GREEN ARROW (Urban Comics)

[gobius]

GREEN ARROW TOME 1

Scénario: Lemire Jeff – Dessin: Sorrentino Andrea

Oliver Queen est l’héritier d’une fortune colossale qu’il utilise pour financer la croisade de son alter ego :le justicier masqué Green Arrow. Mais tout ceci vole en éclats le jour où l’assassin Komodo s’en prend à ses plus proches alliés et lui révèlent les secrets sur la disparition de son père.
(contient : Green Arrow #17- 24 + 23.1 : Count Vertigo)

Collection: DC Renaissance

Date de sortie: 11 juillet 2014

Pagination: 208 pages

Prix: 19.00 €

[scarletneedle]

Ultra-conseillé!















Bientôt fini en vo....

[leup]

Je capte pas, c'est le tome 1 mais il collecte les 17 à 24 ?

[shtmup]

le 17 correspond à la reprise du titre par Lemire c'est pour ça

[Al Pennyworth]

Début du duo Lemire/Sorrentino. Et c'est du très bon.

[Drix]

Mouais c'est pas mal. Les dessins de Sorrentino sont un peu confus et trop statiques néanmoins.

[Yaneck]

Lu, chroniqué, je publierai ça sur mon blog jeudi prochain.
Franchement, je trouve que Lemire arrive à joliment broder une nouvelle mythologie pour ce personnage. Ca a un petit goût Iron Fist par Brubaker et Aja, mais c'est efficace et bien mené.
Je vais suivre une série new 52 de plus ^^

[leup]

Merci pour vos retours !

[zenita]

Y a pas mal de soap ou c'est très orienté espionnage ce Green arrow?

Thanks

[scarletneedle]

Ni l'un, ni l'autre.
Lemire déconstruit le personnage d'entrée pour faire un reboot du reboot New 52.

[doop]

Pense à du smallville plutôt ( )

[scarletneedle]

Du tout...

[Ben Wawe]

Doop, c'est un peu du troll, ça.

[Fletcher Arrowsmith]

Il faut lire Green Arrow de Lemire et Sorrentino car c'est bien tout simplement. L'écriture est intelligente et ne prétend nullement révolutionner le média, seulement fournir mensuellement une bonne histoire. En plus à l'heure des équipes créatives tournantes celle ci assure du #17 au #34 (+ le 23.1 et le Futures End) sans faiblir et sans fill in. Bref une qualité constante au rendez vous.

Ce qui peut rebuter : l'amour profond pour l'ancienne incarnation de l'archer. Mais à y regarder plus prêt c'est à un véritable exercice de style que se sont livrés Lemire et Sorrentino et le défi est amplement relevé surtout dans un cadre comme le New52. Surement une des séries DC que l'on pourrait éventuellement rapprocher d'une démarche à la Ultimate chez le voisin.

Parmi les influences qui sautent éventuellement aux yeux il y a le Iron Fist de Brubaker-Fraction/Aja que cela soit narrativement ou graphiquement. Sauf que là c'est Sorrentino qui assure d'un bout à l'autre et qu'il n'y a pas de changement de scénariste avec les notes du premier en cours de route. Pas de séries dérivées non plus. Attention influence ne veut pas dire plagiat, cela serait une erreur de faire si vite cette analogie.

Du soap : un peu, juste ce qu'il faut pour avoir un suport cast qui tient la route et qui contribue pleinement à l'univers mis en place.

De l'espionnage : non. Du super slip oui par contre, et c'est tant mieux car c'est ce que l'on vient chercher.

Du kéké : peut être. Il faut en voir sa définition. Et alors ? Je trouve que Lemire n'en fait pas trop avec Oliver, le plaçant devant ses responsabilités sans abuser de l'aspect wonder golden boy je me la pète qui pourrait lui coller à la peau. Alors oui il n'y pas de barbichette (qui que, il faut lire..) et pas de message à coup de gauchiste réactionnaire qui secouer le cocotier. Cela fera de bonne relecture.

Enfin il y a l'éclosion d'un talent : Andrea Sorrentino. Comme un Jae Lee sur le Namor de Byrne c'est toujours sympa de se dire "j'y étais". Sa maitrise de Green Arrow va crescendo , multipliant les effets graphiques et les compositions de planches osées. Rien de grandement novateur si on veut à tout prix chercher à gratter, seulement un artiste qui explose avec sérieux et régularité et qui a quand même su nous proposer enfin quelque chose de différent dans des univers graphiques actuellement assez stéréotypés. La cerise sur le gâteau : Paolo Maiolo, un coloriste de génie dont l'entente avec Sorrentino est évidente. Une sorte de Byrne/Austin. C'est lui le troisième homme.

[scarletneedle]

Ah si j'avais eu le courage d'écrire cela!