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Vieux 05/11/2014, 12h18
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Nailbiter tp1, velvet tp1, clone tp4, justice league 3000 tp1

NAILBITER VOLUME 1 : THERE WILL BE BLOOD (IMAGE)



Joshua WILLIAMSON / Mike HENDERSON
Nailbiter #1 à #5

Le pitch :
L’agent spécial Finch va partir retrouver un de ses amis qui pense avoir trouvé les origines des serials Killers. En effet la ville de Buckaroo dans l’Oregon a vu naitre bon nombres de ces derniers dont le tristement célèbre Nailbiter qui a décidé d’y mener une vie paisible. Entre enquête et horreur Finch n’est pas au bout de ses surprises surtout qu’il va devoir également combattre ses propres démons.

Ce que j’en pense :
Quand vous commencez à lire le TP c’est tout simplement l’horreur. Il y a du sang, c’est gore, très expressif et on a qu’une seule envie c’est de refermer vite le TP en se disant que décidément certains éditeurs n’ont rien d’autre à nous proposer que cela. Et bien il faut parfois se faire violence et persévérer car la suite (soit 90% du bouquin) est d’un tout autre acabit et nous propose une très bonne histoire.

La venue de Finch dans la ville de Buckaroo est l’occasion rêvée pour Joshua WILLIAMSON de nous délivrer un très bon huis clos avec des personnages truculents et des situations très intéressante. Huit clos car l’action va désormais se borner à la ville et ses environs uniquement. Pas de traque dans toute l’Amérique ici, seulement Buckaroo et son macabre folklore. Car au delà de Finch et de sa coéquipière, la belle chérif Crane, la ville doit être vu comme un personnage à part entière.
En fait Williamson décide de jouer avec les codes du genre. Il invente donc un lieu qui semble le berceau des sérials killers. C’est une très bonne idée car elle va lui permettre de sortir un peu des sentiers battus de ce genre d’histoire. On va donc avoir droit à des jeux de piste, à un magasin de souvenirs et de breloques en tout genre, à un ex tueur plus ou moins repenti qui est lié à la ville mais aussi à l’héroine mais surtout Williamson va s’amuser (et nous avec) à inventer un tas de serial killer tout plus originaux les un que les autres (qui n'interviennent pas forcément mais contribue à l'atmosphère du récit).
Attention ici pas question d’aller dans le sensationnel et le gore gratuit et facile. Non cela sert le propos et apporte également une bonne dose d’humour. Le récit est plutôt à voir comme une enquête policière dans un endroit un peu flippant où un taré semblé quand même tirer les ficelles pour empêcher nos héros de trouver la vérité. L’ambiance est un mixte du Silence des agneaux, Seven ou encore Prisoners. Au fur et à mesure que l’on avance on découvre les cadavres dans les placards mais surtout les failles psychologiques des personnages. CEs derniers sont plus poussés que l'on ne pourrait le croire au départ et même si cela sent le réchauffé, leur réactions alimentent l'histoire plutôt que la ralentir (le flic dépressif ayant merdé, la belle fliquette en lien avec l'ex tueur, le politicard de service, les ados débiles qui veulent jouer à Scream, l’enquêteur au bidon passionné...) Rien n’est joué d’avance et le scénariste propose une histoire assez dense avec beaucoup d’éléments et de fausses pistes. Les rebondissements sont légions et dynamisent l’histoire ce qui fait que l’on ne s’ennuie pas une seconde.

Graphiquement je découvre le style nerveux de Mike HENDERSON qui convient bien à la série. Il se rapproche d’un Matteo Scalera si je devais faire une comparaison. C’est expressif sans tomber dans la caricature et il y a beaucoup de dynamisme dans son coup de crayon. Les couleurs sont dans un style de gris délavé avec des touches de couleurs chaudes(le rouge évidemment) avec mention bien aux scène se passant dans la nuit ou dans la pénombre restituant parfaitement l’angoisse du scénario

Niveau de Langue :
Aucune difficulté. Cela se lit très bien car l’intérêt n’est pas dans les textes.

Bilan :
Nailbiter c’est révélé être plus qu’une bonne surprise. On pourra reprocher au scénariste de tomber un peu dans la facilité et de ne pas se montrer plus ambitieux (mais sait on jamais avec la suite) mais en tout cas il a pour l’instant très ficelé son histoire avec un scénario solide, de l’action, des personnages qui ont le mérite d’exister sur le papier et il insuffle une légère dose d’humour bien vu.

Ma note : 3.5/5


VELVET TP1 : BEFORE THE LIVING END (IMAGE)



Ed BRUBAKER / Steve EPTING
Velvet #1 à #5

Le pitch :
Velvet Templeton est l'assistante du Directeur d'une agence de renseignements. Officiellement du moins. Lorsque le plus grand agent secret du monde est tué en mission, elle se trouve engluée dans un imbroglio de mystère et de meurtre. Envoyée sur le terrain, dans un milieu qu'elle avait abandonné, son propre passé lui revient alors en pleine figure. Heureusement pour elle, elle n'a rien perdu de ses talents.

Ce que j’en pense :
Sur le fond Velvet est une bonne histoire et une série correcte. Mais bizarrement pour moi c’est sur la forme que cela pèche alors qu’avec deux artistes comme Ed Brubaker et Steve Epting, qui sortait d’un run très intéressant sur Captain America on pouvait s’attendre à des étincelles.

Déjà l’histoire me semble pour l’instant un peu légère. Ed BRUBAKER tarde a nous montrer l’ampleur des enjeux, que cela soit la mort de X-14, le piège tendu à Velvet et j’ai trouvé facile le procédé employé par le scénariste pour relier cela au passé de notre belle héroïne. Oui trop facile ou pas assez fluide dans la narration. Il manque un truc assurément.
En 5 épisodes cela manque de rythme, ou plutôt celui employé par Ed Brubaker est poussif, comme si le scénariste se sentait à l’étroit dans le format d’une vingtaine de pages par épisodes. Du coup il se sent obligé de proposer un fil conducteur par épisode ce qui donne au final un curieux assemblage. 5 bouts de ficelles qui ne font pas complètement un fil conducteur. On en voit la direction mais également les accros. J’aurais aimé que le scénariste revienne sur certains personnages. On en sait trop peu sur le patron de Velvet et la traque de Roberts peine à revenir sur le devant de la scène. Du coup comment croire que Velvet est en danger permanent. Au contraire on a plutôt l’impression qu’elle se balade assez aisément (trop ?) de pays en pays. C’est le genre de détail qui nuit à la crédibilité souhaitée du récit.
De même Ed Brubaker met peu en difficulté réelle son héroïne. Plus le récit avance plus on a du mal à croire son âge et à sa retraite anticipée comme secrétaire. Elle n’a rien perdu bien au contraire. La encore on pourra arguer que je chipote mais c’est le genre de détail qui font que je n’arrive pas à m’immerger complètement dans l’histoire. Alors surement ou peut être que Brubaker a des plans sur le long terme mais quand je vois la lenteur de publication de la série et le peu qui nous a donné jusque là j’ai du mal à y croire. Et si c’est varié alors pourquoi sortir un premier TP avec ces 5 épisodes. Peut être aurait il été plus judicieux de publier un recueil plus fournit.

Steve EPTING est un artiste que j’ai toujours apprécié. Mais comme nombre de ces collègues je n’arrive plus avoir la personnalité de l’artiste. C’est beau voire trop beau. Ou sont les légères imperfections qui faisaient le charme de ses dessins ? L’artiste à bien travaillé par contre avec des décors très réalistes quelque soit les villes traversées (Paris ou Monaco en tête) permettant au lecteur de se mettre immédiatement dans l’ambiance des époques évoquées (des années 40 au années 70). C’est très détaillé et même minutieux, approche que l’on ne lui connaissait pas. Son style a donc évolué. Maintenant je n’ai pas été subjugué par son approche assez réaliste. J’aurais voulu plus de folie dans son trait voire dans ses compositions qui pourtant changent de schéma au gré des situations. Par contre il continue ses tics avec les ombres sur une moitié de visage. Les personnages masculins ont aussi tendance à se ressembler ce qui n’aide pas à les identifier et à s’immerger dans le récit.

Velvet est une bonne bande dessinée, un comics d’excellente facture mais qui a vouloir trop bien faire n’arrive pas à sortir du lot. Cela se lit trop bien et on repose le livre avec le sentiment d’avoir passé un moment agréable mais pas inoubliable. Et avec deux auteurs de cette trempe et un tel sujet c’est frustrant. Velvet est trop académique.
Si on doit faire une comparaison on peut dire que ce qui avait marché avec Captain America ne fonctionne pas complètement ici. Surement car cela faisait longtemps que l’univers de Steve Rogers n’avait pas été traité ainsi ce qui a agréablement surpris les lecteurs. Point de surprise ici car on sait d’entrée de jeu ce que l’on va lire avec en plus deux auteurs qui ont déjà sévi ensemble sur le genre. Et puis dans la série Marvel il y avait le côté fantastique qui donnait du piment au récit. Dans Velvet dans il n’y en a pas et on tombe du coup dans un fausse bonne idée qui est de jouer avec un environnement réaliste. Car les deux artistes ne font que l’effleurer. Cela manque de référence historique, n’est pas Le Carré qui veut.

Niveau de langue :
Aucune difficulté. C’est très bien écrit avec peu de dialogue mais plutôt des pavés de textes explicatifs, pas d’argot et ce n’est pas verbeux.

Bilan :
J’ai acheté ce premier volume de Velvet en VO au vu du prix prohibitif de la VF et je me suis ennuyé un petit peu à la lecture. C'est sympa mais je crois que je m'attendais à quelque chose de plus transcendant. J'ai trouvé l'ensemble assez figé même les dessins de Epting qui en étant cette fois ci plus fins m'ont plus fait penser à des tableaux. Cela manque de peps, de fraicheur et on est rarement surpris par ce que l’ont lit. Agréable donc mais sans plus. Je lirais sûrement la suite mais sans l'attendre énormément.

Ma note : 3/5


CLONE TP4 : FOURTH GENERATION (IMAGE)



David SCHULNER, Aaron GINSBURG, Wade MCINTYRE/ Juan Jose RYP
Clone #16 à #20

Le pitch :
Rien ne va plus pour Luke et les clones qui traquer par le gouvernement va surement devoir prendre des solutions radicales. Arrivera-t-il à préserver également sa famille ?

Ce que j’en pense :
On peut décomposer les 4 volumes de clones en deux saisons distinctes, ce tome 4 étant la suite directe du précédent. On va retrouver dedans tout ce qui a pu nous plaire jusque-là et à cause de la fin on peut voir que c’est une très bonne synthèse des intrigues en cours.

Ce qu’il faut savoir pour mieux appréhender ces épisodes c’est que ce sont surement les derniers avant un bon moment. En effet les auteurs négocient les droits pour en faire une adaptation en série télé (Scarlet is right sur Image) et du coup ils ont mis en stand by le comics. Mais par contre il propose quand même un récit cohérent et une fin possible à leur saga même si on se rend bien compte qu’il a beaucoup de matière pour que cela continue.

C’est du coup surement le meilleur tome que j’ai pu lire car l’écriture est paradoxalement très dense avec beaucoup d’action et surtout des cliffhangers à pratiquement chaque fin de numéro. La parenté avec une écriture de série télé n’aura jamais été aussi vrai et cela passe très bien en comics. Les scénaristes se sont attachés à donner beaucoup d’exposition à pratiquement tous les protagonistes principaux qui vont pousser jusque dans leur dernier retranchement. Autant Luke reste un personnage ambiguë en proie au doute en permanence (ce peut être ce qu’il fait de lui un humain par rapport aux clones ?) autant d’autres personnages vont soit se radicaliser (des clones de Luke, des civils) soit découvrir enfin leur voie (un clone de Luke, une clone féminine). En clair il y en a pour tous les gouts et le récit assume son côté légèrement caricatural car il sied bien au ton souhaité et surtout à la dynamique insufflé. Et de ce côté là il faut dire que l’on ne s’ennuie pas car avec l’aide de Juan Jose RYP, qui n’aura cessé de s’améliorer (faire 20 numéros cela aide à la maitrise du récit), on ne peut que tourner les pages avec enthousiasme tant les rebondissements sont légions et surtout bien amené.

Les plus :
- 6 pages de Sketchbook commentées
- Juan Jose RYP me l’a signé

Bilan :
Un bilan très positif pour au final une excellente série qui atteint pleinement son objectif qui est de distraire avant tout. Elle le fait avec les honneurs grâce à une écriture très dynamique, pas décompressée et avec un dessinateur très inspiré. Si on veut se donner la peine on y trouvera tout ce qu’il faut pour passer un bon moment car c’est quand même loin d’être si simpliste que cela (ce tome en est l’exemple type). Alors oui ce n’est pas du Alan Moore ou du Warren Ellis, et alors on ne peut pas lire autre chose ?

Ma note : 4/5


JUSTICE LEAGUE 3000 TP1 : YESTERDAY LIVES (DC)



Keith GIFFEN J.M. DEMATTEIS / Howard PORTER Raymund BERMUDEZ Wayne FAUCHER
Justice League 3000 #1 à #7

Le pitch :
Dans un futur lointain, l'an 3000, les Cinq dominent l’univers connu. Pour tenter de mettre fin à cette hégémonie le projet Cadmus tente alors le tout pour le tout : ramener la Justice League à partir de leur ADN. Le problème c’est que ce n’est plus tout à fait les même.

Ce que j’en pense :
A première vu le pich semble casse gueule et les dessins de Howard PORTER, qui a travaillé dans les années 90 sur la Justice League de Grant Morrison (la relançant avec l’écossais) peuvent surprendre. Il faut dépasser tout cela très vite car cette version futuriste de la Justice League est tout simplement excellente.
Déjà on a droit aux héros icononique : Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash et d’autre peuvent venir. Cela permet aux lecteurs connaissant assez bien l’histoire de ces héros de rentrer rapidement dans l’histoire qui doit essentiellement aux diverses réactions de nos cinq héros face aux situations auxquelles ils vont être confrontés. Car il faut dire que leur retour à base d’ADN manipulé (non je ne parle pas de clone, et c’est voulu) va rapidement montrer quelques lacunes chez les personnages. Niveau caractère et personnalité, ils leur manque des cases comme on dit dans le jargon. Il faut voir Bruce appeler volontairement Superman Clark ce dernier refusant systématiquement cette appellation. Niveau pouvoir idem. Pas de vol pour Superman (mais lo pas compris le big blue) ou pas d’anneau pour Green Lantern (un cape plutôt c’est plus sympa).

C’est donc cela Justice League 3000 une version inachevée de cinq des plus grand héros de la terre dans un futur peu reluisant. C’est également cela qui marche bien le fait que Keith GIFFEN et J.M. DEMATTEIS qui savent très bien jouer manier l’humour jour beaucoup sur le registre dramatique de la situation et du futur peu reluisant. Les ennemies de la Justice League, les fameux Cinq, sont du haut calibre et très puissant donnant une opposition de style très savoureuse. Héros démembrés ou bien miniutarisé, subissant des attaques psychologiques ou complètement à la masse c’est face à des situations un peu décalées que l’on est convié.
L’introduction de Cadmus permet aux deux scénaristes de toucher le public DC et les lecteurs ont envie de savoir comment ce futur a pu arriver (et surtout quid de la terre). Et qui dit Cadmus dit savants fous. Place ici aux Twins, un frère et une sœur très opportunistes et à Alex, jeune chercheuse en génétique en fuite. Beau support cast qui vie sous la plume des scénaristes. Du renouveau donc et une ambiance que je situerai plutôt pré New 52 (voire Justice League des mêmes Giffen et De Matteis).

Graphiquement c’est la grande classe de Howard PORTER qui domine. Il c’est magnifiquement approprié le futur qu’on lui propose avec des planches très détaillées. C’est très vivant et dynamique. C’est différent de ce qu’il a pu faire. Je trouve qu’il a haussé son niveau de manière très probante et on a même du mal à voir un autre artiste sur ce titre même si Raymund BERMUDEZ et Wayne FAUCHER s’en sortent très bien dans le #5. Les couleurs très métalliques de HI-FI aident bien il faut dire.

Les plus :
- 7 épisodes
- 17 pages de sketchbook revenant notamment sur la création des personnages.

Niveau de langue :
C’est verbeux mais très compréhensible. Et puis quand on est parti on ne s’arrête plus. Peu d’argot ou de tournures de phrases posant problèmes.

Bilan :
DeMatteis et Giffen s'éclatent avec cette version futuriste qui réserve beaucoup de surprises. Howard Porter réalise un excellent travail parfaitement en phase avec l'univers décrit par les deux scénaristes. Enfin pour ceux qui ont trouvé cela trop verbeux je réponds que cela fait du bien d'avoir entre les mains des épisodes qui ne se terminent pas en 2min et que surtout les dialogues sont très drôles et excellents. Ce n'est nullement du remplissage. Je pense que je tiens le meilleur Superman depuis le début du new52. Je suis sous le charme de cette série fun, bien dessinée et complément barrée. Les déçus du New 52 devraient y jeter un coup d'œil.

Ma note : 4/5
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 30/11/2014 à 01h32.
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Vieux 30/11/2014, 01h30
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ALPHA FLIGHT 1 à 8, HARBINGER TP4, CHECKMATE TP1 et 2

ALPHA FLIGHT #1 à #8 (MARVEL)



John BYRNE
Alpha Flight #1 à #8

Le pitch :
Les débuts en 1983 de la série Alpha Flight par leur co créateur John Byrne .

Ce que j’en pense :
Alpha Flight #1
Le seul numéro où l’équipe sera réellement au complet (du moins preque car Puck arrive à la fin de la bataille). Dans cet épisode double John Byrne raconte le nouveau statut quo de l’équipe qui s’affranchit de lu département H. Ce premier numéro de la première série consacré à la super équipe canadienne est remplit de bonnes idées qui seront plus ou moins bien exploités mais qui surtout donne finalement le ton de ce que sera la série plus tard dans ces bonnes périodes. John Byrne crée tout d’abord deux nouveaux personnages que sont Marrina et Puck. Il étoffe ainsi l’équipe et va se consacrer à eux dès les épisodes suivants (avec plus ou moins de bonheur) a bonne idée est de confronter Alpha flight. Pas avare il conçoit également les concepts de Beta Flight et Gamma Flight les petites sœurs de Alpha Flight avec (apparence seulement) plein de nouveau personnages qui apparaitront tous dans son run. Enfin la première menace auquel nos héros vont être confrontés, Tundra, provient de la mythologie Canadienne. Les rapports douloureux et conflictuels avec le gouvernement sont également de la partie. Voilà rien que pour tout cela ce premier numéro est très bon et se présente comme la pierre angulaire de la série, celui où on va trouver ce qui fait le moteur des futurs récits.

Alpha Flight #2 à #4
Où comment se débarrasser d’un personnage sitôt crée. Cet arc, d’un bon niveau, est hallucinant sur le principe. John Byrne crée et introduit Puck et Marina (dont aura le droit à ses origines) dans AF #1 et écarte cette dernière de l’équipe dès la fin du #4 puisqu’elle suit Namor. L’artiste ne résiste pas à faire venir d’autre héros Marvel en la personne de Susan Richard et Namor tout droit venu de Fantastic Four #259 (et la suite avec Marina se trouve dans Fantastic Four #260). Par contre le récit fonctionne (et il en trois parti, arc long pour du John Byrne) car même si la menace du Master of The World (tout est dans le tire fort pompeux) peut sembler démesurer et peu importante, John Byrne insuffle beaucoup d’action et l’histoire est assez dynamique dans son ensemble. On y croise également l’ensemble des membres de l’équipe d’Alpha Flight (ce qui ne sera pas le cas jusqu’à AF #11-12) qui agisse et interagisse (Sasquatch – Aurora ; les problèmes de double personnalité de Aurora et le rôle surprotecteur de son frère). Graphiquement on a également le droit à voir de belles planches, John Byrne s’éclatant avec à dessiner le complexe du Master of The World. Seul Shaman est absent.

Alpha Flight #5
On revient sur Puck, hospitalisé et alité depuis que Marrina l’a blessé dans Alpha Flight #2. C’est l’épisode le plus faible du run de Byrne. Assez inintéressant car on s’ennuie de voir Eugene Judd démanteler un minable trafic de médicament. Le seul point positif c’est de nous présenter l’aspect jovial et épicurien de Puck. Mais à part cela pas grand chose à se mettre sous la dent.

Alpha Flight #6
Après Marrina, puis Puck c’est au tour de Snowbird d’être mis sous les feux des projecteurs dans cet épisode qui lui est consacré. Déesse nordique (voir AF #8 pour ces origines assez classique), ce personnage est tellement fascinant et complexe que peu de scénario vont réussir à l’exploiter à sa juste valeur. Trop puissante ? Trop déroutante ? Narya a en plus un caractère qui change souvent et en phase avec la nature. Sa vie privée (n’est pas en reste comme le montre intelligemment John Byrne d’entré de jeu dans ce numéro. Comme pour AF #1 on a quelque part un condensé de ce qu’un bon récit sur Snowbird peut être. Sa confrontation avec Kolomaq (encore un être faisant parti du folklore canadien) est épique car on ne voit rien, oui rien de rien. John Byrne se permet de raconter un combat enneigé à base de cases complètement blanches. Seuls les textes et les onomatopées nous font comprendre ce qu’il se passe. C’est osé et cela marche (et c’était l’éditor month surtout sur lequel se gausse Byrne)

Alpha Flight #7 à #8
John Byrne nous raconte une histoire poussive avec les deux jumeaux, Northstar et Aurora, comme protagonistes. Il aborde les multiples personnalités Aurora mais peine à nous y intéresser réellement surtout que sous couvert d’en savoir un peu plus sur le passé de Jean Paul il nous entraine dans une histoire de règlement de compte mafieux. C’est l’occasion de découvrir un nouveau vilain qui a défié la grande faucheuse et dont le contact est mortel ainsi qu’une nouvelle redresse de torts, Nemesis. Ce n’est pas les meilleurs personnages crée par le canadien autant le dire. On reverra Nemesis dans Alpha Flight #31 et #51 et puis c’est tout. A signaler que John Byrne arrive quand même à consacrer deux pages sur Smart Alec et Delphine Courtney lançant ainsi un sup plot qui nous entrainera jusqu’aux évènements dramatiques de Alpha Flight #12

Bilan :
Pour ceux qui ont découvert ces épisodes de Alpha Flight dans Strange, nous pouvons nous estimer assez gâter de la traduction pas trop exhaustive car en VO je peux pour jurer que c’est très verbeux. Byrne en rajoute des tonnes, n’hésitant pas à faire contre emploie entre les textes et les images et rappelle souvent les évènements qui viennent de se dérouler. La série prend son essor au fur et à mesure sous sa direction artistique mais n’arrivera que très rarement à se surpasser. De plus je ne suis pas convaincu que de ne jamais rassembler l’équipe et faire des épisodes centrés sur chaque membre aient été une bonne idée.

Graphiquement c’est par contre très bien, surtout qu’à l’époque il avait également le destin des Fantastic Four entre ses mains. Il se permet même de tenter des choses comme ces cases planches dans l’épisode sur Snowbird. Byrne introduit également ces back up pour nous raconter les origines des membres de Alpha Flight et cela dès le AF#2. Guardian, Shaman et Snowbird auront cet honneur de AF#2 à AF#8. Chaque personnage possède sa propore personnalité graphique jusqu’au oreille en pointe des jumeaux (il faudra attendre Alpha flight #50 par Bill Mantlo pour avoir une explication bien que Byrne explique dans le courrier des lecteurs, l’avantage des singles, qu’il a fait sciemment sans arrière-pensée).

Il y a par contre un excellent travail fait sur les personnages même si John Byrne a tendance à charger la mule. C’est simple ils ont tous des problèmes (les doutes de Mac sur son rôle de leader, la bipolarité de Aurora, Puck et son handicap physique, Harphang et sa dualité déesse – humaine, Vega semble presque épargné, et Walter qui tombe déjà amoureux de Aurora et dont l’avatar ne semble pas si équilibré que cela) ce qui au final les humanise et contribue également à renforcer cette impression que Alpha flight n’est pas une série ordinaire, loin des standards de l’époque en matière de super latex héroïque.
J’avais de meilleurs souvenirs de ces épisodes qui m’ont au final un peu déçu. Des débuts très poussifs mais qui tranchaient avec la production de l’époque. Graphiquement c’est pas contre irréprochable.

Ma note : 3/5


HARBINGER TP4 : PERFECT DAY (VALIANT)



Joshua DYSART / Barry KITSON Clayton HENRY / Stephano GAUDIANO Mark PENNINGTON Riley ROSSMO Brian LEVEL
Harbinger #15 à #19

Le pitch :
Après les évènements de Las Vegas (Harbinger Wars), Peter Stanchek et son équipe des Renegades ont bien besoin de souffler. Mais le bon temps va tourner au cauchemar au sens propre et figuré. Mais que vient encore faire Toyo Harada dans cette histoire.

Ce que j’en pense :
Du bon, voire de l’excellent. Ce TP4 est à la hauteur du premier. On est en plein dans la manipulation mentale (si si je vous jure) et Joshua DYSART élève le niveau de jeu car en plus il embarque le lecteur. C’est simple faite comme moi, reprenez les derniers numéros de Harbinger et Harbinger Wars et lisez à nouveau, vous aurez une vision bien différente du récit. J’aime quand le scénariste manipule la perception du lecteur. Soyons clair, on est dans du super slip ici, ce n’est pas comparable avec du Moore, du Morrison ou parfois du Ellis, mais quand même cela fait du bien de se dire que l’on peut encore lire ce genre de récit dans un univers de type mainstream.

La construction de ces 5 épisodes est plutôt bien faite. On commence pas la décompression bien vu de l’équipe. On voit évoluer les membres des Renegades dans un environnement plus léger. C’est le temps du repos bien mérité, car ce ne sont pas des robots. Et puis comme ces épisodes où le fun est de rigueur ne sont plus trop légion on est de suite emballé. La fin va se corser et ouvre sur un cliffhanger assez ouvert qui même si on y croit pas pour deux sous nous intrigue.

Et c’est parti pour 4 épisodes de folie où on tout le monde cherche à démêler le vrai du faux dans des ambiances très variés : Venice Beach, de l’héroic fantasy mélangé à du Mad Max, un parc d’attractions, des déserts propices à Road Runner and Wile E. Coyote, un complexe souterrain et une ville bientôt la proie à une attaque terroriste. On voyage et Dysart mélange les genres : du mad max, de la télé réalité, du Looney tunes, du combat de super slip, de la paranoia… oui beaucoup de chose et dans un récit bien équilibré entre pauses et actions.

Le travail de fond sur les membres des Regenades est également très intéressant car le scénariste les fait évoluer dans des environnements perturbants et étrangers mais on voit bien ce qui se dégage de chacun. Ils sont bien tous différents et ont bien des buts et des objectifs qui diffèrent également. C’est souvent par le passé de ces protagonistes que le scénariste creuse ses personnages. Dysart n’oublie pas le reste du casting de la série avec Toyo Harada (qui va encore avoir le droit à une passe d’arme avec Peter) et ses Harbingers. Enfin Monica Jim, vu dans Harbinger Wars, est sous le feu des projecteurs et l’expression de ses facultés est un plaisir graphique.

Par contre, comme si c’tait une marque de fabrique, la partie graphique reste très inégale. Rien de repoussant mais toujours cette impression que cela aurait pu être mieux. Clayton HENRY est celui qui s’en sort le mieux, surtout dans son épisode (le #17) ou il s’éclate avec les pouvoirs de Monica Jim (beep beep) ? C’est propre, coloré et dynamique. Barry KITSON est moins bon même si c'est plus qu'acceptable. On ne le sent pas forcément à l’aise et certains des encreurs ne lui conviennent pas. C’est néanmoins très lisible et il doit s’occuper de l’alternance des ambiances et décors.

Niveau de langue :
Pas de difficultés majeures car on est porté par la fluidité du récit. Beaucoup d’action et on est pas envahit pas les bulles et le texte.

Les plus :
17 pages de Gallery

Bilan :
Ce quatrième tome de Harbinger est très bon. J'avais été un peu déçu par Harbinger Wars mais ce volume remet les pendules à l'heure de manière surprenante et offre un nouveau regard (soufflé par un cliffhanger que je n'avais pas vu venir) sur le cross over. Que cela soit scénaristiquement ou graphiquement il y a beaucoup de variation pour un plus grand plaisir de lecture. Peut être le meilleur tome des 4 avant le dernier qui promet beaucoup semble t il : a death of a renegade.

Ma note : 4/5


CHECKMATE TP1 : A KING’S GAME (DC)



Greg RUCKA Nunzio DeFILIPPIS Christina WEIR/ Jesus SAIZ Cliff RICHARDS / Bob WIACEK Steve BIRD Fernando BLANCO Dan GREEN
Checkmate #1 à #7

Le pitch :
A la suite des évènements de Infinite Crisis, les Nations Unis reprennent sous leur coupe l’organisation Checkmate pour s’occuper des menaces métahumaines internationales.

Ce que j’en pense :
Beaucoup de bonnes choses dans ce premier TP de Checkmate. L’organisation décrite par Greg Rucka fonctionne bien. L’aspect tactique d’un jeux d’échec est très bien matérialisé que cela soit par les personnages ou par les situations auxquelles les protagonistes sont confrontés. Car Checkmate a beau être UNE organisation c’est DEUX clans qui s’affronte : les noirs contre les blancs. L’objectif semble le même mais les moyens d’y arriver sont tout autres. Parmi les bonnes idées Rucka caractérise bien les deux philosophies. Les blancs s’occupent des affaires visibles et les noirs des opérations spéciales. Ces surtout ces derniers que l’on voit à l’œuvre sur le terrain tandis qu’en coulisse s’active les blancs. Le casting est à la hauteur avec pour les noirs, la chouchou de Rucka Sasha Bordeaux (dont il faut absolument suivre l’évolution depuis Batman Bruce Wayne Murderer et Fugitive puis The OMAC Project et enfin infinite Crisis), Jessica Midnight (elle aussi rescapé des séries que je viens d’énoncer), Fire… et pour les blancs, Alan Scott (le Green Lantern de la JSA), Amanda Waller (énorme, à claquer), King Faraday, Werner Vertigo, Thomas Jaegger (le fils de Judomaster), Mister Terrific. La position de chacun sur l’échiquier a son importance : Roi et Raine, Fou/ Eveque et Cavalier et bien sur tout ce beau monde possède à sa disposition des tas de pions qui sont les employés de l’organisation.

Les coup bas pleuvent, le passé ressurgit, les secrets existes, les sensibilités sont parfois exacerbées et les tactiques politico politiciennes sont de mises. Lire Chekmate c’est s’immerger dans ce monde de l’ombre, bien pourri même pour ceux qui semblent immaculés. Seul les plus malins et ceux qui ont un esprit retord peuvent s’en sortir et évoluer. En clair il faut avoir plusieurs coups d’avance comme aux échecs. Alan Scott dans ces premiers épisodes apprendra l’art des échecs à ses dépends et mesurera ce qui le sépare des autres. La morale est mise de côté car elle n’est qu’un pion sacrifiable.

Narrativement on ne s’ennuie pas car Rucka évite de nous assommer avec des tas de dialogues ou autre pavé de texte, mais ne vous y trompé pas ce qui est dit l’est bien et de qualité. Chaque mot est soigneusement pesé et peut avoir de graves répercussions.

On peut distinguer trois arc : du #1 au #4, le #5, #6 à #7, sur les 7 épisodes présentés.
Le premier qui est une belle entrée en la matière avec la présentation de l’organisation, les enjeux et qui couche avec qui. Rucka rentre immédiatement dans le vif du sujet sans round d’observation et nous présente ce qui sera la menace numéro une de Checkmate (et accessoirement le vif rouge de sa prestation) : Kobra. En même temps se joue l’avenir de Chekmate avec un vote aux Nations unis et se met alors en place tout un jeu politique qui amènera nos protagonistes jusqu’en Chine et également sur le devant de la scène et dans les arcanes du pouvoir.
Le #5 peut être vu comme un stand alone avec le recrutement d’un nouveau membre du directoire de Checkmate. Cela ne rigole pas et tous les coups sont permis. J’ai fortement pensé à Iron Man #254 de Bob Layton et le nouveau Spymaster.
Enfin les deux derniers épisodes sont plus pour les fan de l’univers DC car ils mettent en scène le Suicide Squad et surtout Amanda Waller qui elle roule pour sa pomme (elle est détestable, je vous l’ai déjà dit non ?). Petit coup de mou à mon avis dans le scénario car même si l’histoire contée est intéressante elle sert surtout le personnage d’Amanda Waller qui avait des compte à régler. Rucka est aidé de Nunzio DeFILIPPIS et Christina WEIR sur ces deux numéros surement pour apporter de la densité aux membres du Suicide Squad.

Graphiquement c’est Jesus SAIZ qui s’y comme en général (#1, #2, #4, #5) sinon on a le droit à Cliff RICHARD (#3, #6 et #7). C’est en général très sobre, assez détaillé mais sans confusion. Les différents encreurs ont en général le trait un peu gras sur Saiz mais cela convient très bien car cela renforce cette atmosphère de méfiance et de complot permanent. Cliff Richard est un peu moins à l’aise dès qu’il doit dessiner Chekmate au contraire des scènes d’action avec le Suicide Squad.

Niveau de langue :
Aucune difficulté sauf que Chekmate n’est le type de comics que l’on lit en 5 min. Les dialogues sont savoureux.

Bilan :
C’est du bon Greg RUCKA sur cette série. Espionnage, trahison, complot, amour, amitié, menaces terroristes, Checkmate c’est un peu tout cela mais porté par une narration ambitieuse et à la hauteur. Chekmate c’est l’occasion de voir l’univers DC sous un autre angle (car c’est bien du DC et du super slip pour ceux qui en aurait douté). C’est assez retord et servi par un scénario ambitieux qui n’hésite pas à se salir les mains (comme les protagonistes).

Ma note : 3.5/5


CHECKMATE TP2 : PAWN BREAKS (DC)



Greg RUCKA Nunzio DEFILIPPIS Christina WEIR / Jesus SAIZ Steve SCOTT Cliff RICHARDS/ Fernando BLANCO Nathan MASSENGILL Steve BIRD Art THIBERT
Checkmate #8 à #12

Le pitch :
Ayant finalement obtenu le soutien politique dont ils avaient besoin pour survivre, Checkmate monte en puissance en essayant d’infiltrer le groupe terroriste mondial, Kobra. D’un autre côté ils vont devoir faire face au passé de certains de leurs membres qui risquent de compromettre une mission primordiale.

Ce que j’en pense :
Ce deuxième TP peut être vu comme la suite directe de l’épisode #4 avec une interlude du #5 au #7 (mais l’histoire continuait pourtant à se dérouler au sein de l’agence internationale). Découpé en deux saga, Pawn 502 (#8 à #10) et Corvalho (#11 et #12) ce volume présente de vrais missions pour Checkmate qui a maintenant la légitimité depuis le vote des nations unis (voir #4). On rentre dans le vif du sujet et on est dans l’espionnage et les forces spéciales.

Dans la première saga, Pawn 502, on voit les efforts et la stratégie déployés par la Reine Noire, Sacha Bordeaux pour infiltrer un agent au sein du Kobra. C’est une excellente saga car Rucka joue sans cesse sur les faux semblants et les mensonges que cela soit au sein de l’organisation ou sur la perception du lecteur. Les manœuvres commencent également à affecter certaines relations. Mister Terrific devient de plus en plus intéressant et le recrutement de son Bishop vaut son pesant de cacahouète. C’est rondement bien mené comme histoire car Rucka nous décrit bien les rouages de l’organisation et surtout les manœuvres qu’il faut employer pour atteindre son but quitte à y laisser une partie de son âme. Comme pour la saga qui suit le rythme est bon avec 3 épisodes pour boucler le tout et surtout des ramifications à venir. Le plus cruel reste le titre, Pawn 502, qui est parfaitement illustrer avec cet agent qui n'est réellement qu'un pion parmi les nombreux autres.

Dans Corvalho, Rucka s’attaque un peu plus à l’organisation même en la mettant en mal de l’intérieur. Cela commence par une mission classique (de la fraude électorale dans un pays d’Amérique du Sud et l’intérêt politique de défendre l’un des candidats) pour finir en règlement de compte et trahison. Il faut dire que Bane est de la partie et que Amanda Waller a chaud aux fesses dans cette histoire. Enfin ce n’est pas la seul car Fire est également impliqué et elle va devoir faire face à son passé mais surtout choisir entre sa famille et ses devoirs. Il en est de même pour Thomas Jagger qui va être confronté au meurtrier de son père, Bane. Comment va t il réagir. Là encore on ne peut que souligner la maestria de Rucka qui sait nous embarquer dans son récit et prendre des chemins à l’opposé de la facilité.

Ces 5 épisodes sont l’occasion de voir un peu plus sur le devant de la scène les protagonistes de Chekmate que sont Taleb Benni Khlaid, Shen, King Farraday , Thomas Jagger et Fire. Cela bouge, cela vie au sein de l’organisation et tout le monde souhaite tirer son épingle du jeu voire être calife à la place du calife.

Bilan :
Le deuxième TP de Checkmate, Pawn Break, enfonce le clou. Deux saga (Pawn 502 et Corvalho) où Rucka m'épate dans sa gestion de l'agence internationale et dans les thèmes des missions non redondants. J'ai été bluffé, comme dans une partie d'échec, à chaque fois car on est quand même bien mené en bateau. Il ne me reste plus qu'à me dégoter la suite.

Ma note :4/5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 30/11/2014 à 09h17.
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  #153  
Vieux 30/11/2014, 02h19
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Je crois que tu as fait une petite erreur dans ton descriptif du tpb4 d'Harbinger où tu as noté les numéros us du receuil. Tu as en effet mis Archer&Armstrong au lieu d'Harbinger...
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Vieux 30/11/2014, 10h20
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Merci Rémy. C'est corrigé
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  #155  
Vieux 02/12/2014, 15h13
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Drix change la caisse du Fauve
Alpha Fllight, j'ai grandi avec, et ça reste ma madeleine de Proust.
Le run de Byrne, j'en avais que quelques bouts, j'avais plus de Mantlo/Ross ou Mantlo/Lee.

Du coup j'ai sauté sur les Visionaries de Byrne, mais j'ai raté le premier (et dur a trouver aujourd'hui). Je suis donc ravi que tu le critiques!!
Je vais pouvoir embrayer sur les 2 suivants.

Effectivement, Byrne prend beaucoup de temps pour etoffer son casting et on a beaucoup d'épisodes stand alone centré sur un perso.
Perso, j'aime assez ce procédé, beaucoup utilisé par les séries TV aujourd'hui.

Et chaque personnage de la Division est quand même un cas social!!!

Et graphiquement, rien a dire, c'est sublime!
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  #156  
Vieux 19/12/2014, 15h53
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Epic collection the amazing spider-man volume 15 / archer & armstrong tp5

EPIC COLLECTION THE AMAZING SPIDER-MAN VOLUME 15 : GHOSTS OF THE PAST (MARVEL)


Tom DeFALCO, Stan LEE, Bob LAYTON, Louis SIMONSON, Graig ANDERSON, Peter DAVID, Danny FINGEROTH / Ron FRENZ, Bob LAYTON, Greg LAROCQUE, Paty COCKRUM, Sal BUSCEMA, Bob Mc LEOD, Mike HARRIS, Mary WilSHIRE / un paquet d’encreurs
Amazing Spider-man #259 à #272, Amazing Spider-Man #18 et #19, Web of Spiderman #1 et #6

Ce que j’en pense :

Ce très beau volume de l’excellente collection Epic de Marvel est assez dur à critiquer. En effet contrairement à l’EPIC Thor que j’ai déjà critiqué, les épisodes le composant, bien qu’il fasse la part belle à Amazing Spider-Man, ne semble pas si uni que cela. Déjà car comme souvent dans l’histoire de Peter Parker, il faut bien commencer quelque part et Amazing Spider-Man #259 (le premier numéro de ce volume) n’est pas forcément si easy reader que cela et on est au contraire frustré car on aurait bien aimé avoir lu ce qui précède. Ensuite car on a en plus la présence de deux annuals et surtout des deux épisodes de Web Of Spider-Man qui ne se suivent pas. De nouveau de la frustration. Enfin il n’y a pas complètement de continuité artistique que cela soit au niveau des dessinateurs mais surtout des scénaristes. C’est donc une tranche de vie géante du tisseur qu’il faut prendre comme tel sans chercher de véritable fil directeur ou thème prédominent.
Passé cette frustration que reste t il ? De l’excellent tisseur de toile parfaitement encré dans le milieu des années 80. Steve Englehart avait déjà bien repris en main le titre phare quelques années plus tôt, et Tom De Falco travaille dans la continuité.

Amazing Spider-Man #259 (Tom De Falco / Ron Frenz / Josef Rubinstein)
Un très bon épisode où Peter discute avec MJ, en marchant dans un parc, de son l’identité secrète. On y apprend le passé de MJ et on comprend mieux d’où peut venir son insouciance en réponse à ces troubles et difficultés. Entre temps le Hobgoblin fait l’homme de main dans les bas-fonds de la pègre.
Petit flashback chez les Fantastiques suite aux guerres secrètes avec le symbiote qui est enfermé et qui semble s’agiter au moment où Reed le compare comme un être vivant car avec des sentiments. La rose demande à Hobgoblin de s’occuper du couple Osborn (Harry et Liz). De retour chez lui, Peter bien pensif se décide de s’occuper de ce dernier après avoir appris ses derniers méfaits à la télé.
Beaucoup d’introspection avec l’histoire très touchante de Mary Jane. On se rend également compte dans cet épisode que les liens qui unissent Peter et MJ vont au-delà de l’amitié malgré ce qu’ils en disent. Tom DeFalco introduit un sub plot avec le Hobgoblin qui va développer dès les numéro suivant.

Amazing Spider-Man Annual #18 (Tom DeFalco sur un script de Stan Lee / Ron Frenz, Bob Layton et Jackson Guice)
Un long annual (39 pages) où le scorpion est à l’honneur. Le choix de cet ennemi n’est pas innocent car JJJ va se marier avec Marla Madison. Beaucoup d’action et des rapports père fils (John est de la parie) bien exploités. On y voit avec plisir tout le petit monde du Daliy Buggle mais aussi Jean Dewolff sencé protéger la famille Jameson devant les menaces du Scorpion. Dénouement heureux. Quel plaisir de lire cet annual, qui est marquant dans l’univers de Spidey, bien raconté et dessiné et surtout très bien encré dans la continuité. Un incontournable.

Amazing Spider-Man #260 à #261 (Tom De Falco / Ron Frenz / Josef Rubinstein, Brett Breeding)
Le Hobgolin décide de s’attaquer à Harry Osborn pour lui soutirer les secrets de son père. Le poids du passé est de mise dans ce récit en deux numéros où le sens de la responsabilité de Peter (mais aussi d’Harry envers sa famille qui est menacée, Liz étant enceinte) va être mis à rude épreuve. Car pour complexifier le tout, Peter est en froid avec sa tante. La Rose est très présente dans cette histoire et préfigure la future guerre des gangs qui interviendra plus d’un an après. Cet une ambiance mafieuse que met en place DeFalco, un sub plot à suivre assurément.

Amazing Spider-Man #262 (Bob Layton / Bob Layton /Garzon)
Un Stand alone pour faire souffler l’équipe régulière et c’est bob Layton qui s’en charge. Aucun rapport avec la continuité mais cet épisode est célèbre car il voit un magouilleurs à la petite semaine prendre un cliché de Peter en costume sans son masque. S’en suit une traque à deux niveaux à travers la ville (car la pègre est également sur les traces du photographe loser). La fin est surprenante avec un twist final inspiré de la part de bob Layton (ces dessins sont également très bons).

Amazing Spider-Man #263 (Tom De Falco / Ron Frenz / Brett Breeding)
Et voici venir le Spectaculaire Spider-Kid. DeFalco présente beaucoup d’humour dans cet épisode où le jeune Ollie Osnick décide de devenir un redresseur de tord à défaut d’être un criminel comme il a été (Spectacular Spider-Man #72). Son idole n’est plus Doc Ock mais Spider-Man. C’est excellent à lire avec un parallèle très bien construit avec la jeunesse de Peter Parker au Lycée. Forcément les gags s’enchainent et celui qui souhaiterait devenir un sidekick de Spidey devient surtout un boulet pour ce dernier. La fin de l’épisode est génial et nous donne un aperçue de ce qu’aurait pu donner la vie de Peter. Toujours dans la continuité et avec un travail éditorial de qualité DeFalco réintroduit dans Amazing Spider-Man la chatte noire toute droit issue de SSM. Et cela va flirter sur les toits de New York. Dans ce bijou narratif le support cast et les tracas quotidien de Peter ne sont pas oubliés avec l’accouchement de Liz, les tracas du quotidien (la lessive, la nourriture et Aunt May). Et c’est donc l’occasion de ressortir le costume noire pour l’occasion.
Le tandem DeFalco/Frenz fait encore des étincelles. A ce stade de la lecture du recueil on a en pris plein les yeux et il n’y a strictement rien à jeter (j’y associe pleinement l’épisode de Bob Layton).

Web Of Spider-Man #1 (Louise Simonson / Greg Larocque / Jim Mooney)
Autant le dire je trouve que là cela se gâte un peu. Je comprends la volonté de Marvel d’aller dans la cohésion éditoriale mais la publication de ce premier numéro de la nouvelle série sur le tisseur de toile jure avec les épisodes de Amazing Spider-Man. De plus on n’aura pas le droit à la suite directe (du coup quid de MJ et la tante de Peter que l’on croise sans savoir ensuite ce que la scénariste avait prévu pour elles) mais au #6 plus loin dans le recueil. J’ai trouvé l’histoire sur les apprenties vautours assez quelconque, Louise Simonson arrivant très peu à emballer son récit. En plus c’est assez confus avec le retour du symbiote ce qui fait un second adversaire pour Spider-Man. Graphiquement Greg Larocque ne réalise pas une prestation de haut vol. Une histoire vite oubliée malgré le fait qu’elle soit très accessible. On est loin de Amazing Spider-Man ou de Spectacular Spider-Man.

Amazing Spider-Man #264 (Graig Anderson / Paty)
Après le moyen Web Of Spider-Man #1, ce numéro ne remonte pas le niveau. Je n’ai pas du tout adhéré à ce fill in. Graig Anderson introduit un nouvel héros, Red 9 qui est insupportable. La menace n’est guère passionnante et Spider-Man finit l’épisode à passer la balaie. Tout n’est pas complètement bon dans le cochon.

Amazing Spider-Man #265 (Tom DeFalco / Ron Frenz / Joe Rubinstein)
Le retour de Black Fox et Spiderman en costume noir. J’adore ce personnage qui fait partie pour moi des incontournables de spidey et qui apporte un réel plus au folklore arachnéen. Aunt May et Silver Sable sont également de la partie rendant l’épisode très humain avec des personnages attachants et haut en couleur.

Amazing Spider-Man #266 et #267 (Peter David / Sal Buscema et Bob McLeod / Joe Rubinstein)
Peter David vient faire une pige sur 2 numéros qui ne se valent pas. Le premier (par le grand connaisseur du tisseur Sal Buscema) est très bon et onn reconnait aisément la patte de PaD. Excellent dialogue pour des situations très cocasses mettant en scène The Toad, Frogman et Spider-Kid (les Misfits). Le costume noir est en plus de sortie encore une fois. On passe un excellent moment et Peter David écrit un jolie numéro sur l’amitié (Bambi – Peter également). J’ai peu gouté au second. L’histoire (Spidey poursuivant un petit malfrat jusqu’en banlieue) est très confuse et se termine en queue de boudin. Le côté bancale de la narration ne sied pas à l’humour que ce numéro est sensé apporté. Je n’ai pas adhéré.

Web Of Spider-Man #6 (Danny Fingeroth / Mike Harris / Zeck, Layton, Simons, Mooney)
Amazing Spider-Man #268 (Tom DeFalco / Ron Frenz / Joe Rubinstein)
Ces deux épisodes sont tie-in à Secret Wars II et les covers par John Byrne s’assemblent. La présence de WOSP se justifie mais je trouve cela frustrant de ne pas avoir les numéros #2 à #5. La faiblesse du récit est bien sur WOSP qui amène par conntre une situation intéressante pour Amazing que va savoir exploiter Tom DeFalco. Le récit est trop classique dans sa première partie et les morceaux de bravoure se Spider-Man suite à la transformation d’un immeuble en or par le Beyonder ne sont sont pas sublimé. De même l’introduction du Kingpin est assez maladroite sans réelle direction. Changement du tout au tout pour la seconde partie avec l’obtention par Peter du fameux carnet en or, et son implication probante dans les magouilles du Kingpin. Niveau casting l’arrangeur est présent ainsi que l’équipe du Daily Bugle (avec Ned Leeds) ce qui étoffe l’histoire.

Amazing Spider-Man #269 à #270 (Tom DeFalco / Ron Frenz / Joe Rubinstein Bob McLeod)
Deux excellents épisodes passés dans la légende. Spider-Man et son costume noir contre Firelord, le héraut de Galactus. C’est épique et on a le droit de lire un combat plus qu’ homérique. Entre temps Tom DeFalco ne laisse pas aux oubliettes les problèmes personnels de Peter qui les a sans cesse en tête. Le pouvoir impliquant des responsabilités, c’est ce vieil adage que Spidey va mettre en pratique. Guest star de Luxe : les Avengers de Stern et John Buscema (dans peut être leur meilleur période ever). L’achat de ce recueil peut se justifier rien que pour la lecture de ces deux numéros. Que de souvenirs par raport à la VF et mes Strange.

Amazing Spider-Man Annual #19 (Louise Simonson / Mary Wilshire / Pat Redding)
Au délà de la cover swipant le job for Superman, que vaut ce second annual ? Louise Simonson écrit un récit hors continuité propre des Amazing Spider-Man de DeFalco. Mais cela a du charme. Déjà j’ai apprécié la prestation de Mary Wilshire, qui tranche avec Ron Frenz, mais c’est style graphique intéressant. L’histoire mélange des figures connues du spider univers comme le Kingpin, Alistaire Smithe (qui fait savant fou psychopathe limite SDF sous les crayons de Wilshire) et surtout MJ au centre de l’histoire bien malgré elle (ainsi que tante Anna). C’est alambiqué, rocambolesque mais cela a le charme des années 80.

Amazing Spider-Man #271 (Tom DeFalco / Ron Frenz / Joe Rubinstein)
Denier numéro de Frenz de ce recueil, ASP #271 rend hommage et redore le blason du catcheur humilié par spider-Man dans Amazing Fantasy #15. La vie de Peter, quant à elle, reste compliquée suite aux difficultés financières (dettes) de Nathan Lubinski qui va le mettre en porta feaux vis-à-vis de sa tante. MJ est également présente et toute en beauté.

Amazing Spider-Man #272 (Tom DeFalco / Sal Buscema / Kyle Baker)
Et voici venir Slyde, super vilain atypique comme seules les séries sur le tisseur savent en produire. Double curiosité dans ce numéro avec les origines de ce nouveau personnages (le récit est agréable à lire) mais surtout la prestation de Sal Buscema encré par Kyle Baker ce qui donne un rendu particulier, pas désagréable car l’encrage prend le dessus sur le trait parfois anguleux de Buscema. Cela glisse mieux. Ce numéro et ce recueil s’achève sur un prologue avec le Puma (je suis frustré encore une fois).

Niveau de langue :
- Il y a de tout. La difficulté vient surtout du langage employé dans les années 80 et le fait que le volume est copieux.

Les plus :
- Toutes les covers sont présentes et séparent les épisodes entre eux.
- des Pinup par Ken Steacy
- un publicité de 1985 Marvel Subcription ad
- les covers de Ron Lim lors de la ré édition des épisodes dans Marvel Tales Featuring Spider-Man
- Un article de Marvel Age #24 présentant Web Of Spider-Man
- Des pages non colorisées

Bilan :
J’avais au départ mis 3,5 comme note mais je me suis mis à lire à nouveau ce recueil en écrivant cette critique. En effet le côté fourre tout et le manque d’harmonie dans les styles graphiques et scénaristiques (les stand alone ou assimilé coupe la dynamique du Duo DeFalco/Frenz) peut décevoir au premier abord. Mais je me suis finalement rendu compte de la richesse des épisodes et de leur excellente qualité, le tout ayant très bien vielli.

Ma note : 4/5


ARCHER & ARMSTRONG TP5 : MISSION : IMPROBABLE (VALIANT)


Fred VAN LENTE Joshua DYSART Christos GAGE/ Pere PEREZ Tom RANEY /Joseph COOPER Mark PENNINGTON Al BARRIONUEVO
Archer & Armstrong : Archer#0, Archer & Armstrong #18 à #19, Bloodshot and H.A.R.D. Corps #20 à #21

Le pitch :
Les origines de Obadiah Archer et la rencontre improbable entre Archer & Armstrong et le Bloodshot. Le Project Rising Spirit a confié une mission improbable à Bloodshot et ses and H.A.R.D. Corps : retenir Armstrong pour s’occuper du nouveau leader des sectes, Archer.

Ce que j’en pense :
Ce cinquième volume des aventures de Archer & Armstrong est plaisant à lire mais il comporte des faiblesses (lié surtout à la série Bloodshot).

Le numéro d’introduction sur les origines d’Archer est agréable à lire et surtout bien dessiné par Père PEREZ. On continue de découvrir l’univers Valiant avec l’imbrication et les machinations entre le Project Rising Spirit et les différentes sectes. A travers cet épisode et les autres d’ailleurs Fred VAN LENTE travaille le personnage de Archer en continuant à lui donner de l’épaisseur. On se rend compte avec ce cinquième volume que le scénariste à choisi entre les deux personnages celui qui souhaitait le plus développer. Archer reste un jeune homme ambiguë. Il est doté d’un fort caractère et sais ce qu’il veut mais il reste naif et candide sur nombre de sujet à cause de son éducation. Fred Van Lente arrive à très bien équilibrer le tout et rend Archer très intéressant.

Bloodshot est décevant dans ce cross over et s’efface même devant les H.A.R.D. Corps. Christos GAGE n’a pas trop l’air de quoi savoir en faire comme si tout avait été déjà dit avec ce personnage. Il devient alors un starring partnair de luxe pour Archer puis Armstrong. Là encore dessiné par Père Perez et dialogué par les affrontements prennent du sens et sont magnifiquement chorégraphiés. Par contre avec Gage c’est moins fun et surtout pas très beau à voir à cause de la prestation décevante de Tom RANEY. Néanmoins le gros plus reste les membres du H.A.R.D. Corps qui malgré leur nombre possèdent leur propre personnalité et leurs diverses réactions apportent beaucoup de contracte à la présence un peu fade de Bloodshot. Mais surtout il permette aux scénaristes de jouer avec la capacité de reproduction de Archer qui s’éclate comme jamais ici. A l’approche de la conclusion, qui fait finalement peu bouger les lignes (sauf confirmer le PRS et le rôle de A&A vis-à-vis des sectes dans l’univers Valiant), on sent que tout ce beau monde s’excite et donne aux lecteurs une impression de repartir sur une bonne note.

Niveau de langue :
Pas de difficultés majeures car on est porté par la fluidité du récit. Beaucoup d’action et on n’est pas envahi pas les bulles et le texte.

Les plus :
17 pages de Gallery

Bilan :
Un album de bonne facture qui permet de passer un bon moment surtout grâce au duo impayable. Cela ne change pas fondamentalement le statut quo mais c’est dans la continuité des précédents épisodes des deux séries.

Ma note : 3,5/5
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  #157  
Vieux 19/12/2014, 16h16
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Dommage que tu n’as pas adhéré à l'épisode de Spidey dans les Suburbs, c'est le côté personnage sorti de son environnement naturel que sont les hauts building et la population dense qui en fait tout son charme. Le fait qu'il doit payer les transports en commun, le coup du chat dans l'arbre font que je préfère de loin cet épisode avec celui avec Toad et Frog Man.
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  #158  
Vieux 19/12/2014, 16h21
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Dommage que tu n’as pas adhéré à l'épisode de Spidey dans les Suburbs, c'est le côté personnage sorti de son environnement naturel que sont les hauts building et la population dense qui en fait tout son charme. Le fait qu'il doit payer les transports en commun, le coup du chat dans l'arbre font que je préfère de loin cet épisode avec celui avec Toad et Frog Man.
J'ai bien vu cet aspect là mais la construction de l'épisode m'a fortement déplue. La fin me semble même expédiée et le début (le ressort dramatique) est confus. Du coup je part sur un à priori et je termine sur une mauvaise note. Cela n'aide pas à apprécier le plat de résistance qui est de bonne facture.

Après comme je l'ai expliqué le recueil est parfois difficile à apprécier avec tout les fill in et la présence des Annuals et WOSP. Un épisode peut être à relire à tête reposée, à part du reste.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 19/12/2014 à 16h44.
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  #159  
Vieux 29/01/2015, 18h46
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Vertigo Death deluxe edition

DEATH DELUXE EDITION (VERTIGO)



Neil GAIMAN / Chris BACHALO, Mark BUCKINGHAM, Mike DRINGENBERG, Colleen DORAN, P. Graig RUSSEL, Malcom JONES III, Mark PENNINGTON, Dave McKEAN, Jeffrey JONES
The Sandman #8 et #20
Death : The Hight cost of Living #1 à #3
Death talks about life
A Death Gallery #1
The Sandman : a gallery of Dreams #1
The Endless Gallery #1
Death : The Time of Your Life #1 à #3
Vertigo : Winter’s Edge #2
9-11 : The world’s Finest Comic Book Writers & Artists Tell Stories To Remember
The Sandman : Endless Nights

Le pitch :
Ce volume rassemble les deux mini série consacrées à Death ainsi que d’autres récits où elle apparait ainsi que de nombreux bonus.

Ce que j’en pense :

Sandman #8 (Neil Gaiman / illustré par Mike Dringenberg et Malcom Jones III)
Ré édition de la première apparition de Death dans la série Sandman. On découvre que la mort est incarnée par une très jolie jeune femme, posé et réfléchie qui de par la journée passée ensemble va amener Sandman à se remettre en question. On découvre plusieurs mort dans cet épisode qui est très verbeux mais aussi très prenant sur la façon dont Death accompagne les défunts, de manière naturelle comme si il ne fallait pas avoir peur de passer dans l’au-delà. Les transitions se font à chaque en douceur. Et puis c’est la première apparition de Death, qui surprend la première fois. Gaiman arrive quand même à la définir dès ce numéro et chaque apparition qui suivra restera fidèle à l’image donnée dans Sandman #8. Un épisode qui prit indépendamment est très agréable à lire ; et fait réfléchir sur le sens de la vie et de la mort. Graphiquement les dessins de Mike Dringenberg et Malcom Jones III ont vieilli, même si la colorisation est restée correcte. On alterne avec des très belle planches (sur Death c’est presque à chaque fois un sans faute) et d’autre assez moyenne (le garçon qui court après le ballon dans la rue par exemple) avec une impression d’esquisses.


Sandman #20 (illustré par Colleen Doran et Malcom Jones III)
Pas le meilleur épisode de la série Sandman et donc pas les meilleurs pages de ce recueil, Sandman #20 voit Death venir en aide à Urania Blackwell (metamorpho woman) qui étant invulnérable ne peut pas mourir. Death va lui suggérer de s’adresser à Ra, dieu du soleil Egyptien, requête entendue, car Urania touche par le soleil deviendra poussière à la fin de l’épisode. Bof. Bof les dessins de Malcom Jones III que j’ai trouvé peu inspiré. La parabole sur l’importance du paraitre avec Urania qui utilise ses pouvoirs pour modifier son visage et plus de porter un masque m’a semblé un peu lourde (surtout avec le jeune en fauteuil roulant ensuite). Ce n’est pas inintéressant mais c’est un peu bancal. Cela reste l’occasion de voir Death en solo (car pas de Sandman dans cet épisode), de rattacher Sandman et Death à l’univers classique DC et de nous amener quand même à nous faire réfléchir sur l’apparence et la solitude. C’est bon mais sans plus.


Vertigo : Winter’s Edge #2 Death A winter’s tale (illustré par Jeff Jones et Jon J Muth aux couleurs)
Ce court récit qui est un monologue de Death, revient sur une de ces décisions de ne plus laisser mourir ce qui vit. Elle va alors comprendre et réfléchir à l’intérêt de son rôle et prendra la décision de vivre une journée tous les siècles avec l’humanité. C’est assez beau et mélancolique (le choix de voir Death déambuler dans des décors hivernaux) et apporte surtout au personnage en lui-même et à la série Sandman.


Death : The Hight cost of Living #1 à #3 (illustré par Chris Bachalo et Mark Buckingham)
C'est la première des deux mini-série sur Death. Enfin Death a sa propre aventure. Death vient vivre parmi les mortels et va vivre une drôle d’aventure en compagnie de Sexton, un ado qui a décidé de mettre fin à ses jours, où on croisera des personnages haut en couleur comme Mad Hettie, Theo, Foxglove, The Eremite. La force de cette série par rapport à la seconde c’est qu’elle est assez liée à la série mère dont elle est un spin off, The Sandman. On retrouve donc le personnage Death, intrigante et mystérieuse dans un environnement qui lui est familier, moins sa position (elle vient vivre avec les mortel une journée par siècle). Le scénario de Neil Gaiman est habile car il mêle intelligemment le fantastique (avec Mad Mattie qui cherche son cœur et The Eremite qui souhaite mettre la main sur le Ankh de Death) et la réalité (thème du suicide, de l’adolescence, de l’amitié et de l’amour). On navigue sans cesse entre les deux, et cela dès le début avec des doutes sur l’identité de Death en Didi. Sexton incarnera la rationalité jusqu’au bout n’étant jamais persuadé de ce qu’il verra et pourtant c’est bien lui qui subira finalement le plus de changement (plus question de se suicider, il faut dire qu’il va voir la mort de très près au sens propre et figuré) et son attitude envers son voisin handicapé sera l’expression de cette évolution. La force du récit tient dans sa linéarité (on suit une journée sur Terre de Death) qui joue sur la simplicité (on suit ni plus ni moins une journée sur Terre de Death) en permanent contraste, subtile (dialogues, petits gestes, personnages furtivement croisée, gags, décalages) avec les péripéties peu ordinaires que vont vivre Sexton et Didi. Il y a de véritables moments fort dans cette histoire : des non moment comme la séquence dans le bar ou Foxglove chante, passage où Neil Gaiman capte complètement l’air du temps (musique, joie de vivre, émois amoureux, amitié..) ou bien des séquences plus tragique mais surtout pas glauque comme dans celle où Sexton, Theo et Death sont enfermés dans la cave. On aurait aimé que Gaiman approfondisse un peu plus le personnage de The Eremite.

Et le comics book créa Chris Bachalo. Le travail qu’il effectue ici doit surement compter parmi ces meilleures prestations. J’adore le Bachalo de cette période que je range avec celui de Generation X et Ghost Rider 2009 (je n’ai pas encore lu ces Shade mais il semble que sur la fin c’est très bon également). Un Bachalo avec un style plus rugueux, assez réaliste et sans exagération, moins rond mais qui surprenait. Ces personnages sont tous loin des canons de bauté que l’on peut renconter sans d’autre série et on souvent envie de dire qu’il sont tout mignon. Ce que l’on pourrait prendre pour des défauts révèle au contraire le trait de l’artiste et offre des contrastes très intéressant dans la perception des scènes décrites. Il y a également peu de folie dans la composition des planches, très fouillé et surtout très lisibles. Il utilise souvent des compositions en gaufrier en multipliant le nombre de case identiques sur une même planche. L’encrage de Mark Buckingham lui convient parfaitement et embelli son trait.


9-11 : The world’s Finest Comic Book Writers & Artists Tell Stories To Remember (illustré par Chris Bachalo)
Neil Gaiman et Chris Bachalo reviennent sur leur personnage fétiche à l’occasion d’un court récit écrit en hommage au drame du 11 Septembre 2001. C’est assez décousu que cela soit dans le propos (pourtant chargé d’émotion, mais peut être que quelques années après cela fonctionne moins) de Gaiman et surtout dans les dessins de Bachalo qui était alors dans une période de transition et je dois dire que ce n’est pas terrible à voir.


Death : The Time of Your Life #1 à #3
Cette seconde mini série est centrée sur le destin du couple Hazel – Foxglove, bien plus que sur Death. C’est ce qui rend cette LS sympathique (ou pas) selon que l’on adhère ou pas à ce concept. Gaiman, qui se désintéresse assez du personnage de Death, signe par contre une belle fable sur le sens de la vie (l’amitié, l’amour, la famille, être parent, la fidélité, le courage…) à travers les personnages qu’il met en scène. Death, comme dans la série Sandman, est là pour accompagner les protagonistes, elle fait office de médiateur en quelque sorte.

Hazel et Foxglove (surtout cette dernière) sont des personnages sur lesquelles Gaiman aime revenir (dejà dans The Hight cost of Living par exemple). L’affection qu’ils leur porte est motrice dans l’écriture de The Time of Your Life. J’ai personnellement aimé lire comment ce couple féminin va affronter les embuches de la vie à travers la succès story de Foxglove, le passé de Hazel, la solitude, leur homosexualité, la difficulté d’élever un enfant qui devrait cimenter leur couple et l’angoisse que ce dernier apporte. Gaiman ne force jamais le trait et montre bien les choix cornéliens que nous sommes tous amené à faire ainsi que le parcourt semé d’embuche qu’est la vie. Les meilleurs moments sont clairement ceux qui racontent des tranches de vie de Foxglove et Hazel. Gaiman introduit trois personnages très intéressants que sont Boris, le garde du corps, Larry le manager de Foxglove et un modèle masculin (pas de nom car c’est sa plastique que l’on recherche, petite critique de Gaiman au passage). Boris et Larry sont fascinants et terriblement humains, et leur sens du sacrifice va vous tirer la larme à l’œil. En effet Hazel est dans de sale drap et risque de devoir honorer un contrat qu’elle a passé avec Death.

Graphiquement Chris Bachalo commence la LS et c’est Mark Buckingham encré par Mark Pennington qui la termine. Je vous ai déjà dit tout le bien que je pensais de ces deux artistes qui établissent une prestation similaire à The Hight cost of Living, la transition entre les deux étant peu perceptible. Les scènes se déroulant dans l’entre monde sont particulièrement travaillé et stylisé par Mark Buckingham. Il y a de la folie dans la mise en page qui contraste avec les passages dans la vie réelle, très terre à terre et sobre dans le découpage.

Une histoire que j’ai appréciée à sa juste valeur, c’est-à-dire un excellent récit de Gaiman (même si un peu naif et facile, c’est tellement bien écrit que je pardonne tout) mais pas sur Death. Il faut donc savoir ce que l’on est venu chercher. Beau et bien.


The Sandman : Endless Nights Death and Venice (illustré par P.Graig. Russel)
Chaque fois que Neil Gaiman s’associe avec P.Graig. Russel cela donne un feu d’artifice. Après Bagdad (Sandman #50), le Japon médiéval (Sandman : Dream hunters) voici que l’artiste à l’occasion de s’exprimer sur Venice. Plusieurs récits s’entremêlent sur trois époques différentes : un soldat revient sur sa rencontre avec Death quand il jouait, enfant, sur les ruines d’un château vénitien, et des évènements qui se sont justement déroulés dans ce bâtiment au 19eme siècle où la mort n’aurait pas d’emprise. Beaucoup de magie et Gaiman nous offre également un fort beau parallèle avec l’envie de mourir (l’immortalité et les futilités de la vie), la mise en scène très théâtrale de la mort et la guerre à travers le soldat. La mélancolie du soldat est palpable et le récit prenant. On s’y perd facilement et on en vient nous aussi se demander si on a rêvé ou pas, à essayer en vain de démêler le vrai du faux. Death n’est pas l’héroïne mais Gaiman est très subtile dans son utilisation. Elle nous apparait encore plus douce sous les traits de P Graig Russel qui s’éloigne de son apparence un peu rebelle. Le dessinateur croque une Venise splendide quelque soit l'époque (mais surtout celle en costume)

- Le titre fait référence au livre de Thomas Mann : Death in Venice (mort à Venise). Il y a également un très beau film de Visconti.
- Boris dans The Time of Your Life #1 explique déjà la façon de mourir écrasé par un éléphant.
- Gaiman aura également puisé son inspiration dans Le Masque de la Mort Rouge, une nouvelle d’Edgar Poe (pas lu je ne peux vérifier)
- Cette histoire fait partie du recueil Sandman: Endless Nights qui comporte une histoire différente par Endless.


A death Gallery
Des représentations de Death sur 50 pages par Dave McKean, Chris Bachalo, Kevin Nowlan, Michael Zulli, P. Craig Russel, Brian Bolland, Jeff Smith, Charles Vess, Adam Hughes, Michael Allred, Geof Darrow, Kent Williams, Vince Locke, Paul Chadwick, Joe Philips, Alison Seiffer, Clive Barker, Jill Karla Schwarz, Arthur Adams, Jill Thompson, Coleen Doran, Dave Gibbons, Brandon Peterson, Jon J Muth, George Pratt, Gahan Wilson, Reed Walker, Joe Quesada, Marc Hempel, Greg Spalenka, Mark Buckingham, Michael W. Kaluta, Bryan Talbot, Greg Capullo, Moebius, Peter Kuper, Mark Chiarello, Rebecca Guay, Paul Lee, John Totleben, Mike Dringenberg


Death talks about Life
Un court récit de 7 pages illustré par Dave McKean à caractère éducatif et pédagogique traitant du SIDA et des moyens de prévention. Très intéressant, superbement dessinée et drôle (Death qui explique à John Constantine comment mettre un préservatif sur une banane), ce court récit est surtout une excellente initiative. Une des pépites de ce recueil assurément.

Je vous laisse également avec la chronique de Doop sur la première mini série et des tas d’anecdotes passionnantes sur Death (j’ai essayé de ne pas faire dans la répétition) : http://www.buzzcomics.net/showpost.p...20&postcount=1

Bilan :
Déjà c'est un magnifique recueil que l'on peut trouver à un prix abordable. Qualité du papier, de l'impression, de la couverture, préface de Tori Amos... c'est un fort bel objet. Les histoires présentées sont inégales entre elle mais même la moins bonne reste au dessus bien d'autres. Gaiman est un magicien du verbe et il est entouré par ses pairs graphiquement. C'est le type de recueil que l'on ne se lasse pas de lire et relire (c'est ce que j'ai fait pour cette critique). rien que tourner les pages, observer les dessins est un enchantement.

Ma note :4.5/5
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 29/01/2015 à 23h09.
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  #160  
Vieux 29/01/2015, 19h19
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Peut-on espérer que les minis par Bachalo et Buckingham soient publiées dans les volumes Sandman chez Urban?
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  #161  
Vieux 29/01/2015, 19h29
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Il me semble avoir lu ça quelque part ? A moins que je fasse de mes désirs des réalités ???

En tout cas merci pour cette critique Arrowsmith !!!


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  #162  
Vieux 29/01/2015, 19h31
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Au début ils devaient être dans le dernier tome mais je crois qu'elles seront au final dans un tome à part. Ce que je trouve mieux
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  #163  
Vieux 29/01/2015, 19h33
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Mais ils vont mettre quoi dans le dernier tome hormis les 6 derniers numéros de Sandman ?
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  #164  
Vieux 29/01/2015, 19h40
Avatar de Magda
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Magda change la caisse du Fauve
Un énorme merci à toi pour les critiques car déjà tu en parles vraiment très bien et surtout parce que tu viens de me remémorer une des plus belle et surtout les plus triste histoire de monsieur Gaiman, à savoir Death : The Time of Your Life #1 à #3 J'aime beaucoup le personnage de Death et même si ce n'est pas elle qui est au centre de ce récit, je pense qu'il reste le plus marquant en ce qui me concerne, après ce sont surtout les thématiques de cette histoire qui furent marquantes pour moi. Monsieur Gaiman maitrise son sujet et montre différents aspects de cette vie, et sérieusement rien que d'y repenser je suis tristoune. En tout cas merci à toi pour les critiques et tu dois continuer ainsi surtout.
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  #165  
Vieux 29/01/2015, 19h50
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