Breaking Bad: meth, mensonges & cancéro

[anteus]

	Citation:			Posté par HiPs!
	Là où l'épisode est fort, effectivement, c'est que Walt y balance entre la sale pourriture qu'il est devenu (ou qu'il a toujours été) et son attachement viscéral à la notion de famille, pour laquelle il est prêt à tout et qui a toujours été ce qui a contribué à légitimer ses actions ou à les excuser en partie aux yeux du spectateur.

oui voilà, tout est dit!
on a les trois comportements d'ailleurs de Walt dans cet épisode, celui qui se fait dépasser par les évènements, le Walt/heisenberg qui tente de reprendre le dessus, et le Walt familial.

[Ivan Rebroff]

Breaking Bad a enfin été récompensée de l'Emmy Award de la meilleure série dramatique. Je m'en badigeonne personnellement le nombril avec le pinceau de l'indifférence, mais cette distinction des professionnels de la profession doit bien avoir une importance pour quelqu'un. Vince Gilligan, par exemple.
Et Anna Gunn a obtenu l'Emmy du meilleur second rôle féminin dans une série dramatique. Comme en 2012.

Sinon, le reste du palmarès est consensuel au possible.

[Bootman]

Granite State

On retient son souffle avant la tempête qui s'annonce, personne n'est épargné et on pleure d'avance pour ces personnages qu'on a tant aimé..

[gobius]

Le dernier épisode va faire 75 minutes

[HiPs!]

L'épisode 15 était encore plus puissant qu'Ozymandias à mon goût. Des scènes remarquables dans l'intensité comme dans le jeu. Todd est vraiment un méchant terrifiant, d'autant plus que ce n'était pas forcément évident au début. Enfin, perso, je ne m'étais pas rendu compte. Dangereux, ok, mais un peu neuneu aussi, non? En fait, il cachait bien son jeu. Et Jesse Plemons est parfait dans le rôle, parce qu'on le sous-estime facilement avec sa rouquinitude prognathe.
Toutes les scènes avec lui et avec les nazis étaient super flippantes, bon même si le nazi est une valeur sûre sur le marché dramatique, ceux là sont très réussis.
Et bon, cette scène avec Jr, simplement déchirante.

Plus qu'un et rogntudju! c'est ce soir.

Tout le monde se prépare pour les adieux?

[mr nix]

Rafraichissant aussi de se faire rappeler la motivation la plus importante, une fois qu'on gratte un peu, de Walt en fin d'avant dernier episode. Je vais regarder le dernier aux WC je crois, on sait jamais.

[Ivan Rebroff]

Tout comme toi, HiPs!, j'ai trouvé cet épisode 15 plus marquant, plus insidieux, plus intense que le précédent. Je ne m'en suis pas tout à fait remis, à vrai dire. C'est pourquoi, pour le final, j'ai déjà préparé dans un coin de mon salon l'endroit où je vais me recroqueviller en sanglotant doucement.

[Mast]

C'est fini, t'as vu.

Merci Niglo d'avoir attiré l'attention de nous autres humbles buzzukis sur cette série à l'époque.

[gobius]

C'est fini

épisode de 55 minutes en faites donc un peu plus long.

La boucle est bouclée. Cette série va vraiment me manquer. bryan cranston quel acteur !

[mr nix]

Bouclage magistral.

[anteus]

quelle finalité... je vais remater l'intégrale de la série quand je me serais remis du choc je pense.

[HiPs!]

Guess I got what I deserved

Et dans le fond, nous aussi, spectateurs, nous avons eu ce que nous méritions.

J'ai eu des hauts et des bas avec BB ces deux dernières saisons (qui aime bien châtie bien) mais ces derniers épisodes m'auront permis de me souvenir que Walter White est vraiment le personnage de série tévé le plus fascinant, complexe et attachant que j'aie jamais vu, oui même comparé à Tony Soprano.

[mr nix]

En plus il ressemble de plus en plus a Popeye le marin, il va me manquer.

[zarma]

Bah c’était une très longue heure bien tendue, mais une putain de belle fin.

Mon coloc a jamais vu plus loin que la saison 2, je sens que je vais l’engrainer pour tout remater du début.

[Ivan Rebroff]

Ce plan final, quel soulagement, quelle tristesse, quelle beauté !
Et je m'émerveille jusqu'à la fin de la qualité d'écriture exemplaire.