté des plans dans le désert avec Morrison. C'est d'une modernité tellement incroyable qu'on a peine à croire que ça date de cette époque. |
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Mais bon, comme je l'ai dit, ça m'a tellement gonflé que j'ai vite arrêté les frais. C'est ce qui me gêne avec les biographes des Doors, c'est qu'ils font toujours de Morrison une espèce de zouave (shaman, drogué, alcoolo, baiseur, etc) accompagnés par trois quidams. Ce qui déforme complètement la manière dont on peut approcher et apprécier la musique des Doors, comme si c'était une troupe de cirque, alors que c'est un groupe bien plus original, atypique que ça. Il faut toujours que les auteurs passent par ce genre de raccourcis avec les groupes de rock : les Beatles c'est Lennon vs McCartney (et Harrison, on s'en fout, et Ringo, même pas la peine), les Stones c'est Jagger vs Richards (et Mick Taylor alors ?), Led Zep c'est Page &/vs Plant (et Jones, et Bonham ?), etc. C'est bien pratique de parler cancan quand on ne sait pas parler musique (et l'émotion qu'elle suscite). |
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EDIT: ah ouais, c'est vraiment Morrison, dans un film réalisé par lui-même. Donc en effet, images bluffantes pour quelque chose d'aussi vieux. Sinon, je n'ai jamais été fan des Doors, et ce documentaire ne va rien y changer, mais je pense quand même que l'importance des trois autres membres du groupe était bien soulignée. Je trouve d'ailleurs le docu réussi, pour un néophyte comme moi, le mythe Morrison, la réalité de ce jeune homme dépassé et dégoûté par son statut et qui se laisse aller physiquement pour s'éloigner de son personnage médiatique, les qualités des autres musiciens malgré qu'ils soient occultés médiatiquement par leur confrère... |
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☆☆VENTE VO/VF!☆☆Maj 02/10/2017http://www.buzzcomics.net/showthread.php?t=22416 |
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a ajouter dans la catégorie "les stars du rap font n'importe quoi"
http://next.liberation.fr/musique/20...u-skate_837443 bon ok pourquoi pas hein |
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Même si ça ne se ressent pas musicalement, Morrison était belle et bien en opposition aux trois autres musiciens.
Ce documentaire est très fidèle à tout ce que j'ai pu lire/voir sur les Doors. Pour ce qui est du fuck, je pense que tu peux l'entendre sur n'importe quel live. Les Doors? De la pop...? Mouais pas convaincu.
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Final Crisis est un event du Fourth World!!! |
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Pas sûr de bien comprendre ton propos mais s'il y a en tout cas un truc qui l'oppose aux 3 autres, c'est qu'il ne l'était pas, lui, musicien. Il n'était même pas très fort pour dénicher des mélodies. La majorité de ses lignes de chant ne sont que des décalques des parties instrumentales (et c'est l'une des faiblesses principales des Doors de mon point de vue).
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